Concours Reine Elisabeth

StylusPhantasticus a écrit:

laudec a écrit:

J'ai réservé une place pour le concert à Flagey le 8 mai  à 20 h 15    .  Je serai logée au balcon latéral A 64.

Eeeuh... Ce n'est pas plutôt le 8 Juin ??

pas du tout Bel Canto a reçu, comme cadeau de départ à la retraite, un véhicule pour voyager dans le temps ....

Jean a écrit:

StylusPhantasticus a écrit:

laudec a écrit:

J'ai réservé une place pour le concert à Flagey le 8 mai  à 20 h 15    .  Je serai logée au balcon latéral A 64.

Eeeuh... Ce n'est pas plutôt le 8 Juin ??

pas du tout Bel Canto a reçu, comme cadeau de départ à la retraite,  un véhicule pour voyager dans le temps ....

Exactement !
Lautec, nous nous retrouverons donc à Flagey le 8 ... inutile d'en dire plus pour ne pas faire de jaloux !!!

Au fait vous ne nous dites pas que notre compatriote Victor Julien-Laferrière est le lauréat de votre concours "Reine Elisabeth" !!

Jean a écrit:

Au fait vous ne nous dites pas que notre compatriote Victor Julien-Laferrière  est le lauréat de votre concours  "Reine Elisabeth" !!

Jean avant de se moquer de ta copine, veux-tu bien enfiler tes bonnes lunettes et lire le palmarès que j'ai publié le 4 juin à 0:38 ... pfff et je me suis couchée tard pour vous le dire encore !

(désolée, y a pas de violoncelle)

PS : pour info, il y a même deux Français parmi les 6 lauréats classés

Oui, au fait, je ne vois rien sur le résultat...
("Notre" compatriote, est-ce que ça veut dire que je suis exclusivement en compagnie Française? Suis-je le seul Belge ici?)  
mais je m'attendais en tout cas à vos commentaires sur le travail du jury, si vous êtes d'accord ou non, des lauréats et de l'ordre?
Bien sûr, si vous êtes tous Français, il va de soi que vous soyez fiers que le premier soit un Français. Mais est-ce que vous le trouviez vraiment le meilleur?
Et sinon, qui l'était, selon vous?
Moi, étant trop ignorant point de vue technique, comme d'habitude, je les trouvais tous excellents. Je suis content que le second était Okamoto Yuya. Pas seulement parce que je suis fan du Japon et des Japonais, mais aussi par ce que je trouvais sa musique la plus belle. c'était donc en vérité à Dvorak que j'aurais donné le prix, si j'étais jury.
A part ça, encore une fois, on nous a donné beaaaaaaaucoup trop souvent la même pièce, cette fois-ci de Schostakovich. C'est fou comme ce Schostakovich semblait de rigueur... ils manquaient sérieusement d'imagination, pour ce qui est du choix de compositeur! Je commencais à souffrir d'une indigestion de Schostakovich, comme il est d'habitude le cas de Prokofief avec le piano, et Paganini avec le violon ...
Malheureusement, tous les autres compositeurs, surtout ceux que j'aime, (Haydn, Boccherini...) se sont vus limités à la demie-finale, que nous n'avons pas vus à la télé!
Il ne restait que Dvorak. Thank God for Dvorak! Autrement, on aurait pu nommer ce concours Reine Elisabeth violoncelle le Concours Schostakovich!
A part ça, la pièce obligatoire n'était pas si affreuse que d'habitude... peut-être que j'étais un peu partial par ce que le compositeur en était Japonais? En tout cas, ça ne m'a pas donné la migraine, et le fragment pizzicato, au milieu, c'était même un peu beau    Ca me faisait penser aux sons que produit le biwa, un ancien instrument Japonais que j'ai entendu jouer. Alors, cela m'a affirmé dans ma conviction que ces pièces obligatoires de "musique classique contemporaire", la plupart des gens dits "profanes" (comme moi) les ont en horreur par ce qu'ils n'y comprennent tout simplement rien du tout. Maintenant que je reconnaissais quelques éléments à cause de mes recherches sur la culture Japonaise, cela ne me paraissait pas trop moche.
Mais de là à la comparer à Haydn, Boccherini ou Dvorak, il y a loin!

Pour le reste, tous ces gosses étaient très, très sympatiques. L'autre Français Bruno Philippe, dont le chef d'orchestre Stéphande Denève disait que c'était un garçon extrêmement vulnérable et sensible, le jeune géant Bélorussien au visage d'enfant, le grand Colombien au nom aussi impressionnant que sa chevelure, Santiago Cañon-Valencia, la rayonnante Christine Lee, qui ne semblait pas autrement triste de n'être pas parmi le premiers, Brannon Cho, un garçon vraiment minuscule... etcaetéra. C'est comme ça que je m'en souviendrai.

Et vous? Avez-vous pu comparer avec davantage de connaissance et expertise que moi, et avez-vous pu juger sur autre chose que leur apparences et la longueur de leurs cheveux?

Bel Canto a écrit:

Jean a écrit:

Au fait vous ne nous dites pas que notre compatriote Victor Julien-Laferrière  est le lauréat de votre concours  "Reine Elisabeth" !!

Jean avant de se moquer de ta copine, veux-tu bien enfiler tes bonnes lunettes et lire le palmarès que j'ai publié le 4 juin à 0:38 ... pfff et je me suis couchée tard pour vous le dire encore !

(désolée, y a pas de violoncelle)

PS : pour info, il y a même deux Français parmi les 6 lauréats classés

Honte à moi ...mon grand âge me joue des tours!!

Ce soir à Flagey, concert de deux finalistes non classés : le chinois Sihao He et la coréenne Seungmin Kang.

Au programme :
Jean-Sébastien BACH - de Suite n°5 en ut mineut, BWV 1011 : Sarabande et Gigue S He
Pietro Antonio LOCATELLI - Sonate n° 6 en ré majeur S Kang
Igor STRAVINSKY de Suite italienne : Introduzione, Serenata & Tarantella S He
Max BRUCH Kol Nidrei, op 45 S He
Claude DEBUSSY Sonate en ré mineur

Les deux interprètes sont assez différents : l'une est grande technicienne, l'autre est beaucoup plus dans le ressenti (ceci dit avec toute l'ignorance que j'ai de cet instrument ).
Personnellement, j'ai été conquise par le grand romantisme de Sihao He ... son BRUCH m'a bouleversée (et je pense que je n'étais pas la seule) et il a même réussi à me faire trouver le BACH sympathique.
Le LOCATELLI semblait bien agréable et demandait, je pense, une grande virtuosité, mais tout au long du concert, j'ai eu du mal avec l'interprétation de Seungmin Kang.
Au-delà de ces appréciations d'amateur, j'ai vraiment découvert le violoncelle et j'avoue avoir beaucoup apprécié.

Les commentaires dans La Libre Belgique après les prestations des candidats en finale :
http://www.lalibre.be/culture/musique/concours-reine-elisabeth-l-eloquence-et-l-engagement-de-sihao-he-pour-hosokawa-et-schumann-592c7410cd702b5fbedbd2c9
élégance et engagement me semble de bons qualificatifs pour Sihao He
http://www.lalibre.be/culture/musique/concours-reine-elisabeth-un-dvorak-de-reve-avec-seugmin-kang-592f2abfcd702b5fbee61b32
Technique, sonorité, phrasés encore une fois une très bonne description du jeu de Seugmin Kang.

Bel Canto a écrit:

Personnellement, j'ai été conquise par le grand romantisme de Sihao He ... son BRUCH m'a bouleversée (et je pense que je n'étais pas la seule) et il a même réussi à me faire trouver le BACH sympathique

Pour Bach, c'est un exploit, quoiqu'un interprète capable de trouver des émotions et des douceurs là où le compositeur n'y en a même pas mis, soit capable de vous faire aimer n'importe quelle musique, et à plus forte raison, de la musique aussi parfaite que celle de Bach.
Mais cela ne me surprend pas: les Chinois, en général, ont une tradition millénaire d'interprétation très émotionelle de la musique. On n'a qu'à écouter les opéras Chinois. La langue Mandarine, elle est faite de mélodies: un son peut signifier quatre à cinq choses différentes, des fois, selon le ton dont on le prononce. Rien que pour pouvoir parler Chinois comme il faut, déjà il faut une oreille ultra-sensible aux tons; il va de soi que la musique et son émotion ne leur cause aucune difficulté.
Mais à vrai dire, il est difficile de ne pas se laisser bouleverser au moins un peu par la musique de Max Bruch. Elle n'est faite que pour ça, à mon avis... Bruch, il est comme Mahler: impossible de ne pas s'en émouvoir, à moins d'être sourd.

Cette année, c'est le retour du chant au Reine Elisabeth ... la session sera nettement plus courte qu'en 2014 !

4 premières épreuves : 01 & 02/05/2018
Sessions à 14:00 & 20:00 - Flagey – Studio 4 (Bruxelles)

4 demi-finales : 04 & 05/05/2018
Sessions à 15:00 & 20:00 - Flagey – Studio 4 (Bruxelles)

3 finales : 10 > 12/05/2018
20:00 - Palais des Beaux-Arts (Bruxelles)

En 2014 : 3 +3 + 4

Les premières épreuves et demi-finales se déroulent avec accompagnement piano tandis que les finales seront accompagnés par l’Orchestre Symphonique de la Monnaie, dirigé par Alain Altinoglu. Avec ce chef, je pense qu'on peut raisonnablement attendre qu'il soutienne plus les candidats que le précédent.

Le concours a reçu 300 candidatures qu'un jury va visionner afin de retenir les heureux élus admis en première épreuve.  Je suppose qu'ils seront moins nombreux vu la diminution de jour de prestations.  Le choix ne va pas être simple !  Résultat de la sélection à la mi-mars.

Les abonnements pourront être réservés à partir du 30 janvier 2018, les places séparées seront en vente à partir du 20 février 2018.

Je m'en fais une fête!  
Je ne peux qu'espérer que cette fois-ci, il y aura quelques basses et ténors dans la finale, plutôt que cette ribambelle de soprano coloratura à la Bianca Castafiore, afin de ne pas avoir à écouter les notes à casser les verres du Der Hoelle räche six fois. Ce n'est pas que je n'adore point tout ce qu'a fait Mozart et ne considère cet aria comme un tour de force surhumain, aussi bien de la part de Wolfgang que de la part de n'importe quelle fille capable de chanter ça, mais à l'écouter trois fois trois jours de suite et rien que cela, même pour un Mozartophile comme moi, c'est un peu trop.
Aussi pour ma soeur, qui, bien qu'aimant bien la musique, a une horreur des soprano coloratura à la tessiture extrême, horreur tout à fait compréhensible, vu le fait que cela lui donne d'atroces accès de migraine.  

Je me souviens toujours du tout premier finaliste, l'Américain Stephen Salter. Un garçon à la voix de bariton onctueuse et chaude comme le chocolat noir.    
Le second -j'ai oublié son nom- également Afro-Américain, bien solide et potelé comme il se doit, avait un ténor enivrant comme.... mmmm... à votre avis, à quoi peut-on comparer un ténor ultra-délicieux? Une liqueur Amaretto de la plus belle qualité, peut-être. A moins que quelqu'un d'entre vous ait une meilleure idée à quoi le comparer?

Je me souviens aussi lors de ce premier concours pour chant, d'un jeune bariton Russe à la voix excellente, mais qui avait fait un choix fatal pour son lied: n'ayant guère plus de vingt ans, dépourvu de la moindre maturité humaine, ayant l'air de n'avoir aucune idée du contenu de la chanson, il n'avait rien trouvé de mieux que de chanter Erlkönig de Schubert. Chanson d'un tragique déchirant, comme vous devez bien le savoir, mais lui la chanta sans se douter de rien, en faisant des grimaces comiques à la Figaro si, Figaro là.    Ca faisait un effet qui vous donnait envie de rentrer sous terre de gêne à sa place... On entendait le public gémir ça et là.
Bien que les notes furent chantées à la perfection, personne ne fut surpris de le voir finir tout dernier.
Stephen Salter, quant à lui, avait choisi comme lied un gospel traditional très simple, le permettant de faire ressortir toute la chaleur de sa voix et la qualité de son talent d'interprête.

Ce qui me ramène encore une fois, à ce sujet du choix des pièces de finale, lesquelles à mon avis, dans toutes les disciplines, semblent faire focus beaucoup trop sur la difficulté et la virtuosité, et beaucoup trop peu sur la véritable beauté de la musique.
'Zêtes pas d'accord?

Stephan Salters n'a pas été le premier finaliste

Voici la liste des premiers prix :
1988 Aga Winska
1992 Thierry Felix
1996 Stéphan Salters
2000 Marie-Nicole Lemieux
2004 Iwana Sobotka
2008 Szabolcs Brickner
2011 Hong Haeren
2014 Sumi Hwang

http://perso.unamur.be/~jmlamber/re/

Quasi aucun de ces premiers prix n'a fait carrière, excepté Marie-Noëlle Lemieux.
Par contre, d'autres lauréats ont percé, entre autres parmi les Belges : Werner Van Mechelen (1988- carrière en Belgique), Marie-Noëlle de Callatay (1988 , carrière comme professeur), Lionel Lhote (2004 - carrière internationale) et bien entendu notre Namuroise de la dernière édition, Jodie Devos (2014 - carrière internationale).
En France, quelques chanteurs connus aussi : Isabelle Druet (2ème en 2008), Clémentine Margaine (6ème en 2011), Stanislas de Barbeyrac - un superbe ténor (lauréat en 2011).

Quant au choix de chant dans les différentes phases, cela dépend sans doute du professeur mais aussi peut-être du candidat ... j'en ai vu quelques uns n'en faire qu'à leur tête et se planter !
Lors de la dernière édition, le chef était assez peu préoccupé des chanteurs et ne les as pas vraiment soutenus comme d'autres que j'avais connu auparavant (Marc Soustrot entre autres). Je confirme qu'on a "mal pour les chanteurs qui n'y arrivent pas ... en 2014, un ténor et un baryton, superbes avec le piano, ont totalement perdu pied avec l'orchestre et on finit leur air en parlant. On sentait le public près à chanter avec eux.

Pour moi, les meilleurs moments au RE sont les éliminatoires et demi-finales à Flagey : d'abord pour l’acoustique du lieu, une des meilleures que je connaisse, mais aussi pour la simplicité du concours à ce moment : un chanteur, un piano et un public totalement à l'écoute ! L'arrivée à Bozar, pourtant une très belle salle aussi, plonge les amateurs d'opéra dans un public très événementiel, surtout le samedi où sortent tenues de couturiers chics, bijoux scintillants et un certain désintérêt pour le chant !

Oui, les éliminatoires et demi-finales, en effet, c'est souvent bien mieux, il y en a beaucoup qui le disent. Mais il n'y a pas encore longtemps que cela se montre à la télévision, donc, pour tous ceux d'entre nous qui n'étions pas en moyend d'y aller, puisque trop loin, ou pas de sous, on ne voyait que la finale.

Maître Soustrot, oh oui, je m'en souviens bien! Il était magnifique, grand, souriant et souple, on sentait à le voir qu'il pouvait mettre les pauvres jeunes gens à l'aise. Je regrettais bien de ne plus le voir là. Vous avez raison de dire que parmi les candidats des 2 derniers concours de chant il y en avait quelques-uns qui suaient à torrent, à force de stresser. Ca n'est pas idéal pour les cordes vocales ni pour le diaphragme...  Peut-être le chef d'orchestre y était pour quelque chose? Je n'en sais rien. Mais je me souviens du jeune Belge Wallon, je ne sais plus son nom (je reconnaitrais sa tête si l'on me la montrait, pourtant), qui m'avait frappé (le dessinateur de BD en moi avait remarqué sa veste, c'était la plus belle veste que j'avais jamais vue, du moins durant le vingtième siècle, car elle ressemblait un peu un justaucorps de l'époque Louis XVI), mais qui dans son Handel a totalement perdu les pédales, clairement à cause des nerfs. Dommage, car il était bien. Et sympa...

Par contre, les petites soprano Coréennes, elles sont indestructibles. De vrais rossignols, mais elles chantent toutes et toujours ce foutu Hoelle räche... l'une après l'autre, jusqu'à vous donner du tinnitus!

Je crois qu'en parlant de Stephen Salters, j'aurais dû dire "MON premier finaliste" au lieu de "le premier finaliste". Car les deux concours précédents, je les ai manqués. C'est aussi la session dont je me souviens le mieux.
Mais je vous demande pardon, madame Bel Canto, monsieur Salters a bel et bien fait carrière, quoiqu'en Amérique plutôte qu'en Europe! Il organise maintenant ses propres représentations, et il a produit un opéra que je donnerais cher de voir, qui raconte la vie de Toussaint Louverture, le héros national du Haïti. Et bien sûr, il a chanté des centaines d'Othello partout. Et des Don Giovanni.  
Et la dernière fois que j'ai consulté son site web, il parlait de mettre en scène Treemonisha, l'opéra de ce magnifique compositeur noir Scott Joplin, qui vu la situation raciste en Amérique aux années '20 dus siècle dernier, n'a jamais de sa vie pu voir son opéra représenté sur scène, à cause de sa couleur de peau, tandis que Porgy and Bess, opéra qui racontait les vies des gens noirs, était joué et rejoué, souvent par des chanteurs blancs grimés en noir, seulement parce que le compositeur en était blanc.
J'ignore si Salters a réussi de réaliser ce dernier rêve. J'aimerais bien voir ça aussi. Tout le reste de la musique de Joplin est succulente, donc cet opéra ne peut ne pas être beau.

Pour ce qui est du choix des pièces, à part les pièces obligatoires, je ne sais pas à qui en vouloir, les candidats eux-mêmes, qui ne sont pas toujours le mieux plaçé,vu leur jeunesse, pour choisir telle ou telle pièce (comme le prouve la navrante mésaventure du jeune bariton Russe sus-mentionné...), ou de leurs professeurs, ou de qui encore? Toutefois est-il, qu'on ne gagne jamais QUE en montrant de l'acrobatie musicale aussi phénoménale soit-elle, mais surtou en faisant entendre ses capacités esthétiques et artistiques. Si on pensait davantage à cela, on se choisirait peut-être des pièces qui seraient plus proches de soi, comme l'a fait Salters avec son lied. Il n'a pas eu à regretter sa décision, la preuve...

Pour nous autres, le public, ce serait aussi bien plus agréable.

Bel Canto a écrit:

Les abonnements pourront être réservés à partir du 30 janvier 2018, les places séparées seront en vente à partir du 20 février 2018.

C'est fait
J'ai mon abonnement pour l'ensemble des épreuves ... j'ai hâte d'y être !!!

Les 64 candidats sont connus : 43 femmes et 21 hommes issus de 22 nationalités différentes dont 6 Belges (3 + 3 avec double nationalité) et 12 Français (9 + 3 avec double nationalité).

312 inscriptions « en ligne » ont été faites sur le site du Concours.
Chaque candidat devait présenter 3 airs - de deux époques différentes - en minimum 2 langues différentes, avec accompagnement piano.
Fin janvier, le jury constitué de Renée Auphan, Margreet Honig, Ann Murray, Marius Brenciu et Marc Clémeur s’est réuni à Bruxelles sous la supervision du Président du jury Arie Van Lysebeth. Ils ont retenu 64 candidats dont 34 sopranos - 8 mezzo-sopranos - 2 contraltos - 2 contre-ténors - 5 ténors - 7 barytons - 6 basses.

Petite déception : une seule candidate retenue pour l'IMEP, Marianne CROUX, soprano belgo-française.

Sur le site :
Vous vous demandez probablement pourquoi cette session est beaucoup plus courte que les sessions instrumentales.
Dans la foulée de la précédente session de chant (2014) une réflexion approfondie a été menée avec de nombreuses personnalités du milieu de la musique vocale.
Il est très vite apparu que notre concours était beaucoup plus long que la majorité des autres concours de chant ; en effet la plupart d’entre eux ne durent qu’environ une semaine.
Les chanteurs sont tributaires du calendrier des productions des maisons d’opéra ou d’opéra studios et de ce fait, se libérer pour de longues périodes est plus compliqué pour eux.
Nous avons donc décidé de raccourcir quelque peu les prestations, de réduire chaque épreuve d’un jour et ainsi nous donner la possibilité d’organiser le concours en deux semaines.

Résultat : nous allons entendre en première épreuve 32 candidats par jour !

Première épreuve
Programme :
Les candidats interpréteront deux pièces au choix (airs d’opéra ou d’oratorio, Lieder ou mélodies), de langues différentes, qui seront présentées avec accompagnement de piano.
1er et 2 mai

Demi-finale
Programme :
Les candidats préparent deux programmes de récital cohérents d’environ 20 minutes, comprenant au maximum deux pièces du même compositeur. Chaque demi-finaliste interprétera le programme de récital choisi par le jury, parmi les deux récitals proposés, avec accompagnement de piano.
4 et 5 mai

Finale
Programme :
Les candidats interpréteront trois à six pièces de leur choix. Ces pièces doivent être différentes des pièces présentées en demi-finale, et doivent être choisies dans la liste de répertoire établie par le Concours. Deux pièces au maximum peuvent être du même compositeur. Les finalistes seront accompagnés par l’Orchestre Symphonique de la Monnaie, dirigé par Alain Altinoglu.
10,11 et 12 mai

Jury :
Arie VAN LYSEBETH, président
Martina ARROYO, USA, soprano
Renée AUPHAN, France
Teresa BERGANZA, Espagne, mezzo-soprano
Peter de CALUWE, Belgique, directeur Monnaie
Salvatore CHAMPAGNE, USA, ténor
Marc CREMEUR, Belgique, directeur Vlaams Opéra
Helmut DEUTSCH, Autriche, pianiste
Serge DORNY, Belgique, directeur de l'opéra de Lyon
Dominique MEYER, France, directeur de l'Opéra de Vienne
Ann MURRAY, Irlande, mezzo-soprano
Christoph PREGARDIEN, Allemagne, professeur
Christophe ROUSSET, France, chef
Peter SCHREIR, Allemagne, ténor
José VAN DAM, baryton

Candidats belges

Marianne Croux, soprano
Belgo-française, née en 1991
Diplômes :
2011 - 2016: Master;Conservatoire National Supérieur National de Musique et de Danse de Paris
2015: Manhattan School of Music (de janvier à mai)
2009 - 2011: Institut de Musique Et de Pédagogie (Namur)
Concours :
2017: finaliste, Concours Lili et Nadia Boulanger;finaliste
2016: prix spécial du Jury, Concours de Marmande
2009: Premier Prix, Concours Dexia Classics
2010: Grand Prix, Concours Jacques Dômes

Julie Gebhart, soprano
Belgo-allemande, née en 1988
Diplômes :
2017 - : Artist Diploma, Chapelle Musicale Reine Elisabeth
2015 - 2017: Master, International Opera Academy Gand
2013 - 2015: Diplôme 6eme exécution, Ecole Normale Alfred Cortot
Concours :
2017: Prix « Coup de cœur », Jeunes talents des Médias Francophones Publics
2011: 1er Prix, concours de Lied Cobelli - Italie
2010: 2ième Prix, concours Flame à Paris

Cécile Lastechenko*, soprano
Belge, née en 1989
Diplômes :
2014 - 2018: Artist Diploma, Chapelle Musicale Reine Elisabeth
2012 - 2014: Master of Music, Guildhall School of Music and Drama
2007 - 2012: Master Spécialisé, Conservatoire Royal de Bruxelles
Concours :
2013: 2ème Prix, Concours international Léopold Bellan (Paris)
2013: 1er Prix, International Competition Bell’Arte
2011: 1er Grand Prix, Les Nouveaux Talents de l’Art Lyrique
2010: 3ème Prix, Prix Jacques Dôme
* vue à Liège dans "La Favorite" (Inès)

source : http://cmireb.be/cgi?lg=fr&pag=1992&tab=108&rec=4396&frm=0&par=aybabtu
selon certains profils que je connais, ce n'est pas exempt d'erreurs ...

Candidats belges (suite)

Emma Posman, soprano
Belge, née en 1994
Diplôme :
2013 - 2017: Bachelor of Arts in Music, HoGent School of Arts
Concours :
2017 - 2018: Honda competition;Laureate, prize winner, top 3 (ranking to be decided in februari 2018)
2017 - 2018: Voix nouvelles : finaliste*
2017: Renata Tebaldi competition;Prize youngest finalist
2017: 1st prize, audience prize, special prize été Mosan, Bell'arte international voice competition
2017: Final rounds, Belvedere competition, Moscow
2016: 3rd Prize, Triomphe de l'art singing competition
2016: Laureate, Maria Caniglia competition
*J'ai suivi ce concours et la prestation d'Emma Posman n'était pas vraiment convaincante : très en retrait, peu inspirée !

Déborah Salazar, soprano
Belgo-française, née en 1994
Diplôme :
2014 - 2017 : Diplôme Supérieur de Concertiste - Ecole Normale de Musique de Paris
Concours :
2017 : Prix du CFPL - Concours International de Clermont-Ferrand
2015 : 3e Prix - Concours International Bellan
2015 : Jeune Espoir - Concours de Béziers
2015 : Premier Prix Mélodie - Concours des Amis du Grand Théâtre de Bordeaux
2015 : Prix Jeune Talent et Prix du CFPL - Concours Jeunes Espoirs d’Avignon

Charlotte Wajnberg, soprano
Belge, née en 1990
Diplômes :
2011 - 2013: Master of Arts in de muziek, Artesis Hogeschool Antwerpen
2008 - 2011: Bachelor of Arts in de muziek, Artesis Hogeschool Antwerpen
Concours :
2017: Voix Nouvelles : demi-finaliste
2014: Lauréate, Vocatio
2008: 1er Prix, Dexia Classics
2007: Prix du public, Prix Jacques Dôme

Candidats français

Marianne Croux, soprano, belgo-française
Déborah Salazar, soprano, belgo-française

Bertrand Duby, basse
Français, né en 1986
Diplôme :
2014 - 2018: Artist diploma, Chapelle Musicale Reine Elisabeth

Dania El Zein, soprano
Française, née en 1990
Diplômes :
2017 - : Artist Diploma, Chapelle Musicale Reine Elisabeth
2011 - 2016: Master de chant et de musique de chambre, Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris
2009 - 2013: Diplôme de concertiste, Ecole Normale de Musique de Paris
Concours :
2017: 3ième prix, Concours International de Froville
2016: Prix du jeune talent féminin, prix de la mélodie contemporaine, prix de l'orchestre et des techniciens, Concours International de Mâcon
2011: 2ième prix contemporain, Concours International de l'Interprétation de la Mélodie Française

Axelle Fanyo, soprano
Française, née en 1989
Diplôme :
2012 - 2016: Master 2, Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris
Concours :
2018 : demi-finaliste Voix Nouvelles
2015: Premier Prix, International student lied duo Competition
2015: Prix Jeune espoir, Concours International de mélodie française de Toulouse

Candidats français (suite)

Fabien Hyon, ténor
Français, né en 1988
Diplômes :
2016 - : Artist Diploma, Chapelle Musicale Reine Elisabeth
2011 - 2016: Master de Chant Lyrique, Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris CNSMDP - France
Concours :
2017: Lauréats HSBC de l'Académie du Festival d'Aix en Provence
2015: Révélation lyrique, Révélations Classiques de l'Adami

Caroline Jestaedt, soprano
Franco-allemande, née en 1991
Diplôme :
2014 - 2016: Master of Music, Hochschule für Musik Hanns Eisler
Concours :
2018 : Finaliste Voix Nouvelles - 5ème prix
2017: Finaliste, First International Antonina Campi vocal Competition (Lublin, Pologne)
2016: Demi-finaliste, 71e Concours international de Musique de Genève
2015: Student jury prize, Lied Duo competition (Entschede, Holland)
2013: Deuxième prix, 3rd International song competition duo voice-piano (Sofia, Bulgarie)

Marjolaine Horreaux, soprano
Française, née en 1987
Diplôme :
2012 - 2016: Bachelor, Conservatoire de Musique de Québec
Concours :
2017: demi-finale, Concours baroque de Froville

Candidats français

Héloïse Mas, mezzo-soprano
Française, née en 1988
Diplôme :
2010 - 2015: Licence et Master d'Interprête, Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Lyon (CNSMDL)
Concours :
2017: Selma and Leon Fishbach Memorial Award, Handel Singing Competition 2017
2015: Demi-finaliste, Operalia
2013: Premier Prix Voix de Femme dans la catégorie Opéra, prix de l’O.F.Q.J. (Office Franco-Québécois pour la Jeunesse) pour le « Meilleur Interprète Français » catégorie Opéra, Concours International de Chant de Marmande

Sarah Théry, mezzo-soprano
Française, née en 1987
Diplômes :
2014 - 2018: Artist Diploma, Chapelle Musicale Reine Elisabeth
2008 - 2014: Diplom, Hochschule für Musik und Theater Felix Mendelssohn Bartoldi - Leizpig

Ada Elodie Tuca, soprano
Française, née en 1991
Dipômes :
2016 - 2018: Master Interpretation, Haute Ecole de Musique de Lausanne
2013 - 2016: Bachelor of Arts in Music, Haute Ecole de Musique de Lausanne
Concours :
2017: Semi-finalist, Kattenburg Competition
2017: Semi-finalist, Concours Marseille

Eva Zaïcik, mezzo-soprano
Française, née en 1987
Diplôme :
2011 - 2018: Doctorat - 3eme cycle, CNSMDP
Concours :
2018 : finaliste Voix Nouvelles - 3ème prix
2016: Révélation Lyrique, Adami

Et voilà, c'est parti !!!

1er mai, 1er jour des premières épreuves : 17 candidats à 14h et 11 à 20h
Les candidats interpréteront deux pièces au choix (airs d’opéra ou d’oratorio, Lieder ou mélodies), de langues différentes, qui seront présentées avec accompagnement de piano.

A 14h
SCHLICHT Annika, mezzo-soprano – Allemagne
PIAO Yulan, soprano – Chine
ROMANOVA Ekaterina, contralto – Russie
MILLER Vero, baryton – Allemagne
DUBY Bertrand, basse – France
MACNEIL Iain, baryton – Canada
LI Ao, basse – Chine
WIERUSZEWSKA-BINIEK Justyna, soprano – Pologne
ALCANTARA GERMAN Enrique, baryton – Argentine
KIM Taekyu, contralto – Corée
LEE Sooyeon, soprano – Corée
MATVIIENKO Danylo, baryton – Ukraine
PEREZ Rocio, soprano – Espagne
PARK Irina Jae-Eun, soprano – Corée
EASON Martha, soprano – USA
BARSOUMIAN Shoushik, soprano – USA
LEE Hyejin, soprano – Corée

à 20h
FRISCHE Felicitas, soprano – Allemagne
MARTIN Alyssa, mezzo-soprano – USA
YANG Jongsoo, basse – Corée
LIM Soo Yeon, soprano – Corée
KIM Jungrae, baryton – Corée
MUN Hyunju, soprano – Corée
JENSEN Veronica, mezzo-soprano – USA
ZAÏCIK Eva, mezzo-soprao – France
POSMAN Emma, soprano – Belgique
CHOI Sunghoon, contralto – Corée
KAKUDJI Serge, contre-ténor - Congo