Eh oui, je m'en doutais, c'est pour cela que j'ai écrit ça. Joachim, "je ne te reconnaîs pas", m'a vraiment fait rire, mais très très gentiment, car je ne connaîs pas Icare ! (dommage !).
Merci pour ce message, Icare, j'ai du boulot sur le forum ( ) : Vous lire, écouter les vidéos, et tutti quanti !
Anouchka
Nombre de messages : 8310 Age : 63 Date d'inscription : 03/04/2014
Je viens de lire ton long message, Icare, très attentivement. Fort intéressant, bien sûr, comme toujours, mais je suis une petite béotienne face à sa musique "autre" que celles de films, donc je n'ai rien à dire... Cela me donne d'autant plus l'envie d'écouter le fameux CD sorti ce mois-ci...
Icare a écrit:
Il faut savoir qu'il a subi cette influence-là, souffrant certainement de ce que l'on pourrait appeler le "complexe du compositeur sérieux"
.
Dommage pour lui, il n'est d'ailleurs pas le seul... Howard Shore par exemple, dont nous parlions hier. Nino Rota, comme tu l'indiques. Et d'autres auxquels on ne pense pas, je suis sûre que Maurice Jarre l'a fait (à voir). Et puis, nombreux sont ceux qui ont subi des "emprunts" pour les BO, je ne parle évidemment pas des compositeurs plus "anciens". Je crois que c'est un autre fil...
PS : (Maurice Jarre, il a fait énormément de compositions autres que pour les films archi-connus... Je vous livre ça, si cela n'existe déjà, sur son fil.)
Icare Admin
Nombre de messages : 17473 Age : 60 Date d'inscription : 13/11/2009
Merci Icare, je découvre cette musique en même temps que ce film dont le thème me parle directement au cœur. La musique est superbe, je ne comprends pas pourquoi elle a été rejetée ?
Je dédie ce film et cette musique à la personne qui m'est la plus proche au cœur, à l'âme, à l'esprit et qui est très malade et dont je suis sans nouvelles.
Icare Admin
Nombre de messages : 17473 Age : 60 Date d'inscription : 13/11/2009
Merci Icare, je découvre cette musique en même temps que ce film dont le thème me parle directement au cœur. La musique est superbe, je ne comprends pas pourquoi elle a été rejetée ?
Apparemment, elle aurait été jugée trop émotionnelle et religieuse. Je ne sais plus si c'est par le réalisateur ou la production ou encore les deux. Tous les plus grands de la musique de film ont connu, à un moment ou un autre, un rejet comme celui-là.
Voici la musique qui a alors été composée et retenue pour le film. Elle est signée Michael Kamen:
https://www.youtube.com/watch?v=IFQcsvW1Ds8
Elle est plutôt pas mal. Ce qui m'étonne c'est qu'elle est écrite dans un même esprit émotionnel, si on y regarde de plus près... ... A mon avis, c'est qu'il(s) voulai(en)t pour son (leur) film un son plus typiquement hollywoodien. (à moins que ce soit pour une raison qui n'ait rien à voir avec la musique en soi...) Bon, peu importe, ce qui me dérange, personnellement, ce n'est pas qu'elle fut rejetée, mais qu'elle n'existe pas en CD.
laudec
Nombre de messages : 5668 Age : 72 Date d'inscription : 25/02/2013
Très belle musique également mais personnellement, je préfère celle d'Ennio Morricone. En effet, il y certainement beaucoup de facteurs aussi bien objectifs que subjectifs qui entrent en jeu pour faire le choix...
Icare Admin
Nombre de messages : 17473 Age : 60 Date d'inscription : 13/11/2009
Très belle musique également mais personnellement, je préfère celle d'Ennio Morricone. En effet, il y certainement beaucoup de facteurs aussi bien objectifs que subjectifs qui entrent en jeu pour faire le choix...
Pareil, je préfère nettement celle de Morricone. Il faut bien admettre que l'Italien est un mélodiste exceptionnel et a un sens des orchestrations qui le rend unique.
Anouchka
Nombre de messages : 8310 Age : 63 Date d'inscription : 03/04/2014
Je suis absolument d'accord avec vous deux. La musique de Morricone est plus belle, plus émotionnelle, mais justement, ce côté plus "romantique" et "spirituel", la place très au-dessus de celle de Kamen (que je trouve tout simplement plus "banale", dans un mode symphonique sans réelle composition vraiment créatrice..). .. Il a dû en souffrir, Morricone.. Oui, hommage à Robin Williams, acteur fantastique , tout en nuances, parfois aussi, pour lui, "mal perçues" et incomprises.
Je ne connaîs pas ce film.
Icare Admin
Nombre de messages : 17473 Age : 60 Date d'inscription : 13/11/2009
Au début de mon cycle, "La flûte, la voix et le hautbois", J'avais évidemment pensé d'y introduire Mission d'Ennio Morricone qui réunit ces trois éléments, hautbois, flûtes et voix. Puis, je me suis dit que je connaissais cette B.O. par-coeur, que je l'avais déjà beaucoup trop écoutée. Je ne peux pas dire que c'est la musique qui m'a fait aimer la musique de film, le point de départ fut Le clan des Siciliens du même compositeur, mais ce fut la B.O. qui me fit prendre complètement conscience de ma passion hors norme pour la musique et à partir de laquelle j'ai vraiment commencé à investir temps et argent. Elle prenait progressivement le pas sur mes autres passions; théâtre et littérature. Mission avait définivement éveillé le mélomane qui sommeillait en moi et je me demande si, finalement, nous ne sommes pas quelque-part toujours tributaire (sur le plan émotionnel et intellectuel) de nos premières amours!? En me posant cette question, je pense à Joachim et à sa propre expérience de la musique, dont la référence suprême demeure la Neuvième de Beethoven...Ce fut, si j'ai bien compris, son premier choc musical.
Toujours est-il qu'à chaque fois que je souhaite réécouter la superbe partition que Morricone composa pour le film de Roland Joffé j'hésite et finalement j'opte pour autre chose, comme une peur d'user l'émotion que me procure cette musique ou par peur de ne pas la retrouver, mais surtout parce que je pense l'avoir trop écoutée. En regardant le documentaire sur Gabriel Garrido et l'Ensemble Elyma où il est question de la musique baroque latino-américaine et où on évoquait également une partie d'histoire avec les jésuites, les indiens guaranis, les esclavagistes..., le film de Joffé est revenu à la surface. La partition d'Ennio Morricone, par conséquent, s'imposait d'elle-même. En la redécouvrant, j'ai été bouleversé une nouvelle fois, presque autant qu'en 1986, lorsque je découvris cette merveilleuse musique au cinéma. On notera dans la partie la plus contemporaine et difficile de la B.O. - thèmes de guerre - la prestation particulièrement virtuose du talentueux flûtiste Paolo Zampini.
Heureux de cette redécouverte, j'ai poursuivi avec un autre opus de Morricone, La casa bruciata, un film tv réalisé entre 1997 et 1998 par Massimo Spano, une partition qui a indiscutablement une filiation ouverte avec Mission - on y pense dès le premier morceau - mais qui s'ait s'en écarter suffisamment pour y apporter une petite "soeur" complémentaire. L'ensemble est très mélodieux avec des choeurs, un orchestre, des percussions et une forte présence des flûtes. Malheureusement, aucun soliste n'est crédité dans le fascicule du cd. Je suppose que Paolo Zampini en fait partie.
Le sujet du film:
Le père de Toni, un missionnaire italien en Amazonie, aide la famille Barbosa à prendre possession d'un morceau de terre, attribué par le gouvernement brésilien mais revendiqué par un puissant propriétaire terrien local. Le pauvre Barbosa et sa famille sont tués par les assassins du propriétaire. seul rescapé: Sandino, âgé de dix ans et unique témoin du massacre. Le missionnaire était à ses côtés dans la lutte pour la justice, mais il aussi perdu la vie. Produit par RAI Cinemafiction, diffusée sur Rai Uno et écrit par Franco Marotta (maréchal Rocca) et Laura Toscano, ce téléfilm est basé sur l'histoire vraie de Ezéchiel Ramin, assassiné le 25 Juillet 1985, à trente-deux ans, par des hommes armés d' un propriétaire foncier, dans le contexte d'un conflit sur les terres. Dim à faire ressortir les motivations évangéliques du protagoniste et a le mérite de ne pas percevoir le père Toni comme un héros solitaire, mais d'avoir joint la figure, l'action et le comportement avec le chœur de pauvres paysans brésiliens dépourvus de terre. La musique d'Ennio Morricone qui se développe sur environ 46 minutes est somptueuse. Les flûtes et les voix illuminent l'oeuvre.
Icare Admin
Nombre de messages : 17473 Age : 60 Date d'inscription : 13/11/2009
L'un de mes grands coups de coeur du moment: OCEANO d'Ennio Morricone, un véritable voyage musical océanique porté par un thème principal d'une grande beauté et d'autres extraits musicaux plus complexes et d'une belle singularité, dotés, par ailleurs, de combinaisons instrumentales recherchées et fort attractives. Oceano est un film de 1971 , réalisé par Folco Quilici . Il relate les aventures d'un jeune polynésien nommé Tanai qui, avec sa fragile embarcation, se rend vers l'île à la recherche de son rêve, la paix et la sérénité, et afin de planter, acte purement symbolique, l' "arbre à pain". Cependant, Tanai fait naufrage après diverses aventures, sur la glace de mer de l' Antarctique où il est sauvé par un scientifique à partir d' une base américaine.
Le film de Folco Quilici, basé sur une légende polynésienne, est l'occasion de montrer la beauté frappante de la Polynésie et de sa flore, ainsi que celle de l'Océan Pacifique et de sa faune aquatique. La musique d'Ennio Morricone, en plus de sortir merveilleusement des sentiers battus, est tout simplement à la hauteur des magnifiques images du film de Quilici.
Icare Admin
Nombre de messages : 17473 Age : 60 Date d'inscription : 13/11/2009
J'avais bien prévu d'inclure dans mon cycle "Viva Italia" deux/trois musiques de films composées par des compositeurs italiens. Je n'avais pas forcément pensé à Ennio Morricone ayant beaucoup d'autres choix en dehors de lui. Une discussion ailleurs en a décidé autrement. Je me suis rendu compte que Morricone n'avait composé la musique que pour deux films "catastrophe", l'un vers 1969: La Tenda Rossa - La Tente Rouge, un film de Mikhail Kalatozov relatant le crash d'un grand dirigeable sur des montagnes enneigées et hostiles, le second vers 2004: 72 Mètres, réalisé par Vladimir Khotinenko et qui relate le tragique naufrage du sous-marin russe "Kursk". Ce qui est marrant, c'est qu'Ennio Morricone n'a mis en musique que deux films "catastrophe" et qu'ils ont tous les deux été réalisés par des cinéastes russes. Ce qu'il a composé sur La Tente Rouge est impressionnant et 72 Mètres n'est pas si loin derrière. Dans les deux approches, il exploite les quelques notes universelles du morse mais dans une architecture symphonique très différente. J'ai adoré replonger dans ces oeuvres d'une formidable expressivité.
Icare Admin
Nombre de messages : 17473 Age : 60 Date d'inscription : 13/11/2009
Réécoute aujourd'hui de la nouvelle édition (plus complète) d'une B.O. que j'aime beaucoup d'Ennio Morricone: The Chosen - Holocaust 2000, film annonçant la fin de l'humanité, l'apocalypse:
https://www.youtube.com/watch?v=CO2Wuf40vEk
Dernière édition par Icare le 2020-04-11, 21:09, édité 2 fois
vincent.piot
Nombre de messages : 499 Age : 47 Date d'inscription : 11/04/2007
Pour en revenir à ENNIO MORRICONE, il sera en concert le 24 & 25 septembre 2016 au Palais des Congrés à Paris. En fait, ce sont des concerts qui auraient dû avoir lieu en mai dernier mais qui ont été repoussés pour des raisons sérieuses de santé.
Icare Admin
Nombre de messages : 17473 Age : 60 Date d'inscription : 13/11/2009
Un film que j'ai adoré, jeune, et que, malheureusement, je n'ai jamais revu depuis, une musique superbe:
https://www.youtube.com/watch?v=1L_XFqBTCPQ
Renseignements supplémentaires sur LE SECRET, film français de Robert Enrico, sorti en salle le 9 octobre 1974 (Wikipédia):
David Daguerre s'échappe d'un lieu de détention secret où il est enfermé depuis environ quinze jours et apparemment torturé. En fuite et recherché, il décide de se réfugier en Ardèche où il connait une bergerie abandonnée. Thomas Berthelot et Julia Vandal forment un couple un peu marginal vivent dans un ancien château délabré. Touchés par sa personne, ils décident de l'héberger quelques jours. Le comportement étrange de David, paranoïaque et taiseux, les inquiète mais Thomas semble irrésistiblement poussé à lui venir en aide. Il comprend que l'homme est en cavale et prend pitié de lui. David confirme qu'il est recherché et qu'il craint pour sa vie, voyant complots et policiers partout. Il affirme être détenteur de secrets et avoir été torturé pour les livrer ; ce qu'il n'a pas fait. Il veut maintenant gagner quelques jours de répit mais se sait irrémédiablement condamné à terme, ainsi que ceux qui l'aideront. Thomas et Julia, qui elle aussi est attirée par le mystère et la beauté de David, lui propose de le faire passer en Espagne.
Le trio part pour Mimizan-Plage où il s'embarquera, via la mer, pour le Pays basque. Des barrages de gendarmerie sont présents sur les routes où les autorités françaises recherchent sur tout le territoire un « dangereux malade mental » évadé de Toulouse. Réussissant à déjouer les contrôles ils arrivent sur la côte landaise. Julia commence sérieusement à douter de l'histoire de David, s'en confie à Thomas qui refuse de l'entendre, et décide en cachette d'écrire à Claude, son frère journaliste politique, pour qu'il l'aide à éclaircir la chose. À Mimizan, le bateau de Thomas est hors d'état, mais il connait des passeurs. Le trio reste quelques jours à camper sur la plage, David toujours plus à l'affût et suspectant tout autour de lui. Il en vient, avec Thomas, à tuer un forestier landais qui, trop curieux, s'était approché et les espionnait. Julia désormais craint pour elle et Thomas. Se sentant menacée par l'attitude de David elle lui subtilise son arme et le tue. Un obscur commando — mis sur la piste de David par l'intervention du frère de Julia, à la suite de la lettre, auprès du ministère de l'intérieur — arrive à ce moment-là : seul Thomas les voit, et serre sa femme très fort, avant que les hommes ne les abattent.
Claude prend la place de David : il est le dernier détenteur du « secret » et sera désormais soumis au même traitement.
Icare Admin
Nombre de messages : 17473 Age : 60 Date d'inscription : 13/11/2009
Aujourd'hui, j'ai eu l'excellente idée de réécouter E ridendo l'uccise, partition d'Ennio Morricone composée pour le film homonyme de Florestano Vancini. Ce n'est pas la première fois que Morricone collabore avec Vancini, mais il me semble que c'est la première fois qu'il compose une musique aussi lumineuse et souvent joyeuse, d'une belle vitalité, si communicative, faite de clavecin, de flûte, de choeur, de cordes, d'une voix soprane, de percussion, d'une trompette solo intrépide qui cavalcade au sommet de thèmes forts et savoureux, un fabuleux ballet musical virevoltant entre éléments choisis de musique ancienne et moderne fusionnant ensemble pour le meilleur, jamais pour le pire. La réussite est totale! Pour Vancini, je lui connaissais des partitions sombres et dramatiques, certes intéressantes aussi, pour des films relatant des épisodes mafieux et violents. Pour cette histoire se déroulant vers 1500, l'approche fut biensûr très différente. J'en ressortis profondément heureux au point qu'il me faudrait voir ce film un jour...
Icare Admin
Nombre de messages : 17473 Age : 60 Date d'inscription : 13/11/2009
Comme pour E ridendo l'uccise de Florestano Vancini, le film de Sergio Citti, I magi randagi, offrit à Ennio Morricone l'opportunité de revisiter les charmes inusables de la musique ancienne, employant des instruments comme la flûte douce et la ciaramella, la voix humaine y jouant aussi un rôle essentiel. Le film relate les aventures de trois saltimbanques, l'un étant italien, le second français et le troisième allemand. Leurs aventures doivent être rocambolesques si on en croit l'humeur de cette partition étirée entre passé et présent, véhiculant des relents de musique ancienne dans un esprit et une technique complètement modernes, mais surtout dans une expression globale qui se divise entre ironie et tendresse. Que ce soit dans E ridendo l'uccise (2006) ou, dix ans plus tôt, dans I magi randagi (1996) , on sent que Morricone s'est beaucoup amusé à composer ces partitions, avec une parfaite connaissance et maîtrise de la musique ancienne, sachant en extraire la poétique et la fantaisie pour les transformer à sa guise, en une oeuvre personnelle et fortement ludique, et même inventive. Voilà encore à mes oreilles une musique du maître romain qui poursuit le rêve et l'émotion au-delà d'un cinéma que je n'ai même pas eu l'occasion de voir.
Icare Admin
Nombre de messages : 17473 Age : 60 Date d'inscription : 13/11/2009
L'une de ses partitions les plus poétiques et étranges pour le film de Gisuseppe Tornatore; La Meilleure Offre, l'une de mes préférées aussi de ces dix dernières années. Il s'y passe quelque-chose de céleste, d'irréel: c'est ce que j'appelle une musique au-delà de la musique. Quelque-chose d'infiniment beau et d'insaisissable. Ce n'est pourtant pas la B.O. d'Ennio Morricone que j'ai réécoutée ce soir. Non, j'ai choisi une approche à dimension plus humaine, entre romantisme et nostalgie: La Ragion Pura, film de Silvano Agosti. Il y a une trompette solo qui m'emporte dans le souvenir d'un bonheur lointain, jouant un motif qui accroche aussitôt l'oreille, comme seul Morricone sait en concocter. Ce motif mélodique pourra être repris au piano ou joué sur un tempo plus rapide, se détachant de son aspect nostalgique initial pour devenir une sorte de danse insouciante...
https://www.youtube.com/watch?v=DFoieS0CzW4
Icare Admin
Nombre de messages : 17473 Age : 60 Date d'inscription : 13/11/2009
Le Raccourci (titre italien : Tempo di uccidere) est un film de guerre franco-italien réalisé par Giuliano Montaldo, sorti en 1990. L'action se déroule pendant l'invasion de l'Éthiopie par l'Italie en 1936. Parce qu'il a raté un virage avec son camion, un jeune soldat se retrouve à pied et prend un raccourci qui le conduit dans la brousse. Il y rencontre une jeune indigène qu'il viole. Il la tue accidentellement, et l'enterre sur place. La terreur d'être découvert le transforme en animal traqué : il s'enfuit, prêt à tout pour ne pas être pris. Une angoisse proche de la névrose s'empare de lui quand il croit avoir contracte la lèpre...Il finira par se suicider. Ennio Morricone composa pour ce film de Montaldo, réalisateur avec lequel il a beaucoup collaboré; Sacco e Vanzetti, Le Carnaval des Truands, A l'aube du 5ème jour, Marco Polo, Le jouet dangereux..., histoire de ne citer que quelques titres, un score monothématique d'humeur angoissante et d'une profonde mélancolie, employant aussi des éléments ethniques notamment par la percussion et les talents de Paolo Zampini sur la flûte basse.