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 Ennio MORRICONE (cinéma)

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Icare
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Icare

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MessageSujet: Re: Ennio MORRICONE (cinéma)   Ennio MORRICONE (cinéma) - Page 17 Empty2017-03-19, 22:55

C'est bien la première fois que j'entends le Main title de POUR UNE POIGNEE DE DOLLARS joué en concert et c'est plutôt pas mal même si je préfère la dynamique et l'incisivité de la version originale, c'est-à-dire "studio":

https://www.youtube.com/watch?v=_3lGa6nsdlQ
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Anouchka

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MessageSujet: Re: Ennio MORRICONE (cinéma)   Ennio MORRICONE (cinéma) - Page 17 Empty2017-03-21, 23:49

Merci Icare pour ce fil et tout ce que tu envoies. Je n'ai pas encore eu le temps de rattraper mon "retard" sur les vidéos que tu postes, sauf "Le secret" ce soir : la musique est magnifique -tout Morricone, quoi-, douceur et drame sous-jacent, la BO donne vraiment envie du film. J'ai demandé à mon époux de le télécharger, s'il le peut.
(La suite du fil à écouter : Demain, je pense avoir un peu plus de temps).
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joachim
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joachim

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MessageSujet: Re: Ennio MORRICONE (cinéma)   Ennio MORRICONE (cinéma) - Page 17 Empty2017-03-22, 10:31

C'est bien ce que j'ai déjà dit (et qui fait le désespoir de l'ami Icare Laughing ) : Morricone : très très bien pour la musique de film, mais pas terrible pour les autres musiques (trop "contemporain" pour moi)

Après l'adaptation de "pour une poignée de dollars", voici encore la suite, "le bon, la brute et le truand", un autre "western spaghetti".



https://www.youtube.com/watch?v=2RGrz1mZve8

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Icare
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MessageSujet: Re: Ennio MORRICONE (cinéma)   Ennio MORRICONE (cinéma) - Page 17 Empty2017-03-22, 17:47

joachim a écrit:
C'est bien ce que j'ai déjà dit (et qui fait le désespoir de l'ami Icare Laughing ) : Morricone : très très bien pour la musique de film, mais pas terrible pour les autres musiques (trop "contemporain" pour moi)

En fait, ce n'est pas si systématique. Une bonne partie de sa musique de chambre et ses concertos sont probablement trop "modernes/contemporains" pour ton oreille de "classico-romantico-néo-tonal" indécrottable... Hehe...En revanche, certaines de ses pièces orchestrales et sa musique religieuse te seraient, j'en suis sûr, accessibles. Wink
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Anouchka

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MessageSujet: Re: Ennio MORRICONE (cinéma)   Ennio MORRICONE (cinéma) - Page 17 Empty2017-03-22, 23:06

Je penche plutôt du côté de Joachim sur le sujet -comme c'est original !!  Hehe -, mais je crois que j'aime certaines de ses oeuvres religieuses, d'ailleurs tu nous en as envoyé déjà au début ou milieu de ce fil....! Wink
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MessageSujet: Re: Ennio MORRICONE (cinéma)   Ennio MORRICONE (cinéma) - Page 17 Empty2017-05-06, 20:46

Synopsis de LA CLASSE OUVRIERE VA AU PARADIS

Lulu Massa est un ouvrier ordinaire, acharné au travail. Un jour qu'il est victime d'un accident de travail dans lequel il perd un doigt, il s'aperçoit de la solidarité des autres ouvriers qui se mettent en grève pour interpeller sur les mesures de sécurité dont il a été une des victimes. Désormais il s'engage comme jamais et devient un syndicaliste extrémiste, il se lie à des gauchistes, son usine le licencie, sa femme le quitte, il déprime mais une nouvelle grève éclate, en guise de solidarité, et il est réembauché.


Voilà un sujet parfaitement d'actualité et il me fut opportun d'en réécouter la B.O. signée Ennio Morricone aujourd'hui, juste un jour avant de savoir à quelle sauce nous allons être mangés: La Classe ouvrière va au Paradis, un excellent film d'Elio Petri que tout bon cinéphile et même simple amateur de cinéma devrait voir. Il vaut son pesant d'or! Alors, ce que j'ai réécouté cet après-midi est une partition percutante, de celles qui marquent les esprits par sa radicalité, son intransigeance, son caractère engagé.  La musique est grinçante, grotesque, corrosive, avec un usage cocasse de l'électronique, des guitares électriques triturées, des cuivres au service d'une mécanique infernale....Jouissif!

https://www.youtube.com/watch?v=am135444XWc
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MessageSujet: Re: Ennio MORRICONE (cinéma)   Ennio MORRICONE (cinéma) - Page 17 Empty2017-05-12, 19:50

Tre Colonne in Cronica est un film de 1990 , dirigé par Carlo Vanzina , vaguement basé sur le roman de Corrado Augias et Daniela Pasti. La musique est signée Ennio Morricone. Percutante, incisive, obsessionnelle, sont les trois adjectifs qui me viennent à l'esprit pour la décrire. Si j'ai intégré cette B.O. dans mon cycle "Le monde des hommes", cycle qui a été inspiré par l'élection présidentielle et le système avec ses différents pouvoirs et ses différentes forces parfois antagonistes, c'était pour faire référence aux médias. Plus haut, j'évoque la classe ouvrière par le biais du film d'Elio Petri, sur un autre fil je cite au travers d'un opéra de Karel Goeyvaerts, Aquarius, l'utopie d'une société meilleure, etc...J'avais d'ailleurs ouvert ce fil avec un oratorio de Nicolas Bacri sur les "gueules noires"...Il fallait donc que je fasse référence aux médias qui jouent évidemment un rôle majeur dans notre société. Le synopsis du film de Carlo Vanzina relate une histoire un peu sombre mais bien contemporaine en même temps:

<<Situé dans le monde de la finance et de l'intrigue politique, le film raconte les pratiques opaques mises en œuvre par un homme politique à saisir le journal d'opposition. Un terroriste arabe a été chargé de tuer un agent de change. Le crime déclenche une série de chantage et de subterfuges par lesquels les pouvoirs qui gravitent autour du quotidien cherchent à gagner la suprématie. À un vice-chef et un journaliste courageux a pour mission de faire la lumière sur toute l'histoire, mais l'homme politique, avec des mouvements qualifiés et peu scrupuleux, parvient à mettre le bâillon à toute enquête.>>

https://www.youtube.com/watch?v=rP-vDnKAPCE
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MessageSujet: Re: Ennio MORRICONE (cinéma)   Ennio MORRICONE (cinéma) - Page 17 Empty2017-05-13, 17:51

Aujourd'hui, j'ai réécouté une partition porteuse d'espoir qu'Ennio Morricone a composée pour le film TV d'Alberto Negrin, Pane e Libertà, avec une superbe prestation d'acteur de Pierfrancesco Favino, parfait dans le rôle principal. Le film relate l'histoire de l'homme politique, anti-fasciste et syndicaliste Giuseppe Di Vittorio dont voici la biographie: (Wikipédia)

Giuseppe Di Vittorio est né le 11 août 1892 à Cerignola, dans la province de Foggia, dans la région des Pouilles, et est mort le 3 novembre 1957 (à 65 ans) à Lecco. Il était un homme politique, anti-fasciste et syndicaliste italien. Il est le fils d'un ouvrier agricole, la classe sociale la plus nombreuse en ces temps dans les Pouilles. Il est autodidacte. Dès son adolescence, il mène une intense activité politique et syndicale et à 15 ans il participe au Cercle des jeunesses socialistes de Cerignola. En 1911, il dirige la chambre de travail de Minervino Murge. En 1912, Giuseppe Di Vittorio entre dans l'"Unione Sindacale Italiana", atteignant en un an le comité national. Selon les dires de Randolfo Pacciardi, démentis par Di Vittorio lui-même dans une interview à Felice Chilanti, il est présenté comme un interventionniste lors de la Première Guerre mondiale. Les amis et adversaires de Di Vittorio lui reconnaissent du bon sens et de l'humanité, il sait se faire comprendre, grâce à son langage simple et efficace aussi bien par la classe ouvrière qui des paysans encore en marge de la vie économique, sociale et culturelle du pays.

Le passage au communisme

Il prend la tête de la chambre de travail de Bari où il organise la défense du siège de la chambre avec des anciens officiers légionnaires de Fiume, des socialistes, des communistes et des anarchistes rassemblés autour de Arditi del Popolo. Ils sortiront victorieux de ce combat contre les squadristi fascistes de Giuseppe Caradonna. Trois ans après la scission de Livourne de 1921, il devient communiste en 1924 et il est élu député la même année. En 1925, il est condamné par le tribunal spécial fasciste à 12 ans d'emprisonnement, il se réfugie en France où il présente la dissolution de la Confédération générale du travail (CGdL) dans l'Internationale des syndicats « rouges ». De 1928 à 1930, il séjourne en Union des républiques socialistes soviétiques et représente l'Italie dans la nouvelle Internationale paysanne puis il renvient à Paris où il entre dans le bureau du PCI.

Les guerres

Pendant la guerre d'Éthiopie, sur indication du Comintern, il envoie trois communistes appelé "les trois apostoliques" parmi lesquels Ilio Barontini très expérimenté en la matière pour organiser la guérilla locale contre l'invasion fasciste. Avec d'autres antifascistes, il participe à la guerre civile espagnole et en 1937, il dirige à Paris un journal antifasciste. En 1941, il est arrêté par la police fasciste et envoyé en exil à Ventotene. En 1943, il est libéré par les partisans et au cours des dernières années de la Seconde Guerre mondiale, il prend part à la Résistance au sein de la Brigade Garibaldi.

L'après guerre

En 1945, il est élu secrétaire de la Confédération générale italienne du travail qui avait été reconstitué l'année d'avant à la suite d'un accord entre Di Vittorio, Achille Grandi et Oreste Lizzardi (pacte de Rome) représentant les trois principaux courants syndicaux: communiste, catholique et socialiste. L'année suivante, il est élu député avec le PCI. L'unité syndicale dure jusqu'en 1948, lorsqu'en l'occasion de la grève générale pour l'attentat contre Palmiro Togliatti, le courant catholique se sépare et crée son syndicat, la CISL, rapidement imité par les sociaux démocrates qui se regroupe dans l'UIL. En 1956, il prend position contre l'intervention soviétique en Hongrie, opinion différente de celle du PCI. Le prestige de Giuseppe Di Vittorio arrive à conquérir la classe ouvrière et le mouvement syndical dans le monde entier au point d'être élu en 1953 président de la Fédération syndicale mondiale. Di Vittorio reste à la tête de la CGIL jusqu'à sa mort en 1957 à Lecco.

L'instant filmique:

https://www.youtube.com/watch?v=0JlLAyD6XJs
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Icare
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MessageSujet: Re: Ennio MORRICONE (cinéma)   Ennio MORRICONE (cinéma) - Page 17 Empty2017-05-13, 18:14

L'instant musical:

https://www.youtube.com/watch?v=JCLhV08dwmE
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Kristian



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MessageSujet: Re: Ennio MORRICONE (cinéma)   Ennio MORRICONE (cinéma) - Page 17 Empty2017-06-29, 14:50

Il se trouve que Pour quelques dollars de plus de Sergio Leone est passé sur une chaîne du cable il y a deux ou trois jours. Bien que le connaissant par pratiquement par cœur car il fait partie de mes fims cultes perso, je l'ai regardé de nouveau en prêtant une attention toute particulière à la musique de Ennio Moriconne : une merveille, un vrai bijou.  Ennio MORRICONE (cinéma) - Page 17 185465

Sans elle, c'est la narration de l'histoire qui serait pratiquement inexistante. Ennio MORRICONE (cinéma) - Page 17 13150

Ce film, et les autres de la série, sont de véritables chefs-d'œuvre de coopération. J'aurais aimé être petite souris et assister au montage, car la complicité est telle entre scénariste, compositeur et metteur en scène, qu'on se demande comment ils ont bien pu travailler pour parvenir à cette perfection de fusion dans la réalistation finale. Ennio MORRICONE (cinéma) - Page 17 13150 Ennio MORRICONE (cinéma) - Page 17 395622 Ennio MORRICONE (cinéma) - Page 17 13150

J'ai essayé d'écouter la musique séparément, mais ne puis pas juger objectivement : elle est dans mon esprit tellement consubstantielle à l'histoire, que je ne parvine pas à l'en séparer. C'est d'ailleurs une question amusante : on peut attacher une musique déjà existante à un film, mais est-il possible de détacher une musique de film de son support sans lui faire perdre une partie de sa substance ? (Ah, que voilà un sujet de dissertation que mon prof de français de 1ère aurait eu plaisir à nous donner il y a... 50 ans... Déjà !!! Ptdr Ennio MORRICONE (cinéma) - Page 17 10321 Ptdr
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Icare
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MessageSujet: Re: Ennio MORRICONE (cinéma)   Ennio MORRICONE (cinéma) - Page 17 Empty2017-06-29, 19:54

Kristian a écrit: C'est d'ailleurs une question amusante : on peut attacher une musique déjà existante à un film, mais est-il possible de détacher une musique de film de son support sans lui faire perdre une partie de sa substance ?

Question intéressante qui suscite plusieurs réponses. La plus vraisembable est que tout cela dépend prioritairement de la sensibilité et l'expérience de chacun, de l'importance que l'on voue à l'image, donc au film puis à la musique ou, inversement, à la musique puis à l'image, donc au film, dans quel ordre de perception toutes ces informations nous arrivent-elles, un ordre qui a son importance. Chez le spectateur ordinaire - pardonne-moi ce terme, il n'a rien de péjoratif en soi - il découvre en général la musique avec le film. Beaucoup de gens prêtent surtout attention au film, à l'intrigue, aux personnages, voire aux paysages, bref à tout ce que les images montrent, l'oeil primant le plus souvent sur l'ouïe de manière beaucoup plus consciente. Au cinéma, la musique nous imprègne et nous manipule de façon plus inconsciente. Les gens vont au cinéma pour voir un film et vont au concert pour écouter de la musique et voir les musiciens la jouer. A partir de là, la conscience auditive est plus développée, dans la parfaite cohérence de la démarche. Biensûr, il ne faut jamais généraliser car je suis un contre-exemple qui n'est évidemment pas unique. Mon ordre de perception est différent. Je vais m'en expliquer après. Il y a aussi des films où la musique se remarque plus facilement que dans d'autres, tout dépend alors de son utilisation, de l'espace qui lui est accordé, si elle est employée en fond parmi les effets sonores et les dialogues où si elle bénéficie d'un véritable champs d'expression comme c'est le cas, par exemple, dans les films de Sergio Leone, et biensûr s"il s'agit d'une musique qui reste en tête ou non par des thèmes mélodiques forts et accrocheurs. Leone voyait ces films comme des opéras dans lesquels la musique d'Ennio Morricone était un des personnages principaux, pas une musique qui se limite à illustrer les différentes actions mais une musique qui s'installe dans l'action, prenant ainsi une dimension visuelle. Beaucoup de paramètres entrent en jeu dans l'appréciation d'une musique de film, il y a tous les éléments que j'évoque ci-dessus auxquels se rajoutent notre goût personnel qui n'est jamais partagé par tout le monde...sinon il ne serait pas personnel...

Dans cet ordre d'importance "image/film/musique", même si le spectateur lambda reçoit tout ça en même temps: fut une époque désormais révolue où c'était la musique qui arrivait en premier par un vrai générique en début de film, ce qui lui était déjà plus favorable - beaucoup de gens reçoivent une émotion globale du film, même si la musique y est pour beaucoup dans certains cas, l'image, dans leur esprit, y est indissociable. Ceux qui arrivent à les dissocier, intellectuellement & émotionnellement, c'est-à-dire à pouvoir apprécier la musique d'un film hors de son contexte, sur disque, deviennent, lorsque cette appréciation se répète au point de devenir une passion ou une spécialité, des béophiles. Il existe des blogs et des forums autour de la musique de film, une musique de film qui envahit de plus en plus les salles de concert et donc, par conséquent, trouve une seconde vie bien plus autonome.

A savoir que tout mon raisonnement s'appuie sur le principe que nous parlons uniquement de musiques originales de films de qualité parce que la mauvaise existe aussi, comme dans tous les autres domaines, ce qui engendre d'autres paramètres et d'autres arguments. Je ne voudrais pas trop compliquer mon propos ni le parasiter avec des jugements trop subjectifs. Pour ce qui est des musiques existantes, comme une oeuvre classique, par exemple, c'est très différent dans la mesure où on les a souvent écoutées et aimées avant qu'elles ne soient associées aux images d'un film, ce qui change complètement la donne.

Je disais plus haut que j'étais un contre-exemple du spectateur lambda, ce qui est vrai car je n'obéis pas au même ordre d'importance lorsque je regarde un film ou un téléfilm. La première chose à laquelle je fais attention est la musique même lorsque celle-ci ne correspond pas à ce qui me touche. La conscience auditive est spontanée chez moi et pas seulement lorsque je me rends à un concert. Même gamin, la musique est la première chose que je percevais. Un ami en était même presque agacé, si bien que lorsque je lui disais que j'allais au cinéma, il me rétorquait: <<Ha! Tu vas encore aller écouter un film!>> Autre particularité, c'est que j'aime un grand nombre de musiques sur cd alors que je n'ai jamais vu les films auxquels elles se rapportent. C'est le cas avec la collaboration Leone/Morricone. J'ai découvert et adoré les musiques avant de découvrir les films qui n'étaient diffusés qu'au cinéma du vivant de leur auteur. C'est donc Morricone qui m'a conduit à Leone et non l'inverse, ai donc été fasciné par une musique avant qu'elle ne soit associée aux images d'un cinéma qui me fascina tout autant par la suite. Je connais quelqu'un qui adore ces musiques d'Ennio Morricone mais n'aime pas vraiment les westerns de Sergio Leone, c'est un cinéma qui l'ennuie.


Dernière édition par Icare le 2017-06-30, 14:28, édité 2 fois
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Kristian



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MessageSujet: Re: Ennio MORRICONE (cinéma)   Ennio MORRICONE (cinéma) - Page 17 Empty2017-06-29, 22:43

Dans le cas d'espèce qui est le tien, Icare, et que je crois unique, tu es en effet le seul à savoir ce qui se passe. Personnellement, je me sens incapable de me mettre à ta place, parce ce n'est pas du tout ainsi que je me situe : devant un film, c'est le film qui prime, et le reste qui lui est accessoire.

Ce qui me fascine le plus dans la musique classique utilisée dans les films, c'est la découverte que l'on peut faire d'une correspondance musique-image jamais imaginée auparavant. Par exemple, dans mon cas, et pour ne prendre qu'un exemple, la découverte de la musique de chambre de Fauré (trio et quintettes avec piano, si je me souviens bien) , que je connaissais pourtant très, très bien, dans Un dimanche à la campagne de Tavernier.

Je fus stupéfait d'entendre ma musique de chambre préférée dans ce cadre, et bouleversé de lui découvrir une nouvelle signification que je n'avais jamais auparavant imaginée. L'adéquation, bien que totalement inattendue, a été parfaite pour moi, et je ne l'ai jamais oubliée. Si bien, d'ailleurs, que cette musique, chaque fois que je l'entends de nouveau évoque en moi les merveilleuses images de Tavernier.

« Les parfums, les couleurs et les sons se répondent » disait merveilleusement Baudelaire. Oui, les images aussi. Ennio MORRICONE (cinéma) - Page 17 185465


Dernière édition par Kristian le 2017-06-30, 00:23, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Ennio MORRICONE (cinéma)   Ennio MORRICONE (cinéma) - Page 17 Empty2017-06-30, 00:19

Kristian a écrit:
Dans le cas d'espèce qui est le tien, Icare, et que je crois unique

Ho la la! Unique? Va te balader sur les forums dédiés à la musique de film et tu verras que mon cas n'est vraiment pas unique. Very Happy Beaucoup de mélomanes (sans être une majorité), béophiles comme ils se nomment eux-mêmes, aiment un grand nombre de musiques sans connaître les films auxquels elles se rapportent. Il n'y a pas une réponse spécifique à cela si ce n'est que lorsque la musique est bonne, elle est bonne et trouvera toujours des amateurs éclairés ou non pour l'apprécier. Ceux qui n'arrivent pas à dissocier émotionnellement une musique de son film sous prétexte que celle-ci a été composée pour, ne sont pas systématiquement plus objectifs ni plus "normaux" dans leur appréciation.

Kristian a écrit: <<Ce qui me fascine le plus dans la musique classique utilisée dans les films, c'est la découverte que l'on peut faire d'une correspondance musique-image jamais imaginée auparavant. Par exemple, dans mon cas, et pour ne prendre qu'un exemple, la découverte de la musique de chambre de Fauré (trio et quintettes avec piano, si je me souviens bien) , que je connaissais pourtant très, très bien, dans Un dimanche à la capagne de Tavernier. Je fus stupéfait d'entendre ma musique de chambre préférée dans ce cadre, et bouleversé de lui découvrir une nouvelle signification que je n'avais jamais auparavant imaginée. L'adéquation, bien que totalement inattendue, a été parfaite pour moi, et je ne l'ai jamais oubliée. Si bien, d'ailleurs, que cette musique, chaque fois que je l'entends de nouveau évoque en moi les merveilleuses images de Tavernier.

Ca c'est une expérience qui n'est pas exclusive à la musique classique. Je vis très souvent ce genre d'expérience très heureuse avec des partitions spécifiquement imaginées et conçues pour le cinéma. A la différence de toi, c'est que lorsque j'écoute ces musiques originales sur disque, dans le cas où j'ai vu les films en question, la correspondance musique-image à laquelle tu fais référence ne réapparaît pas pendant l'écoute ou alors de manière très brève, furtive, floue. L'émotion est exclusivement musicale. Il en ira de même pour une pièce classique utilisée dans un film, même sur une scène-choc. Pour moi, la musique (de film, de jazz, la classique...) est un art fondamentalement abstrait et ce n'est pas parce qu'elle a été écrite ou a été associée à une image, à un film, qu'elle va perdre cette spécificité à mes oreilles. Elle devient une musique de film lorsque je la redécouvre avec le film ou si j'ai vraiment envie de revivre le film à travers sa musique, ce qui aurait pu arriver avec la pièce de Fauré dans l'hypothèse où j'aurais vu et aimé le film de Tavernier. Une pièce préexistante qui m'a beaucoup marqué dans un film est le célèbre Adagio de Samuel Barber à la fin d'Elephant Man de David Lynch, mais pas plus spectaculaire que la superbe partition qu'Ennio Morricone composa pour le film de Giuliano Montaldo, Sacco et Vanzetti: ha! Cette envoûtante ballade chantée par Joan Baez sur des images de foules révoltées en noir et blanc! Ennio MORRICONE (cinéma) - Page 17 185465 Malgré que j'ai été marqué au fer rouge par cette correspondance musique-image - je pourrais citer tant d'autres exemples dans l'immense corpus de Morricone, avec des pics d'émotion comme celui-là! Je crois qu'au fil du temps, la musique, de toute évidence, par sa richesse intrensèque, finit pas se suffir à elle-même et exister par elle-même au-delà du film duquel elle finit par se détacher, au-delà de son souvenir, film que je ne voudrais surtout pas revoir sans cette musique. Tout le paradoxe est là. Elle est son âme, pas son accessoire, et les bonnes âmes finissent toujours par quitter les corps dans lesquels les sceptiques veulent les emprisonner. Petite métaphore en conclusion. Hehe


Dernière édition par Icare le 2017-06-30, 00:31, édité 2 fois
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Kristian



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MessageSujet: Re: Ennio MORRICONE (cinéma)   Ennio MORRICONE (cinéma) - Page 17 Empty2017-06-30, 00:27

Icare a écrit:
Elle est son âme, pas son accessoire

Dans ce cas, cela signifie que la musique préexiste au film.
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Icare
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MessageSujet: Re: Ennio MORRICONE (cinéma)   Ennio MORRICONE (cinéma) - Page 17 Empty2017-06-30, 00:30

Kristian a écrit:
Icare a écrit:
Elle est son âme, pas son accessoire

Dans ce cas, cela signifie que la musique préexiste au film.

J'ai modifié ma fin pendant que tu répondais. Sinon, en réaction à ta remarque, la musique est apparue bien avant le cinéma. Hehe C'est le cinéma qui a eu besoin de la musique et non l'inverse. Si beaucoup (pas tout le monde) de gens peuvent aisément apprécier la musique de Laurence d'Arabie et celle de Il était une fois en Amérique hors de leur contexte, personne, je dis bien personne ne pourrait envisager, même une fois, revoir ces deux chefs-d'oeuvre du Septième Art sans musique, et notamment sans les musiques fabuleuses qui ont été respectivement composées par Maurice Jarre et Ennio Morricone.
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MessageSujet: Re: Ennio MORRICONE (cinéma)   Ennio MORRICONE (cinéma) - Page 17 Empty2017-08-02, 23:13

Une entorse à la condition de mon cycle actuel, mais je fus si heureux de tomber sur une telle vidéo que je ne pus résister de la publier ici:

https://www.youtube.com/watch?v=mtQNrD9CP-8


J'ignorais qu'il existait une suite de concert de cette merveilleuse composition d'Ennio Morricone pour le film de Zeffirelli (un peu raté) HAMLET. Un de mes grands chocs musicaux des années 90. J'ai toujours été bouleversé par la beauté de cette musique, d'autant plus qu'à cette époque, j'avais justement choisi le rôle d'Hamlet pour un concours d'"Actor's Studio", concours que j'avais copieusement raté. Je m'étais d'ailleurs beaucoup servi de cette partition de Morricone pour me baigner dans l'ambiance. Certes, elle ne m'aura pas porté bonheur mais qu'est-ce que je l'adore! Ennio MORRICONE (cinéma) - Page 17 185465
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laudec

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MessageSujet: Re: Ennio MORRICONE (cinéma)   Ennio MORRICONE (cinéma) - Page 17 Empty2017-08-04, 21:04

Des entorses pareilles, j'en veux bien encore souvent drunken
Quelle subtilité dans l'approche du thème et puis les rebondissements colorés et dynamisants, une source de bonheur cette œuvre-surprise.
Excellente flûtiste également : Sara Andon Ennio MORRICONE (cinéma) - Page 17 185465
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MessageSujet: Re: Ennio MORRICONE (cinéma)   Ennio MORRICONE (cinéma) - Page 17 Empty2017-08-04, 23:01

J'étais très heureux de voir qu'une partie de cette B.O. avait été jouée en concert, en plus de si belle façon. Very Happy Et comme tu as remarqué la beauté de cette musique ainsi que son interprétation portée par la superbe Sara Andon, dans le fil dédié à un compositeur français qui m'est cher, Aubert Lemeland, j'ai édité une pièce pour flûte et harpe qui t'est dédiée. Kiss
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MessageSujet: Re: Ennio MORRICONE (cinéma)   Ennio MORRICONE (cinéma) - Page 17 Empty2017-10-30, 18:21

https://www.youtube.com/watch?v=Wdoy7xu08cM


Pour le film de Giacomo Battiato, Risoluzione 819, Ennio Morricone a composé l'une de ses partitions les plus poignantes et dramatiques, avec un usage assez important de la mandole, jouée ici par Vladimiro Buzi, mais aussi une voix de femme très viscérale, celle de Miriam Megnaghi, qui s'élève sur certains morceaux bien précis de la B.O., notamment sur le morceau aussi étrange que beau; "Marcia dei fantasmi" (Marche des fantômes). Les autres solistes sont la pianiste Gilda Buttà et l'altiste Fausto Anzelmo, deux fidèles collaborateurs d'Ennio Morricone, puis aussi le violoniste Marco Serino et le "Nuovo Coro Lirico Sinfonico Romano". Résolution 819 est un téléfilm français réalisé par Giacomo Battiato et est sorti en 2008 sur le petit écran français et probablement italien. <<En juillet 1995, des forces bosno-serbes dirigées par le général Ratko Mladić s'emparent de Srebrenica, pourtant déclarée comme une « zone de sécurité » par l'Organisation des Nations unies (ONU) dans sa résolution 819. Les casques bleus assistent, impuissants, à la prise de la ville par les forces bosno-serbes, qui séparent de force les hommes des femmes et enfants. Alors que ces derniers sont expulsés de Srebrenica, les hommes, eux, disparaissent. Quelques jours après la chute de la ville, Jacques Calvez (Benoît Magimel), policier français affecté au tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie (TPIY), arrive pour établir le sort des disparus, déterminer si des crimes de guerre ont eu lieu, et en trouver les responsables.>>
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MessageSujet: Re: Ennio MORRICONE (cinéma)   Ennio MORRICONE (cinéma) - Page 17 Empty2017-10-30, 18:30

L'extrait musical:

https://www.youtube.com/watch?v=NktgxuKOMGk
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MessageSujet: Re: Ennio MORRICONE (cinéma)   Ennio MORRICONE (cinéma) - Page 17 Empty2017-10-30, 21:32

Superbe Résolution , avec Ennio Morricone la qualité est toujours là, un chef d'oeuvre de plus, merci Ennio MORRICONE (cinéma) - Page 17 395622
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MessageSujet: Re: Ennio MORRICONE (cinéma)   Ennio MORRICONE (cinéma) - Page 17 Empty2017-11-10, 22:39

Aujourd'hui, je suis revenu sur la musique qu'il composa pour le film de Christian Carion, En Mai Fais ce qu'il te plait!, puis je suis tombé sur cet article assez récent, une coïncidence en somme:

Ennio Morricone

J'ai toujours aimé ce "Rondo capriccioso d'Ennio morricone, une véritable invitation à la vie, un jaillissement soudain de bonheur!

https://www.youtube.com/watch?v=wvSrjMRSV6k
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MessageSujet: Re: Ennio MORRICONE (cinéma)   Ennio MORRICONE (cinéma) - Page 17 Empty2017-11-10, 23:06

Ha, cette danse des officiers, depuis le temps qu'elle me brûle le coeur, au point de la considérer comme l'un des plus beaux thèmes composés par Morricone:

https://www.youtube.com/watch?v=iyGizVVheQA
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MessageSujet: Re: Ennio MORRICONE (cinéma)   Ennio MORRICONE (cinéma) - Page 17 Empty2018-01-01, 18:57

Jamais une musique n'incarne aussi bien l'esprit de voyage, à mes oreilles, que celle qu'Ennio Morricone composa pour le film de Folco Quilici, Oceano. Il y a d'abord ce magnifique thème principal qui porte le titre du film et qui est, à lui seul, un véritable hymne au voyage. A chaque écoute, je suis pris par son grand mouvement marin, sa grande respiration: c'est la mer qui respire. C'est le ciel qui respire. C'est la forêt qui respire. Et, avec la mer, le ciel et la forêt, c'est le mélomane voyageur qui respire de tout son esprit. La moindre flûte est le murmure d'un air nouveau. Lorsqu'elle est rejointe par d'autres flûtes, ce sont les oiseaux qui irisent l'expédition. La moindre harpe est une communion avec l'esprit de l'eau. Elle en est le "cliché" manipulateur mais incontournable. Le moindre sitar est le lien exotique avec un ailleurs dont on devine les mystères et les beautés. Néanmoins, le compositeur, sans doute enthousiaste de pouvoir explorer les possibilités de l'instrument, ne le réduit pas à l'expression de la touche exotique, il en fait un emploi peu orthodoxe, pouvant distiller de l'angoisse dans un contexte harmonique auquel il n'est pas forcément coutumier. Le sitar devient alors, comme par magie, l'élément fantastique d'un rêve devenu accessible, à toit ouvert. La moindre percussion est le rythme de ce voyage dont l'intrigue se situe du côté des îles polynésiennes. Peut-elle s'emballer à un moment donné, s'onduler alertement sous l'éclosion d'un "baroque" insolite et ressuscité . La moindre voix, puisse-t-elle être celle d'Edda Dell'Orso ou celle de Gianna Spagnulo, offre une dimension érotique et infiniment sensuelle à une nature qui semble se dessiner entre le jour et la nuit. J'en ai des frissons. J'en ai eu des frissons: cette musique d'Ennio Morricone est l'esprit du voyage.

https://www.youtube.com/watch?v=CeIM4_6OH8k


Dernière édition par Icare le 2018-01-01, 19:18, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Ennio MORRICONE (cinéma)   Ennio MORRICONE (cinéma) - Page 17 Empty2018-01-01, 19:12

Icare a écrit:
La moindre voix, puisse-t-elle être celle d'Edda Dell'Orso ou celle de Gianna Spagnulo, offre une dimension érotique et infiniment sensuelle à une nature qui semble se dessiner entre le jour et la nuit. J'en ai des frissons. J'en ai eu des frissons: cette musique d'Ennio Morricone est l'esprit du voyage.

Peux-tu me donner des frissons, je les espère Very Happy , par une vidéo Youtube ?

P.S. : A noter que ce passionné et romantique baiser  (celui de ton message de novembre...), ressemble à celui de l'affiche de "Autant en emporte le vent".., que nous sommes en train de regarder (par "petits bouts", je finis par m'endormir au bout de une heure... Trop de fatigue.. !).

re PS. : OK, je l'ai ma vidéo, MERCI  !! Mais avec "notre tempête atlantique", Orange ça bugge un max aujourd'hui (ça tombe mal pour les voeux du Nouvel An).
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