Malcolm ARNOLD (cinéma)

Eléments biographiques:

Malcolm Arnold, né le 21 octobre 1921 à Northampton et mort le 23 septembre 2006 à Norwich, est un compositeur et chef d’orchestre britannique, compositeur notamment de la célèbre musique du film Le Pont de la Rivière Kwaï en 1957, pour laquelle il a remporté un Oscar. Malcolm Arnold a écrit plusieurs musiques de films: Les Belles de Saint-Trinian (The Belles of St. Trinian’s, 1954), L’Auberge du sixième bonheur (The Inn of the Sixth Happiness, 1958) et Le vent garde son secret (Whistle Down the Wind, 1961) pour ne citer que ces trois titres. Il dirige l’Orchestre philharmonique de Londres lors de l’enregistrement du Concerto for Group and Orchestra du groupe Deep Purple en 1969, et l’Orchestre symphonique de Londres pour la Gemini Suite de Jon Lord.

Quelques films mis en musique par Malcolm Arnold:

1955 : La Femme pour Joe (The Woman for Joe)
1955 : The Night My Number Came Up
1955 : Hold-up en plein ciel (A Prize of Gold) de Mark Robson
1955 : Un mari presque fidèle (The Constant Husband)
1955 : Une fille comme ça (I Am a Camera)
1955 : Fièvre blonde (Value for Money)
1955 : L'Autre Homme (The Deep Blue Sea)
1956 : Commando en Corée (A Hill in Korea)
1956 : 1984
1956 : Trapèze de Carol Reed
1956 : Port Afrique
1956 : Tiger in the Smoke
1957 : Une île au soleil (Island in the Sun)
1957 : Le Pont de la rivière Kwai (The Bridge on the River Kwai) de David Lean

Le Pont de la Rivière Kwaï - suite:

Dans la même collection que Richard Addinsell, j'ai réécouté dernièrement The Film Music of Sir Malcolm Arnold - Vol.2 par le "BBC Philharmonic" sous la direction de Rumon Gamba, paru chez "Chandos" en 2000. Philip Lane et Christopher Palmer s'en sont partagés les arrangements et orchestrations. Parmi plusieurs extraits provenant de films comme Trapeze (1956) qui bénéficie surtout d'un très bon thème principal - il fallait bien ça pour illustrer l'amour de Gina Lollobridgida que se disputent Burt Lancaster et Tony Curtis -, The Roots of Heaven (1958) de John Huston, qui traite du braconnage des éléphants ou encore David Copperfield (1969), dernière collaboration de Malcolm Arnold avec le cinéma et peut-être son meilleur effort dans ce domaine, il y a une oeuvre qui peut paraître une intruse: Symphonic Study "Machines" for brass, percussion and Strings, Op.30: Courant 1948, Arnold réalisa la bande sonore d'un documentaire consacré à l'industrie métallurgique britannique, Report on Steel. Bien qu'un tel sujet ne produise pas obligatoirement des images fascinantes, la musique qu'Arnold composa à cet effet se révèle d'un rythme et d'une énergie frénétiques. En 1951, il retravailla sa partition pour en confectionner une pièce de concert intitulée Machines. Comme Richard Addinsell sur Dangerous Moonlight, Malcolm Arnold composa un concerto pour piano et orchestre imaginaire pour le film de la "Hammer" Stolen Face (1952). Sur le disque, il en résultera une Ballade pour piano et orchestre d'environ huit minutes. Je l'aime pour son exubérance et son caractère extraverti et éclatant. Je ne sais plus si c'est dans Comedy Suite (Exploits for Orchestra) from "The Belles of St Trinian's" (1954) ou dans Fantasy on Christmas Carols from "The Holly and the Ivy" (1952) que le compositeur y introduit toute sa verve ludique, toute sa fantaisie. Il se pourrait fortement que ce soit dans la comédie The Belles of St Trinian's qui fut l'un des films préférés de Malcolm Arnold sur lequel il a travaillé: espièglerie, rébellion et défi lancé aux conventions sont tous présents dans sa partition d'une luminosité contagieuse.

Ce n'est pas désagréable mais c'est quand même bien "space"

Ca me correspond.