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Sujet: Re: Franz Liszt (1811-1886) 2021-04-24, 20:37
C'est marrant car même si j'aime bien Liszt dans ses oeuvres orchestrales, c'est vraiment par le piano que je le connais le mieux et que je le comprends en quelque sorte. C'est là que je vois mieux la palette de ses émotions, au delà de la virtuosité des oeuvres.
Parfois je me demande si le fait d'être mélomane ou musicien (voire les deux) influence la perception qu'on a d'un compositeur?
Icare Admin
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Sujet: Re: Franz Liszt (1811-1886) 2021-04-24, 22:07
Personnellement, lorsque je me suis intéressé à Franz Liszt, je l'ai d'abord abordé par le piano et ses concertos, pas par goût du piano ni parce que j'en joue - je n'en joue pas, mais parce que son oeuvre orchestrale m'était inconnue: à l'époque je croyais qu'il n'avait composé que pour le piano, comme Chopin. Pour le moment, son oeuvre pour orchestre me divertit et m'intéresse autant que son oeuvre de piano (en fonction de ce que je connais), concertos compris, sans doute parce que ces deux pôles de sa création se complètent bien. Après, si le mélomane est également pianiste, il est normal et surtout logique que son oeuvre pour piano stimule le musicien qui est en lui et prime sur son oeuvre pour orchestre. Pour le moment, je n'en suis pas encore au stade de la préférence mais de la découverte.
Anouchka
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Sujet: Re: Franz Liszt (1811-1886) 2021-04-24, 22:23
Icare a écrit:
"PS: je réécoute en ce moment Les Préludes dans la "version Karajan" et malgré un final emphatique et chargé un peu trop épuisant, j'ai bien aimé. Certains passages sont vraiment chouettes, notamment l'introduction qui est assez superbe, mais pas seulement.
C'est la version que j'ai.
Snoopy a écrit:
C'est marrant car même si j'aime bien Liszt dans ses oeuvres orchestrales, c'est vraiment par le piano que je le connais le mieux et que je le comprends en quelque sorte. C'est là que je vois mieux la palette de ses émotions, au delà de la virtuosité des oeuvres. Parfois je me demande si le fait d'être mélomane ou musicien (voire les deux) influence la perception qu'on a d'un compositeur?
Oui, j'adhère à cela complètement. Je comprends toutes les émotions de Liszt au travers de ses oeuvres pianistiques (surtout certaines..), je suis admirative de toutes ses multiples transcriptions, et je "bloque" un peu dans ses oeuvres orchestrales. Je ne sais pas trop pourquoi. Le fait d'être mélomane et pianiste (même amateur), me lie certainement au piano d'une façon fusionnelle, quel que soit le compositeur...., même dans des oeuvres très contemporaines et jazzy... Cela me fait peut-être passer à côté des envolées symphoniques lisztiennes, tant pis, mais cela m'immerge totalement dans son univers pianistique........... C'est comme ça, j'appelle cela nos "alchimies" musicales personnelles... Continue bien ta découverte Icare, moi j'en reste pour le moment au stade de la préférence, et à mon avis, à jamais ! P.S. : J'interviendrai dans qq minutes sur le fil "la musique classique et le 7ème art", pour parler d'un film que j'ai détesté, de Ken Russell, "Lisztomania"......................
Icare Admin
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Sujet: Re: Franz Liszt (1811-1886) 2021-04-25, 07:57
Anouchka a écrit:
Continue bien ta découverte Icare, moi j'en reste pour le moment au stade de la préférence, et à mon avis, à jamais !
Bien sûr que je vais continuer mon exploration de la musique de Franz Liszt sans négliger les différentes facettes de son style. Une chose est sûre, c'est déjà un compositeur qui m'intéresse beaucoup plus que Chopin, ne serait-ce que pour le fait qu'il n'a justement pas composé que pour le piano, a à son effectif une palette d'expression plus large, diversifiée et donc plus intéressante pour moi. Je n'ai jamais été très fan des compositeurs qui concentrent toute leur énergie créative sur un seul instrument, tel qu'il soit, puisse-t-il s'agir du piano qui est un instrument que j'aime beaucoup mais qui, finalement, ne m'intéresse pas forcément plus qu'un autre dans l'absolu. Après, chez Liszt, que ce soit dans son oeuvre pour piano que réside le meilleur de sa musique est une probabilité que je prends en considération mais qui ne m'intéresse pas pour le moment. Ce n'est pas mon sujet. D'ailleurs, dans ce portrait qui n'est que partiel, j'ai volontairement évincé tout ce qui était piano pour mieux me concentrer sur ses poèmes symphoniques. Dans un second portrait, j'ignore quand, je ferai l'inverse en ne retenant que son oeuvre pour piano, et lors d'un troisième portrait, je mélangerai les deux, c'est-à-dire que j'alternerai entre ses oeuvres orchestrales et ses oeuvres pour piano.
https://www.youtube.com/watch?v=eDGcybCs5Ro London Philharmonic Orchestra, Bernard Haitink.
Hier-soir, j'ai découvert trois nouveaux poèmes symphoniques de Franz Liszt: __Die Hunnensschlacht 13'52 __Die Ideale 26'49 __Von der Wiege bis zum Grabe en trois mouvements: a) Die Wiege 6'26 b) Der Kampf uns Dasein 3'08 c) Zum Grabe: Die Wiege des zukünftigen Lebens 7'39 par le "Budapest Symphony Orchestra" sous la direction d'Arpad Joo. Quelques remarques plutôt courtes sur ces trois opus. J'ai beaucoup aimé l'usage qui est fait de l'orgue dans Die Hunnensschlacht, un usage sans fracas dans lequel un orgue puissant étoufferait orgueilleusement tout le reste, non, c'est un usage plus original que ça: un orgue discret et subtil qui intervient dans l'orchestre davantage comme une couleur un peu dorée, presque étrange. Figure sur la toile une version en "live" de Die Hunnensschlacht, mais, malheureusement, l'orgue n'y figure pas. J'en comprends évidemment les raisons, toutefois mon intérêt s'en trouve inévitablement diminué. Il y a un passage dans Die Ideale qui m'a séduit, une forme orchestrale très souple, un peu soyeuse, qui attendrit la structure dramatique de l'ensemble. Un certain raffinement et de la douceur caractérisent un peu Von der Wiege bis zum Grabe. Il y a un côté contemplatif qui me plait bien, et puis il y a cette manière moins fréquente d'achever le poème symphonique dans la délicatesse et la douceur, tout en finesse, comme si la musique s'évaporait. Il ne m'affuble pas d'un final pompier comme dans Les Préludes.
Icare Admin
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Sujet: Re: Franz Liszt (1811-1886) 2021-04-25, 11:26
Je suis désormais arrivé au bout de mon intégrale des poèmes symphoniques de Franz Liszt par le "Budapest Symphony Orchestra" sous la direction d'Arpad Joo avec le cinquième volet qui contient: __Zwei Episoden aus Lenaus Faust: a) Der nächtliche Zug 15'08 b) Der Tanz in der Dorfschenke (Mephisto Waltz I 11'48 __Mephisto Waltz II 11'35 __Szozat und Hymnus - Fantasie 10'13
https://www.youtube.com/watch?v=2m5TIAEOq_c
Ces pièces m'étaient encore inédites pas plus tard que ce matin, lorsque je livrais mes premières impressions sur les trois poèmes du quatrième volet. Durant cette première approche, j'ai senti un intérêt plus sûr pour Zwei Episoden aus Lenaus Faust et un éventuel épuisement à l'écoute du très exubérant et un peu bourratif Szozat und Hymnus - Fantasie qui est le dernier poème symphonique présenté sur cette intégrale. J'aurais préféré terminer sur Mephisto Waltz II qui existe aussi dans une transcription pour piano. La prochaine fois, j'inverserai. D'ailleurs a-t-il retranscrit pour piano tous ses poèmes symphoniques? J'avoue ne pas m'être encore plongé dans la littérature autour du maître hongrois. Je n'ai pas encore lu le contenu en anglais des cinq fascicules de mon intégrale rédigé par Andras Batta. Je n'aime pas lire les textes dans les disques avant de les écouter. J'aime être vierge de toutes informations et de tous avis afin d'aborder la musique avec le plus de neutralité possible. Je préfère les lire après. J'ai remis entre mes oreilles Mephisto Waltz II (version pour orchestre bien sûr) dans la même interprétation que mon intégrale en fait. Je suis tombé dessus par hasard. Il y a tout un passage profondément romantique et langoureux qui me touche beaucoup.
Maintenant que je suis arrivé au bout de ce portrait et de ce cycle "3 Portraits" que constituèrent Georges Auric, Bernard Herrmann et Franz Liszt, un cycle qui s'est avéré très symphonique dans son ensemble, je peux affirmer sans crainte que cette intégrale fut pour moi un pari gagné. Il n'était pas gagné d'avance car le peu de l'oeuvre orchestrale que j'avais entrevu jusque là, pourtant sous la baguette de Karajan, ne m'avait pas beaucoup enthousiasmé, tout en étant une porte qui s'entrouvrait sur un genre symphonique de la période romantique auquel j'étais encore peu familiarisé. Terminer l'écoute d'un album ou d'un coffret avec l'envie de le réécouter, c'est une réussite pour moi, une bonne acquisition qui démontre que je n'ai pas acheté cette intégrale pour juste meubler une étagère et prendre la poussière. Je sais qu'elle reviendra dans mon lecteur car l'envie est là, l'envie de réécouter, l'envie d'approfondir, de non seulement retrouver les moments musicaux qui m'ont plu, mais peut-être d'autres également que de prochaines écoutes attentives révèleront.
Je me rends compte - petite réflexion en passant, que je n'écoute pas de Baroque ces derniers temps et ce n'est pas avec mon prochain cycle entièrement grec que je vais y remédier, ni le suivant.
joachim Admin
Nombre de messages : 27106 Age : 77 Date d'inscription : 19/08/2006
Sujet: Re: Franz Liszt (1811-1886) 2021-04-25, 13:05
Icare a écrit:
Un certain raffinement et de la douceur caractérisent un peu Von der Wiege bis zum Grabe. Il y a un côté contemplatif qui me plait bien, et puis il y a cette manière moins fréquente d'achever le poème symphonique dans la délicatesse et la douceur, tout en finesse, comme si la musique s'évaporait. Il ne m'affuble pas d'un final pompier comme dans Les Préludes.
Forcément, il s'agit du repos du tombeau
Ce dernier poème symphonique Von der Wiege bis zum Grabe (qui signifie "Du berceau jusqu'à la tombe") a été composé en 1881, bien après les autres, dont les dates s'échelonnent entre 1848 à 1857. Son inspiration se trouve dans le dessin du peintre controversé Michaël Zichy, dont les éléments correspondent aux trois mouvements du poème symphonique:
Le Berceau, plein de douceur, puis la lutte pour l'existence, tumultueux, et enfin La Tombe, Berceau de la vie future, plutôt nostalgique, et qui reprend à la fin le thème du berceau.
Voici donc ce dessin, dédié par le peintre à Liszt :
Icare Admin
Nombre de messages : 17470 Age : 60 Date d'inscription : 13/11/2009
Sujet: Re: Franz Liszt (1811-1886) 2021-04-25, 15:44
Merci Joachim pour ces précisions. En connaissance du titre que j'aime beaucoup par ailleurs, il était effectivement logique que l'oeuvre s'achève dans la douceur et la sérénité. Maintenant que je les ai tous écoutés, je vais pouvoir m'intéresser aux textes d'Andras Batta qui les accompagnent.
Snoopy Admin
Nombre de messages : 31225 Age : 49 Date d'inscription : 10/08/2006
Sujet: Re: Franz Liszt (1811-1886) 2021-04-25, 16:54
joachim a écrit:
Son inspiration se trouve dans le dessin du peintre controversé Michaël Zichy, dont les éléments correspondent aux trois mouvements du poème symphonique
Je le trouve très joli ce dessin! Et puis je découvre un peintre en plus. On en apprend tous les jours sur ce forum
Icare Admin
Nombre de messages : 17470 Age : 60 Date d'inscription : 13/11/2009
Sujet: Re: Franz Liszt (1811-1886) 2021-04-25, 18:12
Snoopy a écrit:
joachim a écrit:
Son inspiration se trouve dans le dessin du peintre controversé Michaël Zichy, dont les éléments correspondent aux trois mouvements du poème symphonique
Je le trouve très joli ce dessin! Et puis je découvre un peintre en plus. On en apprend tous les jours sur ce forum
Je ne l'avais pas mentionné mais j'aime beaucoup ce dessin aussi.
Anouchka
Nombre de messages : 8307 Age : 63 Date d'inscription : 03/04/2014
Sujet: Re: Franz Liszt (1811-1886) 2021-04-25, 20:59
Très beau dessin que je copie et vais transmettre.... Merci !
Snoopy Admin
Nombre de messages : 31225 Age : 49 Date d'inscription : 10/08/2006
Sujet: Re: Franz Liszt (1811-1886) 2021-06-14, 14:30
https://www.youtube.com/watch?v=KhnhDw8_KiA
Anouchka
Nombre de messages : 8307 Age : 63 Date d'inscription : 03/04/2014
Sujet: Re: Franz Liszt (1811-1886) 2021-06-25, 22:02
En fait, je n'ai pas eu le temps de l'écoute, et puis après j'ai eu un brin de réticence (en ce moment, l'orgue et moi..., on fait une "pause" ). Je suis allée lire un peu la genèse de ces oeuvres sur Wiki, j'ai lu aussi qu'elles comptaient parmi les oeuvres préférées de Guétry, le grand organiste de Notre-Dame de Paris... (qui rejoue à la Philarmonie très bientôt). Cela finit par m'interpeller, alors...., j'irai écouter tout à l'heure. Intéressant aussi de savoir si ces oeuvres ont été transcrites pour piano. A suivre.
joachim Admin
Nombre de messages : 27106 Age : 77 Date d'inscription : 19/08/2006
Sujet: Re: Franz Liszt (1811-1886) 2021-06-26, 10:32
Liszt à l'orgue me semble toujours "sévère" et je ne saurais pas écouter tous les morceaux à la suite comme je pourrais - avec, bien sûr, du temps devant moi - le faire pour Liszt au piano. Une bonne partie des œuvres d'orgue ont été transcrites pour piano, et inversement plusieurs morceaux pour piano ont été transcrits pour orgue.
On trouve la liste des pistes du coffret dans un des commentaires
Fantasie und Fuge über den Choral ad nos, ad salutarem undam, S.259: 00:00:00: I. Moderato 00:10:48 II. Adagio 00:21:33 III. Allegro deciso – Fuge Präludium und Fuge über B-A-C-H, S.260: 00:32:55 I. Präludium 00:36:51 II. Fuge 00:45:45 Weinen, Klagen, Sorgen, Zagen, S.179: I. Variationen 01:05:57 Évocation à la chapelle sixtine, S.658 01:21:31 Der Papst-Hymnus, S.766 01:25:07 Weimars Volkslied, S.672 01:29:43 Einleitung zur Legende der heiligen Elisabeth, S.663a 01:41:24 Hosannah, S.677 01:45:48 Ave Maria, S.667b 01:53:06 Nun danket alle gott, S.674b Missa pro organo lectarum celebrationi missarum adjumento inserviens, S.264: 01:58:24 I. Kyrie – Andante moderato 01:59:57 II. Gloria – Allegro 02:02:24 III. Graduale (ad libitum) – Andante pietoso 02:03:56 IV. Credo – Andante maestoso 02:06:46 V. Offertorium – Ave Maria(ad libitum) – Andante 02:08:09 VI. Sanctus – Maestoso 02:10:06 VII. Benedictus – Molto lento 02:12:20 VIII. Agnus dei – Lento assai 02:14:40 IX. Preludium Zum Haus des Hernn 02:19:27 Offertorium aus der Ungarischen Krönungemesse, S.667 02:23:25 Orpheus, S.672a - Symphonic Poem No. 4 Einleitung, Fuge und Magnificat aus der Symphonie zu Dantes Divina commedia, S.672b: 02:34:23 I. Einleitung – Adagio, andante, un poco meno mosso 02:40:08 II. Fuga – Lamentoso 02:44:25 III. Magnificat – Più mosso ma non troppo, un poco lento, alla breve, più mosso 02:50:50 Tu es Petrus aus dem Oratorium Christus, S.664ii 02:56:29 Zur Trauung – Sposalizio, S.671 03:04:59 Ave Maris Stella, S.34i 03:11:58 Salve regina, S.669/1 03:18:02 Rosario, S.670: I Mysteria gaudiosa- Andante, un poco mosso, II Mysteria dolorosa – Andante, un poco lento, III Mysteria gloriosa – Andante, un poco animato Weihnachtsbaum, S.186: 03:23:45 I. Psallite – Allegro non troppo 03:26:23 II. O heilige Nacht – Lento 03:33:51 III. Die Hirten an der Krippe – Allegretto pastorale 03:38:10 IV. Adeste Fideles – Tempo di marcia moderato 03:42:25 Introitus, S.268/1 03:45:55 Les morts – Oraison, S.268/2 Kreuzandachten: 03:55:11 I. Einleitung – O Crux ave, spes unica – Andante maestoso 03:56:41 II. Jesus meets his Holy Mother –Lento 03:59:01 III. Simon of Cyrene helps Jesus bear the cross – Andante 04:01:22 IV. Jesus is stripped of his garments – Lento 04:02:53 V. Jesus is taken down from the cross – Andante moderato 04:06:25 Consolation D-Flat Major 04:10:29 Consolation E Major 04:13:49 Resignazione, S187a/I Requiem für die Orgel, S.266: 04:15:06 I. Requiem – Adagio sostenuto 04:17:14 II. Dies irae – Alla breve, molto mosso 04:18:58 III. Recordare pie Jesu – Lento assai 04:22:09 IV. Sanctus – Maestoso assai 04:23:13 V. Benedictus – Lento 04:25:54 VI. Agnus dei – Lento 04:29:00 VII. Postludium – Lento 04:30:47 Gebet, S.667b/ii 04:33:01 Am Grabe Richard Wagners, S.267 04:36:40 San Francesco. S.665 04:42:26 Ora pro nobis – Litanei, S.262 04:48:51 Ungarns Gott, S.674 04:52:47 Andante religioso, S.261a 04:58:14 Excelsior! – Preludio, S.666 05:00:53 Kirchliche Fest-Ouvertüre arr. of “Ein feste Burg ist unser Gott” by O. Nicolai 05:10:12 Adagio vom Bach arr. of Violin Sonata No. 4, BWV1017 05:14:31 Einleitung und Fuge from the Cantata “Ich hatte viel Bekümmernis”, BWV21 by J.S. Bach 05:20:22 Andante from “Aus tiefer Not schrei ich zu dir”, BWV38 by J.S. Bach 05:25:09 Ave Maria based on Pierre-Louis Dietsch's Adaptation of a Madrigal by J. Arcadelt 05:30:39 Preludes by F. Chopin: I. Prélude, Op. 28 No. 4 05:33:13 Preludes by F. Chopin: II. Prélude, Op. 28 No. 9 05:36:18 Regina coeli laetare arr. of the Motet by O. De Lassus 05:39:45 Ave verum corpus de Mozart arr. of “ave verum corpus”, K618 by W.A. Mozart 05:42:52 Agnus dei della messa da requiem di Giuseppe Verdi Based on No. 5 of the Requiem by G. Verdi 05:47:41 Chor der jüngeren Pilger Based on the Chorus “Heil! Heil! Der Gnade Wunder Heil!” from Act III of “Tannhäuser”, WV.70 by R. Wagner
Anouchka
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Sujet: Re: Franz Liszt (1811-1886) 2021-06-26, 17:07
Merci beaucoup Joachim !
joachim Admin
Nombre de messages : 27106 Age : 77 Date d'inscription : 19/08/2006
Sujet: Re: Franz Liszt (1811-1886) 2021-10-11, 10:23
La Légende se Saint Stanislas (S 688) est un oratorio dont le sujet est le martyre, en 1079, du saint patron de la Pologne, Stanislas, évêque de Cracovie, assassiné par le cruel roi Boleslaw II, qui opprimait son peuple.
Cet oratorio, commencé en 1873, a été travaillé par Liszt de façon intermittente jusqu'à sa mort en 1886, et est demeuré inachevé, notamment pour les scènes entre Stanislas et Boleslaw et la rédemption de Boleslaw.
Plusieurs morceaux sont parus indépendamment : 2 polonaises (pour piano) S 519, le psaume 129 De Profundis pour baryton, chœur d'hommes et orgue S 16 et le Salve Polonia pour piano (ou orchestre S 113).
L'oratorio dans sa version complétée par les esquisses et orchestration des pièces est paru en 2004 chez le label Telarc
On ne le trouve pas sur youtube, alors voici les deux polonaises :
https://www.youtube.com/watch?v=mG35v0GHoU8
Snoopy Admin
Nombre de messages : 31225 Age : 49 Date d'inscription : 10/08/2006
Sujet: Re: Franz Liszt (1811-1886) 2023-07-11, 21:11
Jean
Nombre de messages : 8784 Age : 81 Date d'inscription : 14/05/2007
Sujet: Re: Franz Liszt (1811-1886) 2023-07-11, 23:02
ah...les lieder de Schubert, qu'ils soient chantés , transcrits pour violoncelle et piano, ou uniquement piano comme la transcription de Liszt, çà me transperce l'âme!!
Anouchka
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Sujet: Re: Franz Liszt (1811-1886) 2023-07-12, 00:25
Sublime ! Merci !
Snoopy Admin
Nombre de messages : 31225 Age : 49 Date d'inscription : 10/08/2006
Sujet: Re: Franz Liszt (1811-1886) 2023-09-27, 17:33
Prelude and Fugue on The Name of Bach:
00:00:00 Prelude 00:04:40 Fugue 00:16:15 Variations on 'Weinen, Klagen, Sorgen, Zagen' Fantasia and Fugue: 'Ad Nos, Ad Salutarem Undam': 00:40:01 Fantasia 01:05:36 Fugue
alucard
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Sujet: Re: Franz Liszt (1811-1886) 2023-09-28, 10:38
Cet enregistrement est intéressant à plus d'un titre car cet orgue de Schwerin - un Ladegast - représente l'univers sonore idéal de Liszt à l'orgue; plus exactement, c'est celui de Merseburg, un Ladegast également, qui en aurait été l'inspirateur; mais celui de Schwerin est dans le même esprit et de ce fait a été utilisé dans plusieurs enregistrements du compositeur.
Ensuite, on y entend une oeuvre phare dans la littérature organistique; il s'agit du Prélude (plutôt fantaisie) et fugue sur B.A.C.H. (Lien wikipedia: https://fr.wikipedia.org/wiki/Fantasie_und_Fuge_%C3%BCber_das_Thema_B-A-C-H)
Il semble que cette oeuvre est particulièrement chère à Liszt car il en a écrit plusieurs versions:
- la première de 1855 semble déjà très en avance sur son temps du point de vue du langage et de la forme; on imagine aisément l'effet qu'elle a dû produire sur les auditeurs de l'époque avec son chromatisme exacerbé et son usage récurrent des accords de septième diminuée, lui conférant un aspect lunaire et quasi "inhumain" . On ne l'entend malheureusement plus beaucoup car, personnellement je trouve que c'est la plus poétique et la plus mystérieuse.
- Liszt l'a remaniée en 1870 car il y a dans la première version des maladresses d'écriture (doublures à la main gauche de la partie de pédale, par exemple); il faut se rappeler en effet que Liszt n'était pas organiste et ne savait pas utiliser le pédalier. Cette version de 1870, plus spécifiquement organistique malgré son écriture très pianistique sous de nombreux aspects, est la version la plus largement exécutée et enregistrée (qu'on entend ici dans cet enregistrement).
- Non content de l'avoir écrite pour orgue, Liszt en a réalisé une version pour piano seul en faisant de ce fait, une des ses oeuvres pour piano les plus intéressantes si on y ajoute les magnifiques études d'exécution transcendante et qui n'ont plus grand-chose à voir avec ses (trop) nombreuses paraphrases sur des airs d'opéras.
- L'histoire aurait pu s'arrêter là si un grand organiste - Jean Guillou, l'organiste de Saint-Eustache, décédé en 2019 - n'en avait pas réalisé une version "syncrétique" qui combine à la fois l'écriture organistique originelle et l'écriture pianistique issue de la version pour piano: très impressionnant!
Liens:
1.) version pour piano:
2.) version syncrétique (Jean Guillou):
joachim Admin
Nombre de messages : 27106 Age : 77 Date d'inscription : 19/08/2006
Sujet: Re: Franz Liszt (1811-1886) 2024-02-06, 10:36
Hexameron, morceau de concert pour 6 pianos et orchestre sur la marche des Puritains de Bellini S. 392
https://www.youtube.com/watch?v=bJAJNOM-i-w
Movements:
Introduction: Extremement lent (Liszt) Tema: Allegro marziale (transcribed by Liszt) Variation I: Ben marcato (Thalberg) Variation II: Moderato (Liszt) Variation III: di bravura (Pixis) - Ritornello (Liszt) Variation IV: Legato e grazioso (Herz) Variation V: Vivo e brillante (Czerny) - Fuocoso molto energico; Lento quasi recitativo (Liszt) Variation VI: Largo (Chopin) - (coda) (Liszt) Finale: Molto vivace quasi prestissimo (Liszt)
The Miami Symphony Orchestra Eduardo Marturet - Conductor Christopher O'Riley - Piano (Liszt) Marina Radiushina - Piano (Thalberg) Ciro Fodere - Piano (Herz) André Mehmari - Piano (Pixis) Roberto Berrocal - Piano (Czerny) Elisha Abas - Piano (Chopin)
Hexameron est une œuvre collective à variations, principalement de Liszt mais aussi des grands pianistes contemporains : Thalberg, Herz, Pixis, Czerny et Chopin.
A noter qu'il existe aussi une version pour piano seul :
https://www.youtube.com/watch?v=-q7J13L0SFo
Anouchka
Nombre de messages : 8307 Age : 63 Date d'inscription : 03/04/2014
Sujet: Re: Franz Liszt (1811-1886) 2024-02-06, 19:34
Merci Joachim, à écouter plus tard cette version, je connais par les chaînes musicales et c'est superbe.
joachim Admin
Nombre de messages : 27106 Age : 77 Date d'inscription : 19/08/2006
Sujet: Re: Franz Liszt (1811-1886) 2024-02-20, 20:25
https://www.youtube.com/watch?v=NV-t0zN4xSg
Wanderer-Fantasie in C Major, Op. 15, D.760 (S.565a): 0:00:00 I. Allegro con fuoco ma non troppo 0:05:53 II. Adagio 0:12:08 III. Presto 0:19:12 IV. Allegro
0:24:23 Impromptu, Op. 90: III. Andante, S.565b/2
8 Lieder Transcriptions: 0:28:09 I. Du bist die Ruh, D.776 (S.558/3) 0:33:08 II. Das Wandern (S.565/1) from Die schöne Müllerin, D.795 0:34:54 III. Aufenthalt (S.560/3) from Schwanengesang, D.957 0:38:01 IV. Wohin? (S.565/5) from Die schöne Müllerin, D.795 0:40:53 V. Der Wanderer, D.489 (S.558/11) 0:46:49 VI. Gretchen am Spinnrade, D.118 (S.558/8) 0:50:48 VII. Der Doppelgänger (S.560/12) from Schwanengesang, D.957 0:54:36 VIII. Ständchen von Shakespeare, D.889 (S.558/9)
0:57:25 Impromptu, Op. 90: II. Allegro, S.565b/1
Compositeurs : Franz Liszt et Franz Schubert Artiste : Giovanni Doria-Miglietta (piano)
Schubert était mort depuis sept ans lorsqu'en 1838, Liszt, alors âgé de 27 ans, revint à Vienne pour la première fois depuis son enfance, alors qu'il avait été emmené voir Beethoven par son professeur Czerny et peut-être de manière apocryphe, béni par un baiser du vieil homme. Découvrant apparemment les mélodies de Schubert pour la première fois, il commença à produire des transcriptions de Lieder presque aussi rapidement qu'elles avaient été écrites au départ.
En huit ans, Liszt avait produit 56 transcriptions de ce type à partir du trésor des Lieder de Schubert, qui sont des modèles du genre : fidèles, ingénieuses et gratifiantes à jouer. Giovanni Doria-Miglietta en inclut huit dans cet hommage magnifiquement organisé d'un génie à l'autre : Du bist die Ruh ; Les voyages ; Aufenthalt; Wohin; Gretchen suis Spinnrade; Le Doppelgänger; Ständchen et Der Wanderer.
Le dernier de ces Lieder avait fourni à Schubert l’idée mélodique d’une fantaisie qui lui est propre, qui constitue son œuvre pour piano la plus brillamment virtuose. Datant de 1822, la Fantaisie du Voyageur impose des exigences à peine moins prodigieuses à l'interprète que la Sonate Hammerklavier de Beethoven de cinq ans plus tôt, et est parfois écrite de manière plus maladroite. En tant que grand pianiste de son époque, Liszt a réécrit la Fantaisie dans un acte d'hommage, d'abord sous forme de concerto, puis de pièce solo, et cette version moins connue est enregistrée ici par Giovanni Doria Miglietta.
Comme le remarque le pianiste dans son propre essai analytique pour l’album, Liszt n’a pas cherché à élaborer ou à décorer l’écriture de Schubert, comme le faisaient ses successeurs comme Alkan et Godowsky dans leurs hommages à Chopin. Liszt a plutôt tendance à remplacer les séquences en arpèges par des passages d'accords répétés ou d'octaves alternées, et il s'amuse souvent à insérer des voix supplémentaires (souvent à la main gauche) enrichissant le tissu polyphonique. Beaucoup de ces passages sont pianistiquement plus efficaces et dans certains cas techniquement plus gérables.
Enfin, Doria-Miglietta inclut les réécritures plus complexes de deux Impromptus par Liszt. Dans le D899 n°2, il rend en effet l'harmonie plus complexe et l'effet plus brillant, alors qu'il laisse presque intacte la divine simplicité du n°3 sauf en changeant la tonalité de sol bémol à sol majeur, peut-être pour en faciliter le jeu. pour le pianiste amateur.
Giovanni Dora-Migletta a reçu des critiques élogieuses pour les précédents albums de Piano Classics axés sur l'art de la transcription. « Il s’agit d’un disque fabuleux, à la fois une célébration d’Earl Wild et, en fait, de l’art de la transcription lui-même. Brillamment enregistré… et avec la technique et la musicalité impeccables de Dora Miglietta comme force directrice, c'est un splendide ajout à la discographie d'Earl Wild.' Fanfare, septembre 2019 (PCL10175)
Anouchka
Nombre de messages : 8307 Age : 63 Date d'inscription : 03/04/2014
Sujet: Re: Franz Liszt (1811-1886) 2024-02-21, 16:07
Merci Joachim. Je n'avais pas écouté depuis longtemps et c'est fabuleux.
Snoopy Admin
Nombre de messages : 31225 Age : 49 Date d'inscription : 10/08/2006
Sujet: Re: Franz Liszt (1811-1886) 2024-03-28, 20:00