Forum sur la musique classique
 
AccueilAccueil  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  
-40%
Le deal à ne pas rater :
Tefal Ingenio Emotion – Batterie de cuisine 10 pièces (induction, ...
59.99 € 99.99 €
Voir le deal

 

 Gustav Mahler (1860-1911)

Aller en bas 
Aller à la page : Précédent  1, 2, 3 ... 10, 11, 12
AuteurMessage
Jean

Jean

Nombre de messages : 8789
Age : 81
Date d'inscription : 14/05/2007

Gustav Mahler (1860-1911) - Page 12 Empty
MessageSujet: Re: Gustav Mahler (1860-1911)   Gustav Mahler (1860-1911) - Page 12 EmptySam 13 Juin 2015 - 21:25

sa "mode" comme tu dis dure depuis un certain temps!!! et le film Mort à Venise , qui date de 1971 , a plutôt pris le train en route et n'a pas révélé Mahler au monde, même s'il a bien oeuvré pour sa notoriété!;
je me souviens que plus de 10 ans auparavant...avec un ami mélomane, dans notre collège..on était impatient de pouvoir écouter quelques unes de ses oeuvres...par curiosité.....Et on était bien loin d'être dans un collège de "bourges" à Paris ; autrement dit pour qu'on en parles à Thonon les Bains, dans un petit séminaire, entre élève, c'est qu'il commençait à être connu!!

ET comme pour beaucoup de compositeurs...redécouverts, je ne pense pas qu'il s'agisse d'un phénomène de mode... Wink
Revenir en haut Aller en bas
Anouchka

Anouchka

Nombre de messages : 8369
Age : 63
Date d'inscription : 03/04/2014

Gustav Mahler (1860-1911) - Page 12 Empty
MessageSujet: Re: Gustav Mahler (1860-1911)   Gustav Mahler (1860-1911) - Page 12 EmptySam 13 Juin 2015 - 23:12

Quel puits de science, es-tu, cher Jean ! J'ai dû lire quelque part que c'était Visconti qui avait "relancé" Mahler.. (encore une c... de Wikipedia, sans doute..). . J'avoue que je l'ai découvert.. (j'étais petite), un peu par ce "Mort à Venise", encore un film vu sans doute trop jeune... (cf. ce que je disais ailleurs sur "Music Lovers" de Ken Russell -un soi-disant biopic de Tchaikovski qui m'avait complètement traumatisée... Les parents trop occupés, quoi... ! Les années 70...  Wink).

Bon, je n'ai pas d'état d'âme, j'adore Mahler, sauf trois heures d'affilée, donc tout va bien !! (quant à son "Alma", elle est fascinante ..).

Jean a écrit:
 Thonon les Bains, dans un petit séminaire, 
Etant donné le cadre, ça devait être top.. Chut !
Revenir en haut Aller en bas
Jean

Jean

Nombre de messages : 8789
Age : 81
Date d'inscription : 14/05/2007

Gustav Mahler (1860-1911) - Page 12 Empty
MessageSujet: Re: Gustav Mahler (1860-1911)   Gustav Mahler (1860-1911) - Page 12 EmptyDim 14 Juin 2015 - 1:46

Gustav Mahler (1860-1911) - Page 12 231625 ...le puits de science , en l'occurence , est le puits de l'âge plus profond que le tien Gustav Mahler (1860-1911) - Page 12 231625 !!!
et ce n'est pas inexact que Visconti lui a donné un bon coup de pouce Wink

C'est vrai que j'ai un très bon souvenir de mes études à Thonon à la fois pour la beauté du coin ...et pour la chance que j'ai plutôt de très souvenirs de mon internat ( bien que ce n'était quand même pas "l'abbaye de Thélème" Very Happy
Revenir en haut Aller en bas
Anouchka

Anouchka

Nombre de messages : 8369
Age : 63
Date d'inscription : 03/04/2014

Gustav Mahler (1860-1911) - Page 12 Empty
MessageSujet: Re: Gustav Mahler (1860-1911)   Gustav Mahler (1860-1911) - Page 12 EmptyLun 15 Juin 2015 - 0:08

Mahler nous inspire, c'est chouette ....  Laughing (heureusement, ce n'est pas l'andante de la 5ème sur ce fil , bien trop triste !). C'est dingue comme ce morceau appelle la mort dans les films etc... (moi, ça ne me parle pas du tout comme cela, mais comme une sorte de méditation intime, grave, presque spirituelle, mais pas spécialement funèbre... No).


P.S. Moi, ce fut Bordeaux Fac puis Paris, moins romantique que chez toi..... Précieux souvenirs quand même, tout ça, même à plusieurs années entre nous ! Toi baryton confirmé,  moi choriste quasi-pro, on était jeunes, mais maintenant on est sages ......  Hehe Et Mahler arriva.... (non, ça , c'est le clin d'oeil du fil).
Revenir en haut Aller en bas
Icare
Admin
Icare

Nombre de messages : 17523
Age : 60
Date d'inscription : 13/11/2009

Gustav Mahler (1860-1911) - Page 12 Empty
MessageSujet: Re: Gustav Mahler (1860-1911)   Gustav Mahler (1860-1911) - Page 12 EmptyVen 25 Déc 2015 - 18:19

Icare a écrit:
Je viens enfin de découvrir la Symphonie n°2 - "Résurrection" de Gustav Mahler et bien que cette symphonie ne soit pas entièrement vocale, elle fut une excellente conclusion pour mon fameux cycle dédié à la symphonie vocale...ou chorale. Ce que je retiens de cette première approche, c'est une grande finesse d'écriture et beaucoup d'élaboration, mais rien de ce qui pourrait éventuellement s'apparenter à un délayage symphonique un peu vain ou creux. Tout semble être mesuré, étudié, raffiné. Les trois premiers mouvements sont purement instrumentaux. Une voix de mezzo-soprano (Michelle De Young) apparaît noblement dans le quatrième mouvement dont on pourra apprécier la beauté des orchestrations, d'une finesse extrême. Le cinquième mouvement représente à lui-seul plus de 35 minutes de musique. Le cheminement orchestral est là encore des plus élaborés, flirtant avec l'emphase à un moment donné, mais sans excès, juste le temps de faire vibrer les murs de mon esprit. Les choeurs, beaux et posés, tout en retenue, apparaissent vers les 20'30 environ, juste après un magnifique passage de flûtes douces et bucoliques, moment absolument merveilleux pour mes oreilles. Au fur et à mesure que le choeur épaissit, une voix de soprano s'en détache, puis l'orchestre affirme alors sa présence. A partir de là, je sus que la musique s'achemine, de manière certes alambiquée, vers un final grandiose, vers la résurrection d'un monde nouveau. Passionné et passionnant.

Je l'ai réécoutée aujourd'hui et toujours la même impression: cette symphonie n°2 m'emporte très haut. Ce n'était pas ce que j'avais prévu d'écouter à Noël mais je ne regrette pas. Very Happy
Revenir en haut Aller en bas
joachim
Admin
joachim

Nombre de messages : 27171
Age : 78
Date d'inscription : 19/08/2006

Gustav Mahler (1860-1911) - Page 12 Empty
MessageSujet: Re: Gustav Mahler (1860-1911)   Gustav Mahler (1860-1911) - Page 12 EmptyVen 25 Déc 2015 - 18:29

J'aime beaucoup cette symphonie moi aussi. Tu sais que le premier mouvement, Totenfeier (cérémonie funèbre) a été composé cinq ans auparavant, en 1888, sous forme de poème symphonique indépendant, et que Mahler a décidé plus tard de l'incorporer dans sa symphonie ?
Revenir en haut Aller en bas
Icare
Admin
Icare

Nombre de messages : 17523
Age : 60
Date d'inscription : 13/11/2009

Gustav Mahler (1860-1911) - Page 12 Empty
MessageSujet: Re: Gustav Mahler (1860-1911)   Gustav Mahler (1860-1911) - Page 12 EmptyVen 25 Déc 2015 - 18:33

joachim a écrit:
J'aime beaucoup cette symphonie moi aussi. Tu sais que le premier mouvement, Totenfeier (cérémonie funèbre) a été composé cinq ans auparavant, en 1888, sous forme de poème symphonique indépendant, et que Mahler a décidé plus tard de l'incorporer dans sa symphonie ?

Je l'ignorais. Maintenant, je sais. Very Happy
Revenir en haut Aller en bas
Anouchka

Anouchka

Nombre de messages : 8369
Age : 63
Date d'inscription : 03/04/2014

Gustav Mahler (1860-1911) - Page 12 Empty
MessageSujet: Re: Gustav Mahler (1860-1911)   Gustav Mahler (1860-1911) - Page 12 EmptySam 2 Jan 2016 - 22:22

Merci pour cette info !
Je me demande si ce n'est pas ce que Dudamel va diriger à la Philarmonie de Paris le 20 mars. Avec lui, ça va décoiffer.
Revenir en haut Aller en bas
Icare
Admin
Icare

Nombre de messages : 17523
Age : 60
Date d'inscription : 13/11/2009

Gustav Mahler (1860-1911) - Page 12 Empty
MessageSujet: Re: Gustav Mahler (1860-1911)   Gustav Mahler (1860-1911) - Page 12 EmptyLun 25 Juil 2016 - 22:36

La première symphonie que j'ai écoutée de Gustav Mahler fut la N°5 par le "Chicago Symphony Orchestra" sous la direction de Claudio Abbado. C'est celle que je viens de réécouter ce soir pendant que mon épouse regarde "L'amour est dans le pré" à la télévision. Mahler fut pour moi un excellent alibi. Gustav Mahler (1860-1911) - Page 12 231625 La première fois que je l'ai écoutée, ce fut un choc avec un point culminant, le remarquable "adagietto" que tout grand mahlerien qui se respecte se doit de connaître par-coeur. Ce soir, ce fut encore 72 minutes de pur bonheur et je n'ai, à aucun moment, trouvé le temps long avec l'envie qu'elle se termine. J'adore cette symphonie en entier. Cependant, l'"adagietto" est évidemment le moment qui m'a le plus transporté, notamment un élément en particulier: j'en parle illico presto dans le fil "Arrêt sur image ou l'instant magique". Very Happy
Revenir en haut Aller en bas
Icare
Admin
Icare

Nombre de messages : 17523
Age : 60
Date d'inscription : 13/11/2009

Gustav Mahler (1860-1911) - Page 12 Empty
MessageSujet: Re: Gustav Mahler (1860-1911)   Gustav Mahler (1860-1911) - Page 12 EmptyMar 26 Juil 2016 - 22:13

Ce soir, j'ai réécouté une oeuvre courte de Gustav Mahler, en opposition à ses symphonies qui sont généralement fastidieuses par leur durée. Il s'agit des quatre Chants d'un compagnon errant interprétés par la mezzo-soprano Mildred Miller et le "Columbia Symphony Orchestra" sous la direction de Bruno Walter. J'apprécie beaucoup la délicatesse et le raffinement orchestraux de ces chants, sans aucun doute une belle "mise en oreille" avant de redécouvrir Le Chant de la terre que je vais me procurer en cd dans un avenir proche. D'après la petite histoire, ces quatre Chants d'un compagnon errant auraient été inspirés par l'amour malencontreux du compositeur pour Johanna Richter, la soprano aux yeux bleus de l'Opéra de Cassel, à qui il s'était lié d'une passion romantique au début de 1884, alors qu'il était second chef d'orchestre. Il avait 23 ans alors que Johanna Richter lui était cadette d'environ un an.
Revenir en haut Aller en bas
Icare
Admin
Icare

Nombre de messages : 17523
Age : 60
Date d'inscription : 13/11/2009

Gustav Mahler (1860-1911) - Page 12 Empty
MessageSujet: Re: Gustav Mahler (1860-1911)   Gustav Mahler (1860-1911) - Page 12 EmptyMer 27 Juil 2016 - 23:18

Icare a écrit:
Je viens enfin de découvrir la Symphonie n°2 - "Résurrection" de Gustav Mahler et bien que cette symphonie ne soit pas entièrement vocale, elle fut une excellente conclusion pour mon fameux cycle dédié à la symphonie vocale...ou chorale. Ce que je retiens de cette première approche, c'est une grande finesse d'écriture et beaucoup d'élaboration, mais rien de ce qui pourrait éventuellement s'apparenter à un délayage symphonique un peu vain ou creux. Tout semble être mesuré, étudié, raffiné. Les trois premiers mouvements sont purement instrumentaux. Une voix de mezzo-soprano (Michelle De Young) apparaît noblement dans le quatrième mouvement dont on pourra apprécier la beauté des orchestrations, d'une finesse extrême. Le cinquième mouvement représente à lui-seul plus de 35 minutes de musique. Le cheminement orchestral est là encore des plus élaborés, flirtant avec l'emphase à un moment donné, mais sans excès, juste le temps de faire vibrer les murs de mon esprit. Les choeurs, beaux et posés, tout en retenue, apparaissent vers les 20'30 environ, juste après un magnifique passage de flûtes douces et bucoliques, moment absolument merveilleux pour mes oreilles. Au fur et à mesure que le choeur épaissit, une voix de soprano s'en détache, puis l'orchestre affirme alors sa présence. A partir de là, je sus que la musique s'achemine, de manière certes alambiquée, vers un final grandiose, vers la résurrection d'un monde nouveau. Passionné et passionnant.

Que pourrais-je rajouter de plus lors de cette nouvelle écoute que ce que j'ai déjà écrit lors de la découverte? Rien, tout est dit.Very Happy
Revenir en haut Aller en bas
Icare
Admin
Icare

Nombre de messages : 17523
Age : 60
Date d'inscription : 13/11/2009

Gustav Mahler (1860-1911) - Page 12 Empty
MessageSujet: Re: Gustav Mahler (1860-1911)   Gustav Mahler (1860-1911) - Page 12 EmptyVen 29 Juil 2016 - 11:24

Je viens de réécouter la 7ème Symphonie par Mariss Jansons et ce fut, une nouvelle fois, un ravissement pour mes oreilles. C'est vivant, vivifiant, il se passe plein de chose, le thème mélodique qui s'échappe du "Scherzo" est magnifique. La masse orchestrale n'est pas abusivement surexploitée. Il y a de la nuance et même de la fantaisie, des combinaisons instrumentales assez insolites: je pense notamment au quatrième mouvement "Nachtmusik II - Andante amoroso". C'est une symphonie qui offre une proximité avec certains instruments de l'orchestre, une symphonie très aérée. Le cinquième mouvement "Rondo - Finale: Allegro ordinario - Allegro moderato ma energico" est celui qui me plait le moins, surtout dans sa seconde partie environ, à partir de l'"Allegro moderato ma energico". Ce passage final qui se veut spectaculaire, fait de bravoure et de charges un peu clinquantes, pourtant très applaudi à la fin, me fatigue un peu sur sa longueur, contraste avec l'émerveillement que m'a procuré cette septième symphonie dans son ensemble.

Je suis devenu visiblement un grand fan de Gustav Mahler. Il va donc falloir, prochainement, que je redécouvre la Symphonie n°1 dont la dernière écoute date d'une vingtaine d'années, puis les N°3, 4, 6, 8 & 9 ainsi que Le Chant de la Terre. La musique de ce compositeur me fascine de plus en plus, autant en profiter.
Revenir en haut Aller en bas
Snoopy
Admin
Snoopy

Nombre de messages : 31297
Age : 49
Date d'inscription : 10/08/2006

Gustav Mahler (1860-1911) - Page 12 Empty
MessageSujet: Re: Gustav Mahler (1860-1911)   Gustav Mahler (1860-1911) - Page 12 EmptyVen 18 Mar 2022 - 0:49

J'ai appris aujourd'hui que sa propre femme détestait sa musique. C'est dire! Gustav Mahler (1860-1911) - Page 12 231625
Revenir en haut Aller en bas
https://musiqueclassique.forumpro.fr
Jean

Jean

Nombre de messages : 8789
Age : 81
Date d'inscription : 14/05/2007

Gustav Mahler (1860-1911) - Page 12 Empty
MessageSujet: Re: Gustav Mahler (1860-1911)   Gustav Mahler (1860-1911) - Page 12 EmptyVen 18 Mar 2022 - 8:29

Du coup tu te serais bien entendu avec elle! Gustav Mahler (1860-1911) - Page 12 231625 .....bien qu'en compositions elle a surtout laissé de lieder Crying or Very sad ...qui pour moi sont très loin de me "toucher" comme ceux de son 1er mari... Wink
Revenir en haut Aller en bas
Snoopy
Admin
Snoopy

Nombre de messages : 31297
Age : 49
Date d'inscription : 10/08/2006

Gustav Mahler (1860-1911) - Page 12 Empty
MessageSujet: Re: Gustav Mahler (1860-1911)   Gustav Mahler (1860-1911) - Page 12 EmptyVen 18 Mar 2022 - 9:21

Jean a écrit:
Du coup tu te serais bien entendu avec elle!  Gustav Mahler (1860-1911) - Page 12 231625

Certainement! D'autant que sa seconde qualité était d'être une nymphomane Gustav Mahler (1860-1911) - Page 12 231625
Revenir en haut Aller en bas
https://musiqueclassique.forumpro.fr
Jean

Jean

Nombre de messages : 8789
Age : 81
Date d'inscription : 14/05/2007

Gustav Mahler (1860-1911) - Page 12 Empty
MessageSujet: Re: Gustav Mahler (1860-1911)   Gustav Mahler (1860-1911) - Page 12 EmptyVen 18 Mar 2022 - 17:02

tu es mieux renseigné que moi Ptdr
Revenir en haut Aller en bas
Kool

Kool

Nombre de messages : 1498
Age : 68
Date d'inscription : 17/05/2011

Gustav Mahler (1860-1911) - Page 12 Empty
MessageSujet: La Symphonie n°8 de Mahler   Gustav Mahler (1860-1911) - Page 12 EmptySam 23 Sep 2023 - 13:54

La Symphonie n°8 de Mahler, une œuvre magistrale et bouleversante

J'ai passé de nombreuses heures à écouter différentes versions de la Symphonie n°8 de Gustav Mahler, et je suis toujours aussi profondément marqué par la beauté et la puissance de cette œuvre magistrale.
Même si les paroles sont chantées dans la langue de Goethe, elles sont noyées par la force de la musique. Je n'ai jamais entendu un ensemble aussi magistral : le nombre de musiciens est impressionnant, et ils sont parfaitement en accord. Le chœur vous emporte dans un tourbillon, et tout le monde a son rôle à jouer dans cette parfaite harmonisation.
À l'origine, l'œuvre a été composée en deux mois, mais elle a été modifiée à plusieurs reprises.
L'interprétation que je vous propose est celle du London Symphony Orchestra, dirigé par Sir Simon Rattle. L'orchestre est d'une précision et d'une clarté remarquables. Les chœurs, composés de chanteurs de Grande-Bretagne, d'Allemagne, de Finlande et des États-Unis, sont unis et dynamiques. Les solistes, Christine Brewer (soprano), John Relyea (baryton) et Jane Henschel (mezzo-soprano), sont excellents et apportent une dimension supplémentaire à l'œuvre.
La Symphonie n°8 de Mahler est une œuvre monumentale qui impressionne par son ampleur, son son grandiose et puissant. C'est une œuvre qui bouleverse et qui laisse un souvenir inoubliable.

Mahler’s 8th symphony finale

https://youtu.be/9WhNn6zxqVg?si=foFkIJ5CoCMncXke
Revenir en haut Aller en bas
joachim
Admin
joachim

Nombre de messages : 27171
Age : 78
Date d'inscription : 19/08/2006

Gustav Mahler (1860-1911) - Page 12 Empty
MessageSujet: Re: Gustav Mahler (1860-1911)   Gustav Mahler (1860-1911) - Page 12 EmptySam 23 Sep 2023 - 18:48

Cette symphonie n° 8 est baptisée "des Milles" à cause de son effectif, choral et instrumental impressionnant.

A titre tout à fait personnel, c'est la symphonie de Mahler que j'aime le moins, en fait c'est plutôt un oratorio qu'une symphonie car chantée d'un bout à l'autre.

La plupart des autres symphonies de Mahler, comme la 9ème de Beethoven, ont des parties chorales, mais plutôt marginales par rapport à la durée totale de la symphonie. Dans la 8ème, c'est continuel, c'est ce que je n'apprécie pas trop (comme aussi les symphonies 13 et 14 de Chostakovitch qui pour moi ne sont pas non plus des symphonies mais des sortes d'oratorios). Dans les mêmes conditions, le Chant de la Terre devrait être aussi une symphonie...
Revenir en haut Aller en bas
Jean

Jean

Nombre de messages : 8789
Age : 81
Date d'inscription : 14/05/2007

Gustav Mahler (1860-1911) - Page 12 Empty
MessageSujet: Re: Gustav Mahler (1860-1911)   Gustav Mahler (1860-1911) - Page 12 EmptySam 23 Sep 2023 - 19:44

Je faut que je réécoute la 8ème de Mahler...pour voir si ma "réception" a changé Wink
En, comme Joachim c'est celle qui me touchait le moins!! Sans doute pas pour les même raisons que lui: comme sa partie chorale et soliste est très importante c'est normalement celle que je devrais aimer le plus!? et jusque là c'est le contraire confused
qui n'a pas ses contradictions, qu'on ne comprend pas Gustav Mahler (1860-1911) - Page 12 231625 soi-même?
Revenir en haut Aller en bas
Kool

Kool

Nombre de messages : 1498
Age : 68
Date d'inscription : 17/05/2011

Gustav Mahler (1860-1911) - Page 12 Empty
MessageSujet: Re: Gustav Mahler (1860-1911)   Gustav Mahler (1860-1911) - Page 12 EmptySam 23 Sep 2023 - 19:54

Je suis étonné de vos réactions, mais je suppose que tous les goûts sont dans la nature. Moi, personnellement, j’ai beaucoup aimé. C’est dommage, mais c’est comme ça. L’essentiel, c’est que j’ai pris du plaisir. Gustav Mahler (1860-1911) - Page 12 Icon_con
Revenir en haut Aller en bas
Jean

Jean

Nombre de messages : 8789
Age : 81
Date d'inscription : 14/05/2007

Gustav Mahler (1860-1911) - Page 12 Empty
MessageSujet: Re: Gustav Mahler (1860-1911)   Gustav Mahler (1860-1911) - Page 12 EmptySam 23 Sep 2023 - 20:55

Kool a écrit:
Je suis étonné de vos réactions, mais je suppose que tous les goûts sont dans la nature. Moi, personnellement, j’ai beaucoup aimé. C’est dommage, mais c’est comme ça. L’essentiel, c’est que j’ai pris du plaisir. Gustav Mahler (1860-1911) - Page 12 Icon_con

Je crois que c'est une certitude Wink ...
et , par exemple, dans des oeuvres dont je partageait l'admiration avec un ami musicien, j'ai pu constater que les passages qui nous émouvaient le plus n'étaient pas toujours les mêmes Wink
Revenir en haut Aller en bas
joachim
Admin
joachim

Nombre de messages : 27171
Age : 78
Date d'inscription : 19/08/2006

Gustav Mahler (1860-1911) - Page 12 Empty
MessageSujet: Re: Gustav Mahler (1860-1911)   Gustav Mahler (1860-1911) - Page 12 EmptyLun 29 Avr 2024 - 20:38

Anecdote peu connue : En 1909, pour l'orchestre de New York, Mahler a affectué un arrangement de mouvements des Suites BWV 1067 et 1068 pour orchestre, clavecin et orgue. Elles ont été joués plusieurs fois lors de la première tournée de Mahler au New York Philharmonic, avec Mahler au clavecin et Harry Jepson à l'orgue.


On trouve maintenant cet arrangement sur Youtube

https://www.youtube.com/watch?v=Jp81yXWSg-k



"Bach Suite" (arr. Gustav Mahler)
1. Overture
2. Rondeau - Bardinerie
from Bach's Suite No 2
3. Air
4. Gavottes I and II
from Bach's Suite No 3
Royal Concertgebouw Orchestra
Riccardo Chailly, conductor


A écouter par curiosité Wink



Notes :

Article du New York Timedu 25 février 2001

QUAND Gustav Mahler arriva à New York au cours de l'hiver 1907-1908 pour prendre son poste de chef d'orchestre principal du Metropolitan Opera, il vint en tant que champion de « Tristan et Isolde » de Wagner, « Aussi Sprach Zarathustra » de Richard Strauss. ' et d'autres immenses chefs-d'œuvre, et en tant que compositeur de symphonies tout aussi monumentales.

Il a donc dû paraître quelque peu incongru à ceux qui assistaient au concert de la New York Philharmonic Society du 10 novembre 1909 de voir Mahler, alors également chef de cet orchestre, mettre sa baguette sous son bras (comme l'a rapporté un témoin oculaire). ), asseyez-vous devant un clavecin et dirigez une interprétation de la musique de suite orchestrale de Johann Sebastian Bach.

Mahler avait assemblé lui-même la partition, en prenant la musique des Suites orchestrales en si mineur (BWV 1067) et en ré (BWV 1068) de Bach et en produisant un arrangement symphonique de quatre mouvements. Le fait que la nouvelle suite commence en si mineur (avec l'Ouverture du BWV 1067) et se termine en ré (avec les Gavottes I et II du BWV 1068) aurait pu violer les conventions baroques, mais cela correspondait pleinement à l'enthousiasme personnel de Mahler pour schémas de tonalités ascendantes, de mineur à majeur, vus, par exemple, dans la Symphonie « Résurrection » de 1895 (qui grimpe de do mineur à mi bémol). Comme beaucoup d'autres compositeurs des XIXe et XXe siècles, Mahler n'a pas hésité à apposer sa propre empreinte sur la musique de Bach lorsqu'il l'a interprétée.

L'admiration de Mahler pour Bach était intense et de longue date. Selon son épouse Alma, les seules partitions qu'il autorisait dans la maison d'été où il composait étaient des œuvres de Bach. Et en 1901, il avoua à Natalie Bauer-Lechner : « Ce que j'apprends de plus en plus de Bach (il est vrai quand j'étais enfant assis à ses pieds) peut difficilement être exprimé, car ma méthode d'écriture innée est à la manière de Bach. Si seulement j'avais le temps de m'immerger complètement dans ce lycée !''

Il ajoute à cela : « Je lui consacrerai mes derniers jours, quand je serai mon propre homme. » En Amérique, libéré des contraintes de l'Opéra de la Cour de Vienne et conscient de sa santé fragile, Mahler semble croire que le moment d’exprimer publiquement sa passion pour Bach était arrivé.

Les New-Yorkais auront la chance d'entendre mercredi soir l'arrangement de la suite Bach de Mahler dans l'espace pour lequel il a été créé, le Carnegie Hall, lorsqu'il sera interprété par Roger Norrington et l'Orchestre de St. Luke's. Cette programmation reflète la récente vague de concerts, d'enregistrements, d'écrits et de conférences consacrés aux arrangements de Bach des XIXe et XXe siècles, une évolution qui suggère que nous sommes entrés dans une étape d'interprétation post-''forces originelles''. Dans cette nouvelle ère, les musiciens présentent la musique de Bach avec la même ferveur, dans sa forme originale ou dans l'une de ses transmogrifications ultérieures.

En créant son arrangement de suite, Mahler suivait une voie suivie par de nombreux autres musiciens également désireux de mettre à jour ou d'améliorer les partitions de Bach. On peut en effet retracer ce chemin jusqu'à la propre famille du compositeur : peu après la mort de Bach, son fils aîné, Wilhelm Friedemann, a réorganisé de nombreuses partitions de cantates pour les représentations à Halle, en y ajoutant, par exemple, des parties de trompette et de timbales et un texte latin. sur deux mouvements de la Cantate n° 80, « Ein Feste Burg Ist Unser Gott » (« Une puissante forteresse est notre Dieu »). Les parties de cuivres étaient si attrayantes qu'elles ont été imprimées avec l'œuvre dans l'édition complète de Bach du 19e siècle et sont encore incluses dans de nombreuses représentations aujourd'hui.

Le deuxième fils aîné, Carl Philipp Emanuel, s'est efforcé de préserver et de défendre la musique de son père. Pourtant, en 1786, lorsqu'il rendit hommage à la Messe en si mineur en donnant la première de la section Credo lors d'un concert-bénéfice à Hambourg, il n'hésita pas à actualiser l'œuvre en ajoutant une introduction instrumentale de sa propre composition et en changeant l'instrumentation. en plusieurs mouvements. À peu près à la même époque, Mozart arrangeait des préludes et des fugues du « Clavier bien tempéré » pour ensemble à cordes, pour des représentations dans les célèbres « salons Bach » du baron Gottfried van Swieten à Vienne.

En 1802, le premier biographe de Bach, Johann Nikolaus Forkel, semble avoir tiré la sonnette d'alarme en faveur de la retenue, notant que les sonates et partitas pour violon non accompagnés, par exemple, étaient si parfaites et complètes en elles-mêmes qu'« un deuxième instrument n'était ni nécessaire ni possible ». '

Mendelssohn et Schumann pensaient clairement le contraire. Mendelssohn a écrit un accompagnement au piano pour la Chaconne de la Partita en ré mineur pour une représentation du Gewandhaus de Leipzig avec le violoniste Ferdinand David en 1841, et Schumann a écrit des accompagnements au piano pour les six œuvres pour violon non accompagné, ainsi que pour les suites pour violoncelle non accompagnées. Schumann a fait remarquer que l'accompagnement au piano de Mendelssohn sur la Chaconne en ré mineur sonnait si frais et convaincant que «le vieux chantre immortel semblait avoir lui-même participé à l'interprétation».

Depuis, il n’y a plus eu de retour en arrière. Liszt, Brahms, Busoni et Reger se sont précipités pour créer des transcriptions pour piano d'œuvres pour orgue et instrumentales. Raff, Elgar, Schoenberg, Holst, Respighi, Webern, Stokowski, Stravinsky et Honegger se sont essayés aux orchestrations à grande échelle. D'autres ont augmenté le contrepoint de Bach avec des parties nouvellement composées : Moscheles a écrit des lignes mélodiques de violoncelle pour les préludes du « Clavier bien tempéré », Reger a ajouté des lignes de pédale aux Inventions à deux voix pour produire des trios pour orgue, et Gounod a placé une mélodie de soprano sur le do majeur. Prélude du « Clavier bien tempéré », livre I, pour créer son classique kitsch « Ave Maria, Mélodie Religieuse ».

Sans parler des transformations électroniques de Wendy Carlos, des interprétations vocales des Swingle Singers et Bobby McFerrin, ou des interprétations jazz de Jacques Loussier et Dave Brubeck. La liste des arrangements de Bach est en effet longue, et dans l'atmosphère moins dogmatique de l'ère post-''forces originelles'', elle semble s'allonger. (Témoin de la récente reconstruction par Ton Koopman de la «Passion selon Saint-Marc» perdue.)

Qu'est-ce qui, dans la musique de Bach, en fait un matériau de choix pour le réarrangement ? Pourquoi n'avons-nous pas une multitude de transcriptions de Mozart ou de réorchestrations de Brahms ?

Une partie de l'explication peut être trouvée dans les pratiques musicales baroques, et en particulier dans les méthodes de composition de Bach. À l'époque baroque, il existait une forte tradition d'emprunt musical, consistant à utiliser la musique existante comme base d'improvisation ou de nouvelle composition. Un contemporain nous raconte que lorsque Bach s'asseyait au clavier, il « mettait en mouvement ses facultés d'imagination » en jouant quelque chose d'un autre compositeur. Haendel pouvait difficilement prendre la plume sans citer les thèmes de quelqu'un d'autre. Telemann aimait aussi utiliser les œuvres des autres.

Dans sa jeunesse, Bach a retravaillé la musique des plus grands compositeurs de l'époque : Johann Adam Reincken (le doyen des organistes allemands de Hambourg), Giovanni Legrenzi (le maître vénitien des sonates en trio progressives) et Arcangelo Corelli (le codificateur vénitien du concerto baroque). En façonnant des fugues et des transcriptions pour clavier à partir de leur musique, Bach se familiarise avec les styles et les formes actuelles tout en trouvant sa propre voix artistique.

Plus tard, en tant que virtuose de l'orgue reconnu à la cour de Weimar, Bach se tourna à nouveau vers les arrangements pour clavier, transcrivant des dizaines de concertos instrumentaux à la mode de Vivaldi, Telemann, Benedetto Marcello et d'autres. Ici, il semble avoir rivalisé avec son cousin et collègue Johann Gottfried Walther pour créer des transcriptions pour clavier qui capturaient les couleurs et les contrastes de l'ensemble instrumental baroque.

Lorsque Bach devint chantre de Saint Thomas et directeur musical de la ville de Leipzig en 1723, il se trouva soumis à une énorme pression pour produire de nouvelles œuvres sur une base hebdomadaire, d'abord pour les offices religieux luthériens, puis pour les concerts du Collegium Musicum de l'université. Au cours des premières années, il compose une quantité extraordinaire de musique.

Mais il a également commencé à recycler des pièces antérieures à grande échelle, en arrangeant la musique de manière brillamment imaginative. De nouveaux textes ont été insérés pour remplacer les anciennes partitions obsolètes ont été modernisées et les concertos instrumentaux ont été transformés presque au-delà de toute reconnaissance en cantates sinfonias, chœurs et airs.

Dans les années 1730, retravailler de la musique ancienne était devenu un mode de vie compositionnel pour Bach. Le ''St. Mark Passion, l'Oratorio de Noël et Le Clavier bien tempéré, Livre II, semblent avoir été produits en grande partie grâce au recyclage de matériel existant. Il en va de même pour les concertos pour clavecin, les quatre messes courtes et la messe en si mineur. Bach a également arrangé des musiques de Palestrina, Caldara, Pergolesi et d'autres, ajoutant de nouvelles touches et alignant les partitions sur son propre style.

Pour de nombreux compositeurs baroques, réorganiser les partitions existantes était une opportunité pratique. Pour Bach, c'est devenu un grand art, une opportunité de valoriser sa propre musique et celle des autres, et de la porter à un niveau de perfection plus élevé. Puisque la perfection absolue ne pouvait être atteinte par l’homme mortel, l’amélioration des œuvres musicales était un processus sans fin.

Lorsque Mozart et Brahms terminaient une pièce, ils fermaient le livre et passaient à un autre projet. Pour Bach, la composition était une affaire continue, même pour les œuvres apparemment achevées. Ainsi, les Variations « Goldberg » ont été complétées par un ensemble de 14 canons, les Variations canoniques sur « Vom Himmel Hoch » ont reçu un nouveau schéma organisationnel et « L'Art de la Fugue » a été élargi au-delà de son contenu original. conception.

Les valeurs transcendantes de la musique de Bach – sa beauté mélodique, sa force contrapuntique, sa vitalité rythmique, sa profondeur harmonique – parlent à travers le temps, dans un langage universel, à une multitude de compositeurs. Mais c'est l'ouverture enveloppante et inspirante de ses œuvres qui semble inciter d'autres à retrousser leurs manches et à tenter de pousser plus loin les efforts de Bach.

C’est dans cet esprit que Mahler semble avoir abordé son arrangement pour suite orchestrale de Bach. Il a conservé le texte général de la partition de Bach, limitant ses modifications à l'ajout de marquages ​​dynamiques, de liaisons et de gradations de tempo. Il a également raccourci la valeur des notes détachées ici et là, pour assurer des articulations uniformes.

Dans les passages forte, il a renforcé la flûte solo avec des flûtes supplémentaires et une clarinette, pour produire un tutti suffisant au Carnegie Hall. (Il se trouve que Bach a fait une chose similaire : dans la marche instrumentale de la Cantate n° 207, un mouvement apparemment utilisé pour une procession d'étudiants dans un grand espace, il a demandé que les parties soient renforcées par jusqu'à sept musiciens.)

Mais Mahler a également embelli la musique de Bach en y ajoutant deux parties écrites de basse continue, l'une pour clavecin, l'autre pour orgue. Dans la partition publiée en 1910, il déclarait que les parties imprimées devaient être « considérées comme une esquisse, qui devait porter . . . les caractéristiques d'une improvisation libre. » Mahler a repris à plusieurs reprises l'arrangement de la suite avec le Philharmonique, et Alma nous raconte qu'il modifiait à chaque fois l'accompagnement du clavecin, « selon sa fantaisie ».

Dans la version publiée, nous voyons que Mahler traite le clavecin non pas comme un instrument à accords constants, à la manière baroque, mais plutôt comme un instrument de première chaise qui surgit ici et là pour ajouter des touches particulières de couleur orchestrale. Cela confère à la partition une touche nettement mahleresque.

Johann Mattheson, collègue de Bach, semble avoir pensé à de telles augmentations lorsqu'il a conseillé aux compositeurs qu'il était parfaitement permis d'emprunter la musique de quelqu'un d'autre, à condition qu'elle soit restituée avec intérêts.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé




Gustav Mahler (1860-1911) - Page 12 Empty
MessageSujet: Re: Gustav Mahler (1860-1911)   Gustav Mahler (1860-1911) - Page 12 Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
Gustav Mahler (1860-1911)
Revenir en haut 
Page 12 sur 12Aller à la page : Précédent  1, 2, 3 ... 10, 11, 12
 Sujets similaires
-
» Edition intégrale Gustav Mahler
» Otto Mahler, frère de Gustav (1873-1895)
» Henri-Louis de La Grange: Gustav Mahler (2007)
» Edmund SCHUECKER (1860-1911)
» Philippe Chamouard, "Gustav Mahler"

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Toutes les musiques du monde :: Musique classique :: Les compositeurs-
Sauter vers: