C'est une "vraie" intégrale, qui inclut même un Albumblat inédie, retrouvé après la mort de Mendelssohn.
Voici le détail
Variations concertantes in D, Op. 17 (1829):
00:00:00 Theme: Andante con moto
00:01:20 Variation No. 1
00:01:55 Variation No. 2
00:02:31 Variation No. 3: Più vivace
00:03:05 Variation No. 4: Allegro con fuoco
00:03:44 Variation No. 5: L’istesso tempo
00:04:27 Variation No. 6: L’istesso tempo
00:05:04 Variation No. 7: Presto ed agitato
00:06:38 Variation No. 8: Tempo I
Cello Sonata No. 2 in D, Op. 58 (1843):
00:10:13 I. Allegro assai vivace
00:18:21 II. Allegretto scherzando
00:24:21 III. Adagio
00:30:04 IV. Molto allegro e vivace
00:37:25 Lied ohne Worte in D, Op. 109 (1843)
Cello Sonata No. 1 in B-Flat, Op. 45 (1838):
00:42:46 I. Allegro vivace
00:55:20 II. Andante
01:01:40 III. Allegro assai
01:08:23 Albumblatt (1835)
et le commentaire intéressant
Né dans une famille où la musique était au cœur de la vie domestique, Felix Mendelssohn a été exposé dès son plus jeune âge à un large éventail de compositeurs et de styles. Initié au violoncelle pour la première fois par son frère Paul, le jeune prodige a ensuite écrit un certain nombre d'œuvres charmantes pour cet instrument accompagnées de piano : ce CD captivant détaille toutes ces compositions, avec la musique animée par Luca Florentini et ses performances intuitives sur le superbe violoncelle Stradivari « Stauffer – ex Cristiani ».
La compilation commence par les délicieuses Variations concertantes en sol op. 17, écrites alors que Mendelssohn n'avait que 20 ans. Elle est suivie de la première des deux sonates qui constituent l’épine dorsale de cet album – la n°2 op.58, une œuvre révélatrice de la maturité créative du compositeur et contenant de nombreux passages originaux comme le bouillonnant mètre 6/8 du mouvement d’ouverture. Même si la Sonate n°1 n'a peut-être pas atteint la même popularité que son imposante contrepartie, la composition reste l’une des plus importantes de l’époque dans le genre.
C’est un contraste approprié avec l'Albumblatt, dernière pièce de l'enregistrement : une pièce courte et descriptive dans laquelle les lignes de violoncelle et de piano s’entrelacent, créant une atmosphère charmante et onirique. Cependant, l’émouvant Lied ohne Worte Op.109 de Mendelssohn est sans aucun doute l'un des points centraux du CD.
Cette pièce occupe une place centrale et revêt une importance particulière étant donné qu'elle a été jouée pour la première fois sur exactement le même Stradivari que celui utilisé dans cet album, un instrument qui, appartenant à la célèbre violoncelliste Lise Cristiani, avait inspiré Mendelssohn. La musique est merveilleusement interprétée par Fiorentini et Redaelli, un partenariat dont la musicalité convaincante est évidente tout au long de l'album.