Concerts à Namur

Clematis, l'Italie sur la Baltique - Musique à la cour de Suède

Durant le XVIIe siècle, la musique italienne et son instrument emblématique, le violon, jouent un rôle capital dans l’évolution de la musique de nombreux pays y compris ceux baignés par la mer Baltique. La collection réunie par Gustav Düben, organiste de l’église luthérienne de Stockholm,  conservée à l’université d’Uppsala contient de très nombreuses partitions de compositeurs de diverses origines dont des compositeurs italiens. C’est dans cette collection que l’on a trouvé, par exemple, l’unique copie du Confitebor tibi domine a voce sola de Monteverdi !Ce programme de l’Ensemble Clematis illustre savamment et avec élégance la grande influence du style italien sur les compositeurs de ces régions.

Une création originale pour le Festival Musical de Namur.

Ensemble Clematis (2 violons, 2 altos, basse de viole, orgue)
Julie Roset, soprano

Œuvres de Kaspar Förster, Mikolaj Zielenski, Adam Jarzebski, Stanislaw Sykvester Szarzynski, Johann Hentzschel, David Pohle, Ignatio von Gnessell, Dietrich Buxtehude

Kaspar Förster : sur ce site
https://www.youtube.com/watch?v=in-yg_dzXNM

Mikolaj Zielenski : sur ce site
https://www.youtube.com/watch?v=paT4ReAHimE

Adam Jarzebski : sur ce site
https://www.youtube.com/watch?v=W5Alsatxt6M

Stanislaw Sykvester Szarzynski : sur ce site
https://www.youtube.com/watch?v=2kj3IT7tAwE

Johann Hentzschel : sur ce site
https://www.youtube.com/watch?v=00Ki5WitRp4

David Pohle : sur ce site
https://www.youtube.com/watch?v=fvYjJbvYJQI

Ignatio von Gnessell

Dietrich Buxtehude : sur ce site
https://www.youtube.com/watch?v=crGdezCHud8

Je crois que je vais un peu souffrir demain mais j'en connais un qui va être aux anges ...

laudec a écrit:

Super programme, là je pense qu'il y aura des choses qui vont plaire à ton mari
Dommage que c'est à Namur sinon j'aurais bien tenté l'un ou l'autre concert : Arcadelt ou Haendel, Bach, Dowland

Tu es la bienvenue et nous pouvons même t'offrir le gite et couvert !

Je te rassure, c'est une douce souffrance

CLEMATIS, L’ITALIE SUR LA BALTIQUE

Clematis :
Stephanie de Failly, violon
Amandine Solano, violon
Ellie Nimeroski, violon et alto
Jorlen Vega Garcia, viole de gambe
Mathurin Matharel, violoncelle
Brice Sailly, orgue

Avec la participation de Julie Roset, soprano.

Quand la souffrance devient plaisir …      

Ce n’est un secret pour personne ici, le baroque n’est pas ma période musicale préférée : trop sobre, pas assez lumineuse, passionnée …   J’abordais donc la soirée d’hier avec une certaine appréhension, bien vite évanouie : nous avons eu droit, de l’avis de tous, à une soirée magique et il est bien regrettable que le public ait été si peu nombreux pour une soirée inauguratrice d’un Festival dont la qualité n’a que rarement été prise en défaut.

La clé de cette magie est sans doute la passion et la qualité des musiciens qui ont proposé un programme de grande qualité.  Ce n’est pas la première fois que l’ensemble international Clematis  se produit au Festival, il nous avait entre autres enchantés l’an dernier avec « Un concert à Mantoue ».  Cette fois encore, nous avons pu apprécier la virtuosité de ses instrumentistes portée par une passion évidente et une complicité qui permet un ensemble parfait sous la très discrète direction de l’organiste.

C’est la première fois par contre que nous entendions la jeune soprano Julie Roset.  Cette très jolie jeune fille, qualifiée de « soprano léger colorature » par le programme vient de la maîtrise de l’opéra d’Avignon. Entre autres, elle a suivi une formation à la Haute Ecole de Musique de Genève en Musique ancienne dans la classe de Lucien Kandel.  En septembre 2016, elle a remporté plusieurs prix au concours Jeunes Talents de l’Opéra d’Avignon.
Elle vient d’enregistrer avec Capella Mediterranea Lettera Amorosa et Jacques Arcadelt, Madrigaux.  Nous aurons la chance donc de la réentendre ce soir ainsi que dans le ‘Samson’ de Handel, mercredi prochain.
Voilà quelqu’un dont la voix correspond idéalement à ce répertoire mais qui aussi s’investit totalement dans son programme, le vivant, l’interprétant et nous l’offrant avec une émotion qu’elle transmet tout en douceur !  C’est bien entendu une jeune voix qui doit encore s’étoffer surtout dans les graves et améliorer sa technique, notamment côté souffle mais elle possède déjà une très belle maîtrise naturelle.

Venons-en au programme et aux compositions proposées, dont la majorité est extraite d’une bibliothèque réunie par Gustav Düben, organiste de l’église luthérienne de Stockholm.  Cette bibliothèque est actuellement conservée à l’université d’Uppsala.  Les compositeurs sont de diverses origines : ils sont actifs dans les chapelles luthériennes des pays qui bordent la mer Baltique, mais sont aussi italiens, voir même français.

Grâce à Joachim, beaucoup de ces compositeurs avaient déjà été cités sur ce forum ; il a complété avec ceux découverts grâce au programme  Vous pouvez trouver leurs biographies dans la rubrique prévue à cet effet.

Sonata a 6 Tausend Gulden – Antonio Bertali (1605-1669)
https://www.youtube.com/watch?v=pg4Ow4M5q1w
Le manuscrit de cette sonate d’Antonio Bertali, violoniste et compositeur italien actif à la cour impériale de Vienne, se trouve dans la bibliothèque évoquée plus avant.  L’accompagnement de la basse continue est développé pour une formation de cinq cordes.
Note personnelle : c’est frais, lumineux, les violons se répondent pour ensuite jouer à plusieurs voix.

Canzona a  4 – Andrej Rohacwezski (1590-1630)
La biographie de ce compositeur est très incomplète ; il fut organiste à la cour d’un des princes de Radziwill. « La Canzona a 4 » de style parfaitement vénitien provient d’un manuscrit daté des environs de 1630 et qui réunit des compositions instrumentales italiennes et polonaises.


Gustate et videte – Mikolaj Zielenski (1550-1615) avec voix
‘Appréciez et regardez combien doux est le Seigneur.  Béni soit l’homme qui croit en lui. »
Il est incontestable que le Polonais Mikolaj Zielenski, actif à Gniezno, a été nourri par le style vénitien.  C’est d’ailleurs dans la cité des Doges qu’il a fait éditer ses partitions.  « Gustate et videte » se réfère à un nouveau style, ici, le principe du motet a voce sola ; et, afin de donner à ses interprètes un modèle d’ornementation telle qu’elle était pratiquée a l’imporvisio par les artistes vénitiens, Zielinski écrit en toutes notes l’entièreté de ces « diminutions ».
Note personnelle : air orgue-voix : j’ai moins aimé – c’est assez sombre

Jesu, spes mea – Stanislaw Sylwester Szarzynski (1692-1713) avec voix
https://www.youtube.com/watch?v=-KewUVtg14s
On ne sait quasiment rien de ce compositeur.  Certes sont style nous le place plutôt à la fin du 17ème siècle et le motet « Jesu, spes mea » séduit immédiatement par la fluidité du langage qui se rapproche du style concertant.
Note personnelle : aérien, superbe prière !

Sentinella, concerto a 3 – Adam Jarzebski (1590-1649)
C’est à Rome que ce compositeur reçoit sa formation avant d’être actif à Varsovie. Il est principalement connu par ses sonates très influencées par les modèles italiens dont cet air qui se caractérise par des effets de réponses entre les trois violons.
Note personnelle : magnifique !  les trois violons s’entrecroisent, soutenus par le violoncelle et l’orgue ; c’est alternativement dynamique et doux avec un superbe solo pour le violon

Confitebor fibi Domine – Claudio Monteverdi (1567-1643) avec voix
https://www.youtube.com/watch?v=pGMno_WQnSc
Parmi les trésors italiens d’Uppsala, se trouve une unique copie manuscrite d’un « Confitebor fibi Domine »  de Monteverdi, composition absolument unique en son genre dans l’œuvre du maître de chapelle de San Marco ; c’est incontestablement sa seule composition d’envergure pour voix seule et accompagnement d’un ensemble de cordes à cinq parties.
Note personnelle : cet air termine la première partie avec beaucoup d’éclat, dû aussi bien à la richesse de la composition qu’à l’investissement des musiciens et de la soprano dont la grande fraîcheur donne à la prière une dimension particulière.

Sonata a 6 en sol mineur – David Pohle (1624-1695)
L’un des principaux compositeurs à qui l’on peut attribuer un rôle capital dans l’importation du style italien en Allemagne luthérienne est Heinrich Schütz, maitre de chapelle de la cour de Dresde.  On sait qu’il a travaillé avec Giovanni Gabrielli entre 1609 et 1612.  A côté d’une œuvre considérable, Schütz a eu de très nombreux disciples parmi lesquels on peut citer David Pohle.  Ce dernier fut actif à la cour des Ducs de Holstein-Gotthorf à Schmesswig.  Compositeur de musique sacrée, il est aussi l’auteur de plusieurs sonates caractérisées par l’utilisation d’effectifs instrumentaux assez développés.
Note personnelle : belle mélodie, assez triste dont le leitmotiv est repris d’abord par un violon seul et ensuite, alternativement, par les autres instruments … on entend furtivement quelques notes évoquant le ‘Printemps’ de Vivaldi.

O Clemens, o mitis, o coelestis Pater – Dietrich Buxtehude (1637-1707) avec voix
https://www.youtube.com/watch?v=PV9ffLcZNBk
Les compositeurs d’Allemagne luthérienne constituent une part très importante des richesses de la bibliothèque d’Uppsala.  C’est d’ailleurs grâce aux copies réalisées par Düben lui-même que l’on a conservé l’immense majorité des compositions de Dietrich (ou Dieterich) Bruxtehude, compositeur d’origine danoise et qui fut actif à l’église Sainte-Marie de Lübeck, ville allemande, donnant sur la Baltique.
Note personnelle : air poignant qui vous donne des frissons (merci Julie   ).  On se laisse emporter par la musique soulignant finement un chant d’une grande intensité.

Sonata Herzlich thut mich verlangen – Johann Fischer (1646-1716)
Ce compositeur est originaire d’Augsburg, mais toute sa carrière se passe sur la Baltique (après avoir séjourné à Paris et avoir travaillé avec Lully).  La sonate «Herzlich thut mich verlangen » est une composition tout à fait exceptionnelle.  Après une introduction intitulée Lamento, toute la suite de la composition est une sorte de motet instrumental dans lequel la mélodie du choral de la Passion est omniprésente et se déplace dans toute les voix.
Note personnelle : moins passionnant pour moi, un peu répétitif et sans grande brillance (plus baroque quoi   )

Es is gnug – Anonyme avec voix
Cette composition est-elle de Düben lui-même ?  Elle appartient au genre des lamentis si fréquents dans la musique luthérienne. Pièce d’une grand intensité, elle réunit autour de la voix de soprano un ensemble instrumental de tessiture grave ce qui lui confère ce caractère unique.
Note personnelle : étonnement d’abord car j’ai toujours dans l’oreille la superbe prestation par le gagnant au Reine Elisabeth du Es ist genug de Mendelssohn et la prononciation  du « genug » raccourci donne une étrange impression.  Les lamentis ce n’est pas mon genre mais là force est de souligner la beauté de cette poignante composition, magnifiquement interprétée à nouveau … j’en garde des frissons !

Venite ad me – Ignacio von Gnessell ( ?) avec voix
On ne sait absolument rien de ce compositeur (voilà pourquoi tu n’as rien trouvé Joachim !).  Son nom de famille est typiquement suédois et on peut supposer qu’il a voulu insister sur sa proximité avec le style italien en se faisant connaître par un prénom italianisé.  Cette  composition, la seule que l’on connaisse de sa plume, a la particularité de mettre en musique le texte de la consécration telle qu’il apparaît dans la narration évangélique de la dernière Cène.  Cette composition se caractérise aussi par la richesse de l’accompagnement instrumental à six parties de cordes.
Note personnelle : composition qui manque un peu d’imagination mais belle mise en musique de l’institution.

Un très beau concert donc avec de belles découvertes et une interprétation fabuleuse !!!

source : livret du Festival, spectacle du vendredi 30 juin – Jérôme Lejeune

La très belle église baroque "Saint Loup" de Namur dans laquelle se déroule la grande partie du festival



et la cour de l'Athénée qui jouxte l'église où se trouve la billeterie, le bar et où est donnée chaque soir avant la représentation une introduction par un passionné de baroque.

Bel Canto a écrit:

Nous assisterons à 7 concerts :

- L'Italie sur la Baltique - Ensemble Clematis
- Jacques Arcadelt - Choeur de Chambre de Namur, Cappella Mediteranea, Leonardo Garcia Alarcon
- Cendrillon, version Pauline Viardot - Jeunes chanteurs belges, version piano avec mise en scène
- Samson, Handel - Choeur de Chambre de Namur, Millenium Orchestra, Leonardo Garcia Alarcon
- Dowland à Copenhague - Scherzi Musicali
- Bach, le voyageur - Le baroque nomade
- Baltic tour - Guy Van Waas et les Agrémens.

Beau programme . Je te souhaite tout plein de découvertes

De belles heures en perspective!!...Ah le Samson de Haendel avec Alarcon!!

Michelangelo Merisi da Caravaggio 1571-1610.
Le joueur de Luth (1596).  Musée de l’Hermitage, Saint-Péterbourg.
La partition devant le personnage est une mélodie de Jacques Arcadelt

Les jours se suivent … et ne se ressemblent pas !

Alors que tout le monde parlait encore du concert de vendredi, hier soir, l’enthousiasme était moins grand pour les concerts du compositeur namurois, Jacques Arcadelt.

Il était proposé un spectacle en deux parties :
à 19h, les Motets - à 22h, les Madrigaux.  Nous avons assisté au concert de 22h.
Est-ce l’heure avancée, la chaleur ou le souvenir émerveillé du soir précédent ?  Ce programme nous a moins enchantés et il nous a semblé que la qualité était moins au rendez-vous.

25 Madrigaux parmi les quelques 300 écrits par le musicien étaient proposés par un ensemble constitué par la Cappella Mediterranea (Mariana Flores, soprano – Julie Roset, soprano – Carlo Vistoli, contre-ténor – Valerio Contaldo, ténor – Nicholas Scott, ténor – Matteo Bellotto, basse), Quito Gato (luth renaissance 10 chœurs et guitare renaissance), Matthias Spaeter (luth renaissance 7 chœurs et archiluth) et Leonardo Garcia Alarcon (direction).

Je ne suis pas du tout connaisseur dans ce domaine mais cela m’a paru plus lourd, plus sombre.  Quant à l’interprétation, cela manquait de cohérence et de passion ; certains dont le tout jeune contre-ténor étant parfois un peu juste dans le phrasé.

Une bonne soirée malgré tout et une découverte d’un musicien autochtone totalement inconnu.

Dommage que tu n'aies pas assisté à la première partie : les motets auraient été sûrement plus intéressants que les madrigaux (faut dire que les madrigaux en général ne me touchent pas beaucoup, même Monteverdi).

C'est aussi ce que nous voulions voir, surtout avec le Choeur de chambre de Namur mais il n'y avait plus de place !

Demain sera sans doute plus abordable, puisque c'est le spectacle "enfants" de la semaine !
Une version de 'Cendrillon' revisitée par Pauline Viardot, muse de Gounod et Berlioz.
Amoureuse de la musique, elle se fera un devoir de promouvoir la musique de ses contemporains, délaissant ses propres œuvres. Pourtant, deux ans après Massenet, elle compose une Cendrillon plus intimiste aux personnages truculents et une fée exubérante qui fera le bonheur des plus jeunes spectateurs qui participeront activement au spectacle.

La musique de Pauline Viardot rappelle tantôt le Rossini des Péchés de vieillesse, tantôt le grand opéra des années 1850, surtout dans les ensembles, et nous renvoie parfois aussi au vieil opéra italien. Elle n'est pas sans évoquer Offenbach et l'opérette française et fait preuve d'une jolie veine mélodique et d'un sens aigu de la prosodie.


https://www.youtube.com/watch?v=CH4Trp0gHDs

Le conte de Perrault revisité
Les filles du Baron Pictordu sont invitées au bal du palais. Elles espèrent y rencontrer le Prince qui, comme il se doit, est charmant. Marie, la petite dernière surnommée Cendrillon, est considérée par ses proches comme une servante. Sa marraine, une fée, lui permettra, par un tour de magie, de se rendre au bal. Elle attire tous les regards dès son arrivée au palais. Le Prince observe, caché, et s’émeut lorsqu’elle s’enfuit à minuit, perdant un de ses souliers au moment de remonter dans son carrosse. Retrouvera-t-il sa dulcinée?

Distribution
Opéra Royal de Wallonie
Le Baron de Pictordu : Jacques Calatayud
Marie, dite Cendrillon : Sophie Junker
Maguelonne : Natacha Kowalski
Armelinde : Julie Bailly
La Fée : Sarah Defrise
Le Prince Charmant : Xavier Flabat
Le Comte Barigoule : Enrico Casari

calbo a écrit:

Beau programme . Je te souhaite tout plein de découvertes

merci

CENDRILLON, version Pauline Viardot

Production
Opéra Royal de Wallonie
Adaptation : Davide Garattini et Barbara Palumbo
Costumes : Giada Masi
Décors : Paolo Vitale et Davide Garattini
Lumières : Paolo Vitale
Chorégraphies : Barbara Palumbo

Distribution
Le Baron de Pictordu : Jacques Calatayud
Marie, dite Cendrillon : Julie Gebhart
Maguelonne : Natacha Kowalski
Armelinde : Julie Bailly
La Fée : Sarah Defrise
Le Prince Charmant : Xavier Flabat
Le Comte Barigoule : Pierre Romainville

Une merveilleuse soirée où on redevient enfant

Un très beau spectacle où les principaux ingrédients du conte de Perrault sont rassemblés dans un temps assez court qui convient très bien aux enfants … petits et grands.
La plupart des artisans de la scénographie ont mis en scène l’an dernier « Norma » à l’Opéra Royal de Wallonie … quel changement : alors que de nombreux éléments venaient alourdir le grand opéra de Bellini, hier soir, tout était épuré et dynamique, reposant essentiellement sur les qualités scéniques des interprètes.  Et ils en avaient des qualités ces chanteurs et plus particulièrement Natacha Kowalski et Julie Bailly, succulentes sœurs de Cendrillon.
Le spectacle est un dialogue entre le jeune public et le plateau par l’entremise de la bonne fée, interprétée avec grand talent par Sarah Defrise.
Jacques Calatayud a la voix qui manque de plus en plus de couleurs mais il reste un très bon comédien et convient très bien dans ce type de représentation.  Julie Gebhart qui s’est arrêtée en première épreuve du dernier Reine Elisabeth a interprété avec beaucoup de finesse le rôle de Cendrillon.

Ce soir : HANDEL, Samson

En coproduction avec le Festival de Beaune

Composé juste après Messiah, Samson est à juste titre, depuis sa création, une des œuvres les plus appréciées du grand Handel. La musique est absolument somptueuse. Les mouvements choraux vous emporteront vers des sommets d’émotion.

DISTRIBUTION
Samson, Matthew Newlin
Dalila, Klara Ek
Micah, Lawrence Zazzo
Manoa, Luigi di Donato
Harapha, Luigi di Donato
Virgin & Israelitish W.Attendant of Dalila: Julie Roset

Chœur de Chambre de Namur
Millenium Orchestra
Direction: Leonardo García Alarcón

ah comme j'aimerais être à Namur ce soir!!
De la distribution, je ne connais que le haute- contre Lawrence Zazo...mais je ne doute pas que les autres seront à la hauteur!

C'est une des plus belles soirées musicales que j'ai connues !
Exceptionnelle à tout point de vue ... si on m'avait dit un jour que j'aimerais Handel chanté ...
Je vous en dis plus après m'être un peu reposée parce que autant d'émotions par tant de chaleur ...


https://www.youtube.com/watch?v=22BdaFiInrc

Instinctivement, à ce moment, nous nous sommes regardés avec Jo, conscients de vivre un moment d'exception comme il y en a peu !

Comme je vous comprends et me réjouis pour la soirée intense que vous avez passé…. J'aime vraiment TOUS les nombreux oratorio de Haendel, mais, après le Messie, celui-ci m'a particulièrement bouleversé.
J'ai été très heureux de retrouvé en cd les 33 tours de ma découverte par Karl Richter avec son orch et ch Bach de Munich et des solistes!! (Alexander Youg ténor, Martino Arroyo sop, Helen Donath sop, Norma Procter alto , Thomas Stewart et Ezio Flagello basses!

laudec a écrit:

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Pour ceux qui habitent près de Beaune, ce même "opéra baroque" y  sera présenté vendredi à la basilique NOtre-Dame.[/color]

Tu parles bien de "Samson" ? … qui n'est pas un opéra, mais bien un oratorio : mis à part , en général, un sujet religieux - mais un tel sujet peut aussi se retrouver dans un opéra, comme on peut trouver des oratorios dit "profanes" les oratorios , (en tout cas chez Haendel!) se caractérisent par l'importance du chœur qui a de nombreuses interventions, alors que ses opéras sont un défilé de récitatifs et d'aria , souvent sans un chœur ou tout juste à la fin ! Je préfère nettement ses oratorios, me lassant un peu de certains opéras …

Il a composé une vingtaine d'oratorios et plus de 40 opéras (et pas des modèles réduits! la plupart durant plus de 2 heurs quand ce n'est pas 3 et plus!

Pas de problème, d'ailleurs rien de bien important; les malentendus , (même si çà passe pas par les oreilles!!) sont toujours en embuscade quelques part … même sur les affiches de festival!