Tres intéressant ! Il faut dire que les registres et tessitures ne recoupaient pas forcément les mêmes réalités que de nos jours .
Un exemple type : on parle souvent de " contralto" pour désigner des rôles rossiniens tels que Tancredi, Arsace, Isabella, Malcolm, Calbo alors qu´en réalité, il s´agit de rôles exigeant un centre de gravité nettement plus haut, entre le mezzo central et le mezzo grave .
D´ailleurs, aucune contralto ( Ferrier, Heynis, Morrester, Watts, etc .... ) n´ont chanté ces rôles . A la limite, Arsace pourrait convenir á un mezzo-contralto qui est un contralto á l´aigu plus solide mais il me semble que l´air de Eccomi alfine monte au si4, ce qu´une vraie alto atteint rarement, en tout cas en voix de tête exploitable . Il est clair que jadis, était appelé contralto toute voix qui n´était pas du pur soprano, cela pouvait donc recouper autant l´alto " pur sucre" que le mezzo-soprano dans toutes ses catégories .