| | Édouard LALO (1823-1892) | |
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Auteur | Message |
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Snoopy Admin
Nombre de messages : 31235 Age : 49 Date d'inscription : 10/08/2006
| Sujet: Édouard LALO (1823-1892) 2006-11-04, 11:26 | |
| Édouard-Victor-Antoine Lalo est un compositeur français né à Lille, au n° 10 de la rue des Tours, le 27 janvier 1823, et mort à Paris le 22 avril 1892. Il repose au cimetière parisien du Père Lachaise. Sa famille est d'origine espagnole, mais implantée en France depuis le XVIe siècle.
Édouard Lalo apprit le violon et le violoncelle au conservatoire de Lille sous la direction du professeur allemand Baumann puis, à l’âge de seize ans, partit pour Paris afin de continuer ses études musicales, contre la volonté de son père. Il s’y lie d’amitié avec Eugène Delacroix. Lalo étudia le violon au Conservatoire de Paris. À Paris, il sut se faire apprécier comme violoniste lors des séances de musique de chambre organisées par MM. Jacquard et Armingaud. En même temps, il composait avec ardeur des mélodies et des symphonies instrumentales qui furent plus appréciées à l'étranger qu'en France. Édouard Lalo fut promu Officier de la Légion d'honneur le 31 décembre 1888.
Hormis deux symphonies — détruites, semble-t-il, par le compositeur —, ses premières compositions furent destinées à un petit effectif vocal ou instrumental, avec notamment six Romances populaires (1849), puis six Mélodies, sur des poèmes de Victor Hugo (1856), deux Trios avec piano (vers 1850 et 1852) et différentes pièces pour violon et piano.
En 1855, il participa à la création du Quatuor Armingaud, dont l’ambition était de promouvoir les œuvres des maîtres allemands. Quatre ans plus tard, il composa son propre Quatuor à cordes. En 1866, il termina Fiesque, son premier opéra, qui ne fut jamais porté à la scène mais alimenta d’autres œuvres, comme le Divertissement pour orchestre (1872) ou la Symphonie en sol mineur (1886).
Les années 1870 furent particulièrement fécondes : outre le Concerto pour violon (1873) et le Concerto pour violoncelle (1877), Lalo écrivit ses deux plus célèbres opus, la Symphonie espagnole (1874) et l'opéra Le Roi d'Ys (1875-1881). Il acquit sa notoriété grâce à la Symphonie espagnole, qui est en fait un concerto pour violon en cinq mouvements, composition flamboyante créée par le violoniste virtuose Sarasate et toujours très populaire. Son Concerto pour violoncelle, bien que moins apprécié, est une œuvre très intéressante. Quant au Roi d'Ys, il ne fut créé que tardivement, mais triomphalement, en 1888.
Parmi ses compositions d'envergure, le ballet Namouna (1882) fut commandé par l’Opéra de Paris et chorégraphié par Lucien Petipa. Cette musique reçut un accueil mitigé, entre huées du public et enthousiasme de confrères tels que Debussy, Fauré ou Chabrier. Il s’est maintenu au répertoire sous forme de suites d’orchestre.
Lalo, apprécié notamment pour la richesse de son orchestration, a contribué, à la fois comme interprète et comme compositeur, au renouveau de la musique de chambre en France. Son Quatuor à cordes révèle la forte influence de Beethoven, mais est aussi empreint d’une vigueur rythmique bien personnelle.
Contemporaine de Carmen de Bizet, sa Symphonie espagnole pour violon et orchestre est une des premières œuvres orchestrales françaises à faire appel au folklore espagnol et à ses rythmes de danses. Cet intérêt pour les folklores se retrouve dans la Fantaisie norvégienne (1878), dans la Rhapsodie norvégienne (1879), dans le Concerto russe (1879), mais aussi dans la « légende bretonne » du Roi d’Ys, dont Lalo renonce volontairement à faire un « drame lyrique » wagnérien. Privilégiant les formes brèves, il y fait preuve d’une grande invention mélodique et rythmique, soutenue par une riche écriture harmonique.
Musique orchestrale :
Aubade, pour dix instruments (1872) Divertissement (1872) Concerto pour violon (1873) Symphonie espagnole (1874) Concerto pour violoncelle (1877) Rapsodie norvégienne (1879) Symphonie (1886) Concerto pour piano (1889) Scènes de Savonarole, opéra inédit ; la musique d'une grande pantomine romaine, Néron, pour l'hippodrome Musique de chambre : Sonate pour violon (1853) Sonate pour violoncelle (1856) Trois trios avec piano Quatuor à cordes Musique vocale : Cinq lieder sur Lamartine, Laprade et Silvestre (1879). Six mélodies sur des poèmes de Victor Hugo (1855) Trois mélodies sur Musset
Opéras :
Fiesque (1866) Le Roi d'Ys (1888), ouvrage lyrique en trois actes dont l'ouverture se fit dans les concerts populaires et au conservatoire en 1877. Paroles de M. Blau. Le roi d'Ys fut produit, après plus de 10 années, le 6 mai 1888 à l'opéra comique. Peu après, la partition obtint le prix Monbinne à l'Académie des Beaux-Arts.
Ballet :
Namouna (6 Mars 1882). Joué à l'opéra sur un livret de MM. Nuitter et Petipa. Ce ballet, annoncé comme une œuvre de la « jeune école », reçut un assez mauvais accueil d'une partie de la presse et des habitués de l'opéra. |
| | | joachim Admin
Nombre de messages : 27113 Age : 77 Date d'inscription : 19/08/2006
| Sujet: Re: Édouard LALO (1823-1892) 2006-11-04, 11:58 | |
| Encore un compositeur trop méconnu.
Le Roi d'Ys n'est quasiment jamais représenté, c'est pourtant un chef d'oeuvre ! |
| | | Bel Canto Admin
Nombre de messages : 7251 Age : 67 Date d'inscription : 10/07/2007
| Sujet: Re: Édouard LALO (1823-1892) 2008-03-29, 14:31 | |
| - joachim a écrit:
- Encore un compositeur trop méconnu.
Le Roi d'Ys n'est quasiment jamais représenté, c'est pourtant un chef d'oeuvre ! Nous avons vu cet opéra, hier à Liège avec Papagena. Personnellement et cela n'engage que moi , je ne trouve pas que cet opéra soit un chef d'oeuvre ... en tout cas pas du point de vue du chant. Par contre, côté musique, c'est vrai que c'est merveilleux ; un critique qualifiait d'ailleurs l'ouverture de "poème symphonique". Côté chant, il y a beaucoup de réminiscences des opéras de Gounod et il doit être assez compliqué à distribuer, vu les difficultés des aigus devant un orcherstre très fourni. La prédominance de la musique sur le chant et le petit nombre de mezzo actuellement capables d'affronter le rôle de Margared expliquent peut-être l'absence de discographie récente pour cet opéra. Pour les nombreux mélomanes de ce forum, c'est certainement un opéra à écouter pour la beauté (enfin, il me semble ) de la partition. Malgré cela, j'ai passé une bonne soirée musicale car j'aime toujours beaucoup découvrir de nouvelles choses. Je ne placerai pas cet opéra dans mes dix préférés mais il est agréable à écouter et hier soir, nous avons eu la chance d'avoir Patrick Davin comme chef d'orchestre qui, pour moi, a vraiment été à la hauteur de la partition. Avec aussi des applaudissements pour Giuseppina Piunti (Margared) et Werner Van Mechelen (Karnac). |
| | | joachim Admin
Nombre de messages : 27113 Age : 77 Date d'inscription : 19/08/2006
| Sujet: Re: Édouard LALO (1823-1892) 2008-03-29, 15:15 | |
| Au risque de choquer, peut-être, je place le roi d'Ys parmi disons les 5 opéras français de la deuxième moitié du 19ème siècle, en compagnie de Carmen, Faust, Werter, les contes d'Hoffmann...
Je possède le coffret Musifrance dirigé par Armin Jordan avec Barbara Hendricks (Rozenn), Dolores Ziegler (Margared), Eduardo Villa (Mylio), JP Courtis (le Roi).... |
| | | Bel Canto Admin
Nombre de messages : 7251 Age : 67 Date d'inscription : 10/07/2007
| Sujet: Re: Édouard LALO (1823-1892) 2008-03-29, 15:42 | |
| Il n'est certainement pas question de choquer, Joachim. Chacun est libre de s'exprimer et d'aimer ou non ; quant à moi, j'exprimais seulement mon sentiment et non un avis, je ne suis pas assez compétente pour cela. Le fait que cet opéra soit peu interprété n'est pas nécessairement dû à ce qu'il ne soit pas suffisament bon mais, outre les raisons que j'exposais dans l'autre poste, c'est aussi parfois question de mode. Si je devais classer les opéras français parmi ceux que je connais (et je ne les connais pas tous, loin de là), je dirais en 1 et loin devant : Les contes d'Hoffmann d'Offenbach, ensuite les opéras de Gounod et en 3 ceux de Massenet (désolée mais j'ai du mal avec Bizet ) |
| | | Papagena
Nombre de messages : 386 Age : 65 Date d'inscription : 03/10/2007
| Sujet: Re: Édouard LALO (1823-1892) 2008-03-29, 19:31 | |
| Bel Canto et moi étant inséparable, j'ai donc vu aussi le Roi d'Ys. Je fus moi aussi, plus enthousiasmée par la musique que par le chant dans cet opéra et ce qui pour moi est le plus beau moment est l'ouverture alliant romantisme et force... |
| | | felyrops
Nombre de messages : 1419 Age : 77 Date d'inscription : 26/09/2007
| Sujet: Re: Édouard LALO (1823-1892) 2008-03-29, 20:22 | |
| Le baryton Werner Van Mechelen pour le rôle de prince Karnac, je n'aimerais pas être à sa place juste après 2 semaines de Woyzzeck à la Monnaie! Pour faire justice à l'histoire, il faut tout de même tenir compte du fait que "Le Roi d'Ys" a été composé en 1875-77, terminé en 1887. Et qu'il a tiré un duo (de Rozenn et Mylio, au sortir de la chapelle) de son premier opéra, inédit, "Fiesque" (1868). Plus qu'autre chôse, c'est un opéra à descendance Wagnérienne. "Le Roi d'Ys" peut être compté parmi la phalange (peu nombreuse) d'opéras wagnériens français du 19e siècle. Il peut se trouver au cd Erato, avec Hendricks, Courtis, et Radio France, dir. Jordan. |
| | | joachim Admin
Nombre de messages : 27113 Age : 77 Date d'inscription : 19/08/2006
| Sujet: Re: Édouard LALO (1823-1892) 2008-10-16, 09:25 | |
| - felyrops a écrit:
Plus qu'autre chôse, c'est un opéra à descendance Wagnérienne. "Le Roi d'Ys" peut être compté parmi la phalange (peu nombreuse) d'opéras wagnériens français du 19e siècle.
J'ai réécouté l'ouverture du Roi d'Ys hier soir, j'avais oublié qu'à un moment donné (vers le milieu) on entend, au trombone, quelques mesures de l'ouverture de Tannhauser. Comme opéra wagnérien, et plus encore je crois que le Roi d'Ys, il y a le monumental Sigurd d'Ernest Reyer. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Édouard LALO (1823-1892) 2008-10-16, 11:34 | |
| - joachim a écrit:
- Au risque de choquer, peut-être, je place le roi d'Ys parmi disons les 5 opéras français de la deuxième moitié du 19ème siècle, en compagnie de Carmen, Faust, Werter, les contes d'Hoffmann...
Je possède le coffret Musifrance dirigé par Armin Jordan avec Barbara Hendricks (Rozenn), Dolores Ziegler (Margared), Eduardo Villa (Mylio), JP Courtis (le Roi).... Je suis d'accord ,les operas francais sont toujours sous estimes par rapport aux Italiens et Allemands .....Je trouve ça assez rageant Je ne fait pas du cococricotisme ,c'est juste qu'il y a plein d'oeuvres interessantes qui dorment betement. Lalo , comme saint-saens, Gounod, Godard ....sont souvent traites avec la condescendances des ignorants...et je ne parle pas de l'opera-comique ( Mehul , Boieldieu,Auber...Cherubini ). Sans compter les laisses pour compte comme Onslow (l'alcade de Vega...) Reber... UNe richesse inouie qui dort inutilement....oui c'est rageant |
| | | felyrops
Nombre de messages : 1419 Age : 77 Date d'inscription : 26/09/2007
| Sujet: Re: Édouard LALO (1823-1892) 2008-10-16, 12:35 | |
| Comme opéra français "wagnérien" il faut nommer en premier lieu "Le Roi Arthus" de Chausson. Si je me souviens bien, les livrets du "Roi Arthus" et du "Roi d'Ys" remontent à la même époque de l'histoire. |
| | | joachim Admin
Nombre de messages : 27113 Age : 77 Date d'inscription : 19/08/2006
| Sujet: Re: Édouard LALO (1823-1892) 2008-12-27, 12:47 | |
| Je viens d'écouter le CD CPO, orchestre de Bâle dirigé par Giancarlo Andretta.
Il n'y a que des oeuvres symphoniques peu connues : la symphonie en sol mineur, la rhapsodie norvégienne (version symphoniques), le Scherzo en ré mineur et le Divertissement. Si ce dernier n'a rien d'extraordinaire, par contre les trois autres oeuvres, et notamment la symphonie devraient être interprétées plus souvent. Je place cette symphonie à égalité avec celles de Chausson ou de Dukas (qui finalement ne sont pas beaucoup plus connues). |
| | | felyrops
Nombre de messages : 1419 Age : 77 Date d'inscription : 26/09/2007
| Sujet: Re: Édouard LALO (1823-1892) 2008-12-27, 15:21 | |
| J'écoute en ce moment ses Trios pour piano, je ne peux que vous les conseiller! Le 1 (opus 7, 1850) et le 2 (s.n.o., 1852) -il avait donc respectivement 27 et 29 ans, sont très agréables à l'écoute et peuvent rivaliser avec les meilleures productions de l'époque, même avec les trios pour piano de Schumann. Il réussit fort bien à (ce que demande un trio) faire converser les trois instruments, sans en favoriser un. Enfin, il y a le 3 (1880, opus 26, il a 57 ans), chef d'oeuvre pour l'époque, à placer en haut du palmarès pour trios. Le deuxième mouvement (presto) veut vous dire "m'entendez-vous enfin?". Dans le quatrième mouvement (allegro molto) il semble exprimer, surtout par le piano, qu'il se réjouit comme un gosse de ce qu'il a écrit (car il y a unité et suite logique dans son language musical).
J'écoute sur ASV 899 de 1994, avec Barbican Piano Trio, mais il doit y en avoir d'autres. |
| | | Jean
Nombre de messages : 8786 Age : 81 Date d'inscription : 14/05/2007
| Sujet: Re: Édouard LALO (1823-1892) 2008-12-27, 17:22 | |
| Tiens merci d'en parler: une occasion de les remettre sur la platine, car ils me plaisent beaucoup aussi! je les ai par le trio HENRY chez Pierre Vérany |
| | | joachim Admin
Nombre de messages : 27113 Age : 77 Date d'inscription : 19/08/2006
| Sujet: Re: Édouard LALO (1823-1892) 2008-12-28, 10:18 | |
| Je n'ai pas (encore ) les Trios en CD, mais je les ai écoutés et même enregistrés sur cassette il y a longtemps. il va falloir que je comble cette lacune. De même d'ailleurs pour son quatuor à cordes op 45 de 1858. Le Presto du 3ème trio a été orchestré par Lalo en 1884 sous le titre de Scherzo en ré mineur (et se trouve sur l'enregistrement dont je parlais ci dessus). |
| | | Jean
Nombre de messages : 8786 Age : 81 Date d'inscription : 14/05/2007
| Sujet: Re: Édouard LALO (1823-1892) 2009-07-18, 14:10 | |
| un disque rare!!...le concerto pour piano de Lalo ...avec sa symphonie et le scherzo dont parle Joachim...on se demande pourquoi nous avons plétore de symphonie espagnol et concerto pour violoncelle ...et que ce concerto est quasi inconnu!! |
| | | joachim Admin
Nombre de messages : 27113 Age : 77 Date d'inscription : 19/08/2006
| Sujet: Re: Édouard LALO (1823-1892) 2009-07-19, 13:14 | |
| En effet, le concerto pour piano, lui aussi, mériterait de sortir de l'oubli. Je l'ai avec Namouna si je me souviens bien (mais il faut que je vérifie ) |
| | | Bel Canto Admin
Nombre de messages : 7251 Age : 67 Date d'inscription : 10/07/2007
| Sujet: Re: Édouard LALO (1823-1892) 2010-01-13, 12:20 | |
| Commentaires sur le site Forumopera : Un compositeur à (re)découvrir D’Edouard Lalo (1823-1892), nous ne savons pas grand-chose et c’est là le premier mérite de ce nouveau volume de la Collection horizons : restituer l’image d’un compositeur que les écrits de son fils unique, Pierre Lalo (1866-1943) tendirent à déformer. Exit alors un certain nombre d’idées transmises par un rejeton à l’œdipe démesuré : l’ascendance espagnole des Lalo qui expliquerait le succès de la symphonie du même nom ; le conflit avec une famille opposée à toute carrière artistique ; le passage rapide au Conservatoire ; le musicien patriote, ardent défenseur de Paris lors du siège de 1870 quand au contraire Edouard Lalo n’avait pas plus d’estime pour les Allemands que pour les Français impérialistes. La raison de telles affabulations s’explique, selon Gilles Thieblot, par la divergence d’idées entre le fils et le père. Pierre, monarchiste, se serait employé à masquer les convictions républicaines d’Edouard en même temps qu’il essayait de raviver les couleurs d’un destin qu’il jugeait trop terne. Il est vrai que la vie d’Edouard Lalo n’est pas un roman mais la qualité de ses compositions demande qu’on s’intéresse de plus près à un musicien injustement délaissé, y compris en matière d’art vocal. ... la suite ici |
| | | joachim Admin
Nombre de messages : 27113 Age : 77 Date d'inscription : 19/08/2006
| Sujet: Re: Édouard LALO (1823-1892) 2010-06-21, 20:26 | |
| Catalogue des oeuvres :
Oeuvres avec n° d'opus (Il existe de nombreuses lacunes dans la série des numéros opus de Lalo, qui semblent ne pas avoir été affectés à un travail )
Op.1 - Fantaisie originale en la majeur pour Violon etPiano (ca. 1848) Op.2 - Allegro maestoso en ut majeur pour Violon et Piano (ca. 1848) Op.3 - ? Op.4 - 2 impromptus pour Violon et Piano (ca. 1848) : Espérance - Insouciance Op.5 - Le Novice, scène pour baryton et piano (texte de Hippolyte Stupuy) (1849) Op.6 - ? Op.7 - Piano Trio No. 1 en ut mineur (ca. 1850) Op.8 - 2 Impromptus : Pastorale et Scherzo alla Pulcinella pour Violon et Piano (ca. 1850) Op.9 - ? Op.10 - ? Op.11 - ? Op.12 - Sonata pour Violon et Piano en ré majeur (initialement appelé Duo concertant, 1853) Op.13 - ? Op.14 - 2 pièces pour violon et piano : Chanson villageoise et Sérénade en la majeur) (1854) Op.15 - ? Op.16 - Allegro pour Violoncelle et Piano (1856?) repris pour violoncelle et orchestre op 27 en 1875 Op.17 - 6 Mélodies (1856) : Guitare - Puisqu’ici bas - L’aube naît - Dieu qui sourit et qui donne - Oh! quand je dors - Chanson à boire Op.18 - Soirées parisiennes, 3 morceaux caractéristiques pour Violon et Piano : Ballade, Menuet, Idylle (1856) Op.19 - Quatuor à cordes en mi bémol majeur (1ère version) Op.20 - Concerto pour violon et orchestre en fa majeur (1873) Op.21 (Durand)/ ou op 22 (Schott) - Symphonie espagnole en ré mineur pour violon et orchestre (1874) Op.23 - ? Op.24 - ? Op.25 - ? Op.26 - Piano Trio No. 3 en la mineur (1880) Scherzo orchestré en 1884 Op.27 - Allegro appassionato pour Violoncelle et Orchestre (arrangement de Op. 16) (1875) également Allegro Symphonique pour orchestre Op.28 - Guitare en si mineur pour violon et piano (1882) Op.29 - Concerto Russe pour violon et orchestre (1879) aussi arrangement "Chants russes" pour violoncelle et piano Op.30 - ? Op.31 - Chant breton, pour voix, piano et flute ou hautbois (1884) Op.32 - La Mère et l'enfant, 2 pièces pour piano à 4 mains : Romance, Sérénade (1873) Op.33 - Marine, mélodie pour voix et piano (1884) Op.34 - O salutaris, pour choeur de femmes et orgue ou piano (1884) Op.35 - Dansons, duo pour soprano, mezzo et piano (1884) du ballet Namouna Op.36 - ? Op.37 - ? Op.38 - ? Op.39 - ? Op.40 - ? Op.41 - ? Op.42 - ? Op.43 - ? Op.44 - ? Op.45 - Quatuor à cordes en mi bémol majeur (2ème version, 1880)
Oeuvres sans opus :
Adieux au désert, mélodie (1848) L’ombre de Dieu, mélodie (1848?) Arlequin (Esquisse caractéristique, Violon ou violoncelle et piano Piano) (1848?) 6 Romances populaires : La pauvre femme, Beaucoup d'amour, Suicide, Si j'étais petit oiseux, Les petits coups, Le vieux vagabond (1849) Piano Trio No. 2 en si mineur (1852?) Sonate pour violoncelle et piano en la mineur (1856) Serenade pour piano (1864) Fiesque, Opera en 3 actes (1866-68) 3 Mélodies : Une Fleur, Chanson de Barberine, La Zuecca (1870?) 2 Aubades pour petit orchestre : Allegretto, Andantino, d'après Fiesque (1872) Divertissement pour orchestre, d'après Fiesque (1872) Le Roi d'Ys, opéra en 3 actes (1875-88) Litanies de la sainte Vierge pour choeur mixte et orgue ou piano (1849) Ballade à la lune, mélodie (1860) Humoresque, mélodie (1867?) Aubade, mélodie (1872) Concerto pour violoncelle et orchestre en ré mineur (1877) Fantaisie norvégienne pour violon et orchestre (1878) Rapsodie norvégienne pour orchestre (1879) Romance-sérénade en sol majeur pour violon et orchestre (1879) 5 Lieder : Prière de l'enfant à son réveil, A celle qui part, Tristesse, Viens!, La chanson de l'Alouette (1879) Namouna, ballet en 2 actes (1881-82) aussi Suites n° 1 et n° 2 Scherzo pour orchestre (arrangement du Piano Trio No. 3 en la mineur, Op. 26) (1884) Fantaisie-ballet pour violon et orchestre, d'après Namouna (1885) Symphonie en sol mineur (1886) 3 Mélodies : La Fenaison, L'Esclave, Souvenir (1887) Le Rouge-gorge, mélodie(1887) Au fond des halliers, Duo vocal pour soprano, ténor et piano, d'après Fiesque (1887) Concerto pour piano en fa mineur (1888-89) Néron, Pantomime en 3 actes (1891) La Jacquerie, opéra en 4 actes (1891-92) L'Esclave (Date?) Veni, Creator, d’après un thème bohème pour alto et piano ou orgue (Date?) Valse, pour violoncelle et piano (Date?) Piano Quintet en la bémol majeur (Date?) Adagio (Fantaisie-quintette, Piano Quintet No. 2) (Date?) Sérénade pour quatuor à cordes d'après Namouna (Date?) 17 Mélodies, 2 duos et Veni creator, édités 1922
Dernière édition par joachim le 2016-11-06, 19:10, édité 1 fois |
| | | Bel Canto Admin
Nombre de messages : 7251 Age : 67 Date d'inscription : 10/07/2007
| Sujet: Re: Édouard LALO (1823-1892) 2011-09-21, 12:24 | |
| FiesqueSi la plupart des biographes de Lalo mentionnent l’existence de Fiesque, aucun n’a jamais pu entendre cette œuvre que le compositeur s’est pourtant ingénié, en vain, à faire représenter à plusieurs reprises. En 1868, il la destine à un concours organisé par le directeur de l’administration des théâtres pour promouvoir la composition de nouveaux opéras. La partition qui obtiendrait le premier prix serait créée au Théâtre-Lyrique. Fiesque fait partie des cinq finalistes mais arrive en troisième position. Parallèlement, Lalo soumet le livret au directeur de l’Opéra et prend contact avec le Theater am Dammtor de Hambourg mais l’invasion prussienne de 1870 réduisent ces démarches à néant. Réfugié en Belgique Lalo décide alors de proposer son opéra à la Monnaie. Le projet était déjà bien avancé quand un brusque changement de directeur le fit capoter. Par la suite, Lalo devra se contenter de donner des extraits de Fiesque dans diverses salles parisiennes entre 1872 et 1877 avant de renoncer définitivement à le faire jouer. Plus tard, il en réutilisera de nombreuses pages dans ses dernières œuvres. Le livret est tiré d’une pièce de Schiller, fondée elle-même sur un fait historique, et raconte la conjuration ourdie par Fiesque, un jeune homme ambitieux, et ses amis républicains contre Andrea Doria, doge de Gêne. Par ailleurs, Léonore, l’épouse de Fiesque, est jalouse de Julie, la fille de Doria, qui ne semble pas laisser son mari indifférent, ce qui agace Verrina, un vieux républicain fanatique qui juge Fiesque trop assoiffé de pouvoir et de plaisirs pour être un doge selon son idéal. A la fin de l’opéra, au moment où le jeune homme s’apprête à savourer sa victoire, Verrina le précipite dans la mer. source : forumopera Fiesque : Roberto Alagna, ténor. Léonore : Michelle Canniccioni, soprano. Julie: Béatrice Uria-Monzon, mezzo-soprano. Verrina: Franck Ferrari, baryton. Hassan: Jean. Sébastien Bou, baryton. Borgonino : Armando Gabba, baryton. Gianettino : Vladimir Stojanovic, basse. Romano: Ronan Nédélec, baryton. Sacco: Alexandre Swan, ténor. Coryphée: Gundars Dzilums, bass. Un homme du peuple: Martins Zvigulis, ténor. Un page : Inga Zilinska, mezzo-soprano. Orchestre National de Montpellier Languedoc-Roussillon. Chœurs de la Radio Lettone. Alain Altinoglu, direction. 2 cd Deutsche Grammophon 0 28947 64547 4 |
| | | joachim Admin
Nombre de messages : 27113 Age : 77 Date d'inscription : 19/08/2006
| Sujet: Re: Édouard LALO (1823-1892) 2011-09-21, 15:28 | |
| Intéressant, cette résurrection. Tu as écouté l'enregistrement ? Quand on voit la qualité du Roi d'Ys, je suppose que Fiesque doit être pas mal |
| | | Bel Canto Admin
Nombre de messages : 7251 Age : 67 Date d'inscription : 10/07/2007
| Sujet: Re: Édouard LALO (1823-1892) 2011-09-21, 15:40 | |
| J'ai écouté des extraits. L'oeuvre semble intéressante en effet mais l'interprétation moins : Alagna est limite dans l'aigu et le reste de la distribution me paraît aussi un peu pâle mais bon, il n'y a guère moyen de faire la fine bouche puisque ce doit être le seul enregistrement existant. Je vais peut-être l'acheter ... encore que le 'Guillaume Tell' me fasse plus de l'oeil. |
| | | dorianalenvers
Nombre de messages : 3 Age : 38 Date d'inscription : 07/02/2013
| Sujet: Le quintette avec piano d'Edouard Lalo 2013-12-03, 06:18 | |
| Chers amis, je vois que vous vous occupez fort de ce compositeur si méritant qu'était Edouard Lalo, aussi je me permets de partager un moment avec vous... Récemment, je suis tombé sur une nouveauté assez sympathique.
Tous les ans, on trouve des enthousiastes qui s'émerveillent d'une découverte fondamentale pour la musique classique, une oeuvre qui dormait dans une bibliothèque et qui va nous transcender, mais malheureusement bien souvent on tombe sur des oeuvres de compositeurs peut-être un tantinet justement oubliés par l'histoire, et qui en tout cas n'auraient probablement pas reçu de lettres de noblesses pour ces oeuvres en particulier.
Les bonnes surprises sont assez rares pour être notées, et ce Quintette avec piano d'Edouard Lalo en est probablement une. D'abord, il s'agit d'un compositeur que l'histoire a reconnu, pour ses tubes certes, la Symphonie Espagnole, le Roi d'Ys, le concerto pour violoncelle, mais aussi pour ses trios avec piano, sonate, et son quatuor à cordes, musique de chambre intime, sereine, et jouissive. Ensuite, le répertoire du quintette avec piano est suffisamment restreint pour qu'on se réjouisse d'y voir s'y ajouter une nouvelle oeuvre, d'autant plus que ce quintette est assez court, 20 minutes, et en deux mouvements seulement. Occasion dans ces conditions de voir un peu de variété s'offrir face aux monuments du genre, les quintettes de Schumann, Brahms, Franck, Dvorak, et le répertoire joué parfois, constitué entre autres des quintettes de Saint-Saens, Fauré, Elgar, Shostakovitch, ... tous des oeuvres au minutage et au développement conséquents. Enfin, comme je me suis procuré ce nouvel enregistrement, j'ai eu le plaisir de noter que les coloris étaient assez profonds et variés, les thèmes inventifs et libres, et l'oeuvre assez équilibrée dans sa forme. On notera des longueurs d'écriture dans le premier mouvement, mais largement compensées par un sentiment magique de tendresse absolue dans le second mouvement.
Voici le lien qui m'a permis d'accéder à l'écoute de cette belle oeuvre, que je vous recommande, non seulement pour sa nouveauté, mais pour le talent d'écriture d'un compositeur admirable. Je vous le recommande assez chaleureusement, et en tout cas me réjouis comme toujours de pouvoir partager des opinions avec vous ici :)
http://quintettelalo.berichcorp.com/?page_id=18
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| | | shanessean
Nombre de messages : 815 Age : 87 Date d'inscription : 19/08/2009
| Sujet: Re: Édouard LALO (1823-1892) 2013-12-05, 15:57 | |
| J'aime bien ce roi d'Ys, mais comme certains je ne le placerais parmi les opéras que je réécouterais régulièrement. Il y en a tellement. et tellement d'autres à découvrir en plus. |
| | | laudec
Nombre de messages : 5668 Age : 72 Date d'inscription : 25/02/2013
| Sujet: Re: Édouard LALO (1823-1892) 2014-03-27, 12:08 | |
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| | | Icare Admin
Nombre de messages : 17473 Age : 60 Date d'inscription : 13/11/2009
| Sujet: Re: Édouard LALO (1823-1892) 2014-06-15, 19:30 | |
| Je viens de réécouter le Concerto pour violoncelle d' Edouard Lalo, oeuvre que j'ai mieux appréciée aujourd'hui que lors des écoutes précédentes. Je suis, cette fois, parfaitement bien entré dans l'univers romantique et passionné de cette musique. Il y a même une certaine légèreté, fantaisie, dans le second mouvement et j'aime beaucoup les premières minutes du troisième. Si ce concerto n'élude pas la virtuosité, ce qui est quand même le rôle de cette forme musicale, celle-ci s'opère avec beaucoup de souplesse et de style. Beau concerto merveilleusement interprété par Xavier Philips et Emmanuel Plasson à la direction. Et alors Joachim, tu les a écoutés ces trios, oui ou non? |
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| Sujet: Re: Édouard LALO (1823-1892) | |
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| | | | Édouard LALO (1823-1892) | |
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