La harpe

Tous les goûts sont dans la nature après, parfois j'écoute une heure de keith jarrett et je suis subjugué par son piano, puis je me retourne vers ma compagne en lui demandant ce qu'elle en a pensé et elle me répond "euh, y avait beaucoup de notes, puis y a pas de mélodie", et là je retourne à mon jazz

Après là c'est en solo, d'habitude c'est accompagné d'une batterie et d'une contrebasse en trio

Ben pour moi pareil que pour la harpe, je le préfère dans le clavier bien tempéré ou autres suites anglaises ou françaises de Bach où il est assez géniale...mais çà ne manque pas de notes là aussi!

Je me souviens de ma harpiste géniale sur le bateau-mouches, c'était Lily Laskine (française, décédée en 1988 à 94 ans)...

Je devais avoir 12-15 ans ... Quel souvenir !! (et je me souviens d'une belle vieille dame ).
Joachim a créé un fil Lily Laskine pour parler de sa bio. Elle a beaucoup joué avec le flûtiste JP Rampal.
(voilà un excellent duo : flûte + harpe).
Ci-dessous un ravissant morceau de Saint-Saëns.
https://youtu.be/uwlYgHvBbsU?list=RDuwlYgHvBbsU

Effectivement, il n'y a pas que sur les bateaux-mouches,
les croisières de Louxor à Assouan diffusent ce genre de musique très relaxante
tout en regardant le paysage qui défile sous le

Petit veinard !
Voilà une croisière que j'aurais aimé faire, sur le Nil, ...

Jean a écrit:

Ben pour moi pareil que pour la harpe, je le préfère dans le clavier bien tempéré ou autres suites anglaises ou françaises de Bach où il est assez géniale...mais çà ne manque pas de notes là aussi!

De qui parles-tu , Jean ? Excuse-moi, je dois être très fatiguée (et c'est vrai ). : d'un post plus haut qui fait référence à qui ?

De Keith JARRET! évoqué par La Pendule dans le post précédent le mien (raison pour laquelle j'ai pensé -sans doute à tord ? - inutile de le citer)

Take Five est une composition du saxophoniste Paul Desmond écrite en 1959 pour l'album Time Out du quartet de Dave Brubeck.

Le morceau est interprété par « Jakez François, un homme aussi discret que génial », dixit son entourage. Harpiste éclectique reconnu de par le monde, businessman et grand ambassadeur de la société Harpes Camac basée à Mouzeil, il est davantage un habitué des longs courriers qu'un adepte des festivités locales.

   

https://www.youtube.com/watch?v=Z9goA1ZhElg

J'adore cette oeuvre que j'ai écoutée la semaine dernière sur un vieux CD, par "the Dave Brubeck Quartet", avec aussi le fameux "Blue Rondo a la Turk"...
On parlait justement de Paul Desmond avec mon mari avant-hier, lui c'est "sa période", à Paris il fréquentait pendant ses études tous ces milieux du jazz...
Merci !
J'aime bien, mais ... pour moi, ça ne vaut pas Paul Desmond au saxo..., quand même...

J'apprécie beaucoup ce concerto pour harpe de Reinecke

Carl Reinecke est malheureusement trop peu connu. Ce concerto pour harpe le confirme.

Tu connais celui de Glière ?



https://www.youtube.com/watch?v=AUrvEOeNp1I

Ah non, merci !

Je confirme pour Reinecke, pour ma part je le connais grâce à ses compositions pou flûte traversière...

J'en mets un autre que j'apprécie, pour 2 harpes, de Parish-Alvars :

La harpe au 19ème siècle en France

Au temps de Mozart lors de son séjour en France en 1778, la harpe était l'instrument à la mode de la haute société française, avec Paris comme point central. De nombreuses manufactures y avaient leur siège, comme les ateliers du facteur de harpes Jean-Baptiste Salomon (Dehaye/Deshayes, 1713-1767), des frères Pierre (1708/09-1784) et Jean (1728-1793) Louvet, par François Lejeune (1720/24-1785), le professeur du toujours célèbre Georges Cousineau (1733-1800), le fondateur de "Cousineau, Père et fils", ou celui du professeur de harpe de Sa Majesté Marie-Antoinette , Jean-Henri Naderman (1734-1796/ 98 ou 1799).
Par ailleurs, parmi les manufactures encore connues aujourd'hui figurent celles de Sébastien Renault(Renault & Châtelain, ?–1811) et par Sébastien Érard (Érard frères, 1752–1831). Certains facteurs de harpe étaient également actifs en tant que professeurs, compositeurs ou harpistes. Outre le besoin évident d'instruments, il y avait aussi un besoin de nouvelles compositions.
De plus, grâce à la préférence de Marie-Antoinette pour la harpe, un changement s'opère dans lequel le monde autrefois dominé par les hommes de la harpe est de plus en plus conquis par les femmes, ce qui se reflète également dans l'esthétique des compositions.

Parmi les nombreuses compositions de cette époque, il faut citer : les six concertos pour harpe de Jean-Baptiste Krumphoz (1742-1790), les quatre concertos pour harpe de Daniel Steibelt (1765-1823), le concerto et les sonates de Jean-Baptiste Cardon(1760-1803) et les sonatines de François-Joseph Naderman (1781-1835).
En revanche, la harpe était peu présente dans les pays germanophones à cette époque. Seul le compositeur autrichien Johann Georg Albrechtsberger, le professeur du fils de Mozart et plus tard Ludwig van Beethoven, a écrit quelques œuvres pour harpe et orchestre dans les années 1772/73.

Merci à vous deux
J'avais zappé ce fil depuis mars, j'irai écouter demain.

En cours d'orchestration, je viens d'apprendre qu'il est plus simple, pour un harpiste, de jouer une partition en SolbM, qu'en Fa#M, car cela permet de jouer les cordes à vide et de les tendre ensuite (si j'ai bien compris : à vide, notes en bémol ; appui à demi, notes naturelles ; appui à fond, notes diésées). Donc plus simple de tendre en étant en enharmonie que de détendre.

Je ne sais pas si un harpiste doit s'accorder avant chaque concert, ou si l'instrument reste accordé de long mois. Une idée ?

Aucune idée, je ne connais rien à la harpe, mais le solfège oui, et cela me parait finalement plausible.
En bémol, en principe on a l'oreille plus neutre,"adoucie",  donc en première phase, OK.
La phase dièse serait l'aigue où la corde sera la plus tendue (et le son donc le plus aigu pour l'oreille bien sûr).
Je pense que c'est pareil pour le violon et tous les instruments à corde.
Tous les musiciens, je crois, font ce geste avant un concert, de retendre leurs cordes en partant de notes basses. Mais qui dit notes basses ne dit pas forcément bémol, car on peut être en mode majeur.
C'est très intéressant d'avoir soulevé ça, merci !
Quand l'accordeur (et il était aveugle comme beaucoup) venait accorder mon Klein, de mémoire d'enfant et d'ado, il partait très grave pour retendre les cordes et finissait aigu et fortissimo bien sûr.
(dans ma tête de gamine, c'était : il part très bas, très grave, pour finir très haut vers le bout du clavier, mais c'était sûrement bien plus subtil). Il y a aussi des histoires de fréquences etc...
Comme je le dis souvent : A suivre, sûrement sur Wiki on trouve la réponse.  

Anouchka a écrit:

Quand l'accordeur (et il était aveugle comme beaucoup) venait accorder mon Klein, de mémoire d'enfant et d'ado, il partait très grave pour retendre les cordes et finissait aigu et fortissimo bien sûr.

Oui en théorie c'est ça. Plus l'harmonisation et la fréquence

[Mode HorsSujet=ON]

Anouchka a écrit:

Quand l'accordeur (et il était aveugle comme beaucoup) venait accorder mon Klein

J'avais vu un reportage sur cela, beaucoup de jeunes aveugles de l'INJA, à Paris, choisissait de faire accordeur de piano.
Lien
[Mode HorsSujet=OFF]

Pour en revenir à "comment accorder une harpe", j'incite ceux que ça intéresse à aller sur le site "L'unisson" (qui ne parle pas que de la harpe d'ailleurs).
Une fois que la harpe est accordée, on est tranquille pour un bon bout de temps, on resserre les chevilles pour retendre les cordes, c'est tout.
Pour accorder "à partir de zéro" oserais-je dire (et ça dépend du modèle de la harpe !!) , on part avec un diapason du fameux "la" de référence. Etc.... (donc, voir le site en tapant :" comment accorder une harpe , site l'Unisson").