Friedrich Müller, né le 10 décembre 1786 à Orlamünde, mort le 12 décembre 1871 à Rudolstad, est un clarinettiste et violoncelliste, chef d'orchestre (directeur de la musique de cour), directeur de la musique royale, et compositeur allemand.
Friedrich Müller, né le 10 déc. 1786 à Orlamünde dans le duché de Saxe-Altenbourg, était le fils du musicien de la ville avec lequel il reçut sa formation musicale. Dès 1802, à 16 ans, il fut engagé dans l'orchestre de la cour de Rudolstadt en tant que clarinettiste et violoncelliste en même temps et reçut une formation théorique de l'excellent Heinrich Christoph Koch. Il devint plus tard le premier des seconds violons de l'orchestre et reçut le titre de musicien de cour, mais préféra toujours la clarinette, dont il joua avec une grande virtuosité. Du fait de sa grande connaissance pratique des instruments, il fut chargé en 1816 de réorganiser la musique militaire et entreprit cette tâche avec tant de zèle et d'habileté qu'on lui confia la direction de la musique militaire et la direction de la musique des cuivres de cour et a été nommé chambriste.
Lorsque le Kapellmeister Eberwein mourut en 1831, il devint le chef d'orchestre du prince orchestre avec le titre de directeur musical et, en 1835, le prince le nomma chef d'orchestre à part entière. En 1853, pour célébrer son 50e anniversaire de service, il reçoit le rang de princier ; l'année suivante, il prend sa retraite bien méritée et meurt le 12 décembre 1871. Lors de ses voyages d'art, qu'il entreprend en tant que clarinettiste dans sa jeunesse, il entra en contact avec les artistes les plus remarquables de l'époque, tels que L. Spohr et Fr. Schneider, et entretient ensuite des relations amicales avec eux.
Il se fait aussi connaître comme compositeur, d'abord avec des pièces solistes pour clarinette avec accompagnement, puis avec deux symphonies pour grand orchestre, opéras, concertos pour divers instruments, hymnes pour voix et orchestre, chœurs, également un Livre de choral, et surtout de nombreuses pièces de bravoure pour instruments à vent, notamment pour clarinette, qui méritent une mention spéciale.
Œuvres imprimées
L'Allgemeine Musikalische Zeitung de Leipzig a rendu compte de la symphonie en mi bémol majeur en 1842 (p. 120), lorsqu'elle a été jouée au concert du Gewandhaus de Leipzig, également imprimée par Hofmeister : "La symphonie de Müller mérite la reconnaissance de tous. Elle a prouvé une fois de plus clairement comment le naturel dans l'invention, la clarté et la compréhensibilité dans le travail favorisent de manière significative l'effet de chaque œuvre d'art. Mais il faut aussi louer particulièrement l'instrumentation de bon goût et très pratique ; un avantage que l'on ne trouve pas toujours dans les œuvres orchestrales plus récentes et qui fait grand honneur à la connaissance qu'a le compositeur de l'orchestre.
op. 6: Trios pour 3 Cors
op. 9: Romanza mit Variazionen cl orch.
op. 10: Konzert für Cl+Ob (Es)
op. 11: Konzert für Cl+Ob (B)
op. 20 Konzertino Cl+Ob (B)
op. 21 Potp. Cl+Ob (B)
op. 22 Konzertino Nr. 2 Cl+Ob (F)
op. 28 Harmoniestücke
op. 29 Thema mit Var. Fa Ob (B)
op. 30, 6 Stücke f. 4 Hörner
op. 31 Konzertante Nr. 2 Cl Horn(Fa) Ob (Es)
op. 33 Etüden Cl
op. 36 6 Stücke, 3 Hörner
op. 44 Concertante 2Cl Ob
op. 52 Ière Symphonie (Es) (1840)
op. 54 IIme Symphonie (C-m)
op. 55 Concertino cello
op. 74 Stille Liebe, Polka
op. 77 6 kleine Tonstücke 2Vc
op. 80 Preis-Quartett Cl V Va Vc
Etüden Cl
Introduction und Thema mit Var. Cl 2V Va Vc F-dur
Konzertante Nr. 1 Cl Horn Ob Es-dur
Orchesterstudien Cl (hervorragende Stellen aus Opern
und Orchesterwerken)
Phantasie über einen Schweizer Hirtengesang Cl Ob
Anthem : Blessing, and glory, and wisdom
Choralbuch, zunächst zu dem neuen Gesangbuche vom Jahre 1840. des Fürstenthums Schwarzburg Rudolstadt, sowie auch zum allgemeinen Gebrauche
A noter qu'il existait un autre Friedrich Müller, sans lien de parenté, né en 1819 à Vienne et mort en 1854, qui a composé l'opéra romantique Perceval und Griselda (1838), les opéras Bature (1851) et Fiesco (1852) ainsi que le Singspiel : Salerl, die schöne Wienerin (1836).
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