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 Maurice Ravel (1875-1937)

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Snoopy
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Maurice Ravel (1875-1937) Empty
MessageSujet: Maurice Ravel (1875-1937)   Maurice Ravel (1875-1937) Empty2006-08-15, 16:29

Joseph Maurice Ravel (Ciboure, Pyrénées-Atlantiques, 7 mars 1875 – Paris, 28 décembre 1937) était un compositeur français de l’époque moderne. Auteur d’un très fameux Boléro, il est l’un des musiciens les plus joués dans le monde.

Maurice Ravel naquit le 7 mars 1875 à Ciboure, dans les Pyrénées-Atlantiques. Son père, Joseph Ravel (1832–1908), était un ingénieur renommé, aux ascendants suisses et savoyards (Ravex). Sa mère, Marie Delouart-Ravel (1840–1917), était une Basquaise, descendante d’une vieille famille espagnole (Deluarte). Il eut un frère, Édouard Ravel (1878–1960) avec lequel il eut toute sa vie de forts liens affectifs.

En juin 1875, la famille Ravel déménagea pour Paris. Les légendes tenaces qui veulent que l’influence de l’Espagne sur l’imaginaire musical de Maurice Ravel soit liée à ses « origines basques » sont donc exagérées, d’autant que le musicien ne retourna pas au Pays basque avant l’âge de 25 ans. En revanche, il revint régulièrement par la suite séjourner à Saint-Jean-de-Luz pour y passer des vacances ou pour travailler.

L’enfance de Ravel fut heureuse. Ses parents, attentionnés et cultivés, fréquentant les milieux artistiques, encouragèrent les premiers pas de leur fils qui témoigna très tôt un don musical exceptionnel. Il commença l’étude du piano à l’âge de six ans sous la férule d’Henry Ghys et reçut précocement l’enseignement de Charles René (harmonie, contrepoint, composition). Le climat artistique et musical prodigieusement fécond du Paris de la fin du XIXe siècle ne pouvait que convenir à l’épanouissement du petit Maurice qui cependant, au désespoir de ses parents et de ses professeurs, reconnut plus tard avoir joint à ses nombreuses dispositions « la plus extrême paresse. »

Entré au Conservatoire de Paris en 1889, Ravel fut l’élève de Charles de Bériot et se lia d’amitié avec le pianiste espagnol Ricardo Viñes, qui devint l’interprète attitré de ses meilleures œuvres. Enthousiasmé par la musique d’Emmanuel Chabrier et d’Erik Satie, admirateur de Mozart , Saint-Saëns et Debussy, influencé par la lecture de Baudelaire, Poe, Condillac, Villiers de L’Isle-Adam et surtout de Mallarmé, Ravel manifesta précocement un caractère affirmé et un esprit musical très indépendant. Ses premières compositions en témoignèrent : elles étaient déjà empreintes d’une personnalité et d’une maîtrise telles que son style ne devait guère connaître d’évolution par la suite : Ballade de la reine morte d’aimer (1894), Sérénade grotesque (1894), Menuet antique (1895), Habanera pour deux pianos (1895).

1897 vit entrer Ravel dans la classe de contrepoint d’André Gédalge. La même année, Gabriel Fauré devint son professeur de composition. Ce dernier jugea le compositeur avec bienveillance et salua « un très bon élève, laborieux et ponctuel » à la « sincérité désarmante ». Avec la fin de ses études vint la composition de l’ouverture de Shéhérazade (créée en mai 1899 sous les sifflets du public, à ne pas confondre avec la version pour voix de femme et orchestre), et de la célèbre Pavane pour une infante défunte qui reste son œuvre pour piano la plus jouée par les mélomanes amateurs, même si son auteur ne l’estimait pas beaucoup.

À la veille du XXe siècle, le jeune Ravel était déjà un compositeur reconnu, et ses œuvres discutées. Pourtant son accession à la célébrité n’allait pas être chose aisée. L’audace de ses compositions et son admiration proclamée pour les « affranchis » Chabrier et Satie allaient lui valoir bien des inimitiés parmi le cercle des traditionalistes.

Les quatre candidatures de Ravel au Prix de Rome (1901, 1902, 1903, 1905) se soldèrent ainsi par d’appréciables échecs. Deuxième Second Grand prix en 1901 (derrière André Caplet et Gabriel Dupont), il fut éliminé prématurément en 1902 et 1903 avant d’être expulsé en 1905 pour avoir dépassé de quelques mois l’âge limite. Cette dernière affaire provoqua un véritable scandale (Romain Rolland notamment prit sa défense) qui aboutit à la démission de Théodore Dubois, alors directeur du Conservatoire de Paris, et à son remplacement par Fauré. Au-delà du tapage médiatique qui opposa conservateurs et tenants du modernisme, « l’affaire Ravel » contribua à faire connaître le nom du musicien.

C’est avec les Jeux d’eau pour piano, datés de 1901, que s’affirma pour de bon la personnalité musicale de Ravel, qui allait rester profondément indépendante dans la richesse du patrimoine musical de l’époque (bien que Ravel ait pendant longtemps porté l’étiquette de « debussyste ».) Sa réserve, sa pudeur, son goût pour l’exotisme et le fantastique, sa recherche quasi obsessionnelle de la perfection formelle irradièrent son œuvre au cours de la période qui s’étendit de 1901 à 1908 : Quatuor à cordes en fa majeur (1902), mélodies de Shéhérazade (1904), Miroirs et Sonatine pour piano (1905), Introduction et allegro pour harpe (1906), Rhapsodie espagnole (1908), Ma mère l’Oye (1908), suite pour piano sur des contes classiques dédiée aux enfants de ses amis Godebski , puis son grand chef-d’œuvre pianistique, Gaspard de la nuit (1908), inspiré d’un poème d’Aloysius Bertrand.

Avril 1909 trouva Ravel à Londres, chez Ralph Vaughan Williams, pour sa première tournée de concerts à l’étranger. Il put à cette occasion découvrir qu’il était déjà connu et apprécié outre-Manche. Il fut en 1910 (avec Charles Koechlin et Florent Schmitt notamment) l’un des fondateurs de la Société Musicale Indépendante créée pour promouvoir la musique contemporaine, par opposition à la Société Nationale de Musique, plus conservatrice, alors présidée par Vincent d’Indy.

Deux œuvres majeures allaient pourtant donner à Ravel bien des difficultés. L’Heure espagnole d’abord, opéra écrit sur un livret de Franc-Nohain, achevé en 1907 et créé en 1911, fut mal accueilli par le public et surtout par la critique (le mot pornographie fut lâché). Ni l’humour savoureux du livret ni les hardiesses orchestrales de Ravel n’ont été compris. Le ballet Daphnis et Chloé ensuite. Intitulé Symphonie chorégraphique, utilisant des chœurs sans paroles, Daphnis et Chloé est une vision de la Grèce antique que Ravel voulait proche de celle que les peintres français du XVIIIe siècle avaient donnée. L’argument de l’œuvre fut co-rédigé par Michel Fokine et Ravel lui-même. Il s’agit de l’œuvre la plus longue du compositeur, et celle dont la composition fut la plus laborieuse. Là encore l’accueil fut inégal après la création en juin 1912, ce qui provoqua l’amertume du musicien.

1913. Homme engagé, Ravel soutint sans conditions son ami Stravinski lors de la création tumultueuse du Sacre du printemps à Paris. Cette période qui précédait la guerre, Ravel la décrivit plus tard comme la plus heureuse de sa vie. Il habitait alors un appartement de la prestigieuse avenue Carnot, près de la place de l’Étoile.

Août 1914. La Première Guerre mondiale surprit Ravel en pleine composition de son Trio en la mineur qui fut finalement créé en 1915. Dès le début du conflit, le compositeur chercha à se faire engager, mais, déjà exempté de service militaire en raison de sa petite taille, il fut refusé pour être « trop léger de deux kilos ». Dès lors, l’inaction devint une torture pour Ravel. À force de démarches, il finit par se faire engager comme conducteur de camion (mars 1916) et fut envoyé au front, près de Verdun. Victime selon toute vraisemblance d’une péritonite, il fut opéré avant d’être démobilisé.C’est en janvier 1917 que le compositeur apprit la nouvelle de la mort de sa mère, nouvelle qui le plongea dans un tourment sans comparaison avec celui causé par la guerre — il ne devait jamais vraiment s’en remettre. Mais son activité créatrice, bien que ralentie, résista à ces épreuves accumulées. Il acheva cette année-là six pièces pour piano regroupées sous le titre du Tombeau de Couperin, suite dans un style néo-baroque français qu’il dédia à des amis morts à la guerre.

1918. La guerre, terminée, avait emporté avec elle les illusions de la « Belle époque » et avait changé le musicien, comme elle avait changé les millions d’hommes mobilisés dans « le grand cataclysme ». Le masque du dandy était tombé, et ce fut un autre Ravel qui sortit de cette douloureuse expérience. Sa production musicale se ralentit considérablement (une œuvre par an en moyenne, en excluant les orchestrations) mais l’intensité créatrice s’amplifia et l’inspiration s’en trouva libérée.

Les années passant, et après la mort de Claude Debussy en 1918, Ravel était désormais considéré comme le plus grand compositeur français vivant. Lui qui avait essuyé des échecs dans la première partie de sa carrière se trouvait désormais comblé d’honneurs, et ce n’est pas sans désinvolture qu’il réagit à l’annonce de sa promotion au rang de chevalier de la Légion d’Honneur en 1920 : il se paya le luxe de refuser la distinction . Satie s’en amusa : « Ravel refuse la Légion d’Honneur mais toute sa musique l’accepte. »

Le premier chef-d’œuvre de l’après-guerre fut La Valse, poème symphonique dramatique commandé pour le ballet par Serge Diaghilev et joué en première audition en avril 1920 en présence de Stravinski et Poulenc.C’est à la mémoire de Debussy que Ravel composa par la suite sa grande Sonate pour violon et violoncelle que créa sa violoniste fétiche, Hélène Jourdan-Morhange.

En 1921, Ravel s’installa à Montfort-l’Amaury dans les Yvelines, voulant acquérir « une bicoque à trente kilomètres au moins de Paris » : le “Belvédère”.C’est dans cette maison, aujourd’hui un musée, qu’il vécut jusqu’à sa mort. Il y composa la majeure partie de ses dernières œuvres dont les trois Chansons Madécasses sur des poèmes d’Evariste Parny (1923) et Tzigane, rhapsodie de concert (1924), tout en menant une vie paisible de célibataire. Le Belvédère s’imprégna vite de la personnalité du musicien qui en fit, de son vivant même, un véritable musée (collection de porcelaines asiatiques, jouets mécaniques, horloges).

1925, année du 50e anniversaire du compositeur, vit la création de l’œuvre peut-être la plus originale de Maurice Ravel : L’Enfant et les sortilèges. Le projet de cette fantaisie lyrique remontait à 1919, quand Colette se vit proposer (par Jacques Rouché, alors directeur de l’Opéra de Paris) la collaboration de Ravel pour mettre en musique un poème de sa main, intitulé au départ Divertissement pour ma fille. L’accueil du public fut mitigé lors de la création de l’opéra à Monte-Carlo en mars 1925, mais la postérité donna la place qu’il méritait à ce bijou du répertoire lyrique. Colette a rapporté avec humour la relation purement professionnelle et distante dans laquelle Ravel la tint au cours de l’élaboration de ce projet. Tandis qu’en 1927 était achevée la Sonate pour violon et piano (dans laquelle est introduit un Blues), Ravel partout célébré accédait à la reconnaissance du monde de la musique.

1928 fut pour Ravel l’année de la consécration. Il effectua de janvier à avril une gigantesque tournée de concerts aux États-Unis et au Canada  qui lui valut, dans chaque ville visitée, un immense succès. Il se produisit comme pianiste dans sa Sonatine, dirigea parfois l’orchestre, prononça des discours sur la musique dont aucun enregistrement, hélas, ne nous est parvenu. Ce fut aussi pour lui l’occasion d’admirer la beauté de ce continent, berceau du jazz qu’il affectionnait tant. Il y rencontra notamment le jeune George Gershwin dont il appréciait grandement la musique. À celui-ci plus tard venu en France et lui réclamant des leçons, Ravel répondit par la négative, argumentant : « vous perdriez la grande spontanéité de votre mélodie pour écrire du mauvais Ravel. »

De retour au pays, Ravel mit en chantier ce qui devait devenir son œuvre la plus célèbre et la plus jouée. La célèbre chorégraphe Ida Rubinstein lui avait commandé dès 1927 un « ballet de caractère espagnol » pour lequel le musicien adopta un vieux rythme andalou : le Boléro. L’œuvre, qui tient le pari de durer un quart d’heure avec seulement deux thèmes et une ritournelle inlassablement répétés, fut créée le 22 novembre 1928 devant un parterre quelque peu stupéfié. Sa diffusion fut tout de suite immense (il débuterait aujourd’hui un Boléro tous les quarts d’heure dans le monde). Ravel avait signé un authentique chef-d’œuvre à partir d’un matériau presque insignifiant, mais lui-même fut vite exaspéré par le succès de cette partition qu’il considérait avant tout comme une expérience, et « vide de musique ». À propos d’une dame criant: « Au fou, au fou ! » après avoir entendu l’œuvre, le compositeur aurait confié à son frère : « Celle-là, elle a compris ! ».

En octobre 1928, Ravel fut fait docteur en musique honoris causa à l’Université d’Oxford.Dans sa ville natale, il inaugura, en août 1930, le quai qui porte son nom.

De 1929 à 1931, Ravel conçut ses deux derniers grands chefs-d’œuvre. Composés simultanément et créés à quelques jours d’intervalle (janvier 1932), les deux Concertos pour piano et orchestre sont pourtant deux œuvres bien différentes. Au Concerto pour la main gauche, œuvre grandiose baignée d’une sombre lumière et empreinte de fatalisme, répondit l’éclatant Concerto en sol dont le mouvement lent constitue l’une des plus intimes méditations musicales du compositeur. Avec les trois chansons de Don Quichotte à Dulcinée composées en 1932 sur un poème de Paul Morand, les Concertos mirent un point final à la production musicale de Maurice Ravel.

En 1932, le compositeur fit une tournée de concerts triomphale en Europe centrale en compagnie de la pianiste Marguerite Long pour y présenter, entre autres, son Concerto en sol. De retour en France, après avoir enregistré ce concerto sous sa propre direction, Ravel n’avait plus que des projets : notamment un ballet, Morgiane, inspiré des Mille et une nuits, et surtout un grand opéra, Jeanne d’Arc, d’après le roman de Joseph Delteil. Mais cet élan fut brisé.

À partir de l’été 1933, Ravel commença à présenter les signes d’une maladie neurologique qui allait le condamner au silence pour les quatre dernières années de sa vie. Troubles de l’écriture, de la motricité et du langage en furent les principales manifestations, tandis que son intelligence était parfaitement préservée et qu’il continuait de penser sa musique, sans plus pouvoir en écrire ou en jouer une note. L’opéra Jeanne d’Arc, auquel le compositeur attachait tant d’importance, ne devait jamais voir le jour. On pense qu’un traumatisme crânien consécutif à un accident de taxi dont il fut victime en octobre 1932 précipita les choses, mais Ravel semblait conscient du trouble depuis déjà plusieurs années (la thèse d’une maladie de Pick est aussi discutée). Le public resta longtemps dans l’ignorance de la maladie du musicien. Chacune de ses apparitions publiques lui valait un triomphe, ce qui rendit d’autant plus douloureuse son inaction.

En 1935, sur proposition d’Ida Rubinstein (dédicataire du Boléro), Ravel entreprit un ultime voyage en Espagne et au Maroc qui lui apporta un réconfort salutaire, mais vain. Le musicien se retira définitivement à Montfort-l’Amaury où, jusqu’à sa mort, il put compter sur la fidélité et le soutien de ses amis et de sa fidèle gouvernante, Madame Révelot. Le mal continua de progresser. En décembre 1937 fut tentée à Paris une intervention chirurgicale désespérée sur son cerveau malade. Le 28 décembre 1937 s’éteignit Maurice Ravel, à l’âge de 62 ans. Sa mort provoqua dans le monde une véritable consternation, que la presse relaya dans un hommage unanime. Le compositeur repose au cimetière de Levallois-Perret près de ses parents et de son frère.

Avec Ravel disparaissait le dernier représentant d’une lignée de musiciens qui avaient su renouveler l’écriture musicale sans jamais renoncer aux principes hérités du classicisme. Par-là même, le dernier compositeur dont l’œuvre dans sa totalité, toujours novatrice et jamais rétrograde, soit « entièrement accessible à une oreille profane » (Marcel Marnat).

Catalogue des oeuvres

1888, Mouvement de sonate pour piano [cours de Charles-René, perdu]
1888, Variations pour piano sur La mort d'Aase Grieg [cours de Charles-René]
1888, Variations sur le Choral Freu dich, o meine Seele de Schumann, pour piano [cours de Charles-René]
1893, Ballade de la reine morte d'aimer pour chant et piano sur un texte de Roland de Marès
1892-1893, Sérénade grotesque, pour piano
1895, Un grand sommeil noir, pour voix et piano sur un texte de Paul Verlaine
1895, Menuet antique, pour piano [arrangé pour orchestre]
1895, Habanera, pour 2 pianos (Sites auriculaires n° 1)
1896, Sainte, pour chant et piano sur un texte de Stéphane Mallarmé
1896, D'Anne jouant de l'espinette, chant et clavecin ou piano sur un texte de Clément Marot
1896, La parade, pour piano (Esquisse de ballet d'après un livret d'Antonine Meunier : 2 valses, 2 marches, 1 mazurka]
1897, Sonate n° 1 pour piano et violon
1897, Entre cloches, pour deux pianos (Sites auriculaires, n° 2)
1898, Valse en ré majeur, pour piano
1898, Chanson du rouet, pour chant et piano sur un texte de Leconte de Lisle
1898, Si morne !, pour chant et piano sur un texte deÉmile Verhaeren
1898, Schéhérazade, ouverture de féerie pour orchestre
1898-1899, Olympia, opéra s'après l'Homme au sable d'Hoffman (détruit)
1899, Pavane pour une infante défunte, pour piano [transcription pour orchestre en 1910]
1899, Fugue [concours d'essai au Prix de Rome, perdu]
1899, D'Anne qui me jecta de la neige, pour chant et piano sur un texte de Clément Marot
1900, Callerhoe, cantate (concours au prix de Rome, perdu)
1900, Fugue en ré majeur, pour piano (concours au prix de Rome)
1900, Fugue à quatre voix en fa majeur, pour piano sur un thème de Reber
1900, Les Bayadères, pièce chorale, en sol mineur, pour soprano et choeur mixte avec orchestre sur un texte d un auteur anonyme (concours au prix de Rome)
1900, Prélude et fugue pour piano (au Prix de composition, perdu)
1900, Fugue en fa majeur, pour piano (concours au prix de Rome)
1901, Tout est lumière, pièce chorale, en la majeur, pour soprano solo et choeur mixte avec orchestre sur un texte anonyme (concours au prix de Rome)
1901, Myrrha, cantate pour soprano, ténor et baryton avec orchestre sur un texte de Fernand Beissier, d'après la scène finale de «Sardanapale» de Byron (concours au Prix de Rome)
1901, Jeux d'eau, pour piano
1902, Semiramis, cantate (concours au Prix de composition du conservatoire, perdu)
1902, Fugue en mi bémol majeur, pour piano (concours au Prix de Rome)
1902, La nuit, en mi bémol majeur pour soprano, choeur mixte et orchestre sur un texte anonyme (concours au Prix de Rome)
1902, Alcyone, sur un texte d'Eugène et Edouard Adenis, d'après Ovide (concours au Prix de Rome)
1902-1903, Quatuor en fa majeur, pour cordes
1903, Fugue en mi mineur, pour piano (concours au Prix de Rome)
1903, Matinée de Provence, pour soprano, choeur mixte et orchestre sur un texte anonyme (concours au Prix de Rome)
1903, Alyssa, cantate pour soprano, ténor, baryton et orchestre sur un texte de Marguerite Coiffier (concours au Prix de Rome)
1903, Manteau de fleurs, pour chant et piano sur un texte de Paul Gravollet [Partition d'orchestre non datée]
1903-1905, Sonatine pour piano
1903, Schéhérazade, sur un texte de Tristan Klingsor pour chant et orchestre [1. Asie ; 2. La flûte enchantée ; 3. L'indifférent]
1904, Menuet en do dièse mineur, pour piano
1904-1905, Miroirs, pour piano [1. Noctuelles ; 2. Oiseaux tristes ; 3. Une barque sur l'océan (transcription pour orchestre en 1906 et 1926) ; 4. Alborada del gracioso (transcription pour orchestre en 1918) ; 5. La vallée des cloches]
1905, Fugue en do majeur, pour piano (concours au Prix de Rome)
1905, L'aurore, en mi bémol majeur, pour ténor, choeur mixte et orchestre (concours au Prix de Rome)
1905, Introduction et allegro pour harpe, flûte, clarinette, 2 violons, alto et violoncelle
1905, Noël des jouets, pour chant et piano sur un texte de Maurice Ravel (partition d'orchestre en 1906 et 1913)
1906, Les grands vents d'outre-mer, pour chant et piano sur un texte de Henri de Régnier
1906-1912, La cloche engloutie, pour voix solistes, choeurs et orchestre, projet d'opéra d'après «Die versunkene Glocke» de Gehrardt Hauptmann (traduction de Ferdinand Hérold) [détruit par Ravel]
1906, Histoires naturelles, pour chant et piano sur un texte de Jules Renard (1. Le paon ; 2. Le grillon ; 3. Le cygne ; 4. Le martin-pêcheur ; 5. La pintade
1907, Vocalise-étude en forme de habanera,  pour chant pour voix grave avec piano
1907, L'heure espagnole, opéra pour 5 voix solistes et orchestre sur un livret de Franc-Nohain (version pour voix et piano en 1907)
1907, Sur l'herbe, pour chant et piano sur un texte de Paul Verlaine
1907, Rhapsodie espagnole, pour orchestre (première version pour deux pianos, 1907 [1. Prélude à la nuit ; 2. Malaguena ; 3. Habanera (arrangement pour orchestre) ; 4. Feria].  Histoire et commentaires sur l'œuvre
1908, Gaspard de la nuit, pour piano d'après Aloysius Bertrand [1. Ondine ; 2. Le gibet ; 3. Scarbo]
1908, Pavane de la Belle au bois dormant, pour piano 4 mains  [n° 1 de «Ma mère l'oye»]
1909, Chanson hébraïque, pour voix et piano.
1910, 1. Chanson espagnole, 2. chanson française, 3. Mélodie italienne, pour pour voix et piano.
1909-1912, Daphnis et Chloé, ballet en un acte et trois parties sur un livret de Michel Fokine et Maurice Ravel.
1911, Daphnis et Chloé, suite d'orchestre n° 1
1913, Daphnis et Chloé, suite d'orchestre n° 2
1913, Danse gracieuse de Daphnis, suite pour piano
1909, Menuet sur le nom de Haydn, pour piano
1909-1910, Saint François d'Assise, pour solistes, choeurs et orchestre, sur un texte des Fioretti de saint François d'Assise [perdu]
1908-1910, Ma mère l'oye [1. Pavane de la belle au bois dormant ; 2. Petit poucet ; 3. Laideronnette, impératrice des pagodes ; 4. Les entretiens de la belle et de la bête ; 5. Le jardin féerique] [orchestration en 1911]
1911, Valses nobles et sentimentales, pour piano [Pour orchestre en 1912]
1911-1912, Ma mère l'oye, musique de ballet [1. Prélude ; 2. Danse du rouet et scène ; 3. Pavane de la belle au bois dormant ; 4. Entretiens de la belle et de la bête : 5. Petit poucet ; 6. Laideronnette, impératrice des pagodes ; 7. Apothéose. Le jardin féerique]
1912-1913, À la manière de..., pour piano [1. Borodine ; 2. Chabrier ; Paraphrase sur un air «Faust» de Charlmes Gounod]
1913, Trois poèmes de Stéphane Mallarmé pour chant et petit orchestre (transcription pour voix et piano) [1. Soupir ; 2. Placet futile ; 3. Surgi de la croupe et du bond]
1913, Prélude, pour piano
1913-1914, Zaspiak-Bat, pour piano et orchestre (esquisses sur des thèmes basques)
1914, Trio en la mineur, pour piano, violon et violoncelle
1914-1917, Le tombeau de Couperin, pour piano (1. Prélude ; 2. Fugue ; 3. Forlane ; 4. Rigaudon ; 5. Menuet ; 6. Toccata)
1919, Le tombeau de Couperin, pour orchestre (1. Prélude ; 2. Forlane ; 3. Menuet ; 4. Rigaudon)
1914-1915, Trois chansons pour choeur mixte a cappella sur un texte de Maurice Ravel (1. Nicolette ; 2. Trois beaux oiseaux du paradis ; 3. Ronde)
1918, Frontispice, pour deux pianos, cinq mains
1919-1925, L'enfant et les sortilèges, fantaisie lyrique en deux parties sur un texte de Colette
1919-1920, La valse, poème chorégraphique, pour orchestre (transcription pour piano, deux pianos, piano à quatre mains)
1920-1922, Sonate pour violon et violoncelle
1922, Berceuse sur le nom de Gabriel Fauré, pour violon et piano
1923-1924, Ronsard à son âme, chant pour voix avec piano sur un texte de Douzain de Ronsard (orchestration en 1935)
1922-1924, Tzigane, rapsodie de concert pour violon et piano ou violon et orchestre
1923-1927, Sonate n° 2 pour violon et piano
1925-1926, Chansons modécasses, pour soprano, flûte, violoncelle et piano sur un texte de Evariste-Désiré Parny de Forges (1. Nahan dove ; 2. Aoua ; 3. Il est doux)
1927, Rêves pour chant et piano sur un texte de Léon-Paul Fargue
1927, Fanfare, prélude à «L'évantail de Jeanne» ballet collectif en un acte, pour petit orchestre (transcription pour piano quatre mains en 1927)
1928, Boléro, ballet (transcription pour piano deux et quatre mains en 1929)
1929-1930, Concerto en ré majeur, pour piano (Concerto pour la main gauche ; réduction pour piano de la partie d'orchestre en 1930)
1929-1931, Concerto en sol majeur, pour piano et orchestre (transcription pour deux pianos en 1932)
1932-1933, Don Quichotte à Dulcinée, pour chant et orchestre sur un texte de Paul Morand (transcription piano en 1933) [1. Chanson romanesque ; 2. Chanson épique ; 3. Chanson à boire]
1932, Morgiane, oratorio-ballet pour solistes, choeurs et orchestre (esquisses)
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MessageSujet: Re: Maurice Ravel (1875-1937)   Maurice Ravel (1875-1937) Empty2006-08-22, 01:18

Après un petit week end en Normandie, dans un petit village de rien du tout, je suis tombé sur cette maison:

Maurice Ravel (1875-1937) P8210329tr8

Oui...Et après? Me direz vous? Voilà sur quoi je tombe:

Maurice Ravel (1875-1937) P8210326oe7

De plus près?

Maurice Ravel (1875-1937) P8210328av8

Amusant, non?

Et puis je m'en suis allé...

Maurice Ravel (1875-1937) P8210324rw7
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MessageSujet: Re: Maurice Ravel (1875-1937)   Maurice Ravel (1875-1937) Empty2006-08-22, 11:14

Pour moi,Ravel est un compositeur mystérieux.
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MessageSujet: Re: Maurice Ravel (1875-1937)   Maurice Ravel (1875-1937) Empty2006-08-22, 11:27

Oui c'est vrai.

Mais moi j'aime pas trop Ravel.
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MessageSujet: Re: Maurice Ravel (1875-1937)   Maurice Ravel (1875-1937) Empty2006-08-22, 11:48

Vous avez la chance d'etre tombé sur la maison de Ravel.
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MessageSujet: Re: Maurice Ravel (1875-1937)   Maurice Ravel (1875-1937) Empty2006-08-22, 12:10

Oui c'est amusant et en plus c'est un pur hasard!
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MessageSujet: Re: Maurice Ravel (1875-1937)   Maurice Ravel (1875-1937) Empty2007-02-28, 13:00

Maurice Ravel, L'Enfant et les sortilèges (1925)

par Guillaume-Hugues Fernay

Maurice Ravel qui a perdu sa mère, Marie, en janvier 1916, - une perte jamais vraiment acceptée-, s'intéresse au livret que l'écrivain Colette a écrit en huit jours, pour le directeur de l'Opéra de Paris, Jacques Rouché. Le sujet plonge dans l'enfance. C'est une évocation de la figure maternelle, recherchée, adorée. L'Enfant qui n'a pas été sage, se venge sur les objets, les arbres et les animaux de son entourage. A l'esprit barbare et cruel du jeune être, s'oppose bientôt une armée de victimes innocentes, qui toutes directement ou indirectement, ont perdu un compagnon, ont souffert sans raison à cause du petit diable. Chacun se dresse contre le tyran qui finit par demander grâce, suppliant sa mère de le réconforter.

Les sortilèges sont ici la voie du retour à l'ordre : il s'agit d'infliger une punition effrayante et fantastique à la cruauté infantile. Mais du premier tableau où l'Enfant se plaint, joue l'indifférent et le capricieux, jusqu'à la scène de l'appel au giron maternel, que de tableaux féeriques, de nocturnes surréalistes, prétextes à d'amples évocations entre onirisme et délire... le merveilleux s'immisce dans une histoire anecdotique, grâce à la musique de Ravel.

L'oeuvre de sa vie

Après une profonde période dépressive, suite à la mort de sa chère maman, Ravel semble reprendre le goût de l'écriture. Le livret reçu de Colette vient à poing nommé. S'agirait-il comme on l'a avancé, d'un texte d'autant plus opportun qu'il lui permettait d'exorciser un drame qui devait se résoudre?

Cependant l'enthousiasme immédiat suscite une élaboration longue et fastidieuse. Le compositeur mettra près de cinq ans pour accoucher de son oeuvre lyrique. Les objets animés de l'oeuvre résonnent curieusement dans la maison de Montfort-l'Amaury, investie dès 1921. Ravel compose dans un écrin dont il choisi chaque élément, avec comme point d'orgue d'une collection fétiche, le portrait de sa mère, image tendrement chérie.

L'écriture recueille en filigrane les pensées les plus intimes de l'auteur, dans sa relation à sa mère, présence regrettée. L'Enfant, c'est lui. Et par la musique, il joue au magicien, recomposant un monde enchanté, où les horloges, les tasses, les horloges et les théières s'animent, parlent et se lamentent. En pleine gestation, en 1923, Ravel déclare : "je songe à une fantaisie lyrique... dont j'espère faire l'oeuvre de ma vie".

"Ravel-écureuil" : en quête de pureté

Pour exprimer au plus près, le monde de l'enfance, Ravel dépouille sa manière, nettoie son écriture. Il songe à la naïveté des chansons d'enfants. La quête d'une pureté sonore, cristalline, reste un objectif majeur, déjà esquissé, avant L'Enfant et les sortilèges, dans Ma mère l'Oye. Si le compositeur emprunte une voie musicale pour retrouver l'insouciance de l'enfant, comme une régression salvatrice qui le laverait de toutes les agressions vécues, de la douleur des plaies encore ouvertes, le style de plus en plus épuré dans le chant de l'enfant, signifie pour lui-même l'état retrouvé de l'innocence et de la pureté qui l'habite aussi, aux côtés de ses pulsions cruelles. L'air où l'enfant se guérit de lui-même et retrouve sa pureté originelle, "Toi le coeur de la rose...", est un hymne à l'innocence préservée, qui ressurgit intacte. D'ailleurs, la résolution de cette initiation progressive se précise dans la dernière scène, où sur les mots : "Il est bon l'enfant, il est sage", les sortilèges, ce lien qui étouffait le petit coeur en l'emprisonnant dans l'esprit de la vengeance, se dissolvent et s'évaporent. La fugue suit le rythme de la respiration naturelle : jamais la phrase ravélienne n'a semblé ici plus évidente, naturelle, comme couler de source. En soignant l'écureuil blessé ("il a pansé la plaie..."), l'enfant est redevenu un homme parmi les hommes, fraternel et compassionnel. Le petit animal donne la clé : "Sais-tu ce qu'ils reflétaient mes beaux yeux ? Le ciel, le vent libre...". En sauvant l'animal, l'Enfant ressuscite à lui-même et se sauve lui-même.
Cette scène qui inspire la mélodie la plus inspirée de toute la partition, est d'autant plus révélatrice que c'est Ravel qui a insisté auprès de Colette pour introduire la figure de l'écureuil. Colette qui rétrospectivement, aimait parler en 1941 (Journal à rebours), d'un Ravel animal, ..." ses mains délicates de rongeur, effleurait toutes choses de son regard d'écureuil".

La mécanique de l'enchantement

Le rythme de la danse est l'élément moteur de la magie ravélienne. A cela, le compositeur ajoute la fascination de phrases simples, répétées, petites séquences déterminées ou miniatures, dont le cycle fugace s'apparente au tour d'un automate. La mécanique a toujours passionné Ravel. Le prodige des objets inanimés devenant vivants et palpitants, s'apparente à la danse féerique des automates. Le jouet mécanique est un autre élément qui rapproche Ravel de l'enfance.

La vie des objets permet d'inventer de nouvelles destinations pour des éléments de danse qui en sont dépourvues dans leur usage familier : le fox trot entre le théière et la tasse chinoise produit, par exemple, un effet ineffaçable pour ceux qui l'écoutent la première fois.

Cris et "frisson secret de la vie"

A l'évocation de la vie miraculeuse des objets domestiques, Ravel s'ingénie aussi à évoquer le chant et le cri des animaux de la forêt enchantée : coassement des grenouilles, miaulement des chats, bruissement des arbres du jardin... Les sortilèges sont le jeu des miracles de la nature, instruits par de petits êtres magiciens, tous habités par un feu énigmatique et spectaculaire, destiné à impressionner l'enfant.
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MessageSujet: Re: Maurice Ravel (1875-1937)   Maurice Ravel (1875-1937) Empty2007-02-28, 14:49

J'avoue que j'ai eu du mal à m'habituer à cet Enfant et les Sortilèges, qui me paraissait trop moderniste et quelque peu décousu. Mais maintenant, j'aime cette oeuvre, au point que j'ai acheté le CD, mais il y a seulement trois ou quatre ans Wink

Ravel a souvent composé une musique féérique et "enfantine" très touchante : il suffit d'écoute Ma Mère l'Oye, surtout en version orchestrale, mais ausi Shéhérazade, le 2ème mouvement du concerto en sol, le ballet Daphnis et Chloé plein de poèsie...

Et, contrairement à Snoopy, j'adore le Boléro, qui me met presque en transes... Very Happy
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MessageSujet: Re: Maurice Ravel (1875-1937)   Maurice Ravel (1875-1937) Empty2007-02-28, 16:28

Idem que Joachim, je suis surtout raide dingue de "Shéhérazade" !! c'est à tomber tellement c'est beau...

mais écoutez plutôt :

Asie

totalement envoûtant... je voyage déjà I love you
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MessageSujet: Re: Maurice Ravel (1875-1937)   Maurice Ravel (1875-1937) Empty2007-03-01, 10:58

Pour ma part, j'adore la musique de Ravel aussi bien orchestrale qu'au piano. J'ai longtemps été dubitatif vis-à-vis de "l'Enfant et les Sortilèges" mais j'avoue aujourd'hui que cette oeuvre est passionnante par sa richesse créative et son extrême originalité.
J'aime beaucoup moins aujourd'hui le Boléro pour l'avoir sans doute trop entendu. Mon oeuvre préférée est "Ma Mère l'Oye" dans sa version orchestrale. Mais il est vrai que Schéhérazade est magnifique aussi. Peux-tu nous dire, kfigaro, de quelle interprétation s'agit-il ? Je la trouve très "pure" pour mon goût personnel.
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MessageSujet: Re: Maurice Ravel (1875-1937)   Maurice Ravel (1875-1937) Empty2007-03-01, 14:50

robert45 a écrit:
Peux-tu nous dire, kfigaro, de quelle interprétation s'agit-il ? Je la trouve très "pure" pour mon goût personnel.
Régine Crespin sous la direction d’Ernest Ansermet.
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MessageSujet: Re: Maurice Ravel (1875-1937)   Maurice Ravel (1875-1937) Empty2007-03-01, 15:16

Merci beaucoup. Ça ne m'étonne pas. Avec Régine Crespin et Ernest Ansermet (je suppose qu'il dirige ici l'Orchestre de la Suisse Romande), il ne faut pas s'étonner du résultat. Quelle belle interprétation !!!
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MessageSujet: Re: Maurice Ravel (1875-1937)   Maurice Ravel (1875-1937) Empty2007-03-01, 18:52

Oui tu as raison, il s'agit bien de l'Orchestre de la Suisse Romande :

http://decca.ddd.de/tracklist.p3p?product_id=20012639144
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MessageSujet: Re: Maurice Ravel (1875-1937)   Maurice Ravel (1875-1937) Empty2007-03-30, 15:22

J'aime sa Valse, son Boléro, Ma Mère l'Oye, un Concerto.... Sa Valse est fascinante
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MessageSujet: Re: Maurice Ravel (1875-1937)   Maurice Ravel (1875-1937) Empty2007-07-06, 18:05

On trouve Gaspard de la nuit par JONATHAN OSHRY

ICI

Sonate pour violon et piano Sol Maj. par Duo Montefiore

ICI


Coco
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MessageSujet: Re: Maurice Ravel (1875-1937)   Maurice Ravel (1875-1937) Empty2007-07-06, 19:44

Coco a écrit:
Sonate pour violon et piano Sol Maj. par Duo Montefiore

ICI


Coco

Atention, il s'agit seulement du 2ème mouvement, un blues "jazzique". C'est d'ailleurs ce que je préfère dans cette sonate.

Ce qui n'empêche pas de féliciter à nouveau la souris à tête chercheuse de Coco Wink
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tatiana

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MessageSujet: Re: Maurice Ravel (1875-1937)   Maurice Ravel (1875-1937) Empty2007-07-07, 15:18

Si Maurice Ravel composerait seulement le Boléro, pour un cela je l'appellerais déjà l'auteur génial. Maurice Ravel (1875-1937) 862589
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Snoopy
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MessageSujet: Re: Maurice Ravel (1875-1937)   Maurice Ravel (1875-1937) Empty2007-07-07, 15:22

ah bon? Moi je n'aime pas du tout le Boléro, c'est ennuyeux... Sleep
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MessageSujet: Re: Maurice Ravel (1875-1937)   Maurice Ravel (1875-1937) Empty2007-07-07, 20:38

Snoopy a écrit:
ah bon? Moi je n'aime pas du tout le Boléro, c'est ennuyeux... Sleep

Des goûts et des couleurs on ne discute pas, ils peuvent coïncider, mais pas toujours. Wink
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MessageSujet: Re: Maurice Ravel (1875-1937)   Maurice Ravel (1875-1937) Empty2007-07-07, 21:19

Da! Ti prava Wink
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MessageSujet: Maurice Ravel   Maurice Ravel (1875-1937) Empty2007-07-07, 22:39

Tu as raison Snoopy, c'est soporifique, je n'aime rien de RAVEL, paix aux cendres de mon père, qui hurlerait au scandale, mais le Boléro me donne des angoisses par sa longueur et son côté répétitif
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MessageSujet: Re: Maurice Ravel (1875-1937)   Maurice Ravel (1875-1937) Empty2007-07-07, 22:40

Snoopy a écrit:
Da! Ti prava Wink

Tu peux traduire = da ! ti prava, à part da, le reste ????

Traduction: Tu as raison
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MessageSujet: Re: Maurice Ravel (1875-1937)   Maurice Ravel (1875-1937) Empty2007-07-07, 23:20

Moi j'adore ce boléro, sa force hypnotique, sa puissance sensuelle, son audace Laughing

D'ailleurs ma souris a eu une sacrée audace elle aussi de trouver ce

BOLERO

par le New York Philarmonic, et je sais vraiment pas comment elle a fait

Laughing Laughing Laughing

Je suis la première surprise

Même si mon lien ne fonctionne par sur le forum, rien à faire, ça fait 20 x que j'y retourne... mais chez moi ça marche

Bon alors si ça ne marche pas chez vous, vous pouvez le regarder, sisi,

encore mieux, pour Chinook, le voir danser par Jorge Donn - Ballets Béjart

ICI

Et c'est magnifique !

Coco
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benoît

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MessageSujet: Re: Maurice Ravel (1875-1937)   Maurice Ravel (1875-1937) Empty2007-07-08, 10:25

J' aime relativement bien Ravel,surtout pour sa science de l' orchestration.

Quand je vois le catalogue de " petits maîtres ", de compositeurs de "second rang" que Snoopy ( et Joachim ) s' évertuent à mettre sur ce forum, Maurice Ravel, n' en déplaise à certains, est à 100 coudées au-dessus d'eux. Wink

Tous les goûts sont dans la nature,certes.Mais reconnaissons l' importance capitale de Maurice Ravel dans l' histoire de la Musique.
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tatiana

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MessageSujet: Re: Maurice Ravel (1875-1937)   Maurice Ravel (1875-1937) Empty2007-07-08, 10:33

Merci pour la référence, Coco. С'est super Maurice Ravel (1875-1937) Up4
Vous êtes très gentils.
L'organisation de la danse est très intéressante. On regrette que la danse au fond sombre, c'est pourquoi les mouvements des pieds ne sont pas toujours visibles. La musique est géniale, c'est pourquoi chacun entend et la "voit" à sa guise.

Cette encore une vision de la musique de la danse dans l'exécution des patineurs artistiques connus : https://www.youtube.com/watch?v=t2zbbN4OL98
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MessageSujet: Re: Maurice Ravel (1875-1937)   Maurice Ravel (1875-1937) Empty

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