Max Filke (1855-1910)

Max Filke (né à Steubendorf bei Leobschütz le 5 octobre 1855 - mort à Breslau [aujourd'hui Wroclaw] le  8 octobre 1911) est un compositeur allemand.

Max Filke est né le 5 octobre 1855, fils du professeur et organiste Benjamin Filke. Sa mère Amalie, b. Elsner était la fille d'un enseignant, son grand-père était enseignant à Dürr-Kunzendorf près de Ziegenhals , en Haute-Silésie. D'autres de ses proches travaillaient également comme enseignants.

Les organistes et les chanteurs de cette époque étaient presque toujours compétents dans leur domaine, et Max Filke a donc hérité d'une part considérable de son talent musical de son père, qui lui a appris le violon, l'orgue et le piano.

Mais à 9 ans, survient la mort prématurée de ses parents ; devenu orphelin, il rejoint le couvent des garçons de Breslau, où la tradition de la musique de la cathédrale est déterminante pour le chœur des garçons de M. Brosig. Après une courte pratique pédagogique, il est allé à l'école de musique de l'église de F. X. Haberl à Ratisbonne en 1877/78 et y a été enseigné dans l'idéal cécilien du style Palestrina.

Ses messes a cappella en 4 parties op.1, 11 et 19 révèlent cette influence. Chef de chœur temporaire à Duderstadt, il développe ses compétences au Conservatoire de Leipzig de 1879 à 1881. Entre-temps, recteur de chœur et également directeur musical de la ville de Straubing, puis chef de chœur à Cologne, il réalise son souhait de jeunesse en 1890: poursuivre la tradition de la cathédrale de Breslau en tant que directeur musical. Pas de rupture avec le caecilianisme - comme Brosig l'a fait - il est passé avec l'op.34 à la messe orchestrale.
En 1891, il devient directeur musical de la cathédrale de Breslau et professeur de chant au séminaire, et en 1893 également professeur à l'Institut de musique religieuse de Breslau. En 1899, il reçut le titre de directeur musical royal . L'organiste de la cathédrale Emanuel Adler , qui a été battu dans la candidature pour le poste de Kapellmeister à Filke, a développé une inimitié contre Filke par déception. Les deux, qui avaient leurs appartements officiels dans la même maison, sont allés au tribunal en 1901 et Filke envisageait de déménager à Vienne. Le conflit a été désamorcé par le fait que le cardinal Georg von Kopp Filke a accordé de l'argent au logement pour emménager dans un appartement privé. [1] Peu de temps avant sa mort en 1911 - après des années de mauvaise santé - Filke a été nommé professeur.

Au cours de son travail à Straubing , il a rencontré sa partenaire et plus tard sa femme, la chanteuse Maria Schlabs. Le mariage est resté sans enfant.

Si, après une dizaine d'années d'activité officielle, son prince-évêque attestait qu'il avait une «direction ecclésiastique stricte», qui était pourtant «magistralement adaptée aux goûts contemporains», alors c'était une fusion modérée de la «modernité» de l'époque. avec un esprit de prière plus intime, allant aussi loin que Liszt et Wagner voulaient dire - probablement la raison de la popularité de la musique d'église de Filke dans tout le diocèse de Silésie.

Dans ses nombreuses compositions à des fins d'église (messes, requiem, litanies, etc.), parmi lesquelles il y en a aussi de nombreuses simples pour les petits chœurs, le compositeur combine un talent productif avec une technique efficace, de sorte que ces œuvres ont une certaine part de musique d'église à ce jour. Cela est démontré par les performances de sa messe de Pâques Missa en sol majeur en l'honneur de Sancti Caroli Borromaei op 80. L'importance de Filke réside dans ses efforts pour créer de la musique d'église avec un accompagnement instrumental qui se rapproche du style de l'époque. En revanche, ses chansons chorales profanes doivent beaucoup au goût de l'époque.



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