Domenico Cimarosa (1749-1801)

Et le rire peut provoquer des larmes!

J'ai assisté ce jour à la représentation de "Il maestro di Capella" à l'opéra royal de Wallonie. C'est un intermezzo tout à fait charmant et très drôle. J'espère que Felyrops appréciera également, j'ai cru comprendre qu'il y allait dimanche. Pour moi, dans les 3 intermezzi proposés, celui de Cimarosa et celui de Cherubini (Il giocatore) étaient "supérieurs" à celui de Rinaldo Da Capua (La zingara) Bon dimanche Felyrops

Merci, je m'en réjouis déjà. Perso, sans avoir entendu, je misais aussi sur le 1 et le 3.
Da Capua ne se trouve pas dans Fétis ni dans Reissmann, ce qui me faisait déjà présentir qu'il s'agit d'une récente (re)découverte.

Mais si tu as aimée 'Il Giocatore', il faut noter pour le mois d'avril 2008 l'opéra Médée de Chérubini à la Monnaie. Ce sera nettement plus sérieux!

Papagena a écrit:

J'ai assisté ce jour à la représentation de "Il maestro di Capella" à l'opéra royal de Wallonie. C'est un intermezzo tout à fait charmant et très drôle. J'espère que Felyrops appréciera également, j'ai cru comprendre qu'il y allait dimanche. Pour moi, dans les 3 intermezzi proposés, celui de Cimarosa et celui de Cherubini (Il giocatore) étaient "supérieurs" à celui de Rinaldo Da Capua (La zingara) Bon dimanche Felyrops

Il Maestro di Capella, j'adore. Un vingtaine de minutes de pur bonheur

Par contre je ne connais pas les deux autres oeuvres, pourtant j'ai entendu pas mal d'oeuvres de Cherubini.

joachim a écrit:

Papagena a écrit:

J'ai assisté ce jour à la représentation de "Il maestro di Capella" à l'opéra royal de Wallonie. C'est un intermezzo tout à fait charmant et très drôle. J'espère que Felyrops appréciera également, j'ai cru comprendre qu'il y allait dimanche. Pour moi, dans les 3 intermezzi proposés, celui de Cimarosa et celui de Cherubini (Il giocatore) étaient "supérieurs" à celui de Rinaldo Da Capua (La zingara) Bon dimanche Felyrops

Il Maestro di Capella, j'adore. Un vingtaine de minutes de pur bonheur

Par contre je ne connais pas les deux autres oeuvres, pourtant j'ai entendu pas mal d'oeuvres de Cherubini.

Belle soirée, en effet avec un coup de coeur particulier pour "Il Maestro" et la savoureuse mise en scène du nouveau directeur, Stefano Mazzonis.

felyrops a écrit:

Malheur, qui a donc comparé Cimarosa à Mozart?
C'est du pur amusement 18e siècle, comme plus tard Offenbach.
J'ai pris une place à l'Opéra de Liège pour 21-10 à 15h00 et j'espère bien meubler mon dimanche après-midi. Pour 17€ je suis au T 83, et je m'amuserai plus qu'à une place à 60€ pour n'importe quel Mozart, car je les connais par coeur, et là le plaisir est prédicable.
En flamand on dit: Wie 't kleine niet geert, is 't grote niet weert (qui n'aime pas le moindre, ne vaut pas le grand)!

CPO vient de publier son "Dixit Dominus" , de grande envergure (54minutes 3 solistes, gd choeur et orchestre)...curieux je n'ai pas résisté...
En général çà ne me gène pas du tout quand une musique "religieuse" sent le théatre (voir le réquiem de Verdi)...mais là j'ai franchement aussi pensé à un "Offenbach" époque Mozart... et cette musique conviendrait surement mieux à un opera bouffe!
Il y a très longtemps j'avais entendu son Réquiem...avec un souvenir de musqiue un peu légère! ...Mon souvenir est il excat?

Je possède ce Requiem dans l'enregistrement Philips qui date bien d'une dizaine d'années, par l'orchestre de Lausanne dirigé par Vittorio Negri. Le Kyrié K 341 et l'Ave Verum de Mozart complètent le CD.

C'est un Requiem qui n'a rien de sinistre, même le Tuba Mirum ne fait pas peur. Je crois que le désir de Cimarosa était d'apporter consolation et espoir d'une vie meilleure.

Par contre je ne connais pas du tout le Dixit Dominus.

Je suis allée le mois dernier à l'opéra royal de Wallonnie voir la représentation de "Il matrimonio segreto" J'ai adoré, oui c'est de la musique légère mais qu'est-ce que cela fait du bien de temps en temps cette légerté et cette gaité...

bien d'accord Papagena...pour le Dixit c'est une nouveauté "CPO" et à le réécouter je suis moins...déçu ou sévère....c'est quand meêm de la très belle musique ...
et le Réquiem avec Negri...c'est lui que j'avais du entendre...mais les années passent Johachim...il doit bien avoir plutöt 20 ans que 10

ça y est, j'ai le Dixit Dominus version CPO dont parle Jean. Je suis en train de l'écouter, et j'apprécie énormément. Qu'il soit assez théâtral n'enlève rien à la beauté de la musique.
D'ailleurs, le Dixit Dominus (psaume 109) est un texte à la gloire et à la grandeur du Seigneur, alors pourquoi ne serait-il pas dans une forme "opératique" et non pas lugubre ?

tu as raison Joachim et à le réécouter plusieurs fois, je l'apprécie beaucoup et suis bien revenu de ma première déception où je le trouvais trop "musique légere" ...ce qui ne veut pas dire que je l'aurais préféré plus "lugubre" ...Celui de Haendel (que tu connais certainement?) , que j'aime beaucoup aussi...n'a vraiment rien de lugubre?

N.B: en fait je n'ai aucun a priori sur ce que doit être une musique "religieuse" et j'estime même que tous les styles devraient ou sont "religieux" (dans la mesure où on est croyant)...(sauf peut être certaine musique que leurs auteurs même qualifie de "satanique" ...)
Mon problème est que j'apprécie moins la "musique légère" genre opérette...

On l'a dit plus haut : la production de Cimarosa en musique instrumentale est assez restreinte, même si en dehors de la symphonie concertante pour 2 flûtes assez connue, on a retrouvé un concerto pour clavier et un peu de musique de chambre, notamment une série de 6 Quatuors pour flûte et cordes.

A ceci s'ajoutent 81 sonates pour clavecin ou pianoforte dont le manuscrit a été découvert à Florence en 1924 par Felice Boghen. Elles ne sont pas encore toutes éditées, mais il en existe deux recueils :

celui de 32 sonates publiées par Felice Boghen en 1925/26, peu après la découverte du manuscrit de Florence.

puis celui de 31 sonates publiées par Vincenzo Vitale en 1971/72, dont une seule fait double emploi avec le premier recueil de Boghen.

Ce qui fait en tout 62 sonates sur 81. On se demande ce qu'on attend pour publier le reste !

Les 32 Sonates du premier recueil font l'objet de ce CD :



Ce sont toutes de courtes sonatines en un seul mouvement, en quelque sorte une suite à celles de Domenico Scarlatti. La plus longue dure 4 minutes et demie, les plus courtes moins d'une minute. Elles sont très agréables à écouter, bien qu'ici elles soient interprétées sur un clavecin alors que j'ai déjà entendu une autre interprétation sur un pianoforte, qui m'avait semblée meilleure.
Les sonates auraient été composées vers 1791 à Saint Petersbourg, et il semblerait qu'elle ont été pensées pour pianoforte. Mais le doute subsiste.

Catalogue des oeuvres, sauf les quelque 98 ou 99 opéras repris page 1 (post de Snoopy)

Oratorios

Giuditta (oratorio in 2 parti, libretto di P. Bagnoli, 1782 ca., Venezia)
Absalom (Absalon) (actio sacra in 2 parti, 1782, Venezia)
Il sacrificio d'Abramo (oratior in 2 parti, 1786, Napoli, Teatro del Fondo)
Il trionfo della fede (componimento drammatico, libretto di C. Filomarino, maggio 1794, Napoli)
Il martirio (componimento drammatico, libretto di G. Mollo, 1795, Napoli)
San Filippo Neri che risuscita Paolo Massimi (componimento sacro per musica, libretto di G. B. Rasi, 1797, Roma)
Iefte (inachevé)


Messes

Messa in fa maggiore per 2 tenori, basso e strumenti (1765)
Messa in fa maggiore per soprano, contralto, tenore, basso e strumenti (1768)
Messa in do maggiore per soprano, contralto, tenore, basso e orchestra (1772)
Messa in re maggiore per soprano, contralto, tenore, basso e orchestra (1776)
Messa in sol maggiore per soprano, contralto, tenore, basso e orchestra (1782)
Missa pro defunctis in sol minore per soprano, contralto, tenore, basso e orchestra (San Pietroburgo, 1787)
Messa in mi maggiore per soprano, contralto, tenore, basso e orchestra (maggio 1796)
Messa in do minore per soprano, contralto, tenore, basso e orchestra (1799)
Messa in do maggiore per soprano, contralto, tenore, basso e strumenti
Messa in do minore per soprano, contralto, tenore, basso e orchestra
Messa in re maggiore per soprano, contralto, tenore, basso e orchestra
Messa in re minore per soprano, contralto, tenore, basso e orchestra (Vienna)
Messa in mi maggiore per soprano, contralto, tenore, basso e orchestra
3 messe in fa maggiore per soprano, contralto, tenore, basso e orchestra
Messa in fa maggiore per soprano, contralto, tenore, basso e basso continuo
Messa breve in sol maggiore per due tonori, basso e tastiera (1789)
Messa per l'Avvento in sol maggiore per soprano, contralto, tenore, basso e organo (1789)
Messa in si maggiore per soprano, contralto, tenore, basso e orchestra
Requiem in fa maggiore per soprano, contralto, tenore, basso e orchestra


Motets et autres oeuvres sacrées

Mottetto per soprano, contralto, tenore, basso e strumenti (1765)
Domine per soprano, contralto, tenore, basso et stumenti (1765)
Credo in re maggiore per soprano, contralto, tenore, basso e strumenti (1768)
Magnificat per soprano, contralto, tenore, basso e strumenti (1769)
Gloria patri per soprano e strumenti (1769)
Salmo XII (tradotto in italiano) per soprano e strumenti (1769)
Laudate per soprano e strumenti (1769)
Mottetto per soprano, contralto, tenore, basso e strumenti (1770)
Quoniam tu solus sanctus per soprano e strumenti (1770)
Litania per soprano, contralto, tenore, basso e strumenti (1775)
Antra, ubis quaestus echo per contralto e orchestra (1780)
Pave coelum per contralto e orchestra (2 aprile 1782)
Domine per soprano, contralto, tenore, basso e orchestra (1782)
Quasi leo per basso e orchestra (1782)
Dixit Dominus per soprano, contralto, tenore, basso e strumenti (1796)
Te Deum per soprano, contralto, tenore, basso e orchestra (1798)
Kyrie in do maggiore per soprano, contralto, basso e orchestra
Kyrie en si maggiore pour choeur et orchestre
2 kyrie in si maggiore per soprano, contralto, tenore, basso e orchestra
Credo in re maggiore per 2 soprani, contralto, tenore, basso e orchestra
Salve regina per soprano, basso e strumenti
O salutaris hostia per soprano, tenore, basso e orchestra
Domine per soprano, contralto, tenore, basso e orchestra
Ab unda furibunda per basso e orchestra
Memento Domine David per basso e organo
Benedictus Dominus per 4 voci e organo
Inno dei Santissimi Pietro e Paolo per 2 voci e organo
Laudamus, gratias et Domine per soprano, tenore, basso e basso continuo
In coelo laetantes per soprano e orchestra


Autres musiques vocales

Il giorno felice (cantata per 4 voci sole e coro, Napoli, 1775-7) revu, Venice, 1803
Deifile, Rodope, Cerbero (cantata pastorale per 3 voci sole e coro, 1780 ca.)
Le tue parole e padre (cantata per 3 voci, libretto di Vincenzo Monti, 3 marzo 1782, Roma)
Angelica e Medoro (cantata, in collaborazione con Giuseppe Millico, 1783, Vienna)
Aristea (cantata, per 4 voci sole e coro, in collaborazione con Antonio Sacchini, 1787, Napoli, Teatro Fondo)
Le feste d'Apollo (Naples, Fondo, 1787)
Atene edificata (cantata per 4 sole voci e coro, libretto di Ferdinando Moretti, 29 giugno (10 luglio) 1788, San Pietroburgo, Hermitage)
Coro di guerrieri (1790, San Pietroburgo)
Coro dall'Indica marina (1787-91, San Pietroburgo)
Coro doppio (1787-91, San Pietroburgo)
La sorpresa (cantata pastorale per 5 voci sole e coro, libretto di Ferdinando Moretti, 1790-91, San Pietroburgo)
La serenata non preveduta (cantata, testo di Ferdinando Moretti, primavera 1791, San Pietroburgo; dedicata al principe Grigori Alexandrovich Potemkin)
Il maestro di cappella, intermesso pour baryton et orchesttre (v. 1786/93)
Il calzolaro, intermesso, aria avec piano (1793)
Inno patriottico (testo di Luigi Rossi, 19 maggio 1799, Napoli; per la distruzione della bandiera reale)
La felicità compita (inno patriottico, testo di Luigi Rossi)
Bella Italia (inno, testo di V. De Mattei, 1799, Napoli)
Il giuramento delle reali armate napolitane (inno, testo di S. A. Dandolo, 1799, Napoli)
No che più lieto giorno, cantata (testo di Barbarotta, pour le retour du roi, Napoli, 1799)
6 canzonette italiane coll'accompagnamento di chitarra (Vienne, v. 1803)
8 duettini per 2 soprani e tastiera (Vienne, v.1803)


Musique instrumentale

88 sonate per clavicembalo o fortepiano
Sinfonia dell'opera "Il matrimonio segreto" trascrizione d'epoca per clavicembalo, organo o pianoforte, Vienna, Cappi [XIX sec.], Capua, Esarmonia 2010
Sinfonia in si maggiore per 2 oboi, 2 corni e archi
Sinfonia in re maggiore (attribuita anche a Josef Mysliveček)
Concerto per clavicembalo o fortepiano in si bemolle maggiore
Concerto per 2 flauti e orchestra in sol maggiore (1793)
Sestetto in sol maggiore per fortepiano, fagotto, 2 violini, viola e violoncello
Sestetto in fa maggiore per fortepiano organizzato, arpa, fagotto, violino, viola da gamba e violoncello
6 quartetti (re maggiore, sol maggiore, do maggiore, fa maggiore, do maggiore, la minore) per flauto, violino, viola e violoncello
Partimenti per violoncello e piano (1762)
Altre composizioni minori

Dans les morceaux que l'on peut aussi attribuer à Cimarosa, il y a le magnifique
Concerto pour hautbois et orchestre en Ut mineur.

Si Cimarosa n'a pas écrit ce concerto... il en a pourtant écrit la musique :)
C'est en fait un arrangement réalisé (en 1942) par Arthur Benjamin; réalisé à partie de sonates pour clavecin... et j'ai donc bien du mal à en trouver des partitions (à part l'introduction/Larghetto).

Point "rigolo"... c'est d'ailleurs un concerto en 4 mouvements (Larghetto, Allegro, Siciliana, Allegro giusto). Je vous l'accorde, le Larghetto est bien à prendre comme une "intro"... on retrouve bien la forme classique du concerto Allegro/Adagio/Allegro

Quelques liens :
https://www.youtube.com/watch?v=BfDsTMteacE
ou
https://www.youtube.com/watch?v=qDEQS9BBUnQ

Si qq'un sait où trouver partition de toute l'oeuvre, je suis preneur !

En effet, et paradoxalement, ce petit concerto est son oeuvre instrumentale la plus connue (avec peut-être la symphonie concertante pour 2 flûtes).

Le compositeur australien Arthur Benjamin a orchestré, en 1942, les sonates pour clavecin n° 29, 31, 23 et 24 pour la soliste hautboïste Evelyn Rothwell, épouse de John Barbirolli. Appelé au début "Concerto pour hautbois sur des thèmes de Cimarosa de Arthur Benjamin", il est quelquefois carrément attribué à Cimarosa, comme sur ce lien Youtube !



ou encore ici



En prime, voici la sonate d'origine du larghetto :

Merci pour les références des sonates et pour la petite histoire sur l'arrangement de ce concerto.

J'ai trouvé en même temps 2 CD de Cimarosa :

un de musique instrumentale, avec 3 sinfonias (en fait ouvertures d'opéras en 3 mouvements) et le concerto pour clavecin :



et un de musiques sacrées très peu connues



Ceci montre bien que Cimarosa n'est pas seulement un compositeur d'opéras, et que ses autres musiques valant la peine de les écouter !

Le Coeli voces de 1767 est un long motet de 44 minutes pour choeur, 2 sopranos, alto et basse, qui commence par un choeur et orchestre, et suivi par une succession de récitatifs et aria chacun pour un soliste, et curieusement sans reprise d'un choeur final;
Le Domine ad adjuvandum de 1767 est un peu dans le même esprit que celui des Vêpres de Monteverdi, en moins solennel
Le Credo pour choeur et orchestre (1768) reprend en 6 minutes 35 l'ensemble du Credo (je ne lui trouve rien d'extraordinaire)
Le Magnificat (1769), également pour choeur et orchestre (7 minutes) est joyeux, comme il sied à un tel morceau
Antra, ubi quaestus Echo, pour contralto et orchestre est plus tardif (1780) et en 4 parties qui totalisent 12 minutes, et rappelle un peu le fameux Exultate Jubilate de Mozart (un peu moins bien quand même) et se termine comme lui par un Alleluia.

Voici enfin une intégrale, en 2 CD, des 88 sonates pour pianoforte. Il s'agit bien de courtes sonates en un mouvement, sans développement pour la plupart. La plus longue (n° 71) dure cinq minutes, la plus courte (n° 13), 30 secondes, et beaucoup n'atteignent pas la minute. Toutes sont agréables à écouter, on ne n'ennuie jamais, c'est à consommer sans modération.




En voici la présentation :



https://www.youtube.com/watch?v=CuspwY1FeZw

Rien sur Cimarosa depuis 2015 ?

Voici ce court intermezzo Il Maestro di Cappella, où le pauvre maître de chapelle (baryton) n'arrive pas à se faire obéir par ses musiciens indisciplinés :



https://www.youtube.com/watch?v=bBLazUTkS1Q

Il maestro di cappella est un intermezzo d' opéra en un acte de Domenico Cimarosa. La première représentation connue de l'œuvre a eu lieu le 2 juillet 1793 à Berlin, Allemagne. Cependant, il est probable que ce n'était pas la première production, et les historiens de la musique pensent que l'opéra a fait ses débuts entre 1786 et 1792. L'auteur du livret de l'opéra est inconnu.

Ce petit opéra est unique en son genre car, contrairement à tous les autres intermèdes du XVIIIe siècle, il y a la présence d'un seul chanteur, le maître de chapelle. En raison de la particularité de n'avoir qu'un seul personnage, l'hypothèse selon laquelle cette œuvre aurait été écrite à l'origine comme une extension d'un air pour basse ou d'une cantate comique n'a pas encore été écartée.

Monodrame amusant pour un baryton-basse, il met en scène un maestro pompeux faisant répéter un orchestre, imitant souvent le son des instruments. Le maître de chapelle tente de mettre de la musique sur un air «toujours sublime» en suivant les détails des anciens maîtres, mais lorsque l'orchestre commence à tester l'effet, c'est catastrophique, puisque chaque instrumentiste entre au mauvais moment pendant la représentation. L'enseignant est alors obligé de changer la partie de chaque instrument encore et encore; ce n'est qu'à la fin que l'air peut être joué correctement par tout l'orchestre. Satisfait de son succès, il décide d'essayer un morceau composé par lui-même, le "grand morceau".

Toujours populaire auprès des grands buffets (comme Fernando Corena et Sesto Bruscantini ), il continue d'être régulièrement joué. Une représentation typique dure un peu moins de 20 minutes.

La seule version complète existante de cette œuvre, selon Marco Brolli, est une partition vocale pour baryton-basse et piano qui a été publiée en 1810 à Leipzig. Pour cette raison, les versions entendues aujourd'hui doivent être complétées et orchestrées par un éditeur. L'enregistrement de Fernando Corena de 1960 donne une version "révisée et orchestrée par Maffeo Zanon" (1882-1968), tandis que l'enregistrement plus récent avec Il Giardino Armonico utilise l'édition critique et l'orchestration de Brolli.

https://www.youtube.com/watch?v=U0p8hMlh0iI

L'intégrale:


https://www.youtube.com/watch?v=C-TbKplGoqQ

Ce n'est pas une intégrale, puisque Cimarosa a composé 88 sonates, normalement pour pianoforte ou clavecin. Il s'agit ici d'un choix de 21 d'entre elles.

Personnellement, je n'aime pas trop cette transcription pour orgue, je préfère de beaucoup la version pianoforte, pour lequel elles ont été composées. J'ai entendu une fois une transcription de certaines sonates pour guitare, qui ne m'avait pas plu également.

En effet, Complete 88 Keyboard Sonatas,  
c'est agréable à écouter et à consommer sans modération,
comme le disait joachim.  

Monodrame amusant pour un baryton-basse, l'opéra met en scène un maestro pompeux répétant un orchestre, imitant souvent le son des instruments. Toujours apprécié des grands bouffes (comme Fernando Corena et Sesto Bruscantini), il continue d'être régulièrement joué. Une représentation typique dure un peu moins de 20 minutes.

Der Kapellmeister

Sinfonia: 0:00
Rez: "Wenn ihr es mir gestattet": 2:48
Aria: "Dies der Passus der Violinen": 5:25
Rez: "Bravo! Bravissimo!": 13:00
Aria: "Lasset uns schwelgen": 15:12
Aria: "Ich bedanke mich": 20:41

Vocals: Jorge Alberto Martínez
Violin: Stéphanie Paulet, Meelis Orgse, Javier Lupiáñez, Saaya Ikenoya, Antonio de Sarlo, Anna Stankiewicz, Camilo Cuellar
Viola: Alice Vaz, Luis Miguel Pinzón Acosta
Violoncello: Néstor Fabián Cortés Garzón, Azzurra Raneri
Double Bass: Juan Díaz
Traverso: Felipe Egaña, Isabelle Raphaelis
Oboe: Olga Marulanda, Paulina Gómez
Bassoon: Jeong-Guk Lee
Horn: Gerard Serrano, Pepe Reche
Guitar: Hugo Miguel de Rodas Sánchez
Harpsichord: Nadine Remmert
Timpani: Tobias Hamann

Il Maestro di capella, j'adore Ici c'est une transcription en allemand, mais peu importe !