Domenico Scarlatti est un compositeur et claveciniste virtuose italien, né à Naples le 26 octobre 1685, mort à Madrid le 23 juillet 1757.
1685 est une année faste pour la musique baroque : trois des plus grands compositeurs voient le jour : Georg Friedrich Händel, Johann Sebastian Bach et Domenico Scarlatti.
Scarlatti étudie probablement d'abord avec son père, Alessandro Scarlatti, avant d'être l'élève de Gaetano Greco.
En 1704, il adapte, pour la représenter à Naples, l'Irène de Pollaroli. Peu après, son père l'envoie à Venise pour étudier avec Gasparini. Il y rencontre Thomas Roseingrave, un musicien anglais qui devait plus tard participer à la diffusion de ses œuvres à Londres. Scarlatti est dès cette époque un claveciniste hors pair, et on raconte que lors d'une joute musicale avec Händel organisée à Rome au palais du cardinal Ottoboni pendant son séjour italien, il lui est jugé supérieur au clavecin, pendant que Haendel l'emporte à l'orgue. Les deux artistes restent d'ailleurs amis.
En 1709, il entre au service de Marie-Casimire, reine de Pologne qui vit alors à Rome, et il compose plusieurs opéras pour sa scène privée. Il est maître de chapelle à la basilique Saint-Pierre de 1715 à 1719 et se rend peut-être l'année suivante à Londres pour y diriger un de ses opéras au King's Theatre.
En 1720 ou 1721 il réside à Lisbonne, enseignant la musique à la princesse Maria Magdalena Barbara. Il retourne à Naples en 1725 puis s'installe de façon définitive à Madrid en 1729 pour y redevenir maître de musique de cette princesse qui s'est entre temps mariée avec l'héritier du royaume d'Espagne. Le reste de sa vie se passe donc en Espagne. Maria Barbara devient reine d'Espagne et lui conserve toujours sa confiance et sa protection. C'est pendant cette dernière période qu'il compose son œuvre monumentale pour le clavecin.
Domenico Scarlatti doit sa renommée à son œuvre pour le clavecin qui est unique à maints égards :
un volume inégalé de 555 pièces, dites « sonates » ou « essercizi » :
l'enregistrement intégral par Scott Ross a nécessité 35 CD. Cette production représente en volume bien plus que celle de Bach et de Couperin réunis pour le même instrument ;
une qualité musicale exceptionnelle, dans l'invention mélodique et rythmique et la haute technicité de l'exécution ;
la forme unique de toutes les pièces qui ne sont identifiables que par le numéro des recensements effectués par G. Pestelli, Alessandro Longo et Ralph Kirkpatrick, et qui constituent donc un tout difficile à cerner et à dissocier, contrairement à Couperin qui nomme ses pièces individuellement et les réunit dans des ordres, et à Bach qui groupe ses compositions en cycles distincts : les Inventions et sinfonies, les Suites française, le Clavier bien tempéré, etc.). Le style de Scarlatti se situe d'ailleurs aux antipodes de celui de ces deux autres « géants » du clavecin.
Chez Scarlatti, une « sonate » est en fait une pièce de coupe binaire avec reprises (comme les danses de la forme « suite »); elle n'a donc de sonate que le nom. D'un style aisément reconnaissable, ces pièces extraordinaires ont circulé dans toute l'Europe sous la forme de manuscrits et ont assuré à leur auteur une place privilégiée parmi les musiciens de son époque.
S'il connaît le contrepoint et la tradition de ses devanciers, s'il sait intègrer l'influence de la musique populaire espagnole, Scarlatti ne se laisse pourtant jamais enfermer dans un cadre contraignant élaboré par d'autres : il privilégie la mélodie, intrinsèquement liée au rythme et à l'harmonie qui sont servis par une virtuosité incomparables. Il multiplie les dissonances, les modulations, les ruptures rythmiques, les constrastes mélodiques. Ses trouvailles dans ces domaines sont extrêmement nombreuses et non conventionnelles : elles renouvellent de façon très personnelle la littérature du clavecin, dans ce domaine, seul un della Ciaja peut lui être comparé à la même époque.
Seule une petite partie de son œuvre a été éditée de son vivant. Scarlatti lui-même semble avoir supervisé la publication, en 1738, de son recueil de 30 Essercizi qui sont découverts avec enthousiasme dans toute l'Europe.
Son influence est certainement importante sur l'évolution de la musique (spécialement de la musique pour clavecin et piano-forte) vers la fin du XVIIIe siècle, même s'il a toujours été considéré comme un musicien un peu en marge : à cette époque, son pays d'adoption, l'Espagne, paraît en effet bien loin des centres musicaux les plus actifs (Allemagne, Italie, France). Quant à son pays d'origine, l'Italie, il est alors en train de délaisser le clavier pour se tourner vers l'opéra, le bel canto, le violon, la sonate, le concerto.
Personne n'a encore parlé de ce compositeur ? pour moi ça a collé tout de suite entre sa musique et moi : 555 sonates et toutes inspirées . La diversité d'expression est telle que l'interprêtation au piano est plus savoureuse...enfin d'après moi
joachim Admin
Nombre de messages : 27106 Age : 77 Date d'inscription : 19/08/2006
Je trouve que chez Scarlatti, les sonates, toutes en un mouvement, sont soit rapides soit lentes. Les lentes se ressemblent plus ou moins, les rapides idem (j'exagère un peu, c'est vrai, mais pas tant que ça à mon avis).
Chez Soler je trouve plus de diversité. Certaines sonates sont d'ailleurs en trois ou quatre mouvements comme plus tard chez Haydn.
Jean
Nombre de messages : 8783 Age : 81 Date d'inscription : 14/05/2007
Ce qui est drôle c'est qu'on a absolument voulu comparer Scarlatti et Soler.
Comme ce dernier a composé un Fandango émérite (voir le sujet Soler), on en a cherché puis découvert un chez Scarlatti (en ré mineur comme celui de Soler). Mais il s'est avéré que l'authenticité de celui de Scarlatti est plus que douteuse...
Jean
Nombre de messages : 8783 Age : 81 Date d'inscription : 14/05/2007
çà je connais ...un peu car je n'écoute pas souvent...j'ai aussi un cd de six "concertos" pour orgues et clavecin (encore une appellation "spéciale"..il n' y a pas d'orchestre mais seulement les deux instruments) très agréables...: mais un peu "léger" à mes oreilles comparés aux sonates de Scarlatti
Bel Canto Admin
Nombre de messages : 7251 Age : 67 Date d'inscription : 10/07/2007
Domenico Scarlatti - Padre Antonio Soler Sonatas per cimbalo & Fandango
Classique - Paru le 21 juin 2010 chez Alpha - dans la collection Ut Pictura Musica
Au programme
Domenico Scarlatti Sonata en ut majeur, K. 420 Sonata en fa mineur, K. 462 Sonata en ut majeur, K. 132 Sonata en la majeur, K. 65
Padre Antonio Soler Bright Music: Fandango
Domenico Scarlatti Sonata en sol majeur, K. 144 Sonata en ré majeur, K. 119 Sonata en sol mineur, K. 426 Sonata en ut mineur, K. 115 Sonata en mi majeur, K. 206 Sonata en fa dièse mineur, K. 25 Sonata en mi bémol majeur, K. 475 Sonata en sol mineur, K. 30
Bertrand Cuiller, harpsichord
Bel Canto Admin
Nombre de messages : 7251 Age : 67 Date d'inscription : 10/07/2007
17 Sinfonias "del Sigrore Domenico Scarlatti", arrangements principalement des préludes aux opéras et cantates. 555 Sonates per il claviecembalo (les 30 premières s'intitulant "Essercizi per gravicembalo") 8 sonates da camera, parmi les 555, avec violon ad libitum 6 concertos pour clavecin et cordes, d'attribution douteuse
Musique religieuse
La Conversione di Clodoveo Re di Francia, oratorio sur un texte de C. S. Capeci (1709)
Cibavit nos Dominus, à 4 voix Dixit Dominus Iste Confessor en sol majeur pour 4 voix et orgue Laetatus sum pour soprano, alto et basse continue Lauda Jerusalem Magnificat en ré mineur pour soprano, alto, basse et continuo Miserere en fa mineur pour 4 voix, Concertino ripieno et orgue Miserere en sol mineur à 4 voix et concertino ripieno Missa à 4 voix en sol mineur (dite "de Madrid") Missa pour 2 choeurs à 4 voix et concertino ripieno en ré majeur Missa brevis à 8 voix et basse continue en la mineur "La Stella" Missa Nisi qua Dominus à 4 voix Momento Domine David Mottetto per l'Ognissanti (Te Gloriosus) en ré majeur, à 4 voix Nisi quia Dominus a 4 voci Salve Regina en la majeur pour soprano et cordes Salve Regina en la mineur pour soprano, alto et orgue Stabat Mater en do mineur à dix voix et double choeur à cinq voix chacun et orgue Te Deum en do majeur à 4 voix, concertino ripieno et Orgue
Musique vocale profane
Cantate pastorale (1720) Dall'oscura magion dell'arsa Dite, cantate pour soprano, 2 violons et continuo Festeggio armonico (1728) Gia lusingato appieno, cantate pour soprano, 2 violons et continuo Intermedi pastorali da reppresentarsi nella sala de Sigri.Capranica del drama dell'Ambleto (1715) Io son Neron, l'imperator del mondo,cantate pour soprano et continuo Notte, ch'incarro d'ombre, serenata pour soprano, 2 violons et continuo Serenata pour 3 solistes, choeur, 2 trompettes, 2 cors, flûte et cordes Contesa delle Stagioni, serenata pour solistes, choeur, orchestre et b.c. (1720) Applauso Genetliaco, cantate créée à Rome le 3 juin 1714 Applauso Devoto, cantate sur un texte de C. S. Capeci (1712) Cantata da Recitarsi nel Palazzo Apostolico la Notte del SS. mo Natale.... Nella Stamperia della Reverenda Camera Apostolica, Rome 1714
Arias et cantates profanes avec basse continue
A chi nacque infelice, air pour contralto et continuo Ah sei troppo infelice, cantate pour voix et continuo Al fin diviene amante, air pour voix et continuo Al fin m'uccidete, air pour voix et continuo Amenissimi prati, air pour basse et continuo Bella rosa adorata, air pour soprano et continuo Belle pupille care, air pour soprano, violons et continuo Che sarà, air pour voix et continuo Che si peni in amore, air pour voix et continuo Che vidi, o ciel, air pour soprano, violons et continuo Che, che pretendi, ò tirana, air pour voix et continuo Chi in catene ha il mio core, air pour soprano et continuo Con qual cor, air pour voix et continuo Consalati e spera, air pour contralto et cordes Deh che fate o mie pupille, air pour voix et continuo Di Fille vendicarmi vorrei, air pour voix et continuo Dice amor, air pour voix et continuo Dir vorrei, air pour soprano, violons et continuo Dona pace alle sue pense, air pour voix et continuo Dopo lungo servire, air pour contralto, violons et continuo Dorme la rosa, air pour soprano et continuo E pur per mia sventura, air pour soprano et continuo Fille già più non parlo, air pour voix et continuo Gelo avvampo considero, air pour voix et continuo Mi tormenta il pensiero, air pour voix et continuo Ninfe belle e voi pastori, air pour soprano et continuo Nò, nò si può celar, air pour voix et continuo No, non fuggire o Nice, air pour voix et continuo O qual meco Nice cangiata, air pour soprano, violons et continuo O qual meco o Nice, air pour voix et continuo Onde della mia Nera, air pour voix et continuo Pende la vita mia, air pour soprano et continuo Piangete, occhi dolenti, air pour soprano, violons et continuo Pur nel sonno almen tal'ora, air pour soprano, violons et continuo Pur nel sonno almen, air pour voix et continuo Qual farfaletta amante... air pour voix et continuo Qual pensier, air pour voix et continuo Quando miro il vostro foco, air pour voix et continuo Quando penso, air pour soprano et continuo Rimirai la rosa un di, air pour voix et continuo Ruscelletto ch'è lungi dal marre, air pour voix et continuo Scritte con falso inganno, air pour soprano, violons et continuo Se fedele tu m'adori, pour soprano, 2 violons et continuo Se pensi mai, air pour contralto et cordes Se per un sol momento, duo pour voix et continuo Se sai qual sia la pena, air pour soprano et continuo Se ti dicesse un core, air pour voix et continuo Se tu sarai fedel, air pour contralto et cordes Se vuoi ch'io t'ami, air pour contralto et cordes Selve, caverne e monti, air pour soprano et continuo Sono un alma tormentata, air pour soprano et continuo Sospendi o man per poco, air pour voix et continuo Stravagante non è l'amor, air pour voix et continuo Stravaganze, air pour voix et continuo T'amai, Clori, t'amai, air pour voix et continuo Ti recorda o bella Irene, air pour voix et continuo Tinte a note di sangue, air pour soprano, violons et continuo Tirsi caro, duo pour voix et continuo Tu mi chiedi o mio ben, air pour voix et continuo V'adoro o luci belle, air pour soprano et continuo Vaga rosa, ariette pour voix et cordes Vago il ciel, air pour soprano et continuo Vedi l'ape, air pour voix et continuo
Opéras
Il Giustino, dramma per musica sur un livret de G. Convò, créé à Naples, Regio Palazzo en 1703
L'Ottavia Ristituita al Trono, melodramma sur un livret de G. Convò, créé à Naples en 1703
L'Irene (arrangement d'après G. pour Roberti) sur un livret de G. Convò, créé à Naples, Teatro di S. Bartolomeo en 1704
La Silvia, dramma pastorale sur un livret de C. S. Capeci, créé à Rome, Teatro Domestico de la reine Maria Casimira de Pologne en 1710
L'Orlando, overo la Gelosa Pazzia, dramma pastorale sur un livret de C. S. Capeci, créé à Rome, Teatro Domestico de la reine Maria Casimira de Pologne en 1711
Tolomeo et Alessandro, overo La Corona Disprezzata, dramma pastorale sur un livret de C. S. Capeci, créé à Rome, Teatro Domestico de la reine Maria Casimira de Pologne en 1710)
Tetide in Sciro, dramma per musica sur un livret de C. S. Capeci, créé à Rome, Teatro Domestico de la reine Maria Casimira de Pologne en 1712
Ifigenia in Aulide, dramma per musica sur un livret de C. S. Capeci, créé à Rome, Teatro Domestico de la reine Maria Casimira de Pologne en 1713
Ifigenia in Tauri, dramma per musica sur un livret de C. S. Capeci, créé à Rome, Teatro Domestico de la reine Maria Casimira de Pologne en 1713
Amor d'un Ombra e Gelosia d'un Aura, dramma per musica sur un livret de C. S. Capeci, créé à Rome, Teatro Domestico de la reine Maria Casimira de Pologne en 1714 [révisé sous le titre Narciso sur un livret de P. Rolli, créé à Londres le 30. Mai 1720 [selon Burney]
Ambleto, dramma per musica sur un livret de alto Zeno d'après Shakespeare, créé au carnaval de Rome de 1715 + Intermèdes pastoraux ajoutés pour une représentation ultérieure
Dirindina, farsetta per musica sur un livret de G. Giglo (conçu comme Intermezzo dans Ambleto), créé ebn 1715 à Lucca
Berenice Regina di Egitto o vero Le Gare di Amore, e di Politica, dramma per musica sur un livret de alto Salvi, créé au carnaval de 1718 à Rome
joachim Admin
Nombre de messages : 27106 Age : 77 Date d'inscription : 19/08/2006
J'ai écouté cet opéra seria de Domenico Scarlatti : Tetide in Sciro (Téthys à Skyros), de 1712, sur un livret de Capeci, une histoire archi compliquée avec des travestissements femme-homme et homme femme que j'ai du mal à comprendre. Mais ce qui est intéressant, c'est cette musique de Domenico, bien loin du baroque des opéras de Alessandro. Ce n'est pas encore du classique, mais on n'en est pas loin, et j'ai aimé cet opéra, pas trop long (82 minutes) sans trop de récitatifs et avec des arias sans da capo interminables, des arias très expressifs. Une oeuvre à connaître absolument
Bel Canto Admin
Nombre de messages : 7251 Age : 67 Date d'inscription : 10/07/2007
Nombre de messages : 123 Age : 75 Date d'inscription : 17/10/2013
Sujet: D.Scarlatti et Padre Soler 2014-03-11, 12:44
Cher Joachim , j'ai un peu de mal à estimer l'oeuvre de D.Scarlatti - pour clavier - comparée avec celle du Padre Soler !
Je suis un fan de Scarlatti : j'ai plus d'une centaine de cds de ses sonates au piano ( et une vingtaine au clavecin) de V.Horowitz à Pogorelich en passant par Marcelle Meyer, Clara Haskil (et une foultitude de grands pianistes) on mesure l'impact d'une telle production.
Il est à remarquer combien chacun vit différemment les mêmes sonates (certaines ne comportant pas de barres de mesures!) et aussi quelles sonates sont choisies régulièrement ou ignorées !
Bref, on se doit de rappeller que F.Chopin les préconisées à ses élèves et qu'il regrettait que D.Scarlatti ne figure pas au programme des concerts de son temps.
Celui qui à fait beaucoup pour D.Scarlatti , c'est V.Horowitz : ses douzes premières sonates (1962) ( enregistrées grâce à un studio automatisé installé chez lui par C.B.S.(!) firent l'effet d'une bombe dans le monde musical et discographique ) Depuis le départ de V.Horowitz, Wanda a autorisé la publications de l'ensemble des sonates enregistrées (avant de rejoindre le maître...) Un des aspects les plus énigmatiques de D.Scarlatti reste sa vie privé ; on ne sait rien ...si ce n'est un mariage vers l'âge de quarante ans avec une jeune fille de seize ans, et une vie de cour au prés des souverains d'Espagne.
NAXOS propose tout doucement une intégrale au piano - un pianiste différent par cd - nous en sommes au volume XIV je crois.
Pour ce qui est de Padre Soler , une intégrale ( ou deux ) sont en cours : 180 sonates .
Je ne vais pas refaire le vieux scketche de Guy Bedos (Celui du "nouveau riche" qui achete ses livres au mètre, et trouve que Rimbaud est donc moins doué que Simenon!) mais la comparaison avec D.Scarlatti cela me paraît difficile. Vraiment deux planètes ! à mon avis .
Frantz 77
Nombre de messages : 123 Age : 75 Date d'inscription : 17/10/2013
Sujet: Intégrale Scarlatti par Pieter-Jan Belda clavecin ! 2014-03-30, 19:59
Et bien oui , une idée d'un excellent rapport qualité/prix : (36 cds pour 45,00euros !) Les 555 sonates de Scarlatti chez Brillant Classique par Pieter-Jan Belder.
Avant de poursuivre une quelconque analyse (médicale?) je donnerais mon avis sur les cinq albums que je connais bien : leur parution isolée et à prix raisonnable dans une qualité son et une interprétation fraîche et pleine d'imagination , m'ont conduit à conseiller les miens d'un tel cadeau pour la Fêtes des Pères !
il faut consulter le site Abeille-musique pour y trouver les détails ... qui annoncent 5 clavecins utilisés par le maître. Amazone annonce des sonates jouées au clavecin , au piano-forte, et à l'orgue (!...)
On và attendre la reception du colis pour en dire plus
C'est quand même une des trés rares intégrales des sonates de Scarlatti sur le marché .( Scott Ross semble loin dans le temps ...rééditée ?)
laudec
Nombre de messages : 5668 Age : 72 Date d'inscription : 25/02/2013
Je viens de passer un moment délicieux à me laisser transporter par les sonates de Scarlatti jouées au piano par Alexandre Tharaud. Moi qui aimes tant le clavecin, en ce moment précis, je n'aurais pu écouter ces sonates au clavecin Quelle belle interprétation aussi d'Alexandre Tharaud, j'étais tout à fait en phase avec ce jeu-là ! Plus d'une heure de musique emportée du début à la fin
https://youtu.be/0qVx9wHA6AA
Dernière édition par laudec le 2020-05-15, 14:45, édité 1 fois
laudec
Nombre de messages : 5668 Age : 72 Date d'inscription : 25/02/2013
Je redécouvre les sonates de Scarlatti interprétées par une femme Maria Tipo, une toute autre sensibilité, qui vient éveiller d'autres voies de mon âme, superbe douceur
https://youtu.be/2bpm4gj_I2A
mais encore ... par Marcelle Meyer ! ou Aldo Ciccolini ou Nikolai Demidenko ou Mikhail Pletnev : ou Rachida Arodaky ou Alice Ade ou Yevgeny Sudbin ou Christian Zacharias ou Fou Ts'ong et il y en a d'autres ... Je n'ai pas encore tout écouté... à suivre...
Dernière édition par laudec le 2020-07-14, 15:02, édité 1 fois
Snoopy Admin
Nombre de messages : 31224 Age : 49 Date d'inscription : 10/08/2006
Eh bien pour moi qui n'aime pas les vidéos qui nous servent des kilomètres d'un même compositeur, j'ai été emportée par ces trois amours réunis : Scarlatti , le clavecin et Scott Ross et l'impression que je pourrais rester à écouter les 6 heures durant peut-être cette nuit ?
https://youtu.be/6jgm_0Mua1g
Icare Admin
Nombre de messages : 17470 Age : 60 Date d'inscription : 13/11/2009
Eh bien pour moi qui n'aime pas les vidéos qui nous servent des kilomètres d'un même compositeur, j'ai été emportée par ces trois amours réunis : Scarlatti , le clavecin et Scott Ross et l'impression que je pourrais rester à écouter les 6 heures durant peut-être cette nuit ?
J'adore le clavecin et Scott Ross dont j'apprécie le touché notamment chez J. S. Bach, mais si tu arrives à en écouter six heures durant sans tiquer, alors là tu m'épates.
laudec
Nombre de messages : 5668 Age : 72 Date d'inscription : 25/02/2013
Non, c'est façon de parler parce que j'ai horreur de ces séries à n'en plus finir en général mais ici je me suis dit comme un défi : peut-être qu'une de ces nuits, tout en dormant, comme certains apprennent une langue, je me mettrais ces 6 heures de Scarlatti au clavecin