Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791)

On finira par en faire quelque chose de bien de notre ami Icare

PS : Essaie le concerto pour 2 pianos, il est encore mieux

d'accord avec toi Joachim...et perso je trouve aussi TOUS ses concertos pour un piano encore mieux

Je ne crois pas connaître le concerto pour deux pianos ou alors il y a trop longtemps que je ne l'ai pas réécouté. J'ai écouté plusieurs de ses concertos pour (un) piano, mais ceux que je connais le mieux sont les n° 22 & 24 parce que je les possède en CD. Ils sont très beaux, bien sûr, mais je préfère celui pour trois pianos. (Il y a ce "hit" mélodique du troisième mouvement qui dépasse tout ) En revanche, celui que l'on entendait récemment dans une pub est vraiment magnifique, sans doute mon préféré, seulement je ne me souviens plus de l'opus..

je pense que tu parles du N° 21, sublime andante...mais la "romance" du N° 20 ou l'adagio du 23 sont au sommet aussi...comme les mouvements lents des 12 et 13

Nouveau Naxos...
Je ne suis pas fan des "divertimentos" et "sérénades" ...en général... car chez Mozart ils ont une certaine classe et ..parfois n'ont rien de "divertimento" tellement ils sont riches de sentiments divers et de profondeur (comme le fameux "divertimento" KV 563 immense trio à cordes ou certaines "sérénades" pour instruments à vent)

Je ne connaissais pas ces deux divertimentos pour orchestre de chambre (pas uniquement à cordes: s'y ajoutent 1 hautbois et 3 cors)...S'ils restent dans une ambiance "divertimento" ils me séduisent plutôt bien (hormis...les inévitables "tempo di minuetto"...Icare me comprendra )...
L'orchestre de chambre de Cologne dirigé par Helmut Müller-Brühl en donne une interprétation de grande classe!

NB/ à la découverte de ce cd, j'ai appris le décès, voici tout juste une année, en janvier 2012, du Chef Helmut Müller-Brühl qui, sans être une star de la baguette a réalisé a de superbes enregistrements de Haydn, Téléman, et surtout Bach!

J'ai l'intégrale chez EMI. Certains sont pas mal en effet. Un en particulier que j'adore mais je ne me souviens jamais de son numéro d'Opus mais d'une tristesse terrible à l'instar de l'adagio de son 23ème concerto

Jean a écrit:

Je ne connaissais pas ces deux divertimentos pour orchestre de chambre (pas uniquement à cordes: s'y ajoutent 1 hautbois et 3 cors)...S'ils restent dans une ambiance "divertimento" ils me séduisent plutôt bien (hormis...les inévitables "tempo di minuetto"...Icare me comprendra )...

Oh que oui, je te comprends, tu n'imagines même pas à quel point.

Icare a écrit:

Jean a écrit:

Je ne connaissais pas ces deux divertimentos pour orchestre de chambre (pas uniquement à cordes: s'y ajoutent 1 hautbois et 3 cors)...S'ils restent dans une ambiance "divertimento" ils me séduisent plutôt bien (hormis...les inévitables "tempo di minuetto"...Icare me comprendra )...

Oh que oui, je te comprends, tu n'imagines même pas à quel point.

A cause des menuets ? pfff : C'est pourtant très beau les menuets

On peut toujours trouver l'exception qui confirme la règle mais la beauté du menuet me passe visiblement au-dessus, surtout chez Haydn.

Jean a écrit:

je pense que tu parles du N° 21, sublime andante...mais la "romance" du N° 20 ou l'adagio du 23 sont au sommet aussi...comme les mouvements lents des 12 et 13

Tu cites évidemment ceux que je ne possède pas encore en cd. Espèce de tortionnaire, va! Bon, je me suis remis le Concerto pour trois pianos K 242 entre les oreilles, et mes amis, dites vous bien que j'ai embrassé les anges dès le troisième mouvement, lors du passage le plus célèbre, si magique... Il faut dire que le concerto pour deux pianos de Francis Poulenc que j'ai écouté juste avant avait déjà creusé un beau sillage dans cette direction.

Ton cas n'est donc pas désespéré, c'est bien

Bon ce moment devait arriver un jour ou l'autre : je me mets à l'opéra !  
Je viens de commander Cosi fan tutte qui me semble une bonne porte d'entrée (interprétation Peter Maag).

Avec quels chanteurs?....Térésa Stich-Randall?  

Un très beau CD de clarinette, toujours du regretté Dieter Klöcker. Ce sont des transcriptions, mais si bien faites qu'on les croirait réalisées par Mozart lui-même. Le plus remarquable est le quatuor à cordes "prussien" K 575 en quintette pour clarinette et cordes ! étonnant comme la clarinette s'intègre bien parmi les cordes. La transcription a été effectuée par un élève de Mozart, Franz Jakob Freystädtler.

Ce CD, je ne le connaissais pas  

Stadler a écrit:

Ce CD, je ne le connaissais pas  

Là, Stadler tu fais tache à ta réputation! 

     

Jean a écrit:

Avec quels chanteurs?....Térésa Stich-Randall?   

C'est tout a fait ça Jean ! Bien vu  

vizZ a écrit:

Jean a écrit:

Avec quels chanteurs?....Térésa Stich-Randall?   

C'est tout a fait ça Jean ! Bien vu  

Ah Bravo! Teresa Stich Randall LA soprano qui me fait ...planer depuis plus de 40 ans!  ...bon quand je dis "La" j'exagère un peu ...elle n'est pas la seule

Prochain opéra à acheter : les noces de Figaro par Peter Maag avec notamment Rita Streich, Heinz Blankenburg et Bianca Maria Casoni. L'enregistrement est de très bonne facture compte tenu de la date d'enregistrement: 1959, stereo.

Après l'Asie, me voilà enfin entré dans mon cycle "Autour de Mozart", avec tout d'abord deux concertos pour piano (piano et direction: Piotr Anderszewski). Il s'agit des N° 24 & 21. Je les aime de plus en plus. Je suis autant impressionné par l'apparente légèreté du geste musical d'une élégance rare que par la profondeur du récit et le raffinement qui émane de cette musique. Le premier mouvement du N°24 est vraiment délicieux, d'une grande classe. Je ne l'ai jamais autant apprécié que cette fois-ci. Je le connais pourtant depuis très longtemps, l'ayant déjà en cd dans une autre interprétation ( Carmen Piazzini/Michail Gantvarg) en complément du N°23. Certes, je l'ai souvent apprécié au fil des années, disons qu'aujourd'hui quelque chose de complètement magique a opéré, une osmose particulière s'est dessinée lors de l'écoute. Au final, ce concerto pour piano N°24 m'a plu en entier, tout comme le N°21 dont le célèbre mouvement médium me fait littéralement fondre. A vrai dire, je comprends d'autant plus pourquoi lorsque j'étais jeune, après m'être découvert une passion illimitée et jamais démentie pour la musique de J. S. Bach, le second compositeur classique qui m'avait le mieux aimanté était déjà Mozart. Aujourd'hui, je reprends progressivement conscience de l'impact que sa musique a sur moi. Je sens que je vais aimer mon nouveau cycle!   

je m'en réjouis pour toi  ...de mon coté j'ai bien du mal a désigner un des concertos pour piano de Mozart que j'aimerais plus que les autres...pour ceux que j'aimerais moins,( mais très relativement!) je citerais les premiers (complètement écrit pas lui) : 5, 6, 7 , 8 et 10 ...(le 9, dit "Jeune-Homme" figurant déjà parmi les "grands"....
Il est reconnu que les 4 premiers sont de "arrangements" , alors que Mozart n'avait que 11 ans, de sonates de différents compositeurs (Raupach, Honauer, Eckard, Schobert, CPE Bach) ...Je les avais un peu définitivement délaissés , comme oeuvres gentillettes d'un enfant...Ce matin , bien obligé de réviser mon jugement! : je faisais des couses au bourg voisin et rentrant dans ma voiture (france-musique en piste) j'entends un adagio et allegro suivant d'un concerto pour piano que j'imaginais d'un petit maître préclassique ...à découvrir d'urgence tellement cette musique me parraissait plus que "charmante";...j'ai attendu la fin pour savoir: c'était le concerto pour piano N° 2 , de Mozart ...par Perahia et l'English chamber orchestra!  

Bravo Icare, on finira par faire quelque chose de toi  

Tous les derniers concertos de Mozart sont magnifiques, j'aurais aussi bien du mal à faire un choix à emporter sur la fameuse île déserte. Parmi mes préférés, quand même, le 22 (qui n'est pas un des plus connus, je me demande pourquoi ?), le 25, le 21.... Son premier "vrai" concerto personnel, le n° 5, est déjà un morceau de maître.  Mozart est vraiment un grand parmi les grands.  

Ah s'il avait vécu au moins jusqu'à l'âge de Beethoven (57 ans), qui sait de quels morceaux supplémentaires il nous aurait fait profiter ?

Je viens donc d'écouter les deux premières parties de l'opéra (de jeunesse) de MOZART; La Finta Giardiniera, c'est-à-dire tout le premier acte et une grande partie du second, répartis sur deux CD, chacun dépassant les 60 minutes. Je me doutais bien que je n'allais pas découvrir en cette oeuvre le meilleur opéra de Mozart. J'avais déjà vu en vidéo, par le passé, La Flûte Enchantée et en partie Les Noces du Figaro. J'avais donc déjà une idée du savoir-faire de Mozart dans ce domaine. Si la première partie (premier cd) ne m'a pas révélé de grandes mélodies sensées marquer la mémoire collective, j'ai été agrippé par beaucoup d'énergie, de fougue et même d'insolence! Le style musical de Mozart y est déjà bien présent. Pas de formidables émotions dans cette grande partie du premier acte, mais une énergie, une qualité des chants, une instrumentation et un geste musical qui rendent cette musique si alerte très divertissante. A un moment donné, il y a une petite flûte (à bec?) très bien mise en valeur qui donne une touche espiègle, malicieuse...Ca peut paraître un détail à certains, mais, pour moi, la musique c'est aussi une affaire de détails, autant de petits éléments, de petits détails qui font souvent la différence entre une oeuvre habitée, une oeuvre de tempérament, et l'oeuvre plus ou moins impersonnelle d'un faiseur même habile.

Le second CD qui contient la toute dernière partie de l'Acte I et une grosse partie de l'Acte II m'a révélé ci et là, et dès le premier morceau, des idées thématiques plus fortes, des constructions mélodiques plus séduisantes, même si, sur cet aspect-là des choses, le "Grand Mozart" n'est pas encore atteint. Il suffira à me rendre cette seconde partie (2ème CD) plus accrocheuse que la première (1er CD). Là aussi, les chants y sont d'une grande qualité. Beaucoup de fougue et d'énergie dans cette musique, alerte, exaltante, qui ne manque pas non plus d'un certain raffinement dans les orchestrations ni d'une certaine élégance de style.

Je pense que la troisième partie ne peut que confirmer cette première impression.  

La troisième et dernière partie de cet opéra ne déroge pas aux qualités présentées dans mon précédent commentaire. Toujours beaucoup d'exaltation et de passion dans cette musique. Les voix solistes y ont bien sûr la part belle. Je ne sais encore rien de son sujet, de l'argument, me suis juste concentré sur l'aspect purement musical. Cet aspect a largement suffi pour le moment à satisfaire mon appétit de mélomane. Sinon, il y a un long commentaire en Français à l'intérieur du fascicule que je n'ai pas encore lu.

Pas déçu, donc.