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 Charles-Valentin Alkan (1813-1888)

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joachim
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joachim

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MessageSujet: Re: Charles-Valentin Alkan (1813-1888)   Charles-Valentin Alkan (1813-1888) - Page 3 Empty2015-10-05, 10:09

L'intégralité des 12 Etudes dans tous les tons mineurs ! A consommer sans modération Wink



https://www.youtube.com/watch?v=_VW2ms-jpCY


Comme indiqué dans le commentaire, on a successivement :

0:53 No.1 en la mineur "Comme le vent"
5:38 No.2 en re mineur "En rythme molossique"
14:47 No.3 en sol mineur "Scherzo-diabolico"
20:50 No.4 en ut mineur "Symphonie,1er mouvement : Allegro"
32:26 No.5 en fa mineur "Symphonie, 2eme mouvement : Marche funebre"
40:09 No.6 en si bémol mineur "Symphonie,3eme mouvement : Menuet"
45:52 No.7 en mi bémol mineur "Symphonie,4eme mouvement : Finale"
51:30 No.8 en sol dièse mineur "Concerto,1er mouvement"
1:20:59 No.9 en ut dièse mineur "Concerto, 2eme mouvement"
1:33:47 No.10 en fa dièse mineur "Concerto, 3eme mouvement"
1:45:01 No.11 en si mineur "Ouverture"
2:00:10 No.12 en mi mineur "Le festin d'Esope"
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joachim
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MessageSujet: Re: Charles-Valentin Alkan (1813-1888)   Charles-Valentin Alkan (1813-1888) - Page 3 Empty2020-09-29, 17:22

Une ses quatre pièces de musique de chambre : Trio pour piano, violon, violoncelle en sol mineur opus 30



https://www.youtube.com/watch?v=FeiT-ypND-E

Je recommande notamment à Pianoline les 12 pièces dans tous les tons mineurs opus 39 (post ci-dessus). Toi qui recherches les difficultés pianistiques tu vas être servie Very Happy
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Pianoline
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MessageSujet: Re: Charles-Valentin Alkan (1813-1888)   Charles-Valentin Alkan (1813-1888) - Page 3 Empty2020-09-29, 21:35

Oui oui je connais, je les ai déjà toutes écoutées ! Very Happy
Mes préférences vont à l'Alléluia pour Noël (magnifique, je trouve) , Le vent. J'aime assez le chemin de fer, j'avais prévu de la jouer mais finalement j'ai changé d'avis, c'est chiant à déchiffrer et c'est très bourrin et répétitif au piano. Puis Les Festins d'Esope que j'aime bien aussi.

Ah et aussi, que j'ai dans ma liste d'oeuvres à jouer, l'étude au rythme molossique.

Je découvre cette musique pour musique de chambre, mais je préfère pour l'instant les oeuvres pour piano seul. Pas de coup de coeur pour ce trio.
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Snoopy
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MessageSujet: Re: Charles-Valentin Alkan (1813-1888)   Charles-Valentin Alkan (1813-1888) - Page 3 Empty2020-12-15, 14:31


https://www.youtube.com/watch?v=pajBoJDNlx0
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MessageSujet: Re: Charles-Valentin Alkan (1813-1888)   Charles-Valentin Alkan (1813-1888) - Page 3 Empty2021-07-20, 17:05


https://www.youtube.com/watch?v=yEjbe-dH-f0
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MessageSujet: Re: Charles-Valentin Alkan (1813-1888)   Charles-Valentin Alkan (1813-1888) - Page 3 Empty2021-07-20, 20:16

Que des morceaux sympas ! Je recommande en particulier la symphonie tirée de l'op. 39, et précisément la marche funèbre (2ème mouvement), à 55'41.

Voici d'ailleurs les piste du CD :

0:00:00 Salut, cendre du pauvre!, paraphrase, Op. 45
0:08:19 Super flumina babylonis, paraphrase, Op. 52

Trois marches quasi da cavalleria, Op. 37:
0:14:31 I. Allegro molto
0:19:37 II. Allegro vivace
0:24:11 III. Allegro

0:29:05 Alleluia in F Major, Op. 25
0:31:39 Marche funèbre, Op. 26
0:40:08 Marche triomphale, Op. 27

12 Etudes dans tous les tons mineurs, Op. 39, nos. 4-7 ‘”symphonie”:
0:45:05 I. 1er Mouvement. Allegro moderato
0:55:41 II. Marche funèbre. Andantino
1:01:38 III. Menuet
1:07:18 IV. Finale. Presto
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Pébété

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MessageSujet: Charles-Valentin Alkan (1813-1888)   Charles-Valentin Alkan (1813-1888) - Page 3 Empty2021-10-02, 21:22

Charles-Valentin Morhange dit Alkan, né à Paris 7e le 30 novembre 1813 et mort à Paris 8e le 29 mars 1888, est un pianiste et compositeur français.

Se rattachant à la tradition de la grande virtuosité de l'époque romantique, initiée par Paganini au violon, puis au piano par Frédéric Chopin et Franz Liszt, il est considéré comme un représentant français crucial de l'école de piano romantique4, malgré son manque de reconnaissance de nos jours.

Biographie
Issu d'une famille de religion juive originaire de Metz, il est le fils d'Alkan Morhange, qui tient une école élémentaire réputée pour son enseignement musical, située rue des Blancs-Manteaux, et de Julie Abraham ; comme lui, ses quatre frères et sa sœur ont par la suite adopté le prénom paternel comme nom de scène.

Charles-Valentin est un enfant prodige qui entre au Conservatoire de Paris à 6 ans. Il étudie l'harmonie, l'orgue et le piano avec des professeurs tels que Pierre Zimmermann, qui fut aussi le professeur de Georges Bizet, César Franck, Charles Gounod et Ambroise Thomas. Il obtient le premier prix de piano en 1824, d'harmonie en 1827 (classe de Victor Dourlen), d'orgue en 1834 (classe de François Benoist). À 17 ans, il est un virtuose réputé, rivalisant avec Franz Liszt ou Sigismund Thalberg, surnommé « le Berlioz du piano » par Hans von Bülow.

Il a cependant été peu présent en concert : dès l'âge de 20 ans, il se retire de la vie publique, manifestant une forte misanthropie, et se consacre à la composition. Pour gagner sa vie, il donne des leçons : il devient un pédagogue réputé vers lequel les élèves de Chopin se tourneront à la mort de celui-ci. Tous les ans, il donne Six petits concerts, salle Érard, où il présente en intermède quelques-unes de ses œuvres, au milieu d'un répertoire très classique. À l'exception d'une tournée en Angleterre en 18335 à la demande de ses amis, notamment Pierre Zimmermann, il reste attaché à Paris et ne voyage pas.

Il reprend les concerts en 1844. Il espère un moment succéder à Pierre Zimmermann au Conservatoire de Paris, mais c'est Marmontel qui obtient le poste. En 1848, après cet amer échec, Alkan mène une vie de plus en plus solitaire, même s'il revient parfois à la vie publique, comme en 1855 avec la publication de ses Douze Études dans tous les tons mineurs, op. 39.

Il a un fils naturel Myriam Elie Delaborde qui comme lui ira au Conservatoire.

Il meurt le 29 mars 1888, à 74 ans. Contrairement à la légende, il n'a pas été écrasé par sa bibliothèque en voulant saisir le Talmud. Alkan aurait été retrouvé prostré dans sa cuisine sous un porte-parapluie auquel il se serait tenu avant de s'évanouir. Il aurait été transporté dans sa chambre et serait décédé plus tard dans la soirée.

Alkan meurt dans un oubli presque total. Ses œuvres vont être également négligées, mais des musiciens comme Ferrucio Busoni, Egon Petri, Hüseyin Sermet essaieront de promouvoir sa musique.

Ses compositions ont été longtemps méconnues et restent encore peu enregistrées. Elles sont pourtant particulièrement originales et personnelles et d'une extrême difficulté d'exécution. La musique d'Alkan est à l'image de son caractère étrange : elle est toute de contraste. Capable de tous les extrêmes, passant de l'un à l'autre sans transition, il aime les antithèses jusque dans ses titres, et l'on comprendra son goût des contrastes en écoutant le calm Zorcico après la véhémente Sonatine et la Barcarolle entre la puissante Marche et la Saltarelle comme le souligne le critique Georges Beck.

Il est inhumé au carré israélite du cimetière Montmartre (3e division), avec sa sœur Céleste (1811-1897), artiste musicienne, épouse de Mayer Marix, facteur d’orgues, inventeur d'un harmoniflûte.

Céleste est la mère de :

Albertine Marix, qui épouse Charles Lehmann le 1er juillet 1875 à Paris 16e ; de cette union, le peintre animalier et sculpteur Jacques Lehmann, dit Jacques Nam ;
Marie-Valentine-Gabrielle Marix, artiste musicienne, qui épouse Lazard Morhange, facteur d’instruments de musique le 3 juillet 1860 à Paris 2e. De cette union, Adam Morhange, qui épouse Esther Wormser le 26 juin 1890 à Paris 2e. Adam Morhange, fabricants d’instruments de musique, et Esther Wormser ont pour enfants : Yvonne et Marthe Morhange, Georges et Alphonse Morhange (créateurs de la banque Morhange).

Œuvre

Présentation

Comme Frédéric Chopin, Alkan a écrit presque exclusivement pour le piano. Ses œuvres les plus importantes sont la Grande Sonate pour piano « Les Quatre Âges de la vie », op. 33, et ses Études, comparables en difficulté et en complexité aux Études d'exécution transcendante de Liszt. Si les Études dans tous les tons majeurs, op. 35, ressemblent encore aux publications de son temps. les Études dans tous les tons mineurs, op. 39, constituent une somme pianistique de 300 pages, sans équivalent à l'époque. Le recueil est dominé par une Symphonie et un Concerto : le concerto pour piano solo, œuvre cataclysmique écrite d'après ses Études dans les tons mineurs, cette œuvre pour piano seul dure près de 50 minutes. Le fait de donner de tels titres à des œuvres pour piano solo traduit bien l'ambition d'Alkan qui est de conférer une dimension orchestrale au piano.

Multipliant les difficultés techniques, Alkan y affectionne, en particulier, les groupes d'octaves et d'accords obligeant l'interprète à des extensions et des déplacements très rapides, les gammes et les arpèges qui fusent, les notes répétées et les batteries donnant parfois l'impression d'un mouvement perpétuel, comme dans Le Chemin de fer, op. 27, évocation virtuose de la fuite en avant d'un train ; enfin, une riche texture polyphonique et polyrythmique. En dehors des grandes pièces de concert, longues et éprouvantes, Alkan sait faire preuve d'un talent de miniaturiste, comme dans ses 48 Esquisses op. 63 de 1861 ou l'abrupt Scherzo diabolico (de l'op. 39) qui fait résonner le rire de Méphistophélès.

Les énormes difficultés techniques ont considérablement réduit la diffusion de ses œuvres. Néanmoins il y a une lignée de pianiste qui n' a pas eu peur d'affronter de telles difficultés et qui ont fait revivre ses œuvres. D'abord dans la fin des années 60 avec Raymond Lewenthal, John Ogdon, et plus récemment avec des pianistes comme Ronald Smith, Jack Gibbons, Marc-André Hamelin, Vincenzo Maltempo (en) et Stéphanie Elbaz. César Franck a effectué une transcription pour l'orgue de plusieurs de ses pièces.

Il a également eu une affection particulière pour le piano pédalier, instrument qui lui fut prêté par la maison Erard, et qu'il conserva jusqu'à sa mort. Il compose quelques œuvres pour cet instrument comme le Benedictus op. 54 et les douze etudes pour piano à pédalier.

Liste de ses compositions
Alkan laisse environ une centaine d'œuvres.

1826, Variations sur un thème de Steibelt , op. 1 (le concerto «Orage»)
1829, Les Omnibus, variations pour le piano forte, op. 2, dédié aux Dames Blanches, Schlessinger, Paris
1830, Il était un p'tit homme, rondoletto, op. 3
1832, Premier concerto da [di] camera en la mineur, op. 10. Nouvelle édition revue par F. M. Delaborde et I. Philipp, Gérard Billaudot, Paris [fonds Costallat]
1832, Deuxième concerto da camera en ut-dièse mineur, op. 10. Nouvelle édition revue par F. M. Delaborde et I. Philipp, Gérard Billaudot, Paris [fonds Costallat]
1833, Rondo brillant pour piano et quatuor de cordes, op. 4
1833, Rondeau chromatique pour le piano forte, op. 12 no 1 ; composé et dédié à la Société des Enfants d'Apollon et exécuté à leur concert annuel, par Ch. V. Alkan, professeur honoraire de l'École Royale de Paris et membre de la société des enfants d'Apollon. R. Cocks & C°, Londres
1834, Variations sur La tremenda ultrice spada de « I Capuleti èi Montecchi de Bellini », op 16 no 5
1834, Variations pour le piano sur Ah ! segnata é la mia morte de « Anna Bolena » de Donizetti, op. 16 no 4, dédié à Madame H. G. Le Loder, par C. V. Alkan. R. Rock & C°, Londres (introduction tirée de la ritournelle, thème, trois variations et final)
1834, Variations quasi fantaisie composés sur une barcarolle napolitaine, dédiées à Miss Mary Windsor, op. 16 no 6. R. Rock & C° ; London
1837, Trois études de bravoure, op. 16 (Scherzi) également connus sous le nom de Caprices. (1 - mouvement de valse (trio ; stretto) 2- moderato quasi menuetto 3 - prestissimo). Nouvelle édition revue par F. M. Delaborde et I. Philipp, Gérard Billaudot, Paris (fonds Costallat)
1837, Souvenirs : Trois morceaux dans le genre pathétique, op. 15 (1 - Aime moi ; 2 - Le Vent ; 3 - Morte). Imprimerie Mergault, Paris
1837, Trois Andantes romantiques, op. 13
1837, Trois improvisations (dans le style brillant), op. 12
1838, Les Mois, op. 74
1838, Six morceaux caractéristiques, op. 16 (publiés plus tard sous le numéro d'opus 8)
1838 / 1840, Trois grandes études, op. 76. no 1 - Fantaisie en la-bémol majeur, Largamente, Gravemente, Vivamente ; no 2 - Introduction, variations et Finale, pour la main droite seulement, Colla mano diritta solamente ; no 3 - Étude pour les deux mains (I Philipp, 12 études de virtuosité no 3).
1840, Jean qui pleure et Jean qui rit, deux fugues sans numéro d'opus. Imprimerie Mergault, Paris.
1840, Grand Duo concertant en fa-dièse mineur pour violon et piano, op. 21
1841, Trio en sol mineur pour violon, violoncelle et piano, op. 30
1844, Nocturne, op. 22
1844, Saltarelle, op. 23
1844, Gigue et Air de ballet dans le style ancien, op. 24 no 1. Nouvelle édition revue par F. M. Delaborde et I. Philipp, Gérard Billaudot, Paris (fonds Costallat)
1844, Alleluia, op. 25. Musica Obscura Éditions
1844 / 1846, Marche funèbre pour le piano, op. 26, dédiée à Madame la Maréchale, Duchesse de Montebello. Milan, F. Lucca
1844, Marche triomphale pour piano, op. 27, dédiée à la duchesse de Montebello. Berlin, Schlessinger
1844, Le Chemin de fer, étude op. 27. Nouvelle édition revue par F. M. Delaborde et I. Philipp, Éditions M. R. Braun, Paris (fonds Costallat-Billaudot)
1844, Le Preux, étude de concert, op. 17, dédicacé à Madame Adèle Janvier. Milan, F. Lucca
1834, Désir, Fantaisie sur « Don Juan » en la bémol majeur sans numéro d'opus. Gérard Billaudot, Paris.
Douze Études pour les pieds seulement pour orgue ou pédalier, sans numéro d'opus
1846, 25 Préludes, piano ou orgue, opus 31
1846, Bourrée d'Auvergne, étude op. 29
1847, Douze études dans tous les tons majeurs, opus 35
1847, Grande sonate, op. 33 Les Quatre âges de la vie
1847, Scherzo focoso, op. 34
1847, Etz chajjim hi pour chœur mixte a cappella (pour 2 sopranos, ténor et basse) sans numéro d'opus
1849, Deuxième recueil d'impromptus - Trois airs à cinq temps et un à sept temps, opus 32/2
1849, 4 Impromptus opus 32/1
1850, 12 études pour les pieds seulement sans numéro d'opus
1856, Salut, cendre du pauvre ! op. 45
1856, Minuetto alla Tedesca, op. 46
1857, Sonate de concert en mi majeur pour violoncelle et piano, op. 47
1857, Trois marches (quasi da cavalleria), op. 37
1857, Trois petites fantaisies, op. 41
1857, Réconciliation, petit caprice, op. 42
1857, Douze études dans tous les tons mineurs, op. 39
1857, Halelouyoh pour chœur mixte et piano ou orgue en sol mineur (pour soprano, contralto, ténor, basse et piano ou orgue) sans numéro d'opus
1857, Trois marches pour piano en duo, op. 37
1857, Deuxième recueil de chants, op. 38
1857, Bombardo-Carillon en si-bémol sans numéro d'opus
1859, Capriccio alla soltadesca op. 50
1859, Le tambour bat aux champs, esquisse, opus 50 bis
1859, Super flumina Babylonis, paraphrase du psaume 137, op. 52
1859, Quasi-caccia, caprice, op. 53
1859, Bénédictus - pour pédalier ou piano trois mains, op. 54
1859, Une fusée, introduction et impromptu, op. 55
1859, Deuxième nocturne, op. 57
1859, Troisième nocturne, op. 57
1859, Trois menuets op. 51
1859, Petits préludes sur les huit gammes du plain-chant pour orgue sans numéro d'opus
1860, Le Grillon, quatrième nocturne, op. 60 bis, Costallat, Paris
1860, Ma chère liberté et ma chère servitude : Deux petites pièces, op. 60
1861, Esquisses (Motifs), op. 63
1861, Sonatine en la mineur, op. 61
1867, 11 pièces dans le style religieux et une transcription du Messie d'Händel, orgue, harmonium, piano, op. 71
1869, Finale (Saltarelle du concerto pour violoncelle arrangée pour piano à 4 mains) [grande sonate], op. 47
1869, Impromptu sur le choral de Luther Un fort rempart est notre Dieu pour piano à pédales ou à trois mains, op. 69 (à M. François Benoist)
1869, 13 prières pour orgue, pédalier, piano trois mains, op. 64
1869, Troisième recueil de chants, op. 65
1872, Toccatina, op. 75
1872, Trente chants (Cinquième suite) Six chants, op. 70 ; dans Œuvres choisies de Ch. V. Alkan, nouvelle édition revue par E. M. Delaborde et I. Philipp, Costallat, Paris
1879, Trente chants (Quatrième suite), Six chants, op. 67 ; dans Œuvres choisies de Ch. V. Alkan, nouvelle édition revue par E. M. Delaborde et I. Philipp, Gérard Billaudot, Paris [Neige et lave ; Chanson de la bonne vieille ; Bravement ; Doucement ; Appassionato ; Barcarolle]
1883, Rondo d'après Rossini (largo, Le Barbier de Séville), op. 5 (perdu)

Transcriptions
Bach : BWV 1
Beethoven : Concerto en Ut mineur Op. 37 — Chant d'Alliance — Cavatine du 13e Quatuor à cordes, Op. 130
Donizetti : Elixir d'amour
Grétry : Janissaires
Gluck : Iphigénie en Tauride Chœur des scythes — Armide Jamais dans ces beaux lieux
Haendel : Réveille le son clair de la trompette
Haydn : andante de la 36e Symphonie — menuet du Quatuor Op. 76 — Quatuor à corde en ré majeur Op. 64 no 5 Finale
Marcello : psaume 18
Meyerbeer : Le Prophète (piano 4 mains)
Mozart : motet « Ne cinis et pulvis superbe » — Andante du 8e Quatuor — Concerto en ré mineur K. 466 no 20 — Menuet de la Symphonie en mi♭ majeur — Menuet de la Symphonie en sol mineur
Weber : Scherzo du trio op. 63
Rigaudons des petits violons et hautbois de Louis XIV
Discographie
Concerto da camera n°2, par Michael Ponti (piano), enregistré en 1979. Doron Music, 2015.
Capriccio alla soldatesca op.50 ; Le tambour bat aux champs op 50bis; Trois menuets op.51; Une fusée, op 55; Nocturnes n°2 et 3 op 57; Sonatine op 61, par Constantino Mastroprimiano (piano), enregistré en 2014. Brillant Classic, 2014.
Sonate de concert pour piano et violoncelle op. 47, par Pascal Amoyel (piano), Emmanuelle Bertrand (violoncelle). Harmonia Mundi, 2001.
Prières op.64; Grand prélude et transcription du Messie de Haendel op.66 ; Benedictus op.64 (Arrangement pour deux pianos par José Vianna da Motta), par Vicenzo Maltempo (en), Emanuele Delucchi (pianos). Toccata Classics, 2014.
Prières op.64, transcrites pour orgue par César Franck. Par Helmut Deutsch (orgue, église Saint-Sébastien de Nancy). Organum Classics, 2013.
Concerto pour piano seul, par John Ogdon (piano). RCA, rééd. Sony, 2014.
12 études op. 39, par Jack Gibbons (piano). ASV, 2013.
Recueils de chants, livre IV op 67 et livre V op 70 ; Deux Nocturnes op 57; Deux petites pièces op 60; Chapeau bas ; Désir. Par Stéphanie MacCallum (piano). Toccata Classics, 2013.
12 études op 39 (extraits), par Vincenzo Maltempo (piano). Piano Classics, 2013.
Le festin d'Esope, op 39 n°12; Trois morceaux dans le genre pathétique op 15; Ouverture op 39 n°11; Sonatine op.61. Par Vicenzo Maltempo (piano). Piano Classics, 2013.
Le festin d'Esope, op 39 n°12; Barcarole op 65 n°6; Symphonie op 39 n°4; Grande sonate op 33, 2e mouvement. Par Raymond Lewenthal (piano). Rééd. Elan, 2013.
Fantaisie op.76. Par Maxime Zecchini. Ad Vitam, 2013.
Grandes études op 76; Sonatine op.61; Deux petites pièces op.60. Par Alessandro Deljavan (en). Piano Classics, 2012.
Nocturne op.22; Barcarolle op.65 n°6; Chanson de la folle au bord de la mer op.31 n°8; Grande Sonate "Les quatre âges" op.33; Esquisses op.63. Par Pascal Amoyel (piano). La Dolce Volta, 2013.
Recueils de chants (I-III) op.38 ; Une fusée op.55. Par Stéphanie MacCallum (piano). Toccata Classics, 2013.
25 préludes op.31. Par Olli Mustonen. Decca, 2013.
Grande Sonate "Les quatre âges" op.33; Trois grandes études op.76. Par Albert Frantz. Gramola, 2012.
Grande Sonate "Les quatre âges" op.33; Symphonie pour piano solo. Par Vicenzo Maltempo (piano). Piano Classics, 2012.
Sonate de concert pour piano et violoncelle op. 47. Par Vaughan Schlepp (piano), Job Ter Har (violoncelle). Quintone, 2012.
Préludes op.65 n°5 et 10. Par Olivier Latry (piano pédalier). Naïve, Cité de la musique Paris, 2011.
Douze études dans tous les tons majeurs op.35. Par Stéphanie MacCallum (piano), enr. 1992. Tall Poppies, 2011.
Benedictus op.54; Impromptu sur un choral de Luther op.69; Saltarelle op.47; Fantaisie à quatre mains sur Dom Juan op.26; Trois marches op.40; Bombardo-carillon finale op.17. Par Goldstone, Clemmow (pianos et piano à quatre mains). Toccata Classics, 2010.
Nocturne n°1 op.22; Esquisses op.63 (extraits); Le festin d'Esope, op 39 n°12; Le temps qui n'est plus op.31 n°12; Grande Sonate "Les quatre âges" op.33: Toccatina op.75; Les Mois op.74 (extraits); Petite fantaisie op.41 n°2; Le tambour bat aux champs op.50 n°2; Suite n°1 des Trente chants op.38; Symphonie pour piano seul op.39 n°4-7. Par Alan Weiss (piano). Brillant Classic, 2010.
Extraits : Les Mois op.74; Préludes op.31; Suites n°3 et 4 des Trente Chants op.38; Esquisses op.63. Par Stanley Hoogland (piano). Brillant Classic, 2010.
Grand duo concertant pour violon et piano op.21; Sonate de concert pour piano et violoncelle op. 47; Trio pour piano, violon et violoncelle op.30. Par Olivier Gardon (piano), Dong-Suk Kang (en) (violon); Yvan Chiffoleau (violoncelle). Timpani, 1992, rééd. 2008.
Sonate de concert pour piano et violoncelle op. 47. Par Tatiana Vassilieva (violoncelle), Jean-Frédéric Neuburger (piano). Mirare, 2010.
Concerto pour Piano et Orch., Op. 39 (Orchestrated Klindworth, Concerto Da Camera N° 1 - 2 - 3 Dmitry Feofanov Piano Direct. Robert Stankovsky, Razumovsky Symphony Orchestra
Œuvres du xixe siècle à Saint-Denis (Boëly, Chauvet, Alkan, Saint-Saëns, Franck) par Pierre Pincemaille : Orgue de la basilique Saint-Denis, mai 1994 - Solstice SOCD 116.

Concerto pour piano seul, Op. 39: I. Allegro asai

https://www.youtube.com/watch?v=xfCRV1p2qk0
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Icare
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Icare

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MessageSujet: Re: Charles-Valentin Alkan (1813-1888)   Charles-Valentin Alkan (1813-1888) - Page 3 Empty2021-10-02, 21:47

J'ai fusionné car son topic existait déjà. Wink Kool s'était déjà fait avoir, ce qui fait qu'il y a désormais une biographie par page. Hehe
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Pébété

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MessageSujet: Re: Charles-Valentin Alkan (1813-1888)   Charles-Valentin Alkan (1813-1888) - Page 3 Empty2021-10-19, 16:21

Le chemin de fer, Op. 27
Une belle représentation musicale de la locomotive à vapeur.  Charles-Valentin Alkan (1813-1888) - Page 3 185465


https://www.youtube.com/watch?v=B51mRygNfTI
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joachim
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MessageSujet: Re: Charles-Valentin Alkan (1813-1888)   Charles-Valentin Alkan (1813-1888) - Page 3 Empty2022-01-10, 18:53

Autre interprétation (par Ronald Smith) des 12 Etudes dans tous les tons mineurs opus 39



https://www.youtube.com/watch?v=VNcgAJLHf7A

I. Comme le Vent - 0:00
II. En rhytme Molossique - 4:35
III. Scherzo-diabolico - 12:49

- Symphony for solo piano -
IV. First Movement - Allegro Moderato - 17:21
V. Second Movement - Marche funèbre (Andantino) - 28:04
VI. Third Movement - Menuet - 36:19
VII. Finale - Presto - 42:01

- Concerto for solo piano -
VIII. First Movement - Allegro Assai - 46:37
IX. Second Movement - Adagio - 1:16:11
X. Third Movement - Allegretto alla barbaresca - 1:28:17

XI. Overture (Maestoso-Lentement-Allegro) - 1:38:34
XII. Le Festin d’Ésope - 1:54:20

Détail :

1. Comme le vent

Comme le vent est la première des Études dans les tons mineurs, op. 39. Elle est en la mineur. Le marquage du tempo est prestissimamente (croche = 160), et l'inhabituel 2/16 signature de temps encourage en outre une performance rapide. La pièce est généralement calme, mais est interrompue par de courts éclats forts.

La pièce est techniquement exigeante, nécessitant vélocité et dextérité numériques, ainsi que de l'endurance : d'une durée moyenne de quatre minutes et demie, ses 23 pages contiennent de longs passages de triolets perpétuels à croches croches (triplets croches) pour la main droite.


2. En rythme molassique

En rythme molossique est la deuxième des Études dans les tons mineurs, Op. 39, publiée en 1846. Elle est en ré mineur. La pièce est en forme de rondo marqué Risoluto, avec deux épisodes. Ronald Smith compare le thème, impliquant des octaves fortes en canon, au menuet du quatuor à cordes de Joseph Haydn, op. 76 n°2.

Kaikhosru Shapurji Sorabji considérait cette pièce comme l'une des «plus originales» de l'op. 39 "la brutalité dure, dure, lourde du rythme est magnifiquement exprimée."


3. Scherzo diabolique

Scherzo diabolico est la troisième des Études dans les tons mineurs, Op. 39. Elle est en sol mineur et de tempo Prestissimo. La pièce est de forme ternaire, commençant en sol mineur et ayant un trio en sol majeur. Il partage de nombreuses similitudes avec le scherzo en si bémol mineur de Chopin, op. 31.


4-7. Symphonie pour piano seul

- Général -

La Symphonie pour piano seul est une œuvre romantique à grande échelle pour piano composée par Charles-Valentin Alkan et publiée en 1857.

Bien qu'elle soit généralement exécutée comme une œuvre autonome, elle comprend les études n° 4 à 7 des Douze études dans tous les tons mineurs, op. 39, chaque titre étant préfacé par le mot Symphonie. Les quatre mouvements sont intitulés Allegro moderato (ut mineur), Marche Funèbre, andantino (fa mineur), Menuet (si bémol mineur) et Finale Presto (mi bémol mineur). Tout comme le Concerto pour piano seul, la Symphonie est écrite de manière à évoquer la large palette de timbres et de textures harmoniques dont dispose un orchestre. C'est un des premiers exemples d'une symphonie pour piano.


8-10. Concerto pour piano seul

Le Concerto pour piano seul est une pièce pour piano solo en 3 mouvements écrite par Charles-Valentin Alkan. Ce sont les pièces 8 à 10 des 12 Etudes dans tous les tons mineurs op. 39, publié en 1857 (bien qu'il ait pu être écrit quelques années plus tôt). Avec des sections marquées Allegro assai (sol dièse mineur), Adagio (ut dièse mineur), Allegretto alla barbaresca (fa dièse mineur), la pièce demande au soliste de présenter à la fois les voix de l'orchestre et du soliste. Le pianiste Jack Gibbons commente : «Le style et la forme de la musique prennent une qualité monumentale — des textures et des harmonies riches et denses... la limite."


11. Ouverture

Cette pièce en si mineur, marquée Maestoso, Lentement, Allegro est la 11e pièce de l'opus 39. Elle fut publiée en 1857.


12. Le Festin d'Ésope

Le Festin d'Ésope Op. 39 n°12, est la dernière étude de la série Douze études dans tous les tons mineurs, op. 39, publié en 1857 (bien qu'il ait pu être écrit au cours de la décennie précédente). Marqué "Allegretto senza licenza quantunque", c'est une œuvre de vingt-cinq variations sur un thème original et en mi mineur. Les compétences techniques requises dans les variantes sont la somme des études précédentes.

Le travail nécessite des compétences virtuoses exceptionnelles, avec des octaves superposées extrêmement rapides, des gammes rapides avec des accompagnements à gauche, des sauts énormes, des accords d'octave rapides, des trémolos, des doubles octaves et des trilles. Une représentation typique de cette pièce dure 10 minutes.

Pianiste : Ronald Smith
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Snoopy
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MessageSujet: Re: Charles-Valentin Alkan (1813-1888)   Charles-Valentin Alkan (1813-1888) - Page 3 Empty2022-03-22, 16:53

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Jean

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MessageSujet: Re: Charles-Valentin Alkan (1813-1888)   Charles-Valentin Alkan (1813-1888) - Page 3 Empty2022-03-22, 17:38

Il a quand même manqué d'audace: il aurait pu se lancer dans un opéra ...pour piano seul...ou un quatuor à cordes pour piano seul!! Ptdr
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Snoopy
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MessageSujet: Re: Charles-Valentin Alkan (1813-1888)   Charles-Valentin Alkan (1813-1888) - Page 3 Empty2022-08-04, 09:01

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Anouchka

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MessageSujet: Re: Charles-Valentin Alkan (1813-1888)   Charles-Valentin Alkan (1813-1888) - Page 3 Empty2023-05-01, 15:51

Je ne le connaissais pas très bien, une de mes nombreuses lacunes !. Et je n'étais pas allée mieux le découvrir via votre fil.
C'est Lucas Debargue hier, concert du 3 avril 2023 à la Philarmonie de Paris, (Mezzo), qui m'a donné le coup de coeur avec le concerto pour piano seul. Je l'ai trouvé musicalement très riche, follement romantique, avec de nettes influences espagnoles, et semble-t-il, très difficile d'exécution.
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Critique :
Rarement joué, le Concerto pour piano seul de Charles-Valentin Alkan pourrait être qualifié de « monstrueux », tant ses proportions que ses audaces formels et harmoniques tranchent avec la littérature pianistique des années 1850, si l'on excepte les grandes pièces de Liszt. Un défi relevé par un Lucas Debargue habitué à empoigner de telles œuvres.
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Kool

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MessageSujet: Charles-Valentin Alkan   Charles-Valentin Alkan (1813-1888) - Page 3 Empty2023-07-28, 13:24

Charles-Valentin Alkan était un compositeur et pianiste français du XIXe siècle, né le 30 novembre 1813 à Paris et décédé le 29 mars 1888 dans la même ville. Il était l'un des pianistes virtuoses les plus talentueux de son époque et était admiré pour sa technique exceptionnelle au piano.

Jeune prodige, Alkan a commencé à jouer du piano dès l'âge de six ans et a fait ses débuts publics à l'âge de sept ans. Son père, Alkan Morhange, était un musicien amateur, et sa mère, Julie Morhange, était chanteuse et pianiste. Il a étudié avec le compositeur et pédagogue Pierre-Joseph-Guillaume Zimmerman, ainsi qu'avec Joseph Zimmermann et Johann Nepomuk Hummel.

À l'âge de 13 ans, il a été admis au Conservatoire de Paris, où il a étudié la composition avec Ferdinando Paer et le piano avec Joseph Zimmermann. Il a remporté plusieurs prix et distinctions pour ses compétences musicales. Cependant, il a choisi de se concentrer davantage sur sa carrière de concertiste et de compositeur plutôt que sur l'enseignement.

Alkan était réputé pour sa virtuosité et son interprétation énergique au piano. Il a composé un vaste répertoire pour piano, y compris des études, des préludes, des études dans les tons mineurs, des sonates et des pièces de caractère. Ses compositions sont souvent complexes et techniquement exigeantes, témoignant de sa maîtrise du clavier.

Cependant, Alkan était également un homme énigmatique et excentrique. Après la mort de son père en 1838, il se retire de la vie publique et devient de plus en plus reclus. Il cesse de donner des concerts et limite ses interactions sociales.

Malgré sa virtuosité et ses talents de compositeur, Alkan n'a pas bénéficié de la même reconnaissance que d'autres compositeurs de son époque tels que Liszt et Chopin. Après sa mort, sa musique est tombée dans l'oubli et a été redécouverte et appréciée plus tard au XXe siècle grâce aux efforts de musicologues et de pianistes passionnés.

Aujourd'hui, l'héritage musical de Charles-Valentin Alkan est mieux reconnu, et ses compositions sont jouées et enregistrées par de nombreux pianistes. Il est considéré comme l'un des grands virtuoses du piano du XIXe siècle et un compositeur novateur qui a exploré de nouvelles techniques et idées musicales dans ses œuvres pour piano.

Charles-Valentin Alkan a laissé un héritage musical comprenant un large éventail d'œuvres pour piano, allant des pièces de caractère aux compositions plus ambitieuses et techniques. Voici quelques-unes de ses œuvres les plus remarquables :

1. Douze Études dans les tons mineurs, op. 39 : Ces études sont parmi les plus célèbres d'Alkan, réputées pour leur technicité avancée et leur expressivité.

2. Grande Sonate "Les Quatre Âges", op. 33 : Cette sonate en quatre mouvements dépeint les différents stades de la vie humaine, de l'enfance à la vieillesse.

3. Le Festin d'Ésope, op. 39, no. 12 : Cette pièce est une étude redoutable pour piano, souvent citée comme l'une des œuvres les plus difficiles du répertoire pianistique.

4. Trois Grandes Études, op. 76 : Cette série d'études démontre la virtuosité et l'originalité d'Alkan en matière de composition.

5. Esquisses, op. 63 : Cette collection de pièces pour piano comprend des préludes, des esquisses et des études, démontrant la variété du style d'Alkan.

6. 25 Préludes, op. 31 : Cette série de préludes montre l'influence de Chopin sur la musique d'Alkan, tout en exposant son propre style unique.

7. Le Chemin de fer, op. 27 : Cette pièce pour piano est une représentation musicale des sons et des mouvements d'un train en marche, préfigurant ainsi des concepts de la musique impressionniste.

8. Trois Morceaux dans le genre pathétique, op. 15 : Cette série comprend des pièces expressives et émotionnelles pour piano.

9. Barcarolle, op. 65 : Une œuvre poétique pour piano, rappelant les paysages vénitiens des gondoles glissant sur les canaux.

10. Concerto pour piano solo, op. 39, no. 8 : Un concerto unique où le piano interprète à la fois le rôle du soliste et de l'orchestre.

Ces œuvres témoignent de la virtuosité technique et de la profondeur émotionnelle de Charles-Valentin Alkan en tant que compositeur. Son style expressif et innovant lui confère une place importante dans le répertoire pianistique du XIXe siècle, bien qu'il ait été oublié pendant une grande partie du XXe siècle avant d'être redécouvert et réévalué.

https://youtu.be/K4DEnboF7xE

Les Douze Études dans les tons mineurs, op. 39 de Charles-Valentin Alkan sont l'une de ses œuvres les plus célèbres et les plus importantes pour piano. Cette collection d'études, composée vers 1857, démontre le génie pianistique et la créativité de l'auteur. Voici quelques caractéristiques notables de cette œuvre :

1. Technicité avancée : Les études d'Alkan dans cette série sont extrêmement difficiles à jouer, exigeant une virtuosité technique exceptionnelle du pianiste. Elles sont réputées pour leurs passages rapides, leurs gammes complexes, leurs arpèges étendus et leurs sauts difficiles.

2. Tonalité des tons mineurs : Chaque étude est écrite dans un ton mineur différent, explorant ainsi les différentes couleurs et émotions que ces tonalités peuvent exprimer. Alkan utilise la richesse des tons mineurs pour créer des atmosphères variées tout au long de l'œuvre.

3. Expressivité émotionnelle : Les Études dans les tons mineurs sont profondément expressives, allant du sombre et tragique à l'éclatant et passionné. Alkan puise dans une gamme d'émotions pour créer une palette musicale riche et variée.

4. Polyphonie complexe : L'œuvre présente souvent des lignes mélodiques indépendantes et entrecroisées dans chaque main, démontrant la maîtrise d'Alkan en matière de polyphonie.

5. Invention harmonique : Alkan utilise des harmonies audacieuses et innovantes dans ses Études, explorant des accords inattendus et des modulations créatives.

6. Études avec titres suggestifs : Chaque étude est accompagnée d'un titre descriptif, suggérant l'atmosphère ou l'idée musicale qu'elle exprime. Par exemple, on trouve des titres tels que "Le vent", "Scherzo diabolico", "Chanson de la folle au bord de la mer", entre autres.

7. Intégration du pédalier : Les Études dans les tons mineurs exploitent pleinement le pédalier du piano, créant des textures sonores riches et étoffées.

8. Influence de l'époque romantique : L'œuvre porte l'empreinte du style romantique du XIXe siècle, avec des éléments tels que le lyrisme passionné, l'expression personnelle et l'exploration des émotions humaines.

Les Douze Études dans les tons mineurs, op. 39 d'Alkan sont une œuvre d'une grande profondeur et d'une complexité technique considérable. Elles témoignent du génie créatif d'Alkan en tant que compositeur et sont un témoignage de l'importance de son héritage dans le répertoire pianistique du XIXe siècle.
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joachim
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MessageSujet: Re: Charles-Valentin Alkan (1813-1888)   Charles-Valentin Alkan (1813-1888) - Page 3 Empty2023-07-28, 18:32

Il y a déjà un sujet sur Alkan, Kool Wink

Je fusionne !


Les 12 études dans tous les tons mineurs op. 39 comportent entre autres, une symphonie pour piano en 4 mouvements, une ouverture pour piano, un immense concerto pour piano seul (45 minutes), ainsi que le Festin d'Esope.

Tu en cites certaines autres dans ton paragraphe 6, mais la chanson de la folle au bord de la mer se trouve dans les 25 préludes op. 31 Wink



https://www.youtube.com/watch?v=3Gp3ja78KZc
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Snoopy
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MessageSujet: Re: Charles-Valentin Alkan (1813-1888)   Charles-Valentin Alkan (1813-1888) - Page 3 Empty2024-01-09, 20:16

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