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 Georges Gurdjieff (1877-1949)

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joachim
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joachim

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MessageSujet: Georges Gurdjieff (1877-1949)   Georges Gurdjieff (1877-1949) Empty2012-08-07, 16:03

Georges Gurdjieff (en arménien : Գեորգի Գյուրջիև; en russe : Георгий Иванович Гюрджиев; Gueorgui Ivanovitch Gourdjiev ; 27 décembre 1877 - 29 octobre 1949) est une figure célèbre de l'ésotérisme ainsi qu'un compositeur et écrivain.

Éléments biographiques

Né à Alexandropol, aujourd'hui Gyumri, en Arménie, le 27 décembre 1877, décédé le 29 octobre 1949 à l'hôpital américain de Neuilly-sur-Seine, il est enterré au cimetière d'Avon en Seine-et-Marne.

Sa vie jusqu'en 1914 n'est connue que par les témoignages que lui-même ou ses disciples ont transmis.

L'existence de Gurdjieff jusqu’à sa quarantième année relève du mythe invérifiable. Il aurait appartenu à une société dite « Les Chercheurs de vérité » et aurait traqué celle-ci en Égypte, en Palestine, en Mongolie, dans le Désert de Gobi, en Inde, au Tibet ... On sait seulement de manière certaine qu’il s’installe, en 1912, à Moscou comme marchand de tapis orientaux, et qu’il commence à grouper autour de lui des disciples recrutés dans les milieux occultistes et plus particulièrement théosophes. Ceux-ci se structurent en Institut pour le Développement Harmonique de l’Homme, et doivent fuir la révolution bolchévique, d’abord au Caucase, puis en Turquie, avant de finir par s’installer en France à Avon et à Paris, 6 rue des Colonels-Renard où Gurdjieff décède  le 29 octobre 1949. Ses funérailles ont lieu à la cathédrale orthodoxe russe de Paris. Il est inhumé au cimetière de Fontainebleau-Avon.Son œuvre est diffusée dans le monde par un certain nombre d’instructeurs formés par lui comme Henri Tracol, Véra Daumal, femme de René Daumal, ou Jeanne de Salzmann, l’épouse du peintre Alexandre de Salzmann.


Théorie

Le noyau de la doctrine de Gurdjieff avait trait à l’intégration de toutes les forces vitales pour les mettre en harmonie les unes avec les autres ainsi qu’avec l’ordre cosmique, de sorte que chaque individu apprenne à « Être ». La vraie connaissance, selon lui, est une fonction de l’être. Ce que connaît un homme est en lien direct avec ce qu’il est.

Gurdjieff faisait une distinction entre l’être essentiel et la personnalité superficielle et assignait à ses élèves des exercices divers ayant pour but d’affaiblir les conditionnements. Ces méthodes étranges à l’extrême relevaient d’un travail psycho-physique et de la thérapie de groupe.

Il a introduit la figure de l'ennéagramme.


Le travail en groupe

Ouspensky le décrivait ainsi : « Exercices rythmiques accompagnés de musique, danse de derviches, exercices mentaux, étude des diverses façons de respirer et ainsi de suite. Parmi les plus astreignants étaient les exercices d’imitation des phénomènes psychiques : lecture de pensée, clairvoyance, manifestations médiumniques, etc. Avant de commencer ces derniers, Gurdjieff nous avait expliqué que l’étude de ces « trucs », comme il les appelait, était obligatoire dans toutes les écoles orientales, parce que, avant d’avoir étudié toutes les imitations, toutes les contrefaçons possibles, il était inutile de commencer l’étude des phénomènes de caractère supranormal ... Cependant notre effort portait surtout sur la rythmique, et sur d’étranges danses destinées à nous préparer à faire par la suite des exercices de derviches. Gurdjieff ne nous disait ni ses buts ni ses intentions, mais d’après ce qu’il avait dit auparavant, on pouvait penser que tout cela tendait à nous mener vers un meilleur contrôle du corps physique. »

Katherine Mansfield écrivait (Elle avait été acceptée dans le travail à la suite de son insistance répétée, alors qu'elle se trouvait en phase terminale de la tuberculose) : « Il n’y a certainement pas d’endroit sur cette planète où l’on puisse recevoir l’enseignement que l’on reçoit ici. Mais la vie n’est pas facile. Nous avons de grandes difficultés, des moments douloureux. Théoriquement c’est merveilleux, mais en pratique cela implique des souffrances. »

Boris Mouravieff écrivait (ami d'Ouspensky, il eut des contacts avec Gurdjieff sans jamais faire partie de ses "Instituts"): « Sur les gens qui tombaient dans son orbite, Gurdjieff exerçait son influence d'une manière très simple, voire brutale. Le contenu du message mis à part, ce fut ce qu'il appelait le Travail. Ce "travail", abstraction faite des "conversations" et des "exercices", consistait à persuader ses disciples qu'ils étaient littéralement zéro en chiffre. Il leur disait sans ambage - et en face -, à chacun d'entre eux - qu'ils n'étaient ni plus ni moins que de l'ordure. (...) Et - il faut que le lecteur le sache - l'influence hypnotique, comme toute influence de la nature, est inversement proportionnelle au carré de la distance. Distance physique et psychique ou l'une ou l'autre. Or, les effets de cette influence de Gurdjieff sur son entourage immédiat étaient visibles. Il pouvait proposer à ses disciples n'importe quelle absurdité - voire n'importe quelle monstruosité, sûr d'avance qu'elle serait acceptée avec enthousiasme comme une révélation. Dans l'état psychologique ainsi créé, les gens ne raisonnaient plus. Tout était bon, parce qu' ainsi parlait Zarathustra. (...) »


Le "rappel de soi"

Les méthodes de Gurdjeff visaient à promouvoir l’auto-observation et « le rappel de soi » afin que ses élèves sortent, selon lui, de leur profond sommeil et deviennent conscients de leur vrai moi. Alors seulement, ils cesseraient d’être des machines humaines. Ce concept de rappel de soi était selon lui la clé d'une vraie vie, d'une conscience réelle du vrai moi. Sans cette capacité de "rappel de soi", de conscience totale et libre, un homme ne serait qu'un ensemble de réactions automatiques programmées par son éducation, ses acquis et son illusion de choix, soit une véritable "machine" quelle que soit son envergure intellectuelle.


Critiques

Jean-François Revel raconte dans Le Voleur dans la maison vide, Mémoires (Plon, 1997) qu'il fut disciple de Gurdjieff autour de 1947. Il le décrit comme « un imposteur et un escroc, dont l'aplomb esbroufeur n'aurait pas dû me cacher l'indigence intellectuelle ». Revel mentionne les rumeurs qui "prêtaient à Gurdjieff une part de responsabilité" dans la mort prématurée de Katherine Mansfield, « car le vieux charlatan prétendait détenir aussi des secrets médicaux, issus d'une mystérieuse tradition, censée être plus efficace que la plate et intellectuelle médecine occidentale. »

Louis Pauwels indique qu'« après deux ans d'exercices qui m'ont à la fois éclairé et brûlé, je me suis retrouvé sur un lit d'hôpital : thrombose de la veine centrale de l'œil gauche et quarante-cinq kilos. (...) Il me semble que le péché de Gurdjieff est de ne s'être pas retiré à temps. »

Selon l'analyse du site Prévensectes, la plupart des groupes initiés par Gurdjieff ou ses disciples seraient des sectes


La musique

La musique de Gurdjieff se divise en trois périodes distinctes. La première période est la musique ancienne, y compris la musique de ballet de la Lutte des Magiciens (Struggle of the Magicians) et de la musique pour les mouvements précoces, datant des années autour de 1918.
La seconde période, pour laquelle la musique de Gurdjieff est sans doute la plus connue, écrite en collaboration avec le compositeur russe Thomas de Hartmann, est décrite comme la musique de Gurdjieff-Hartmann. Datant des années 1920, elle propose un répertoire riche avec des racines dans le Caucase et l'Asie centrale populaire et la musique religieuse, la musique russe liturgique orthodoxe, et d'autres sources. Cette musique a souvent été d'abord entendue dans le salon au Prieuré, où une grande partie a été composée. Depuis la publication des quatre volumes de ce répertoire pour piano par Schott, récemment terminée, il ya eu une multitude de nouveaux enregistrements, y compris les versions orchestrales de musique préparées par Gurdjieff et de Hartmann pour les démonstrations de mouvements 1923-24. Les versions pour piano solo de ces œuvres ont été enregistrées par Cecil Lytle  et Keith Jarrett.  
La dernière période musicale est la musique improvisée à l' harmonium, qui souvent suivait les dîners de Gurdjieff dans son appartement parisien pendant l'Occupation et l'immédiat après-guerre, jusqu'à sa mort en 1949. Une collection encyclopédique des enregistrements survivants a été publiée récemment. Un livret détaillé inclut des pensées du producteur Gert-Jan Blom et préfacé par Robert Fripp.  En tout, Gurdjieff, en collaboration avec Hartmann a composé quelque 200 pièces.  Et plus récemment, en mai 2010, 38 minutes de solo inédit  de musique pour piano sur acétate a été acheté par Neil Stocker Kempfer de la succession de sa défunte belle-fille Dushka Howarth.
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joachim
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MessageSujet: Re: Georges Gurdjieff (1877-1949)   Georges Gurdjieff (1877-1949) Empty2019-07-12, 17:28



https://www.youtube.com/watch?v=vLru2MWxmaM

Une musique qui devrait plaire à Laudec Very Happy


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laudec

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MessageSujet: Re: Georges Gurdjieff (1877-1949)   Georges Gurdjieff (1877-1949) Empty2019-07-12, 20:43

Citation :
Une musique qui devrait plaire à Laudec Very Happy
Ah oui Very Happy , bien vu Joachim, j'aime cette ambiance méditative, la flûte et le piano en dialogue, une musique qui génère du bien-être chez moi Georges Gurdjieff (1877-1949) 395622
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