Georges BIZET (1838-1875)

Georges Bizet est un compositeur français du XIXe siècle.

Alexandre-César-Léopold Bizet est né au 26 rue de la Tour d'Auvergne, à Paris, le 25 octobre 1838 d'un père professeur de chant et d'une mère pianiste amateur, et mort à Bougival le 3 juin 1875. Il fut baptisé Georges le 16 mars 1840.

Il montre très tôt des dons pour la musique et entre au Conservatoire de Paris à l'âge de neuf ans. Il y récolte de nombreux prix — solfège, piano, fugue, orgue.

Aujourd'hui encore, son opéra Carmen reste l'une des œuvres musicales les plus jouées dans le monde.

Je connais surtout Carmen et je ne m'en lasse pas, même si c'est un tube mille fois trop joué à travers le monde

surtout avec "elle" dans le rôle titre :








je me damnerais bien (comme José) pour une peau (de rouquine) pareille moi !!!

On passe Carmen au Bolchoï ce mois ci

Bonjour à tous, je suis nouveau ! Carmen bien sûr, mais n'oublions pas la musique de scène pour l'Arlésienne, un mélodrame qu'Alphonse Daudet avait tiré des Lettres de Mon Moulin, la Symphonie en Ut Majeur ainsi que "Les Pêcheurs de Perles" Opera en 3 actes ! Mais Bizet a composé bien sûr d'autres oeuvres !

Bienvenue! On parle des oeuvres que tu mentionnes dans le topic "Opéra" si tu veux

kougelhof 1er a écrit:

Bonjour à tous, je suis nouveau ! Carmen bien sûr, mais n'oublions pas la musique de scène pour l'Arlésienne, un mélodrame qu'Alphonse Daudet avait tiré des Lettres de Mon Moulin, la Symphonie en Ut Majeur ainsi que "Les Pêcheurs de Perles" Opera en 3 actes ! Mais Bizet a composé bien sûr d'autres oeuvres !

As tu entendu la version intégrale de l'Arlésienne, enregistrée par Michel Plasson ? (je crois que c'est la seule version qui existe).

joachim a écrit:

kougelhof 1er a écrit:

Bonjour à tous, je suis nouveau ! Carmen bien sûr, mais n'oublions pas la musique de scène pour l'Arlésienne, un mélodrame qu'Alphonse Daudet avait tiré des Lettres de Mon Moulin, la Symphonie en Ut Majeur ainsi que "Les Pêcheurs de Perles" Opera en 3 actes ! Mais Bizet a composé bien sûr d'autres oeuvres !

As tu entendu la version intégrale de l'Arlésienne, enregistrée par Michel Plasson ? (je crois que c'est la seule version qui existe).

Je l'ai simplement vue sur scène dans les années 40, le grand air revient souvent dans ma mémoire, mais pas tellement l'intégralité de l'oeuvre

joachim a écrit:

kougelhof 1er a écrit:

Bonjour à tous, je suis nouveau ! Carmen bien sûr, mais n'oublions pas la musique de scène pour l'Arlésienne, un mélodrame qu'Alphonse Daudet avait tiré des Lettres de Mon Moulin, la Symphonie en Ut Majeur ainsi que "Les Pêcheurs de Perles" Opera en 3 actes ! Mais Bizet a composé bien sûr d'autres oeuvres !

As tu entendu la version intégrale de l'Arlésienne, enregistrée par Michel Plasson ? (je crois que c'est la seule version qui existe).

Salut Joachim, j'ai la version collection Erato par l'Orchestre Philharmonique de Strasbourg dirigé par Alain Lombard année 1976. Mon CD comporte la Suite N° 1 avec 4 Mouvements et la Suite N°2 avec 2 Mouvements.

J'écoute en ce moment son Opéra "Les Pêcheurs de Perles" et aussi un CD avec les meilleurs extraits d'Ivan IV un autre Opéra, j'aime beaucoup la deuxième moitié des Pêcheurs de Perles, moins la première !

"Carmen" vient d'être jouer en Français, et non en Russe, jeudi dernier à Moscou ...

Et où?

J'ai pas loupé, j'y ai eu droit en version instrumentale aujourd'hui

Snoopy a écrit:

Et où?

Il est nécessaire que je demande le nom du lieu ....[/quote]
C'atait à театр Немировича-Данченко ....

Saville a écrit:

Snoopy a écrit:

Et où?

Il est nécessaire que je demande le nom du lieu ....

C'était à театр Немировича-Данченко ....

Celui sur Tverskoï Boulevard, près du théâtre Pouchkine?

Un article Wikipedia plus complet de la biographie, et le catalogue des oeuvres

Alexandre-César-Léopold, dit Georges Bizet, est un compositeur français du xixe siècle, né à Paris le 28 octobre 1838 et mort à Bougival le 3 juin 1875 . Il est inhumé au cimetière de Mère-Lefauteil (soustraction 36).
Il est le compositeur de l'un des opéras français les plus populaires au monde : Carmen (1875).


Alexandre-César-Léopold Bizet naît au 26 rue de la Tour-d'Auvergne, à Paris, le 25 octobre 1838. Il est rapidement rebaptisé Georges, le 16 mars 1840. Son père, d'abord installé comme coiffeur et perruquier, s'est reconverti dans l'enseignement du chant en 1837. Sa mère pianiste, lui enseigne les premiers rudiments de l'instrument. Son oncle François Delsarte est un professeur de chant, spécialiste de Gluck, célèbre dans l'Europe entière. L'opéra et le piano marquent donc d'emblée de leur empreinte le destin du jeune homme.
Georges montre très tôt des dons pour la musique et entre au Conservatoire de Paris à l'âge de neuf ans, dans la classe de piano de Marmontel. Il y obtiendra un second prix de piano en 1851, puis un premier prix en 1852. La même année, Il entre dans la classe d'orgue de Benoist. En 1853, il entre dans la classe de composition de Fromental Halévy (il en épousera la fille, Geneviève, en 1869). Il obtient un second prix d'orgue et de fugue en 1854, puis un premier prix en 1855. Il travaille également avec Pierre Zimmermann, le prédécesseur de Marmontel au Conservatoire.
A l'automne 1855, âgé d'à peine dix-sept ans, il compose en un mois sa première Symphonie, en ut majeur, œuvre d'une grande vicacité,inspirée par la 1ère Symphonie de Gounod, dont il vient de publier une version pour piano à quatre mains. En 1856, son opérette Le Docteur Miracle (créée le 9 avril 1857) remporte le premier prix du concours d'opérette organisé par Jacques Offenbach, ex-æquo avec un autre compositeur débutant, Charles Lecocq. La même année, il remporte le Grand Prix de Rome de composition musicale avec sa cantate "Clovis et Clotilde". Il passera trois ans à la Villa Médicis.
Pendant son séjour à l'Académie de France à Rome, il effectue les « envois » ordinaires :
un opéra-bouffe italien : Don Procopio
une ouverture : La Chasse d'Ossian,
un opéra-comique en un acte : La Gulza de l'émir, sur un livret de Barbier et Carré, qu'il détruira ensuite.

De retour en France, il se consacre à l'enseignement et à la composition. En 1863, Léon Carvalho lui commande les Pêcheurs de perles, sur un livret de Carré et Cormon, pour le Théâtre-Lyrique. Berlioz en donnera une critique positive dans le Journal des Débats. Sur commande et sur un médiocre livret de J.H.V. de Saint-Georges et de J. Adenis librement adapté du roman de Walter Scott, La Jolie Fille de Perth, il compose en 1866 et fait jouer en 1867 La Jolie Fille de Perth, opéra en 4 actes .
Il épouse en 1869 Geneviève Halévy, fille de son professeur de composition, Jacques Fromental Halévy. Celle-ci lui donne un fils, Jacques (1872-1922).
Il réalise de nombreuses transcriptions pour piano d'œuvres lyriques à la mode pour le compte des éditeurs Choudens et Heugel.
Pendant la guerre de 1870, il s'engage dans la Garde Nationale, puis part pour Libourne. Il revient au Vésinet auprès de son père, puis en 1871 à Paris après la Commune. La même année, il tire une Petite suite d’orchestre, de ses Jeux d’enfant, pour piano à quatre mains. Elle sera créée le 2 mars 1873,au théâtre de l'Odéon, par Édouard Colonne. Djamileh est jouée la même année à l'Opéra-Comique.
Le 1er octobre 1872, il fait jouer L'Arlésienne au Théâtre du Vaudeville, mais l'œuvre est retirée de l'affiche après vingt représentations. Bizet en tire alors une suite d'orchestre et une réduction pour piano à quatre mains. La Suite d'orchestre est créée en novembre 1872 aux Concerts Pasdeloup et remporte un succès qui ne se démentira jamais.
"Patrie", pour orchestre est jouée fin 1872, par les Concerts Pasdeloup au cirque d'Hiver. En 1875, il s'installe à Bougival pour terminer l'orchestration de Carmen, nouvelle commande de l'Opéra Comique, qui est créée le 2 mars.
Le 3 mars 1875, il est fait chevalier de la Légion d'honneur, le jour de la première de Carmen.Le 29 mai 1875, il se baigne dans la Seine près de Bougival, alors que l'eau est glacée. Le lendemain, il est pris d'une crise de rhumatisme articulaire. Le 1er juin, des complications apparaissent. Sa santé s'aggrave et dans la nuit du 2 au 3 juin, victime de complications cardiaques, il meurt dans d'atroces souffrances à cause d'un infarctus alors qu'il n'a pas 37 ans.
Son opéra Carmen, adapté de la nouvelle de Prosper Mérimée, reste l'une des œuvres du répertoire les plus jouées dans le monde. Composé de 1 200 feuillets, c'est au cours de sa rédaction qu'il est victime de ses premières angines de poitrine et d'un rhumatisme articulaire. Malgré un accueil français mitigé, dû en particulier au sujet jugé trop « scabreux » pour une scène lyrique, le succès européen fut très rapide après sa mort. Wagner, Brahms et Nietzsche furent, entre autres, des défenseurs de l'œuvre.


Œuvres


Lyrique

Le Docteur Miracle, opéra-bouffe en 1 acte (1856)
Don Procopio, opéra-bouffe en 2 actes (1858-9)
La Prêtresse, opérette inachevée
Les Pêcheurs de perles, opéra en 3 actes (1863)
L'Andalousie, opéra (1864)
Ivan IV, opéra en 4 actes (1864-5) inachevé, terminé par Guiraud
La Jolie Fille de Perth, opéra en 4 actes (1866)
Noé, opéra de Fromental Halévy achevé par Georges Bizet (1869)
Djamileh, opéra en un acte (1871)
L'Arlésienne, musique de scène (1872)
Carmen, opéra en 4 actes (1875)


Musique pour orchestre

Symphonie (n° 1) en ut majeur (1855)
Ouverture en la mineur (c.1855)
Marche funèbre en si mineur (1868-9)
Souvenirs de Rome (« Roma ») (1860-8 rev. 1871) appelée également "suite" ou "symphonie n° 2 en ut majeur"
Jeux d'enfants. Suite orchestrale tirée des n° 2, 3, 6, 11 et 12 de la Suite pour piano à quatre mains (1871). Ensuite, orchestration de la pièce n° 8.
L'Arlésienne, suite n°1 (1872) - La suite n°2 a été orchestrée après la mort du compositeur par Ernest Guiraud.
Patrie, ouverture symphonique (1873)


Musique pour piano

1er Caprice en ut dièse mineur (1854)
2ème Caprice en ut majeur (1854)
Quatre Préludes (1854)
Romance sans paroles "Venise" (1854)
Thème brillant en ut (1854)
Valse en ut majeur (1854)
Grande Valse de concert en mi bémol (1854)
Nocturne en fa majeur (1854)
3 Esquisses musicales (1858) également pour harmonium
Magasin des Familles, 3 pièces (1858)
La Chasse Fantastique, en mi bémol majeur (c 1865)
Chants du Rhin, 6 pièces (1865)
Variations chromatiques de concert en ut mineur (1868)
Marine, souvenir d'Ischia, en la mineur (1868)
Nocturne en ré majeur (1868)
Jeux d'enfants. 12 pièces pour duo ou piano à quatre mains (1871)


Musique vocale

Valse en sol majeur, pour chœur mixte et orchestre (1855)
La Chanson du Rouet, pour voix solo et chœur mixte (1857)
Clovis et Clotilde, cantate (1857)
La Foi, l'Espérance et la Charité, choeur religieux (c 1857)
Te Deum, pour soprano, ténor, chœur mixte et orchestre (1858)
Vasco de Gama, ode-symphonie (1859-60)
Le golfe de Bahia, pour ténor, choeur et piano (1865)
Saint jean de Patmos, choeur a cappella (1866)
La mort s'avance, pour chœur mixte et orchestre (1869)


Mélodies

2 Romances d'Olivier Roland (1854)
Vieille chanson (1865)
Après l'hiver (1866)
Feuilles d'album, 6 chansons (1866)
Chants des Pyrénées, 6 chansons folkloriques (1867)
Berceuse (1868)
La Coccinelle (1868)
Rêve de la bien-aimée (1868)
Pastorale (1868)
Sérénade: Ô, quand je dors (1870)
Absence (1872)
Chant d'amour (1872)
4 Duos (c 1872/73) dont La Fuite

Un très joli CD dirigé par Paavo Järvi, avec deux oeuvres célèbres : la symphonie en ut (de jeunesse), la Petite Suite, et cette inconnue qu'est cette deuxième symphonie (ou Suite), intitulée Roma. C'est une oeuvre splendide de la maturité de Bizet, et je me demande pourquoi elle est si peu jouée.

Paru le 2 novembre 2010 chez Naxos

Interprètes : Katarina Jovanovic, Soprano - Philippe Do, Tenor - Mark Schnaible, Bass - Orchestre National de Lille - Jean-Claude Casadesus, conductor

Clovis et Clotilde de Bizet ? Mais oui, mesdames et messieurs : c’est même avec cet ouvrage que le jeune Bizet, dix-neuf ans, remporta le Prix de Rome. Malgré un livret passablement convenu, voire crétin, le musicien s’en tire avec une bonne dose de génie juvénile. Si l’on n’y reconnaît pas encore toujours son extraordinaire sens du développement mélodique, les tournures harmoniques, la hardiesse des enchaînements, et surtout le sens de la continuité dramatique, cette œuvre est déjà du vrai Bizet. A chaque instant, on se dit « tiens, ça, il le reprendra dans Carmen, dans L’Arlésienne, dans la Symphonie… ». Le duo entre Rémy et Clotilde ainsi la Prière de Clotilde, en particulier, resserviront partiellement dans Les Pêcheurs de perles. Arrivé à Rome, Bizet se met à l’œuvre ; le Te Deum de 1858 sera son premier envoi. Ici encore, le théâtre règne en maître. Et ici encore, Bizet réutilisera plusieurs passages dans Les Pêcheurs – preuve qu’il avait pleinement confiance dans sa musique, preuve aussi qu’il ne disposa que de quelques semaines pour écrire un opéra complet et, que dans ces conditions, on n’a d’autre choix que de recycler quelques morceaux anciens ! L’aspect le plus remarquable reste sans doute l’imagination orchestrale déjà foisonnante du jeune musicien, et sa capacité à trouver des thèmes mémorables. Qobuz

Je viens d'écouter des extraits de cet opéra et je suis assez d'accord avec cette analyse ... sinon que pour moi, c'est quand même assez différent du style de Carmen ou des Pêcheurs de Perles. C'est très beau d'un point de vue musical et il y a des très beaux duos ; malheureusement, la soprano gâche assez bien l'ensemble avec une voix pas très belle et assez stridente.
Dommage parce qu'il me semble que cela doit être assez intéressant comme composition.

je viens de le commander: j'aurais en effet du écouter des des extraits avec la soprano avant ...elle gache un peu le reste!

Jean a écrit:

je viens de le commander: j'aurais en effet du écouter des des extraits avec la soprano avant ...elle gache un peu le reste!

Je trouve aussi ...

Un opéra très peu connu de Bizet, composé après les Pêcheurs de Perles : La jolie Fille de Perth, une jolie fille très convoitée, une histoire quelque peu sordide, avec haine et crime ! (c'est exactement la trame éponyme de la nouvelle de Walter Scott).

La musique est charmante, pleine de poèsie comme toujours chez Bizet, elle rappelle un peu les Pêcheurs, mais pas Carmen.

J'ai déjà entendu parler mais je n'ai jamais écouté ... cela donne quoi June Anderson en français ?