Grande messe en ut de Mozart

La messe en ut mineur, KV 427, est une œuvre inachevée de Wolfgang Amadeus Mozart écrite en 1782 considérée comme une de ses œuvres majeures. Mozart la composa à Salzbourg, alors qu'il allait se marier avec Constanze Weber et que sa carrière de compositeurs de musique sacrée auprès du prince-archevêque Colloredo était révolue ; il avait en effet promis à son père d'écrire une œuvre sacrée s'il parvenait à épouser Constanze, alors gravement malade. Cette messe fut directement influencée par l'art contrapuntique de Jean-Sébastien Bach.

Composition

+ Kyrie (andante moderato)
+Gloria
Gloria in excelsis deo (allegro vivace)
Laudamus te (allegro aperto)
Gratias agimus tibi (adagio)
Domine Deus (allegro moderato)
Qui tollis (largo)
Quoniam tu solus (allegro)
Jesu Christe
Cum Sancto Spiritu
+ Credo
Credo in unum deus (allegro maestoso)
et incarnatus est (andante)
+ Sanctus
Sanctus (largo)
Hosanna
Benedictus (allegro commodo)

source : wikipedia

Genese et editions

Composée en 1782 et 1783 entre Vienne et Salzbourg, cette "Grande Messe" est une oeuvre votive, une promesse en vue de la guérison de Constance, alors malade. La fiancée de Mozart se rétablira, mais l'oeuvre resta sans doute inachevée au trois quarts et fut créée en octobre 1783 par le compositeur et sa soprano. La découverte à la fin des années 1970 de la partition autographe permit de nouvelles éditions de la messe, sans lever les mystères qui l'entourent. Contraint par aucune commande ni aucun service, Mozart s'y est libéré du style liturgique strasbourgeois pour intégrer de nouvelles influences, notamment celles de Bach et Handel.

Les contraintes de l'interprétation

Traversée d'éclairs et d'arcs-en-ciel, délicate et douloureuse, lyrique et spirituelle, pieuse et sensuelle, la Grande Messe en ut fait alterner les passages musicaux les plus variés sans que l'unité de l'oeuvre soit jamais remise en cuse. Reste aux interprètes à trouver le ton unificateur et à équilibrer des effectifs importants (quatre voix solistes, choeur à quatre, cinq ou hui voix, orchestre riche en bois).

Extrait d'un article du magazine Classica de mars 2010

avec John Eliot Gardiner et Anne Hallenberg mezzo

https://www.youtube.com/watch?v=94thvw-Xp30

Belle version dirigée par Nicoll Matt Merci

NB çà me permet de constater que le 17 mars 2010 (deux post plus haut) je devais avoir une "J.E. Gardinerite" aigue ..en effet ce n'est pas lui qui dirige l'extrait proposé, mais Christophe Rousset!!
Est-ce ce qui a laissé sans voix Bel Canto qui a posté un message vide le lendemain??

Jean a écrit:

Est-ce  ce qui a laissé sans voix Bel Canto qui a posté un message vide le lendemain??

ps. J'ai trouvé ça étrange aussi. Mais après vérification, elle a en fait posté des images dans son post qui ne s'affichent plus. Encore un bug du forum?

Nous avons assisté hier pour la première à cette magnifique messe de Mozart et nous en sommes repartis enchantés.
Recherchant un extrait qui m'a particulièrement plu, je n'arrive pas à le cerner : c'est chanté par la soprano 1, c'est nettement plus "doux" que les autres pièces avec une introduction par flûtes et instruments à vent et il me semblait avoir entendu prononcer le nom de Marie.
Quelqu'un pourrait-il m'aider ?

Ce ne serait pas le "Et incarnatus est", qui commence pas des solos de flûte, et que Jean a placé ci-dessus ?

joachim a écrit:

Ce ne serait pas le "Et incarnatus est", qui commence pas des solos de flûte, et que Jean a placé ci-dessus ?

merci Joachim et Jean ... pourquoi aller chercher bien loin ce qui est proche ?

C'est effectivement cet extrait : c'est superbe et assez différent du reste de la pièce par sa douceur et sa musicalité !