Forum sur la musique classique
 
AccueilAccueil  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  
Le Deal du moment :
Pokémon EV06 : où acheter le Bundle Lot ...
Voir le deal

 

 Peter (Pierre) BENOIT (1834-1901)

Aller en bas 
AuteurMessage
joachim
Admin
joachim

Nombre de messages : 27106
Age : 77
Date d'inscription : 19/08/2006

Peter (Pierre) BENOIT (1834-1901) Empty
MessageSujet: Peter (Pierre) BENOIT (1834-1901)   Peter (Pierre) BENOIT (1834-1901) EmptyVen 6 Juil 2007 - 22:16

Petrus Leonardus Leopoldus Benoit est un compositeur et professeur de musique belge (flamand) né le 17 août 1834 à Harelbeke (Belgique) et décédé le 8 mars 1901 à Anvers.

Peter Benoit reçut ses premières leçons de musique de son père, Petrus, qui était lui-même un musicien polyvalent du chœur et de l'orchestre paroissiaux et un enseignant de musique. C'est en tant que choriste de l'église Saint-Sauveur de sa ville natale que le jeune Benoit apprit à connaître la musique sacrée. En 1847, il était entré comme apprenti chez un pianiste et organiste de Desselgem, Pieter Carlier, auprès de qui il resta jusqu'en 1851. Il eut également des contacts avec les compositeurs Pieter Vanderghinste et Joannes Vandewiele de Courtrai. En 1851, il s'inscrivit au Conservatoire royal de Bruxelles où, outre les cours de piano de Jean-Baptiste Michelot et d'harmonie de Charles Bosselet, il suivit les cours de contrepoint, de fugue et de composition du directeur François-Joseph Fétis. En dépit des entraves d'ordre familial, financier et psychologique, il termina ses études après trois ans. Il reçut le diplôme d'harmonie et de composition en 1854 et remporta un 1er prix.

En général, la littérature sur le compositeur situe le début de sa période nationaliste plus tardivement, vers l'époque où il écrivit des œuvres telles que l'oratoire Lucifer ou De Schelde (L'Escaut, 1869) : Lucifer, parce que, dans cette œuvre, il opta pour la langue vernaculaire, et De Schelde pour son sujet historique et national et le traitement du Wilhelmus comme leitmotiv de Guillaume d'Orange. Cependant, Benoit avait déjà précédemment écrit quelques autres pièces sur des textes néerlandais, comme Het dorp in 't gebergte (1854, Le village dans les montagnes) et De Belgische Natie (1856, La nation belge) et deux pièces de théâtre musical sur des textes de Jakob Kats (1804-1886). « L'éminent compositeur belge Pierre LL Benoit » ne devint donc pas d'un jour à l'autre « Peter Benoit, l'homme qui a appris à son peuple à chanter ». Ses idées nationalistes avaient déjà progressivement mûri après ses études au Conservatoire de Bruxelles, lieu où il entra en contact avec Charles-Louis Hanssens (1802-1871), un compositeur et chef d'orchestre de tendance orangiste, et avec le metteur en scène, autant anticlérical que flamingant, Kats. Cette prise de conscience ne fut pas un simple processus en ligne droite. Benoit fréquenta les salons francophones bruxellois et, après avoir remporté le prestigieux prix de Rome en 1857, il devint un compositeur estimé par l'ordre établi en Belgique. Il nourrit davantage ses idées sur le nationalisme et le naturalisme au cours du voyage d'études qu'il fit en Allemagne dans les années 1858-1859 en tant que lauréat du prix de Rome.

Benoit eut le soutien de François-Joseph Fétis, alors l'homme le plus puissant de la vie musicale belge, et il resta à Bruxelles afin de s'y préparer pour le prix de Rome, le prestigieux prix d'État pour la composition. Charles-Louis Hanssens, directeur du théâtre de la Monnaie, lui accorda son soutien. Benoit composa une symphonie, de la musique sacrée, des chansons sur des paroles françaises et néerlandaises, mais aussi des pièces vocales plus ambitieuses, les zangspelen (des œuvres théâtrales parlées et chantées), pour le théâtre populaire (Toneel der Volksbeschaving) de Jacob Kats. En 1855, Benoit reçut une mention honorable au prix de Rome et devint lauréat du 1er prix du célèbre concours avec sa cantate Le meurtre d'Abel deux ans plus tard, à l’âge de 23 ans. Déjà en 1856, il dirigea l’orchestre du théâtre du Parc de Bruxelles.

Grâce au prix de Rome, généralement destiné au voyage d’études en Italie, et après son début musical marqué par des mélodrames flamands et un petit opéra, il effectua un voyage d'études de quelques années en Allemagne, où il visita les centres les plus importants de la musique allemande (Cologne, Bonn, Leipzig, Dresde, Berlin et Munich en 1858), et en Hongrie. C'est ainsi qu'il fit la connaissance, notamment, de Franz Liszt.

Entre 1859 et 1863, comme tant de homologues européens, son ambition devint de faire reconnaître son talent de compositeur d'opéras à Paris, une consécration à laquelle il avait presque abouti. Après avoir dépensé sa bourse d'études, il s'établit donc à Paris, à partir du mois de mai 1859 et jusqu'en mars 1863, quoique interrompu par plusieurs visites à Bruxelles afin d'y défendre son travail. Le cycle pour piano Contes et Ballades (1861), reçu favorablement, fut souvent interprété. Contrairement à de nombreux virtuoses du piano qui avaient beaucoup de succès avec leurs propres compositions, Benoit écrivit ici plutôt une musique intime. Les critiques soulignèrent également l'intérêt que Benoit portait aux traditions folkloriques de sa région, marquant le tout début du nationalisme dans la musique, et la façon originale dont il introduisait celles-ci dans ses pièces pour piano.
En 1861, il devint chef de la compagnie d’opérette du Théâtre des Bouffes-Parisiens, alors dirigée par Jacques Offenbach, à qui il succéda comme chef d'orchestre. Avec Les Bouffes-Parisiens, il apparut également à Vienne, Bruxelles et Amsterdam. Il revint définitivement en Belgique en 1863, où il connut le succès avec sa Messe solennelle.

De retour en Belgique, où il obtint un grand succès avec son cycle religieux Quadrilogie, il fut largement considéré comme l'un des compositeurs les plus prometteurs. Cette réputation fut confirmée par ses concertos pour piano de 1864 et pour flûte de 1865, mais surtout par son oratoire Lucifer de 1866, qui fut le début d'une longue collaboration avec le poète Emanuel Hiel (1834-1899), mais également celui, cette fois-ci irrévocable, de l'emploi de textes vernaculaires dans ses compositions. Ainsi, il incorpora une chanson populaire dans un poème symphonique pour piano et orchestre en 1864. Après son retour en Belgique, ses idées nationalistes se développèrent encore - notamment sous l'influence du poète Emanuel Hiel - de sorte qu'il put les appliquer après sa désignation comme directeur de l'École de musique d'Anvers (Antwerpsche Muziekschool) en 1867. Étant l'un des premiers représentants de ce courant européen de nationalisme musical, il nota ses théories sur le nationalisme dans la musique et sur sa réalisation dans l'enseignement et dans les concerts dans une impressionnante série d'essais et de polémiques souvent empruntés aux idées d'écrivains romantiques allemands et de philosophes comme Johann Gottfried Herder.
En 1868, Benoit publia son article de base sur le nouveau mouvement musical nationaliste flamand :
« Une école est une série d'hommes de la même race qui, progressivement, développent l'art afin d'élargir son domaine en introduisant de nouvelles formes et dont les œuvres sont liées par leur propre nature. C'est dans celle-là qu'ils se recréent sans cesse, parce qu'elle est la source de la vie où toutes les formes qui enrichissent l'art trouvent leur origine, et la seule base d'un développement logique et cohérent. »

Sur ce principe « nationaliste », il fonda toutes ses activités. Afin de créer un langage musical flamand particulier non corrompu par des influences étrangères, il proposa le retour aux sources en ce qui concerne la chanson populaire et la langue maternelle. Il considérait les chansons populaires comme les « messagers avant-coureurs de la musique nationale ». Elles sont les sources naturelles quoique cachées où le caractère essentiel de la musique nationale est stocké. Benoit sut intégrer la chanson populaire à la fois dans son enseignement et dans ses compositions. S'opposant à l'utilisation prédominante, dans l'enseignement et dans la pratique musicale, du français, outre de celle du latin (« vestige déformé d'époques et de peuples disparus depuis longtemps ») dans la musique de l'église, il recommandait l'usage de la langue maternelle – comme trait distinctif d'une nation – car uniquement celle-ci peut rendre l'art musical « humain » :
« Un peuple qui ne parle pas sa propre langue ne sera jamais en état de créer des types mélodiques originaux […].»
Dans le système politique belge de son époque, mettre en musique des textes néerlandais avait une grande valeur symbolique. Il fallut attendre jusqu'en 1865 pour que des candidats aux prix de Rome puissent également composer leur cantate sur un texte néerlandais. En 1846, le ministre responsable, de Theux, avait encore déclaré :
« […] un peu de réflexion suffit pour indiquer qu'il ne peut s'agir que de la langue française, la langue la plus répandue, langue qui est du reste celle de l'enseignement musical dans notre pays. »

Benoit ne fut certainement pas le premier à composer des œuvres sur des textes vernaculaires, mais à partir de 1866, il s'y consacra exclusivement et avec détermination. Ses œuvres religieuses ne firent pas exception, ce qui est assez progressiste. Et il y a encore des éléments plus radicaux, voire visionnaires, dans la doctrine nationaliste de Benoit, comme son engagement en faveur de l'autonomie culturelle de la Flandre. Cet idéal était contesté par des compositeurs orientés davantage vers le « cosmopolitisme », comme François-Joseph Fétis (1784-1871), François-Auguste Gevaert (1828-1908) et Adolphe Samuel (1824-1898), qui considéraient la Belgique comme un domaine musical cohérent - un carrefour d'influences latines et germaniques - et qui rejetaient les écoles nationales parce qu'à leurs yeux, l'universalité est la caractéristique de toute musique de qualité.

En outre, Benoit élabora un système éducatif intégré, destiné à la fois au public, aux amateurs et au musicien professionnel, englobant la vie musicale du plus petit village jusqu’à la grande ville. Le but de son enseignement n'était pas d'élever des virtuoses mais « des hommes et des femmes qui pensent » (Benoit a d'ailleurs introduit l'enseignement mixte) : « Les grands artistes n'existent pas pour ni en eux-mêmes. » Les compositeurs, autant que les interprètes, devaient se trouver au milieu du peuple, leur public. Cette dimension sociale se reflète aussi dans l'intention de Benoit d'éduquer le public par l'intermédiaire de ses conférences. Il voyait une ligne nécessaire partant du compositeur en passant par l'interprète pour aboutir à l'auditeur. Il considérait ce rapport comme tellement intense qu'à ses yeux, tout équilibre esthétique intime est appelé à disparaître lorsque ce lien serait rompu ou n'existerait pas. C'est pourquoi il croyait qu'une représentation ne serait authentique que dans le cas où les musiciens auraient la même nationalité que le compositeur. À cause de cette relation intense entre messager et destinataire, Benoit décida d'adapter au grand public son idiome jusque-là qualifié d'original et de contemporain par la critique intérieure et étrangère. Il voyait la musique comme « l'une des armes les plus puissantes de la propagande » du mouvement flamand, mais se posait la question de savoir comment on peut élever les gens par l'intermédiaire d'un langage musical qu'ils ne comprennent pas. Benoit se vit alors forcé d'écrire une musique plus adaptée au peuple.

Benoit ayant de bons contacts à Anvers, ville où il était soutenu par la famille Teichmann, le conseil communal d'Anvers le nomma directeur de l'École de musique flamande (Vlaamsche Muziekschool) le 3 juin 1867. C'est dans cette position qu'il élaborait, dans ses nombreux écrits, l'idée d'une « instruction nationale avec et par la langue maternelle », pour ensuite développer un programme général d'apprentissage. S'étant vu confier la direction de l'École de musique flamande d'Anvers, il en accomplit la transformation en Conservatoire royal flamand (Koninklijk Vlaamsch Muziekconservatorium) à part entière en 1898. Il y introduisit l’enseignement dans la langue maternelle néerlandaise.
En dehors de l'emploi de la langue, un autre facteur important de ses conceptions de la musique nationale était la chanson populaire dans laquelle Benoit voyait incarné le tempérament d'un peuple. Il la considérait comme annonciatrice de la musique nationale. À partir de l'oratorio De Schelde (L'Escaut, 1869), il appliquait également, dans ses compositions, les idées musicales qu'il avait développées et qui étaient basées sur les différences de style des nations. Dans les années 1870, il écrivit encore quelques pièces très personnelles comme Liefdedrama aan zee (Drame d'amour à la mer, 1872) et Oorlog (Guerre, 1873) ; comme il voulait largement diffuser ces idées, il simplifia son idiome et ne composa désormais quasiment que de la musique vocale. Afin d'atteindre un public plus large, il composait des cantates sur des sujets nationaux et historiques, destinées à être exécutées en plein air. Ceci eut une influence sur l'interprétation. Pour des raisons pédagogiques, Benoit voulait, dans la mesure du possible, associer autant d'interprètes que possible à ses œuvres. Ces œuvres étaient donc conçues pour des chœurs et orchestres de taille ; il employait donc des chœurs essentiellement homophones, une orchestration colorée, des mélodies simples mais attrayantes et des effets dramatiques. C'est un art communautaire, écrit dans le but d'édifier le peuple et ayant pour objectif de faire passer haut et clair le message.

Á partir de la cantate Rubens (1877), dont le texte est de Jules De Geyter, il exprimait ses convictions nationalistes en musique principalement dans ses chansons, chœurs et cantates, souvent conçus pour être représentés en plein air. Ses cantates rendent hommage à des personnages historiques (Van Rijswijckcantate, Ledeganckcantate) ou chantent la louange de la créativité humaine assurant la paix, le bonheur et le bien-être de la patrie (L'hymne à la beauté, L'hymne au progrès). Pour obtenir ce résultat, il appliquait un style accessible employant des mélodies dynamiques, de nombreux passages à l'unisson, une instrumentation abondante et des orchestrations colorées. Sans contredit, il s'agit d'un phénomène unique dans l'histoire de la musique dans la mesure où un compositeur confère une importance secondaire à sa vocation artistique pour se concentrer sur sa tâche socioculturelle, et cela au moment où il écrivit, avec Drama Christi, Liefdedrama (Drame d'amour) et De Oorlog (La guerre), ses œuvres les plus personnelles. On ne peut accuser Benoit d'un nationalisme étroit, ne fût-ce qu'à cause de cette dimension sociale omniprésente. Il préconisait l'autodétermination de toute nation. Son nationalisme trouve ses origines dans un mouvement d'émancipation et n'implique aucun sentiment de supériorité par rapport aux autres peuples. Ce sont précisément la variété et l'individualité de toutes les nations qui contribuent à l'enrichissement de l'humanité. Ce n'est que quand un pays a acquis son identité, qu'il peut entrer en dialogue avec d'autres nations. En sa qualité de chef d'orchestre, Benoit dirigeait non seulement des œuvres de compositeurs d'autres écoles nationales, mais également un bon nombre de pièces écrites par des compositeurs wallons, tels que Grétry, Fétis et Radoux, et - malgré son aversion de la francofolie, la Franschelarij – par des compositeurs français, tels que Berlioz, Gounod ou Saint-Saens.

La vie et les œuvres de Peter Benoit sont illustrées, de façon appropriée, par la plus célèbre de ses chansons, Mijn Moederspraak, (en version française connue sous le titre À tes accents, échos du ciel, 1889).
Benoit mourut à Anvers en 1901.

Influence

Dans la musique

Son rôle fut à la fois culturel et politique. Sa musique, d'un lyrisme coloré, parcourue d'élans postromantiques et épiques, est une référence à laquelle le public est demeuré fidèle comme à celle d'un barde national. Outre par ses œuvres pour orchestre et ses opéras flamands, Benoit est surtout resté connu pour de vastes partitions avec chœurs : De Schelde (l'Escaut), De Oorlog (la Guerre), Anvers (Anvers), etc.4 Les compositions de Benoit ont été interprétées avec succès à Paris, Amsterdam, Londres, Vienne et même en Amérique. La troisième fantaisie pour piano a été arrangée pour harmonie par Arthur Prévost, chef de la Grande Harmonie de 1918 à 1945.

Dans le mouvement nationaliste

À l'instar de Wagner, Peter Benoit créa un art musical susceptible d'exprimer pleinement le caractère propre à la nation flamande. Comme l'un des premiers au sein du mouvement européen du nationalisme musical, Benoit écrivait des essais élaborés et des polémiques afin de défendre ses idées face à l'ordre établi belge. Il considérait comme essentielle l'utilisation de la langue maternelle dans l'enseignement de la musique. Étant convaincu que le caractère national était mieux préservé dans la chanson populaire, il souhaitait établir sa nouvelle musique flamande sur celle-ci.
Parmi ses élèves, on retrouve les compositeurs flamands Lodewijk Mortelmans et Jan Blockx ; le dernier était son successeur comme directeur du Conservatoire. Benoit exerçait sur eux une grande influence, comme d'ailleurs sur Emile Wambach. Son influence en tant que chef principal du mouvement nationaliste pour une musique flamande était si intense, qu'il restait peu de place pour les compositeurs qui travaillaient en dehors des tendances nationalistes. De plus, beaucoup de ses disciples confondaient fins et moyens et considéraient son art communautaire et nationaliste comme la pierre angulaire de toute la production musicale flamande. Les compositeurs qui, en préconisant un art musical autonome correspondant aux courants contemporains en Europe, ne se mettaient pas entièrement au service de la musique flamande ont parfois été condamnés par ses successeurs.

Dans l'enseignement

Il plaida, entre autres, pour la néerlandisation de l'enseignement de la musique, pour la musique sacrée en langue vernaculaire, pour l'opéra flamand, pour un festival flamand, pour le théâtre musical flamand dans les petites villes et pour la coopération culturelle avec les Pays-Bas. Bien que Benoit n'eût pu réaliser tous ses projets pour une vie musicale intégrée destinée à la fois au public, à l'amateur et au musicien professionnel, il réalisa néanmoins plusieurs de ses projets controversés, comme la création d'un théâtre lyrique néerlandais (Nederlandsch Lyrisch Tooneel ; l'ancêtre de l'Opéra flamand) et l'accès de son école musicale au statut des autres conservatoires royaux, même s'il lui fallut attendre jusqu'en 1898 avant de voir son rêve devenir réalité. Cette institution a conservé certaines de ses idées et structures jusqu'à ce jour. Avec ses « compositions populaires », il parvint à atteindre un public assez large et à enthousiasmer les masses.


Divers

L'école de musique de son village natal, Harelbeke, porte son nom.
On a souvent prétendu que Benoit, comme tant de célèbres belges du xixe siècle, était un franc-maçon sans que l'on en fournisse la preuve. Les chercheurs considèrent cette allégation comme douteuse.


Dernière édition par joachim le Ven 13 Sep 2019 - 19:28, édité 2 fois
Revenir en haut Aller en bas
joachim
Admin
joachim

Nombre de messages : 27106
Age : 77
Date d'inscription : 19/08/2006

Peter (Pierre) BENOIT (1834-1901) Empty
MessageSujet: Re: Peter (Pierre) BENOIT (1834-1901)   Peter (Pierre) BENOIT (1834-1901) EmptyDim 19 Oct 2008 - 21:09

Peter Benoit, un compositeur belge flamand bien oublié aujourd'hui (même en Frandre, Felyrops ?).

J'ai écouté le CD Marco Polo, où se trouvent deux "symphonisch Gedicht" opus 43, l'un "voor fluit en orkest", l'autre "voor klavier en orkest", ainsi que l'Ouverture de son opéra Le Roi des Aulnes.

C'est une musique d'essence romantique très attachante.

Encore un nom à découvrir ! Very Happy
Revenir en haut Aller en bas
Jean

Jean

Nombre de messages : 8784
Age : 81
Date d'inscription : 14/05/2007

Peter (Pierre) BENOIT (1834-1901) Empty
MessageSujet: Re: Peter (Pierre) BENOIT (1834-1901)   Peter (Pierre) BENOIT (1834-1901) EmptyDim 19 Oct 2008 - 22:17

j'ai ce cd Marco polo et j'ai la même sensation que toi Joachim !!
En fait il s'agit de deux "concertos" l'un pour flute et l'autre pour piano? ...qui sont appelés "conte symphonique"...si ma traduction est bonne?
Revenir en haut Aller en bas
felyrops

felyrops

Nombre de messages : 1419
Age : 77
Date d'inscription : 26/09/2007

Peter (Pierre) BENOIT (1834-1901) Empty
MessageSujet: Re: Peter (Pierre) BENOIT (1834-1901)   Peter (Pierre) BENOIT (1834-1901) EmptyDim 19 Oct 2008 - 22:58

Peter Benoit n'est certainement pas oublié en Belgique. Il est évident qu'une grosse part de son oeuvre, des cantates, ne sont données que rarement, celà n'attire pas le grand public. D'ailleurs, durant le 19e siècle, l'imposé pour le Prix de Rome était une cantate, aussi en France.

Après avoir gagné le Prix de Rome en 1857, il se rend en Allemagne et en Bohème. Fin 1859 on crée sa Légende en 1 acte "Le Roi des Aulnes", qui en 1861 sera donné à Paris. (aujourd'hui on ne donne plus que l'ouverture)
A Paris il accepte de diriger l'orchestre des "Bouffes Parisiens" de 1862 à 1863. Pendant cette période il compose son "Requiem".

Si vous aimez les concerto pour flute et celui pour piano, je peux vous conseiller vivement ses "Contes et Ballades" pour piano, opus 34, très bien interprété par Jozef de Beenhouwer, sur Poketino 926682-2.

Ensuite un double cd: "Love in life", cycle de chansons, "from Henriettes Album", 5 pièces pour piano, "Drame d'amour", 5 chansons d'après Shakespeare, et un Postludium, également par Jozef de Beenhouwer, et Werner van Mechelen, sur Phaedra 92026/2. Leur site n'existe, hélas, qu'en Flamand ( http://www.phaedracd.com/product_info.php?products_id=70 )

La 3e et la 4e Phantaisie, pour piano, sur Phaedra 92015, les autres pièces sont d'autres compositeurs belges: http://www.phaedracd.com/product_info.php?products_id=61

Je vous ferai bien sûr toutes les traductions nécessaires!
Revenir en haut Aller en bas
joachim
Admin
joachim

Nombre de messages : 27106
Age : 77
Date d'inscription : 19/08/2006

Peter (Pierre) BENOIT (1834-1901) Empty
MessageSujet: Re: Peter (Pierre) BENOIT (1834-1901)   Peter (Pierre) BENOIT (1834-1901) EmptyLun 13 Avr 2009 - 14:05

Je viens d'écouter, sur la radio néerlandaise, la Rubens cantate, un grande oeuvre (49 minutes) pour choeurs et orchestre, sous titrée "Vlaanderens Kunstroem". Comme indiqué dans la bio, les thèmes sont faciles à retenir. Il y a aussi un choeur d'enfants. Une grande oeuvre que j'ai beaucoup aimé.

Bien entendu, étant chanté en flamand, je n'ai rien compris au texte, pas même s'il s'agit d'un résumé de la vie de Rubens.

Felyrops, tu as peut-être des informations sur cette oeuvre ?
Revenir en haut Aller en bas
felyrops

felyrops

Nombre de messages : 1419
Age : 77
Date d'inscription : 26/09/2007

Peter (Pierre) BENOIT (1834-1901) Empty
MessageSujet: Re: Peter (Pierre) BENOIT (1834-1901)   Peter (Pierre) BENOIT (1834-1901) EmptyLun 13 Avr 2009 - 22:11

Ca me fait vraiment plaisir, joachim, que tu as apprécié la musique de Benoit, car elle est en effet entrainante, facile à retenir. Il était d'ailleurs spécialiste des chants de masse, avec parfois plus de 1000 participants.
Que tu n'ais rien compris du texte peut être vu comme un avantage; en effet, le livret de Jules de Geyter (1830-1905) est d'une grandiloquence et d'un romantisme dégoulinant qu'on n'aime plus aujourd'hui.
1-2 exhortation entre les villes-soeurs de la Belgique et de la Hollande.
7 réponse de l'Europe ("Où coulent Tibre, Seine et Danube...")
10 l'Asie ("Terre du premier homme où l'on prie un autre Dieu...") et
l'Afrique ("Où dans l'étendue de sable ne pousse aucune fleur...") et
l'Australie ("Où ne vont à terre que des naufragés affamés...")
12 l'Amérique ("Pour le plus jeune peuple l'art n'a pas de valeur...")
15 Ode à l'Ancienneté.
17-23 Le riche passé de la Flandre.
19-etc. Ode à la Flandre, avec réponse des cinq continents:
"Oui, c'est en Flandre qu'en premiers on apprit à sourire,
qu'on chantait la première chanson de liberté, ....
(cela va crescendo alla romantico, approuvé par les continents).
A ce moment intervient un révolutionnaire intermède de chromatisme musical: D en or, H en gris-perlé, G en chaud-sombre, E en doré, Cis en lila-rose, A en bleu, et enfin retour au D du début. Avouez que cela fait penser à un fameux poème d'Arthur Rimbaud, créé plus tard.
Vient ensuite le très connu "Le carillon jouera..." que tu auras bien reconnu (Lille a un très beau carillon). Ensuite on souligne l'envie de tous les pays, dont la Flandre souffre, celà va de soi. Mais après toutes ces dominations d'autres nations, la Flandre, comme un phénix, renaît de ses cendres. Cette affirmation est attestée par les cinq continents.
Et on termine par une reprise du fameux "chant du carillon".
En fait, le personnage de Pierre-Paul Rubens n'est qu'une occasion rêvée pour donner un cours d'histoire enjolivé.
Voilà joachim, j'ai pris des raccourcis, et, comme tu dis, la musique de Peter Benoit est vraiment très belle (et les paroles, il n'y est pour rien).
Revenir en haut Aller en bas
joachim
Admin
joachim

Nombre de messages : 27106
Age : 77
Date d'inscription : 19/08/2006

Peter (Pierre) BENOIT (1834-1901) Empty
MessageSujet: Re: Peter (Pierre) BENOIT (1834-1901)   Peter (Pierre) BENOIT (1834-1901) EmptyMar 14 Avr 2009 - 12:41

Merci pour ces précisions, Felyrops. C'est vrai que la musique est très belle, ça donne envie d'en écouter plus.

Est-ce que ses opéras en langue flamande sont encore joués ? Et son Requiem, tu l'as entendu ?
Revenir en haut Aller en bas
felyrops

felyrops

Nombre de messages : 1419
Age : 77
Date d'inscription : 26/09/2007

Peter (Pierre) BENOIT (1834-1901) Empty
MessageSujet: Re: Peter (Pierre) BENOIT (1834-1901)   Peter (Pierre) BENOIT (1834-1901) EmptyMar 14 Avr 2009 - 15:32

Même ici, en sa terre natale, on ne joue que les ouvertures de ses opéras. L'ouverture de "Charlotte Corday" (1875) est parfois jouée. Je pense qu'une fois de plus ce sont les livrets qui n'invitent pas à plus d'attention.
J'aimerais signaler un Naxos, excellent pour faire sa connaissance, avec "Le Roi des aulnes", d'après le poème de Goethe: http://www.naxos.com/catalogue/item.asp%3Fitem_code%3D8.223827+Benoit+Le+roi+des+Aulnes&cd=6&hl=en&ct=clnk&gl=uk

Pour le Requiem, que je ne connais pas, j'ai trouvé Pocketino 926681.
Et la Cantate Rubens se trouve sur Eufoda 1158.
Revenir en haut Aller en bas
joachim
Admin
joachim

Nombre de messages : 27106
Age : 77
Date d'inscription : 19/08/2006

Peter (Pierre) BENOIT (1834-1901) Empty
MessageSujet: Re: Peter (Pierre) BENOIT (1834-1901)   Peter (Pierre) BENOIT (1834-1901) EmptySam 14 Nov 2009 - 16:44

Pour ceux qui ont envie d'écouter la Rubenscantate :

http://www.concertzender.nl/programmagids.php?date=2009-11-14&month=0&detail=38823
Revenir en haut Aller en bas
joachim
Admin
joachim

Nombre de messages : 27106
Age : 77
Date d'inscription : 19/08/2006

Peter (Pierre) BENOIT (1834-1901) Empty
MessageSujet: Re: Peter (Pierre) BENOIT (1834-1901)   Peter (Pierre) BENOIT (1834-1901) EmptyMar 22 Mar 2011 - 21:44

Je suis en train d'écouter son grand oratorio De Schelde, une oeuvre, si j'ai bien compris, en hommage à l' Escaut, son nom flamand.

C'est ce CD :

Peter (Pierre) BENOIT (1834-1901) Cover19

Peter (Pierre) BENOIT (1834-1901) Tray11

Il dure 1 heure et demi, en trois parties et est composé pour solistes, choeurs et orchestre. Ce me semble être une oeuvre patriotique, car à la fin du 2ème acte on entend un hymne "Vlamingen Vrijheit ! Nering ! "

Felyrops, tu connais ?
Revenir en haut Aller en bas
felyrops

felyrops

Nombre de messages : 1419
Age : 77
Date d'inscription : 26/09/2007

Peter (Pierre) BENOIT (1834-1901) Empty
MessageSujet: Re: Peter (Pierre) BENOIT (1834-1901)   Peter (Pierre) BENOIT (1834-1901) EmptyMar 22 Mar 2011 - 22:56

Fort peu donné en concert, Joachim, les cantates ne sont plus au menu des grandes salles de concert.
Pour ce qui est de "L'Escaut", il s'agit plutôt d'un manifeste politique. En effet, les Hollandais qui ont été chassés de notre pays en 1830, gardaient un droit de lever un impot sur tout passage, même sur le pauvre flamand qui devait aller travailler à Anvers avait besoin d'un passe-port pour traverser l'Escaut. Tant d'années après la "Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen"!!!
La Belgique a dû payer une forte somme, le 16 juillet 1863, pour libérer l'Escaut de toute redevance, quoiqu'il traversait notre pays des deux rives.
Pour ce qui est de la musique de cette cantate, (les paroles, et l'historique ne sont pas importants pour apprécier la musique), "De Schelde - L'Escaut" font partie des plus belles compositions de Peter Benoit.
Revenir en haut Aller en bas
Bel Canto
Admin
Bel Canto

Nombre de messages : 7251
Age : 67
Date d'inscription : 11/07/2007

Peter (Pierre) BENOIT (1834-1901) Empty
MessageSujet: Re: Peter (Pierre) BENOIT (1834-1901)   Peter (Pierre) BENOIT (1834-1901) EmptyMer 23 Mar 2011 - 12:39

Et bien, voilà un épisode de notre histoire que j'ignorais (le droit de passage sur l'Escaut).
Tout comme je ne connaissais pas ce compositeur en fait. Embarassed
Revenir en haut Aller en bas
joachim
Admin
joachim

Nombre de messages : 27106
Age : 77
Date d'inscription : 19/08/2006

Peter (Pierre) BENOIT (1834-1901) Empty
MessageSujet: Re: Peter (Pierre) BENOIT (1834-1901)   Peter (Pierre) BENOIT (1834-1901) EmptyDim 5 Aoû 2012 - 14:13

Un CD intéressant de musique symphonique flamande, avec notamment l'ouverture de l'opéra Charlotte Corday, d'un caractère tragique comme il se doit compte tenu du sujet. En tout cas j'aime beaucoup, et j'aimerais bien trouver l'opéra en entier.

Peter (Pierre) BENOIT (1834-1901) Front18

Peter (Pierre) BENOIT (1834-1901) Back15
Revenir en haut Aller en bas
joachim
Admin
joachim

Nombre de messages : 27106
Age : 77
Date d'inscription : 19/08/2006

Peter (Pierre) BENOIT (1834-1901) Empty
MessageSujet: Re: Peter (Pierre) BENOIT (1834-1901)   Peter (Pierre) BENOIT (1834-1901) EmptyLun 19 Aoû 2013 - 22:33

Catalogue des oeuvres

Orchestre

Danse des spectres (1858)
De Elzenkoning (Le Roi des Aulnes), ouverture (1859)
Concerto pour flûte et orchestre, poème symphonique, opus 43a (1864)
Concerto pour piano et orchestre, poème symphonique, opus 43b (1866)
Dans les champs, pour hautbois et orchestre à cordes (1869)
Humoristische Jubelgroet (1879)
Mijn moederspraak (La voix de ma mère)


Harmonie

Ouverture fantastique (1856)
Derde Fantasie
Lied der Vlamingen
Rubensmars
Van Rijkswijkmars


Musique de chambre

Quatuor à cordes en ré majeur, op 10 (1858)
Luim (Humour), pour 2 clarinettes et quintette à cordes (1869)
Opgewekt (l'Enjoué), pour hautbois seul


Piano

3 Mélodies sans paroles, op 2 (1859)
2 Scherzandos, op 3 (1859)
2 Mazurkas, op 4 (1860)
Polonaise, op 5 (1860)
L'inquiétude, op 6 (1861)
3 Caprices, op 7 (1861)
2 Mazurkas, op 8 (1861)
2 Fantaisies, op 9 (1861)
Fantaisie n° 3, op 18 (1861)
Caprice, op 19 (1861)
Fantaisie n° 4, fantastique, op 20 (1861)
Scherzando n° 3, op 21 (1861)
Contes et Ballades, op 33 (1864)
Sonate en sol majeur, op 34 (1866)
De l'album d'Henriette, 5 pièces


Musique religieuse

Ave Maria, op 1 (1858)
Twee en dertig Latijnsche gezangen (32 motets latins : 20 de 1-3 voix et orgue - 12 à 2-3 voix) (1859)
Tetralogie (1859-1863), comprenant : 1859 Kerstcantate (cantate de Noël), 1860 Hoogmis (Messe solennelle), 1862 Te Deum, 1863 Requiem
Drama Christi (1871)
Onze Vader (1871)
Ave Maria : marche de célébration (1871)
Kleinemis (petite messe) pour choeur d'hommes et orgue (1871)
Alleluja pour choeur d'hommes (1872)


Oratorios

1857 Abels moord (la mort d'Abel). Poème de Clemens Wytsman.
1865 Prometheus. Poème d'Emanuel Hiel.
1865 Lucifer. Poème d'Emanuel Hiel.
1868 De Schelde (l'Escaut). Texte d'Emanuel Hiel.
1873 De Oorlog (la Guerre). Poème de Jan van Beers.
1889 De Rijn (le Rhin). Poème de Julius De Geyter.


Cantates

1855 Madeleen
1855 De Noordster
1855 Paljas
1856 Het Gouden Kruisbeeld (le Crucifix d'or)
1870 Dichter en Zijn Droombeeld
1874 De Vlaamsche Leeuw. Poème d'Edmont Van Herendael.
1874 Feestmarsch (cantate pour le théâtre). Poème d’Emanuel Hiel. Marche écrite à l’occasion de la pose de la première pierre du théâtre néerlandais à Anvers.
1875 De Leie (La Lys). Poème d’Adolf Verriest.
1875 Jan Borluut
1877 Vlaanderens kunstroem (la gloire artistique des Flandres) (Rubenscantate). Poème de Julius De Geyter.
1878 De Wereld in! (dans le monde) (kindercantate). Paroles de Julius De Geyter.
1880 Hucbald. Poème de Julius De Geyter.
1880 Breidel-marsch. Paroles de Karel Victor Hippoliet de Quéker.
1880 Triomfmarsch (De Genius des Vaderlands, le génie de la Patrie). Paroles de Julius De Geyter.
1880 De muze der geschiedenis (la muse de l'histoire). Paroles de Julius De Geyter.
1882 Hymnus aan de Schoonheid. Poème d’Emanuel Hiel.
1884 Kinderhulde aan een Dichter (Van Rijswijck-cantate). Paroles de Julius De Geyter.
1885 Feestzang (Hymnus aan de Vooruitgang). Paroles de Jan van Beers.
1885 Domine salvum fac regem en Brabançonne.
1886 Treur- en triomfzang, (Conscience-cantate). Poème de Victor Alexis de la Montagne.
1887 Stichting van het Gemeentehuis te Schaarbeek. Poème symphonique. Poème d'Emanuel Hiel.
1888 Heilgroet aan den Hoogachtbaren Heer Polydoor De Keyser, Lord-Major van Londen, in zijn vaderstad Dendermonde. Paroles d'Emanuel Hiel.
1888 Welkom der Stad Brussel aan den Hoogachtbaren Heer Polydoor De Keyser, Lord-Major van Londen, op 9 oktober 1888. Poème d'Emanuel Hiel.
1893 Goedheil. Paroles de Dr Constant Jacob Hansen.
1897 Volkshulde aan een Dichter (hommage à un poète) (Ledeganck-cantate). Poème de Jan Bouchery.


Choeurs a cappella

1864 Mozes op den Sinaï. Traduction néerlandaise de Worp, d'après Alphonse de Lamartine. Double chœur d’hommes.
1877 Antwerpen (Anvers). Poème de Frans de Cort. Triple chœurs d'hommes.
1879 Het Dietsche Bloed. Poème de Dr Constant Jacob Hansen. Chœur mixte.
1886 De Maaiers (les Moissonneurs). Poème de Napoleon Destanberg. Chœurs d’hommes double et triple.
1895 Remenber texte de Gentil Antheunis, choeur mixte
18?? Aan de Goede Negen. Chœur d'hommes.
18?? Welkom. Poème de Virginie Loveling. Pour voix de sopranos, d'altos et de basses.


Opéras


1855 De Belgische Natie (la nation belge)  d’après un poème de Jacob Kats
1856 Het dorp in 't gebergte (Le village dans les montagnes), livret Jacob Kats
1859 De Elzenkoning - Le Roi des Aulnes, en 1 acte (2 décembre 1859, Bruxelles) livret E. Castin
1864 Isa, en 3 actes (24 février 1867, Bruxelles) livret Emanuel Hiel
1876 Charlotte Corday, en 5 actes (18 mars 1876, Anvers) livret Ernest Van der Ven
1876 De Pacificatie van Gent (la pacification de Gand), en 5 actes (3 septembre 1876, Gand) livret Emiel Van Goethem
1892 Karel van Gelderland, en 5 actes (29 septembre 1892, Anvers) livret Frans Gittens
1893 Het Meihef (l'amour de mai), en 3 actes (12 octobre 1893, Izegem) livret Julius De Meester
1895 Pompeïa, en 5 actes livret Frans Gittens

Autres

1871 't Leven is Liefde (Amour dans la vie). Poème de Johan Alfred De Laet.
1872 Liefdedrama (tragédie d'amour), cycle de 5 mélodies pour voix et orchestre
1879 Joncvrouw Kathelijne, drame romantique pour voix et orchestre. Poème de Julius De Geyter.
1886 Juicht met ons (Buls cantate), théâtre populaire en un acte. Poème d'Emanuel Hiel.
1897 Sterftoneel van Van Blek, pièce lyrique parlée, accompagnée d'un petit orchestre. Texte de Frans Gittens.


Mélodies

La Guirlande lyrique (1855)
De Liefde in het leven (1870)
poslude "Au bord de la mer" pour voix et piano
12 pensées naïves (1855)
3 Mélodies, op 10 (1865)
2 Mazurkas chantées, op 11 (1867)
L'Angélus du soir, op 22 (1863)
3 Liedekens, op 39
Autres Chansons françaises
Autres Chansons flamandes
Revenir en haut Aller en bas
Pébété

Pébété

Nombre de messages : 2563
Age : 79
Date d'inscription : 19/03/2019

Peter (Pierre) BENOIT (1834-1901) Empty
MessageSujet: Re: Peter (Pierre) BENOIT (1834-1901)   Peter (Pierre) BENOIT (1834-1901) EmptyMar 28 Déc 2021 - 19:04

Je suis en train d'écouter le Piano Concerto, Op. 43b qui est jumelé avec le Flute Concerto, Op. 43a.
Il comprend 3 mouvements :
  1. I. Ballad - The Ruins Of Harelbeke Castle: Molto Moderato - 00:00
  2. II. Song Of The Bard: Larghetto - 13:07
  3. III. Fantastic Hunt In The Night: Molto animato - 22:37
Quel merveilleux moment d'écoute de ce compositeur que je ne connaissais pas.  Peter (Pierre) BENOIT (1834-1901) 185465



https://www.youtube.com/watch?v=Uwz1QE7JJ90
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé




Peter (Pierre) BENOIT (1834-1901) Empty
MessageSujet: Re: Peter (Pierre) BENOIT (1834-1901)   Peter (Pierre) BENOIT (1834-1901) Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
Peter (Pierre) BENOIT (1834-1901)
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Peter Benoit : Tétralogie religieuse
» Eduardo Ocón (1834-1901)
» Carlo Angeloni (1834-1901)
» Benoît MERNIER (1964)
»  Elías Alvares Lôbo, 1834-1901

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Toutes les musiques du monde :: Musique classique :: Les compositeurs-
Sauter vers: