George Gershwin (1898-1937)

Pas mal, un peu déroutant peut-être..?

Trois préludes pour piano  


https://www.youtube.com/watch?v=7siLXa0MQBQ

Magnifique découverte, merci !  

A l'oreille encore, il me semble reconnaître des extraits utilisés sur des films....

Très belle version de la Rhapsody in Blue, par Katia B. et l'orchestre de Lyon, 2022.

https://youtu.be/0U-IXWaapx4

Très belle interprétation, merci Anouchka  

Khatia Buniatishvili est accompagnée par l'Orchestre national de Lyon dirigé par Leonard Slatkin. Slatkin a eu 78 ans le 1er septembre...

Mais je n'ai pas trouvé le nom du clarinettiste, un champion lui aussi.

Une belle dynamique de cette Rhapsody in Blue
rendue par Katia et par l'Orchestre national de Lyon.

Anouchka

Snoopy a écrit:

Ce song book est rarement enregistré dans son intégralité. Les pianistes, souvent, n'interprètent que les chansons les plus célèbres comme I got rythm ou Lady be good. C'est une charmante musique !

Tracklist:
0:00:00 Do It Again
0:01:35 Fascinating Rhythm
0:02:24 Do Do Do
0:03:26 My One and Only
0:04:09 Clap Yo' Hands
0:04:54 Somebody Loves Me
0:06:03 I'll Build a Stairway to Paradise
0:06:40 That Certain Feeling
0:08:13 Liza
0:10:39 Strike up the Band
0:11:34 Sweet and Low Down
0:12:28 Nobody But You
0:13:31 ’S Wonderful
0:14:38 Who Cares
0:15:49 Swanee
0:16:33 Oh, Lady Be Good
0:17:46 I Got Rhythm
0:18:57 The Man I Love

Gershwin: Songbook (arranged by Enrico Fagnoni)
0:21:22 Do It Again
0:23:37 Fascinating Rhythm
0:24:30 Do Do Do
0:26:59 My One and Only
0:28:51 Clap Yo' Hands
0:29:42 Somebody Loves Me
0:32:08 I'll Build a Stairway to Paradise
0:34:26 That Certain Feeling
0:36:14 Liza
0:39:24 Strike up the Band
0:41:34 Sweet and Low Down
0:44:07 Nobody But You
0:46:03 ’S Wonderful
0:48:09 Who Cares
0:50:04 Swanee
0:51:26 Oh, Lady Be Good
0:55:17 I Got Rhythm
0:56:53 The Man I Love

Commentaire

L'idée de faire cet enregistrement a ramené Enrico Fagnoni dans son enfance et ses premières expériences musicales aux États-Unis. Il quitte l'Italie avec des partitions de Bach, Mozart, Chopin et Rachmaninov, mais se retrouve à écouter les meilleurs musiciens de jazz et de ragtime. Il a été étonné par le rythme de leur musique, l'acoustique des clubs et la spontanéité de leurs jam sessions. Il propose ce nouvel enregistrement du Songbook en hommage au génie de Gershwin.

Gershwin (1898-1937) a compilé le Songbook au début des années 1930 à l'invitation de son éditeur, en sélectionnant ses 18 chansons préférées parmi les centaines de chansons qu'il avait composées jusque-là et en produisant des transcriptions pour piano uniquement qui portent la marque de son héritage pianistique. et l'éducation dans les sphères classiques et populaires, de Rachmaninov à Zez Confrey. Le jazz, le ragtime et le klezmer infléchissent tous ces chansons avec leurs propres harmonies uniques, mais depuis leur composition, elles ont transcendé les frontières nationales et culturelles pour gagner le cœur de tous ceux qui apprécient une mélodie, qu'elle soit enjouée, mélancolique ou érotique.

En jouant ces morceaux, Enrico Fagnoni a conçu le souhait de faire ses propres arrangements des chansons du Songbook. Ceux-ci sont placés sur ce nouvel album après le Songbook « pur », comme un complément unique. La prise de Fagnoni est souvent de caractère assez différent, et s'aventure loin des transcriptions originales du compositeur, tout en restant fidèle à ses superbes mélodies.
Cet album marque les débuts d'Enrico Fagnoni sur Piano Classics, mais il est un pianiste très recherché en Italie depuis de nombreuses années, se produisant à la fois en concert et à la télévision, gagnant l'admiration de Nino Rota et jouant tout le spectre du répertoire pianistique de classiques au jazz et au-delà.

L'idée Enrico Fagnoni de réaliser son songbook en partant des chansons originales des opérettes de Gershwin permet une autre approche de ces arrangements, qui sont bien différents de ce qu'avait réalisé Gershwin lui-même. Pas trop mal, mais néanmoins je préfère la version originale du compositeur. On a l'impression que Fagnoni réalise plutôt des "variations sur..." D'ailleurs je remarque que la version Gershwin dure 21 minutes et celle de Fagnoni 39 minutes !

George Gershwin et Porgy and Bess : une union révolutionnaire



George Gershwin, compositeur américain de génie, a marqué le XXe siècle avec ses mélodies inoubliables et son style unique mêlant jazz et musique classique. Parmi ses œuvres les plus célèbres, Porgy and Bess occupe une place particulière. Cette création hybride, à la frontière entre l'opéra et la comédie musicale, a révolutionné le paysage musical et continue de fasciner le public aujourd'hui.

L'inspiration de Gershwin pour Porgy and Bess trouve sa source dans le roman Porgy de DuBose Heyward, publié en 1925. L'histoire se déroule dans Catfish Row, un quartier défavorisé de Charleston en Caroline du Sud, et met en scène une communauté afro-américaine vibrante et attachante.

Touché par la force du récit et la richesse des personnages, Gershwin s'associe à Heyward et à son frère Ira pour adapter le roman en une œuvre musicale. La création de Porgy and Bess en 1935 à Boston suscite un engouement immédiat, bien que l'œuvre ne soit pas exempte de critiques à l'époque.

La force de Porgy and Bess réside dans sa combinaison audacieuse de genres musicaux. Gershwin intègre des éléments de jazz, de blues et de spirituals dans une structure operatique traditionnelle, créant un son vibrant et original.

Des airs inoubliables tels que Summertime, Bess, You Is My Woman Now et I Got Plenty o' Nuttin' se sont inscrits dans la mémoire collective, devenant des standards repris par de nombreux artistes.

Dès sa création, Porgy and Bess a été confronté à la question de la représentation des Afro-Américains. Certains critiques l'ont accusé de perpétuer des stéréotypes raciaux, tandis que d'autres ont salué son authenticité et sa contribution à la visibilité de la culture noire.



L'aria Summertime, issue de Porgy and Bess, est un véritable chef-d'œuvre. Sa mélodie douce et envoûtante, teintée de nostalgie et d'espoir, évoque à la fois la chaleur de l'été et la profondeur des émotions humaines.

Summertime nous transporte dans Catfish Row, un quartier défavorisé de Charleston en Caroline du Sud.

La berceuse chantée par Clara, personnage central de l'opéra, exprime son amour maternel et sa tendre compassion pour son enfant.

Summertime est devenu un standard de la musique, repris par d'innombrables artistes à travers le monde.

De Billie Holiday à Ella Fitzgerald, en passant par Miles Davis et Sting, chacun a apporté sa propre interprétation à cette mélodie intemporelle.

 « Summertime n'est pas une simple chanson, c'est un voyage musical et émotionnel qui nous touche en plein cœur. »

Cette aria est un symbole de l'esprit de Gershwin : sa capacité à mélanger les genres musicaux, à créer des mélodies universelles et à capturer l'essence de l'âme humaine.

Kool a écrit:

comédie musicale?

C'est bel et bien un opéra, intitulé ainsi par Gershwin. Une comédie musicale joint le chant à la danse, comme par exemple West side Story.

Porgy and Bess (1935) n'est pas le premier opéra pour des Noirs, car avant lui il y a eu Treemonisha de Scott Joplin, en 1911.

Merci pour ta réponse, Joachim. Je suis conscient qu'il s'agit d'un opéra, mais j'ai essayé de traduire mon ressenti en le qualifiant de comédie musicale. Le contraste est saisissant par rapport aux autres opéras que j'ai pu voir.

Kool a écrit:

j'ai essayé de traduire mon ressenti en le qualifiant de comédie musicale.  

Certes mais il faut quand même nomer les choses telles qu'elles le sont (d'autant que sinon, cela porte à confusion pour le lecteur). Parce que dans ce cas là, selon le ressenti, une symphonie devient une fanfare, un choeur une opérette, une sonate du piano bar et j'en passe.

Il aurait été plus juste de dire "cet opéra a des airs de comédie musicale". Ainsi on comprend que c'est bien un opéra "officiellement" mais que ton ressenti est plus porté sur la forme "comédie musicale"