Du lied et de la mélodie à volonté!!

En réécoutant huit lieds (ou lieder) de Franz Schubert je me suis fait la réflexion qu'il n'existait probablement pas un topic qui lui soit consacré et où nous pourrions  échanger sur ceux qui nous touchent le plus. Il y a suffisamment de quoi nourrir une discussion autour du lied. D'abord un petit rappel par Wikipédia sur ce qu'est un lied:

<<Un lied (littéralement chant, pluriel : lieder ou lieds) est un poème germanique chanté par une voix, accompagné par un piano ou un ensemble instrumental. Un lied étant une pièce musicale courte, le genre lied est considéré comme faisant partie de la petite forme, par opposition avec des genres tels que la symphonie qui eux sont désignés sous le nom de grande forme. À l’origine, les lieder étaient des chants ecclésiastiques allemands populaires (source du choral luthérien lors de la Réforme au xvie siècle). On trouve d’abord trois ou quatre voix fondées sur des mélodies populaires ou courtoises existantes, et les voix inférieures sont très souvent instrumentales. C’est à partir de 1530 que l’on trouve des lieder à une seule voix, de forme strophique (alternance couplet/refrain) et qui ressemblent à la canzonetta italienne, tout en gardant un texte en allemand. Ce genre musical est l’équivalent allemand de la mélodie française, bien qu’il y ait de nombreuses différences. Tout d’abord, dans le temps ; le lied est à son apogée alors que la mélodie française balbutie encore et peine à acquérir ses lettres de noblesse. On peut considérer que Fauré, Duparc, Chabrier, Hahn, Dupont, Chausson et Debussy en sont les principaux représentants. À la même époque, en Allemagne, Mahler et Strauss composent depuis longtemps. Une autre différence est le fait que le lied soit d’origine populaire (Volkslied) avant de s'académiser. A contrario, la mélodie est un genre savant dès le départ. Le fait que l’on utilise le terme allemand lied souligne bien le développement et l’importance qu’a eu ce genre en Allemagne et en Autriche, depuis les grands cycles de Schubert jusqu’aux Gurre-Lieder de Schönberg qui totalisent presque deux heures de musique et monopolisent un orchestre gigantesque. Parmi les compositeurs de lieder célèbres, on trouve notamment : Franz Schubert, Robert Schumann, Johannes Brahms, Hugo Wolf, Gustav Mahler, Arnold Schönberg, Othmar Schoeck, Alban Berg et Richard Strauss.>>

Je ne suis pourtant pas dans un cycle autour du lied. Je suis toujours dans mon cycle un peu fourre-tout autour du piano. Alors pourquoi avoir réécouté huit lieder de Franz Schubert, notamment par le ténor Peter Anders et le pianiste Michael Raucheisen? Parce qu'il y a du piano et que mon cycle n'interdisait pas le "piano accompagnateur". Je ne souhaitais pas n'écouter que des oeuvres où le piano est "l'instrument-vedette". Du coup, Franz Schubert fut invité à nouveau dans ce cycle pour la troisième fois alors que j'avais soigneusement éludé le fameux trio Bach, Mozart, Beethoven. C'est lui en quelque sorte la vedette de mon "Bal du piano". Donc, en réécoutant ces huit lieds de Schubert, Das gestörte Glück D 309/Im Frühling D 882/Ständchen D 889/Das Geheimnis D 793/Der Einsame D 800/Das Heimweh D 456 et Nr 1 Liebesbotschaft/Nr 2 Kriegers Ahnung, tirés de <<Schwanengesang D 957>>, j'ai tenté de me concentrer davantage sur le jeu du piano plutôt que sur la voix de Peter Anders qui, bien sûr, est incontournable. Nous pouvons parler sur ce fil de tous les lieds, qu'ils soient accompagnés pour piano ou par un ensemble instrumental. Evitons la mélodie française à laquel nous pourrons peut-être créer un fil spécial lorsque le besoin se fera sentir. En attendant, je vous présente mon lied fétiche:

Icare a écrit:

Parce qu'il y a du piano et que mon cycle n'interdisait pas le "piano accompagnateur".

Piano accompagnateur ? Un prétexte    Alors tu peux inclure les sonates pour violon et piano, violoncelle et piano, flûte et piano etc etc  

Tu pouvais en rester au piano seul avec les Lieder de Schubert, par les transcriptions géniales de Liszt : par exemple le même que ci-dessus : Ständchen revu par Liszt :



https://www.youtube.com/watch?v=giIXyvkW1jM

Ceci n'enlève rien a ta bonne idée de faire un topic sur les Lieder

J'ignorais que Liszt en avait fait des transcriptions pour piano.

Icare a écrit:

J'ignorais que Liszt en avait fait des transcriptions pour piano.

alors tu as dû "sauter" mon "post" sur ton fil "piano seul" où je mettais ce lied
c'était celui-ci:



la pianiste proposée par Joachim me ..charme, Katia Buniatishvili me boulervse, là c'est bien plus qu'une "sérénade"!


TOn idée de fil sur les lieder me ravit!!!

De toute évidence, je l'avais manqué et c'est d'autant plus étonnant qu'il s'agit de mon lied fétiche! A ma décharge, je n'avais pas encore vraiment gardé son titre allemand en mémoire, m'étais paresseusement limité à son "Nr 4". La mélodie est merveilleuse. Il y a comme ça des mélodies qui nous touchent plus profondément que d'autres sans que nous puissions toujours en mesurer les raisons. Jean, ça ne fait pas si longtemps que j'ai découvert ce magnifique lied de Schubert. C'est par le biais du cinéma que je l'ai entendu pour la première fois, au tout début du très beau film de Christian Carion, En mai fais ce qu'il te plait. J'ai aussitôt été saisi par la beauté de ce lied, pas seulement par la voix du ténor mais plus encore par le thème mélodique qui, d'ailleurs, à ce moment-là du film, accompagne une scène complètement ordinaire. Je me dis que si le réalisateur a choisi ce lied en particulier ce n'est pas dû à un quelconque hasard ou circonstance car il aurait très bien pu en choisir un autre. Ce n'est pas le choix qui manque! Je me dis qu'il a, lui aussi, craqué sur le charme irrésistible de cette mélodie et que nous sommes sans doute nombreux dans ce cas-là...hypnotisés...En même temps, Carion a dans ses goûts musicaux un autre point commun avec moi; il aime la musique d'Ennio Morricone, ce qui peut laisser supposer que nous avons une sensibilité musicale voisine.

Joachim a écrit: <<Piano accompagnateur ? Un prétexte>>

Etant donné que je m'organise des écoutes à thèmes ou des cycles avec une ligne directrice, je m'autorise bien quelques "prétextes", quelques arrangements avec moi-même, car il ne s'agit évidemment pas de m'imposer des contraintes. Certains amis le pensent parfois mais ils se trompent. Je ne m'impose rien et mes cycles correspondent à ce que j'ai envie d'écouter ou, en tous les cas, vont stimuler et orienter mes aspirations musicales. Au bout du compte, c'est toujours un plaisir, jamais une contrainte. De la version présentée par Jean et celle présentée par Joachim, je ne saurais dire laquelle je préfère. Je viens d'écouter celles, respectives, de Brigitte Engerer (1984) et d'Alexander Ghindin (2004), mais je suis tellement absorbé par cette mélodie...Connaissez-vous cette version pour trois ténors et pas les moins connus?

https://www.youtube.com/watch?v=QAJBZJ3QGbU

Je ne connaissais pas cette belle version des trois ténors , pleine de vigueur et de panache…
mais ça reste très beau pour moi!

Probablement le lied de Schubert le plus ...transcrit ou adapté : un des grands succès de Tino Rossi!

Je ne saurais, donner un ordre de préférence parmi les nombreux lieder qui chavire mon âme!
Je vais en citer maintenant deux autres que je place aussi très haut:

"litanei auf das fest aller seelen" ( litanie pour la fête des défunts), de plus ou moins 3 minutes ou 6 à7 selon que l'interprète chante les 3 strophes (musicalement identiques) ou se limite (très à deux)
une belle interprétation du vainqueur du concours "Reine Elisabeth" Samuel Hasselhorne



Sans doute pas aussi profonde que celle de Matthias Goerne ...qui lui chante tout:

https://www.youtube.com/watch?v=XI_s0By5uZg

Magnifique!! Dire qu'il y a plusieurs années en arrière, j'aurais pensé que le lied ne serait pas un genre musical qui me toucherait beaucoup. J'ignore d'où m'est venu cette appréhension qui fut très vite balayée d'un revers de Schubert . Déjà, la mélodie française par Jean Cras m'a immédiatement séduit. Non, cette méfiance du lied s'est vite montrée infondée dès que j'ai pris le temps d'en écouter sérieusement, avec toute mon attention. C'est juste qu'à l'époque je focalisais surtout sur la musique purement instrumentale et orchestrale, et que je préférais la voix sans texte, lorsqu'elle était utilisée comme un instrument à part entière. Aujourd'hui, j'aime suffisamment le lied pour avoir eu envie de lui consacrer un fil de discussions.

J' ai oublié de te dire que j'avais vu récemment à la télé ce film , si fort, dont tu parles "En mai fait ce qu'il te plait", ou entre autre en entendant ce lied "sérénade" de Schubert...très très beau film!!

>Comme je le craignais un peu, le sujet ne semble pas susciter l'enthousiasme chez nous .. ?


Mais çà peut venir...
En attendant, voici quelques versions du célèbre "Erlkönig" (Le Roi des Aulnes, en français dans la traduction qui s'est imposé )

Un des lied les plus dramatique de Schubert; quoi de plus dramatique que la mort d'un enfant , à la fin d'une chevauchée , malgré la protection de son père:

La version que je trouve géniale du bariton-basse Bryn Terfel qui se fait tellement cyniquement enjoleur dans le rôle du Roi :


https://www.youtube.com/watch?v=lehVBocGEDA

Non moins impressionnantes vocalement les version du jeune bariton basse canadien, Philippe Sly
https://www.youtube.com/watch?v=jZxzz-N3oxM

et celle de la mezzo autrichienne Elisabeth Kulman:
https://www.youtube.com/watch?v=mMNnkjS11tQ

et celle-ci qui nous propose un sous titrage en français (pas d'indication du chanteur, il me semble reconnaitre Dietrich Fischer-Dieskau?...mais pas sûr!):
https://www.youtube.com/watch?v=_U3uIl3Qwvk

Ne t'inquiète pas, Jean, lorsque j'entamerai mon cycle autour du lied, ça va bouger sur ce fil! Sinon merci d'y apporter matière!

Schubert, Brahms, Schumann... des champions du Lied

Je voudrais aborder un aspect très peu connu de Chopin : ses 19 mélodies polonaises (dont 17 dans l'opus 74), la plupart datant de sa jeunesse (avant 1829). Il y en a de tous genres : joyeuses, tristes, mélancoliques...

Il est intéressant de les écouter à la suite, comme sur cet enregistrement (écoutez ne serait-ce que la première, très courte : Le Souhait, ou Désir de jeune fille : très beau, n'est-ce pas ? La seconde, le Printemps, est relativement connue dans une transcription pour piano.



https://www.youtube.com/watch?v=I54A5TZNuWM

Encore une fois c'est un genre musical qui ne fait pas partie de mon répertoire familier mais que j'aime quand même assez.

"Erlkönig" a superbement été interprété par le vainqueur du Reine Elisabeth ... en général, j'aime bien Schubert, quel que soit le type de composition.

J'ai aussi été très impressionnée par les "Vier letzte Lieder" de Richard Strauss.


https://www.youtube.com/watch?v=co61XmUu-tc

Rare en effet les mélédie de Chopin et évidemment peu connues!..Merci Joachim
J'ai deux version des "Chopin" : Teresa Zylis-Gara (soprano) et Eva Podles (alto) ...très belles toutes les deux


Ah Kiri dans les derniers lieder (avec orchestre) de Richard Strauss , quelles merveilles...autant pour les lieder que pour l'interprète! Bonheur il existe en cd avec Solti ; c'est son deuxième enregistrement, le premier avec Andrew Davis

Il m'est souvent arrivé, comme pour beaucoup de mélomanes, d'entrer dans un magasin spécialisé et de ressortir avec un disque que je n'avais pas prévu d'acheter, un classique chez tout consommateur de musique...Ca m'est encore arrivé très récemment avec un CD qui regroupe des lieds de Gustav Mahler. Mais, quand vous vous appelez Icare et que vous tombez, à 1 €, sur un disque qui réunit Gustav Mahler, Dietrich Fischer-Dieskau et Daniel Barenboim. C'est une des combinaisons magiques pour moi que de tomber sur un disque où ces trois noms sont réunis, c'est-à-dire une combinaison qui m'est irrésistible, encore plus à un prix aussi dérisoire! Je sais bien que le plaisir des uns n'est pas le plaisir des autres, et si on n'aime ni le lied ni le grand Gustav - j'en connais au moins un ici - alors forcément... ce trésor perdu dans un bac avec tout et n'importe quoi ne le sera que pour moi. Je sais déjà, malgré tout, que Jean sera mon soutien sur ce coup-là et partagera mon enthousiasme.

Les détails: Gustav Mahler: Lieder:

___Lieder eines Fahrenden Gesellen: 4 lieds - Philharmonia Orchestra - Wilhelm Furtwängler
___Kindertotenlieder - 5 lieds - Berliner Philharmoniker - Rudolf Kempe
___5 Rückertlieder - piano: Daniel Barenboim

Baryton: Dietrich Fischer-Dieskau.



Je ne suis évidemment pas étonné que cet album devienne, après écoute, mon coup de coeur du jour et du moment, je l'aurais parié de toute façon et aurais été terriblement surpris et déçu si ce n'avait pas été le cas! C'est mon premier beau coup de coeur de l'année 2024 en matière de "découvertes", qui d'ailleurs ne sont pas nécessairement des nouveautés, cet album datant de 1987, sans compter qu'il s'agit d'une compilation et que les enregistrements sont plus anciens; 1955 pour la première oeuvre, 1956 pour la seconde et 1980 pour la troisième. Je tiens à préciser que ce n'est pas juste ici la voix de Dieskau qui me bouleverse, c'est bien sûr un ensemble, mélodies, traitement de l'orchestre, orchestrations somptueuses...mes préférences vont nettement pour les deux oeuvres où la voix de Dieskau est accompagnée d'un orchestre, et plus précisément la première série de quatre lieds (sur des textes de Gustav Mahler lui-même). Tous les autres lieds sont sur des poèmes de Friedrich Rückert. Parmi les lieds où le baryton est accompagné au piano par Daniel Barenboim, ce sont les plus doux qui me font fondre. Le cinquième de la série est le plus tonitruant et pas forcément celui que je préfère...peut-être parce que je recherche trop la douceur en ce moment...

J'ai entendu les Kindertotenlieder par José van Dam.
Malgré mon admiration pour van Dam et l'intérêt que je porte à Mahler, j'ai vraiment eu du mal à écouter ces lieder !
Je sais que le thème y incite mais c'est très très noir !

En veux tu, en voilà

Bel Canto a écrit:

J'ai entendu les Kindertotenlieder par José van Dam.
Malgré mon admiration pour van Dam et l'intérêt que je porte à Mahler, j'ai vraiment eu du mal à écouter ces lieder !
Je sais que le thème y incite mais c'est très très noir !

En cinéma comme en musique...et même en femme....j'ai toujours été attiré par le noir.

Tu as raté ta vocation de curé alors

Je poursuis mon "trip" vocal avec Les Mélodies avec orchestre de Jean Cras, avec:

la soprano Ingrid Perruche
Le ténor Philippe Do
Le baryton Lionel Peintre
L'Orchestre de Bretagne sous une direction de Claude Schnitzler.

Lorsque l'on aime à la fois la poésie et la belle musique, il me paraît improbable de rester insensible à un album qui marie aussi élégamment, avec autant de raffinement, les deux. Il s'agit là encore d'un coup de coeur, un ancien coup de coeur qui date de quelques années déjà et qui persiste sur la durée. Six oeuvres y sont réunies:

__Elégies - 4 mélodies - Albert Samain (1910) - Philippe Do
__Trois Mélodies - version quatuor à cordes - 1923 - Lionel Peintre - J'adore particulièrement celle-ci avec cette voix de baryton soutenue par un beau quatuor à cordes...
__L'Offrande lyrique - six mélodies - Rabindranath Tragore (1920) - Ingrid Perruche De superbes orchestrations: envoûtant!
__Fontaines - cinq mélodies - Lucien Jacques (1923) - Lionel Peintre
__Image - version quatuor à cordes - 1923 - Edouard Schneider - Ingrid Perruche
__Trois Noëls - 1928 - Léon Chancerel - Avec les troix voix



Ce fut le plaisir de replonger dans les délices d'une musique française, porteuse d'orchestrations raffinées, d'impressionnisme, de romantisme aussi, de douceur aussi et de tendresse, parfois, l'orchestre sachant également s'épaissir en de vastes paysages sonores, le quatuor à cordes garantissant, quant à lui, des moments plus intimes avec la voix d'Ingrid Perruche ou de Lionel Peintre.

Je suis revenu aux mélodies avec les Douze Mélodies pour soprano et quintette avec piano de Joseph Jongen que j'apprécie de plus en plus au fil des écoutes. Ce qui avait stimulé ce choix, à l'époque de l'achat, c'est l'instrumentarium qui accompagne la voix soprane de Claire Lefilliâtre, soprano dont je n'avais jamais entendu parler jusque là soit dit en passant; un quintette pour piano et quatuor à cordes. Je retrouvais ainsi, en ces mélodies de Jongen, ma formation instrumentale de chevet et la voix pour laquelle je voue un culte depuis toujours. Toutes sont chantées en Français et sont donc interprétées par Claire Lefilliâtre et le quintette Oxalys. Concernant les disques de lieds ou de mélodies, je préfère souvent lorsqu'il y a plusieurs interprètes, ténor, soprano, baryton, comme dans l'album de Jean Cras mentionné ci-dessus. Toutefois, je suis loin d'en faire une exigence impérative, j'en veux pour exemple l'album Lieder de Gustav Mahler où chaque lied est interprété par Dietrich Fischer-Dieskau, pour une durée totale qui dépasse les cinquante minutes de musique. En même temps, j'adore tellement la voix de ce chanteur lyrique...Aucune lassitude ressentie. Pareil finalement avec l'album de Joseph Jongen qui n'atteint pas les 46 minutes d'écoute.



Petit extrait du commentaire paru dans le superbe fascicule très bien illustré d'Olivia Wahnon de Oliveira:

<<Cet enregistrement des mélodies de Joseph Jongen avec accompagnement de quintette avec piano est une première. Si le Liégeois a davantage composé pour la musique instrumentale, il n'en a pas moins apprécié la musique vocale. Il laisse environ une trentaine de mélodies dont la majorité a été publiée de son vivant, mais le plus souvent dans une version avec accompagnement de piano. Or dans certains cas, il a écrit pour ces mélodies jusqu'à trois versions: avec piano, quatuor à cordes ou quintette à cordes avec piano, ou bien encore grand orchestre, des versions qui sont encore souvent inédites - (l'album date toutefois de 2016...)- Ce disque présente douze mélodies dont toutes, à l'exception de "Quand ton sourire me surprit", sont accompagnées d'un quintette. Le quintette OXALYS.