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 Johann André (1741-1799)

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joachim
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joachim

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MessageSujet: Johann André (1741-1799)   Johann André (1741-1799) Empty2014-09-06, 11:39

Johann André est un compositeur et éditeur de musique allemand né à Offenbach le 28 mars 1741 et mort dans la même ville le 18 juin 1799.

Ses ancêtres huguenots, sont originaires de Provence, fixés à Francfort depuis 1688. Il fut d'abord destiné au commerce par ses parents, qui étaient fabricants de soierie à Offenbach. En conséquence, ils ne lui font pas étudier la musique et le jeune Johann, que son goût entraînait vers cet art, n'eut pour tout secours que les avis d'un camarade qui allait à Francfort prendre des leçons de violon qu'il lui transmettait à son tour. Il apprit aussi, sans maître, à jouer du clavecin et le livre choral de Koenich lui servit à étudier l'art de l'accompagnement.

Jusqu'à l'âge de vingt ans, il n'avait composé que des pièces fugitives de chant ou de musique instrumentale. Se trouvant à Francfort vers 1760 (occupé par les armées françaises entre 1756 et 1763), il entendit, par la troupe de théâtre de Theobald Marchand (1741–1800), des opéras-comiques français (de Philidor) et des opéras-bouffes italiens qui lui donnent l'idée de travailler pour la scène. Son premier ouvrage du genre Singspiel, est donné à Francfort et plaît par sa gaieté et son naturel ; suivent de nombreux autres, notamment Der Töpfer en 1773, dédié à Marchand, et l'un des premiers opéras à être publié en partition d'orchestre. Son succès détermine Goethe à lui confier la composition de son opérette Erwin et Elmire.

Fort de son succès, il fonde une imprimerie musicale dédiée avant tout à ses propres œuvres en vendant sa fabrique de soierie. Il s'installe à Berlin où il est nommé directeur du grand théâtre. Il se forme à l'harmonie et au contrepoint avec Marpurg. Lors de son séjour berlinois, il compose un assez grand nombre d'ouvrages pour le théâtre, notamment : Die Schadenfreude (1778), Der Alchymist (1778), Alter schützt vor Thorheit nicht (1779), Die Entführung aus dem Serail (1781).

En 1784, il décide de concentrer son énergie sur sa maison d'édition qu'il avait fondée dix ans plus tôt et laissée à l'administration de son oncle J.B. Pfaltz. Il retourne à Offenbach, Hummel, ayant une exclusivité de publication à Berlin depuis 1777. Bien que déficitaire en son absence, il considérait l'entreprise comme plus avantageuse que la direction d'un théâtre et, selon Gerber, peut-être en pensant à son fils. Certaines de ses idées lui assurent de nouveaux marchés : destiner une publication à un type de public, notamment les jeunes femmes pianistes. Avec son Journal de musique pour les dames créé en 1787 notamment, uniquement par souscription et composé de transcriptions ou de morceaux déjà publiés. Puis les Étrennes pour les dames, de forts volumes, conçus comme cadeau de nouvel-an, composés uniquement de pièces pour piano originales ou arrangées. S'il arrête la composition originale dès 1784, sauf quelques lieder tardifs (Der Bräutigam in der Klemme), il effectue lui-même les arrangements qu'il publie (en outre, les arrangements ne tombent pas sous le coût des privilèges de l'époque).

Son imprimerie deviendra la plus considérable d'Europe, publiant Pleyel (226 œuvres), Mozart (118), Haydn (82), Hoffmeister (70), Gyrowetz (65), Wranitzky (54), Clementi (25), Devienne (25)7. De son vivant la maison d'édition qui porte son nom avait publié 1 300 œuvres. Il meurt d'une attaque d'apoplexie le 18 juin 1799.

En 1799, Johann Anton André (le fils de Johann André), négocie avec la veuve de Mozart, Constance, l'achat des manuscrits du musicien. Quelques 270 partitions sont ainsi conservées dans les archives de la société8. La maison publie, pour la première fois, les années suivantes une cinquantaine d'œuvres parmi les plus connues de nos jours.


Oeuvres

Peter und Hannchen (1770)
Der Töpfer (Hanau, 1773)
Erwin und Elmire (Frankfurt, 1775)
Der alte Freyer (Frankfurt, 1775)
Herzog Michael oder Die Nachtigall (Berlin, 1775)
Der Barbier von Sevilien oder Die unnütze Vorsicht (Berlin 1776)
Die Bezauberten oder Peter und Hannchen (Berlin, 1777)
Der Fürst im höchsten Glanze (Berlin, 1777)
Die Schadenfreude (Berlin, 1778)
Der Alchymist oder Der Liebesteufel (Berlin, 1778)
Laura Rosetti (Berlin, 1778)
Die Grazien (Berlin, 1778)
Azakia (Berlin, 1778)
Claudine von Villa Bella (Berlin, 1778)
Das tartarische Gesetz (Berlin, 1779)
Alter schützt vor Thorheit nicht (Mannheim, 1779)
Die Friedensfeyer oder Die unvermuthete Wiederkunft (Berlin, 1779)
Friedrichs glorreichster Sieg (Berlin, 1779)
Kurze Thorheit ist die beste (Berlin, 1780)
Das wüthende Heer oder Das Mädchen im Thurme (Berlin, 1780)
Heinrich der Erhabene aus dem Stamme der Brennen (Berlin, 1780)
Der Zauberspiegel (Berlin, 1781)
Belmont und Constanze oder Die Entführung aus dem Serail (Berlin, 1781)
Mehr als Großmuth (Berlin, 1781)
Elmine (Berlin, 1782)
Eins wird doch helfen oder Die Werbung aus Liebe (Berlin, 1782)
Der Liebhaber als Automat oder Die redende Maschine (Berlin, 1782)
Der Barbier von Bagdad (Berlin, 1783)
Der Bräutigam in der Klemme (Frankfurt, 1796)


Ballets

Harlekin Friseur (1778)
Die Liebste Opfer Friedrichs (1780)


Musiques de scène

Macbeth (1778)
Le Roi Lear (1778)
Lanassa (1781)
Der Oberamtmann (1781)
Der Liebenwürdige Alte (1782)


Lieder

Auserlesene Scherzhafte und Zärtliche Lieder (1774)
Scherzhafte Lieder (1774)
Lenore (1775)
Musikalischer Blumenstrauss (1776)
Neue Sammung von Liedern (3 volumes) (1793)


Musique instrumentale

Tre sonate per il cembalo obligato, violino e violoncello op. 1 (1776)
Pièces pour piano, dont Leonore de Burger, Les femmes de Veinsberg, Sonatine op. 34
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joachim
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MessageSujet: Johann André (1741-1799)   Johann André (1741-1799) Empty2023-03-28, 09:40

Johann (Jean) André (Offenbach, 28 mars 1741 - Offenbach, 18 juin 1799) est un compositeur et éditeur allemand.

Son grand-père paysan, huguenot, fuit les persécutions du Languedoc et s'installe en 1688 à Francfort, où il devient manufacturier de soieries. Alors qu'il n'avait que dix ans, Johann succéda à l'entreprise familiale, dirigée pendant sa minorité par sa mère et un oncle. Sa première éducation musicale est venue d'un ami qui a pris des cours à Francfort; à partir de 1756, alors qu'il apprend la gestion d'entreprise dans l'entreprise familiale, il reçoit pendant plusieurs mois des leçons de basse d'un musicien de passage, apparemment la seule instruction régulière qu'il ait jamais reçue.

Vers 1758, il se rendit à Mannheim pour parfaire sa formation commerciale. Le coup de pouce décisif à la carrière artistique d'André se produisit alors qu'il était commis bénévole à Francfort (1760-1761), où, pendant l'occupation française, une troupe française présenta pour la première fois les opéras comiques de Philidor à un public allemand. Le déménagement de la célèbre troupe théâtrale de Theobald Marchand à Francfort en 1770 rendit les efforts d'André particulièrement opportuns. Marchand, apparemment attiré par la finesse littéraire de ces traductions, semble avoir proposé l'étroite collaboration d'André avec la troupe ; en tout cas, André traduisit plus d'une douzaine de pièces et d'opérettes françaises en 1771-1772, qui figurèrent toutes au répertoire de Marchand. De plus, Marchand a cultivé le Singspiel allemand, représenté par Georg Benda, Hiller, Neefe et d'autres. André a fait bon usage des multiples expériences et stimuli théâtraux de ces années dans le livret et la partition de sa première œuvre, Der Töpfer (1773), dédiée à Marchand. Goethe écrivit longuement en appréciation de ce travail (lettre du 23 novembre 1773 à Johanna Fahlmer):

"La pièce existe pour sa musique, témoigne de l'âme bonne et grégaire de son créateur, et répond pleinement au besoin particulier de notre théâtre que les acteurs et le public puissent la suivre. De temps en temps, il y a de bonnes vanités ; l'uniformité n'existerait pas sans la musique. Cette musique est composée en tenant compte des capacités actuelles de nos théâtres. L'auteur a cherché à combiner une déclamation correcte avec une mélodie légère et fluide, et aucun autre art n'est requis pour chanter ses ariettes. par les compositions bien-aimées de MM. Hiller et Wolf. Afin de ne pas laisser l'oreille entièrement vide, il a dirigé toute son industrie vers l'accompagnement, qu'il a cherché à rendre aussi ample et harmonieux que possible sans inconvénient pour les parties chantées. À cette fin, il a souvent utilisé des instruments à vent, les mettant parfois à l'unisson avec les parties vocales pour les rendre fortes et agréables, comme le fait par exemple une seule flûte dans le premier duo. lui reprocher de copier ou de piller. Et il y a encore plus à espérer de lui."


Der Töpfer, créé le 22 janvier 1773 à Hanau, est un succès ; et, comme c'était la caractéristique de l'entreprise et de l'esprit pratique d'André, il essaya d'en faire aussi un succès matériel. Le succès artistique et financier apparent de Der Töpfer a déterminé la carrière ultérieure d'André et l'a encouragé à poursuivre ses activités à la fois en tant que compositeur dilettante et en tant qu'éditeur de musique.

André se retire de la soierie familiale en 1774 pour fonder sa propre « Notenfabrique » et sa maison d'édition musicale. En 1776, il est nommé chef d'orchestre du théâtre de Theophil Döbbelin à Berlin. Là, André a révélé tout son talent de compositeur dans une période de productivité extraordinaire.

La mère d'André mourut en 1784 et sa maison d'édition se portait mal sous l'administration de son oncle J.B. Pfaltz. Le déménagement de l'entreprise d'Offenbach à Berlin étant rendu impossible par le privilège exclusif de J.J. Hummel dans cette ville, André, portant alors le titre honorifique de maître de chapelle du margrave Schwedt, choisit donc de retourner à Offenbach, où il prit immédiatement la direction de son entreprise.

Grâce à son traitement circonspect des auteurs et à de nombreuses améliorations techniques, l'entreprise prospéra considérablement, atteignant son 1000e article en 1797. André composa apparemment peu après 1784, son Singspiel Der Bräutigam in der Klemme pour la scène de Francfort (1796) étant un ajout tardif solitaire à sa sortie. En 1798, il tomba malade lors d'un voyage d'affaires à Bamberg et mourut d'une attaque d'apoplexie l'année suivante, le 18 juin 1799.



Œuvres

Johann André a créé d'innombrables pièces de musique, dont des opéras et opérettes comiques, des comédies musicales, des chansons, mais aussi des pièces pour piano, violon et violoncelle. Il a écrit des livrets et des paroles ainsi que des poèmes. Pour ses performances, il adapte des pièces de compositeurs étrangers et traduit des textes du français. En outre, il a édité des œuvres de compositeurs internationaux, des collections, des manuels pour les cours de piano et de guitare et bien plus encore dans son imprimerie de partitions.


(voir liste ci-dessus)





https://www.youtube.com/watch?v=W2lRZhZE4SU


Johann André (1741-1799) Flötenquartett D-Dur (c.1793) after Mozart's Violin Sonata K378  [attributed but probably by his son Johann Anton André (1775-1842)]


Flötenquartett D-Dur (c.1793)

1. Allegro moderato 0:00
2. Andante sostenuto 9:12
3. Rondo 14:13

Performers: Ensemble Sаns Sοuci Bеrlin
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Pébété

Pébété

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MessageSujet: Re: Johann André (1741-1799)   Johann André (1741-1799) Empty2023-03-28, 22:24

J'avais déjà entendu cette œuvre que je trouve magnifique, mais sans en connaître son compositeur . Johann André (1741-1799) 185465

Mains de me l'avoir fait réécoutée.
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Snoopy
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Snoopy

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MessageSujet: Re: Johann André (1741-1799)   Johann André (1741-1799) Empty2023-03-28, 22:28

Pébété a écrit:
J'avais déjà entendu cette œuvre que je trouve magnifique, mais sans en connaître son compositeur . Johann André (1741-1799) 185465 .

Idem Wink
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