Giovanni Brunetti (1706-1787)

Giovanni Gualberto Brunetti (né à Pistoia le 24 avril 1706, mort à Pise le 20 mai 1787) est un compositeur italien qui a vécu une grande partie de sa vie à Pise, en Italie, où il a été directeur de la musique de la cathédrale.


Giovan Gualberto Brunetti a étudié le violon avec Atto Gherardeschi à Pistoia, et à partir de 1723 il était l'élève de Giovanni Carlo Maria Clari à Pise. En 1728, Brunetti partit pour étudier le violon au Conservatoire de Pietà dei Turchini à Naples, où il fut obligé d'étudier une performance vocale en tant que ténor.

En 1733, il a composé un opéra comique, mais sa carrière d'opéra n'a pas décollé. Brunetti a gagné sa vie en tant que chanteur dans les églises napolitaines jusqu'à ce qu'il soit engagé comme Maître de la Chapelle pour le duc de Monte Nero, qui l'a amené en Sicile pendant 6 mois, et où il a composé une serenata pour l'arrivée de Charles de Bourbon à Messine (1735 ), et il compose aussi au moins deux opéras comiques sur les librettos de Pietro Trinchera. Pendant les six mois suivants, Il a enseigné à l'Oratorio de Filippino de Gênes, après quoi il a été embauché au Conservatoire de Turchini en tant que directeur assisté de 1745 à 1754.
En 1756, il est devenu membre de l'Académie Philharmonique de Bologne. À cette époque, il a accepté de remplacer Clari, comme Maître de la Chapelle du Duomo de Pise. Il est resté à Pise pendant près de trente ans et est devenu prêtre après la mort de sa femme, Giuseppina, en 1763.

Il a récupéré les archives musicales après l'inondation de l'Arno et a également travaillé pour les Cavalieri de Santo Stefano; Il reprend aussi sa carrière au théâtre, en utilisant des librettos de Gennaro Antonio Federico et Pietro Metastasio, qui ont eu du succès à Lucca.

Il est mort à Pise en 1787.

Bien qu'il composa des opéras ainsi que d'autres œuvres, il a composé principalement pour l'église. Selon le musicologue Paolo Peretti son Stabat Mater a été plus ou moins copié, en 1825, par Antonio Brunetti, probablement un de ses neveux, qui a changé certaines choses, remplacé trois sections par ses propres compositions et l'a vendu comme son propre travail : "Stabat Mater all'imitazione del'esimio Sig.Pergolesi". De cela, nous pourrions conclure que, en fait, Giovanni Gualberto avait déjà fait une imitation de Pergolèse. En particulier, les quatre premières parties ont en effet une forte ressemblance. Néanmoins, bien que Giovanni a parodié Pergolèse, par exemple, sa contribution à la musique est telle, qu'il peut certainement être considéré comme un travail personnel. À cet égard, il est intéressant aussi, de constater qu'il a utilisé un texte différent de Pergolesi.

Outre le Stabat Mater, il aurait composé 4 Requiem, 12 Magnificats, 21 Messes, 2 Psaumes, 21Litanies, des lamentations, hymnes et motets. On lui doit aussi 2 oratorios : Il Trionfo della Casta Susanna (1742), Ester (1758). En musique profane, des cantates profanes ou sérénades : L'Augurio di gutte le Felicita (1735, Dori allé Ninfe dell'Arno (1757), IL Trionfo d'Arno (1766), un Componimento dramatico, pour le mariage de l'archiduc Joseph (1761) et 8 opéras : Amore imbratta il Senno (1733), Don Pasquino (1735), Il Corrivo (1736), Ortensio (1739), Arminio (1763), Alessandro nell'Indie '1763), Temistocle (1776), Le Stravaganze in Campagna (1787)

A noter qu'il existe un autre Giovanni Gualberto Brunetti, né vers 1715 à Naples et mort en 1808 à Pise, et qui pourrait être le père d'Antonio Brunetti (Pise, 1767-1845), le supposé neveu de l'autre Giovanni Gualberto Brunetti.

S'agit-il d'un ancêtre du commissaire Brunetti de donna Leon?

    

shanessean a écrit:

S'agit-il d'un ancêtre du commissaire Brunetti de donna Leon?

    

Peut-être, il y a l'air d'y avoir beaucoup de Brunetti