Howard BLAKE, né en 1938

Howard Blake est un compositeur d'origine anglaise né le 28 octobre 1938 à Londres. Son nom s'est surtout fait connaître dans les années 80 pour certaines de ses partitions pour le cinéma, bien qu'il fut également très actif dans le domaine du concert et de la musique dite savante. Il n'est pas né au sein d'une famille de musiciens professionnels. Certes, sa mère s'essayait au piano et jouait plutôt bien, son père, quant à lui, avait une voix de ténor et s'exerçait dans les chorales d'une église du coin. Au lycée, Howard Blake chante des pièces de premier plan dans les opéras de Gilbert et Sullivan mais sera surtout reconnu comme un très bon pianiste. Son talent pour la composition n'était pas encore révélé. Dès 18 ans, Blake obtint une bourse de la Royale Academy of Music et comme compositeur et comme pianiste, mais il se révèlera rapidement en opposition avec ses contemporains en matière de style musical. Probablement désappointé, il stoppa la composition et s'intéressa plus amplement au cinéma, si bien qu'à la sortie du lycée, il travailla temporairement comme projectionniste au National Film Théâtre. Il fut amené cependant, afin de gagner sa vie, à jouer du piano dans des bars de nuit et des clubs. Il en joua pendant plusieurs années avant d'être remarqué et de signer pour EMI dans la réalisation d'un album solo et avant d'oeuvrer à plein temps comme musicien de session sur plusieurs enregistrements. Cette activité le conduisit à travailler en tant que compositeur et arrangeur, une occupation qui finira par l'accaparer presque entièrement.



 Howard Blake qui a grandi dans le Sussex, étudia le piano avec Harold Craxton et la composition avec Howard Ferguson. Au cours d'une carrière intense en activités diverses, il écrivit plusieurs musiques de films dont Les duellistes de Ridley Scott qui gagna le Prix Spécial du jury au festival de Cannes en 1977, Un mois à la campagne de Kenneth Branagh qui valut au compositeur le British Film Institut Award en 1989, et The snowman qui a été nominé pour un Oscar après sa première projection sur Chanel 4 en 1982 et a remporté plusieurs autres prix internationaux. Sa célèbre chanson "Walking in the air" dont Blake a écrit également les paroles, fut le succès qui lança Aled Jones en 1985, alors que sa version pour narrateur et orchestre est maintenant réalisée dans le onde entier ainsi que le ballet du même nom. Il composa aussi de la musique orchestrale pour le film
Flash Gordon en 1980, ce qui lui demanda un travail colossal dans un délai assez court.

Howard Blake composa également de nombreux opus pour le concert, notamment un Concerto pour piano commandé par l'Orchestre Philharmonia pour le trentième anniversaire de la Princesse Diana en 1991. Il sera d'ailleurs le soliste de ce concerto. Il composa son Concerto pour violon à l'occasion du centenaire de la ville de Leeds en 1993, une Cantate pour célébrer le cinquantième anniversaire de l'organisation des Nations-Unies 1995, jouée en présence de la famille royale à Westminster Hall, puis Benedictus avec Sir David Willcocks et le Choeur Bach, ayant été créé dans la cathédrale de Westminster en 1989, avec le Cardinal Hume comme narrateur.

Je viens de découvrir certaines de ses pièces pour cordes réunies sur un cd Naxos;

__Spieltrieb pour quatuor à cordes.,op.594 (2008)
__A Month in the Country pour quatuor à cordes, op.611 (2010)
__Leda and the Swan pour quatuor à cordes, op.249a (1977)
__String Trio, op.199 (1975)
__Walking in the air, tiré de la musique du film "The snowman" pour quatuor à cordes, op.615 (2010)

par le Edinburgh Quartet. 2011

Je recommande ce disque pour tout amateur de romantisme et de lyrisme. C'est vraiment très beau, au point qu'il n'y a rien qui mérite d'être zappé. Le tout dernier "Walking in the air" que je connais aussi dans une version chantée ainsi que dans une version pour piano interprétée par William Chen m'a mis la larme à l'oeil. Magnifique! C'est aussi la musique la plus célèbre du compositeur, très connue aux Etats-Unis. Oh que la musique est belle même au vingtième siècle!!!

Icare a écrit:

Oh que la musique est belle même au vingtième siècle!!!

Ça dépend quel compositeur

Alors que chez les Classiques, TOUT est beau

joachim a écrit:

Icare a écrit:

Oh que la musique est belle même au vingtième siècle!!!

Ça dépend quel compositeur

Alors que chez les Classiques, TOUT est beau

Bah! il y a des choses bien ternes et ennuyeuses aussi comme à toutes les époques d'ailleurs et des compositeurs plus faibles et médiocres que d'autres, ont toujours existé voyons. Sans compter mon cher ami que la conception du "beau" en matière d'art s'est élargie au fil des siècles et heureusement! Bien sûr, un amoureux de l'ère classique, par exemple, va davantage aimé des oeuvres mineures et des compositeurs beaucoup moins géniaux que Mozart parce qu'ils écrivent malgré tout une musique qui les caresse dans le sens du poil. C'est normal! C'est dans la logique des choses. Ce que je risque de trouver terne, tu vas le trouver pas mal, etc... Etant réceptif aux modernes comme tu peux l'être aux classiques, tu risques de trouver une oeuvre bof alors que moi je vais y ressentir des choses intéressantes et pourquoi pas lui prêter une certaine beauté. C'est la fameuse règle de la SUBJECTIVITE contre laquelle nous ne pouvons absolument rien et c'est tant mieux.

Je te taquinais un peu, Icare

Sinon, je suis bien d'accord avec ton commentaire

Oui, je m'en doutais bien, ceci-dit, je pense que ces pièces pour cordes de Blake éditées chez Naxos pourraient te plaire.

Le Concerto pour violon de Howard Blake:

En trois mouvements. Opus 441 - 1992
Interprété par "The English Northern Philharmonia" sous la direction de Paul Daniel.
Christine Edinger: soliste.

https://www.youtube.com/watch?v=x-AHq2Jzxo4

Je suis en train d'écouter le CD Naxos que tu as présenté, et je suis bien d'accord avec toi sur cette musique tout à fait attachante. Spieltrieb (Enjouement, en allemand) mérite bien son appellation. A month in the country (un mois au pays) est lui aussi tout à fait charmant. J'en suis là pour l'instant, le reste est sans doute aussi bien.

C'est vraiment un contemporain à connaître, que je n'aurais sans doute pas téléchargé sans ton article



Je vois que A month in the country porte le numéro d'opus 611, et Walking in the Air le n° 615 (oeuvres de 2010). Il ne va quand même pas dépasser Mozart ? (626 numéros)

Et voilà le second et troisième mouvements de son concerto pour clarinette qui séduira Stadler.

Vidéo désactivée

Tu peux enlever le "peut-être"

Merci

Voilà, c'est fait!

joachim a écrit:

Je suis en train d'écouter le CD Naxos que tu as présenté, et je suis bien d'accord avec toi sur cette musique tout à fait attachante.  Spieltrieb (Enjouement, en allemand) mérite bien son appellation. A month in the country (un mois au pays) est lui aussi tout à fait charmant. J'en suis là pour l'instant, le reste est sans doute aussi bien.

C'est vraiment un contemporain à connaître, que je n'aurais sans doute pas téléchargé sans ton article



Je vois que A month in the country porte le numéro d'opus 611, et Walking in the Air le n° 615 (oeuvres de 2010). Il ne va quand même pas dépasser Mozart ? (626 numéros)

Naxos a édité deux nouvelles oeuvres de Howard Blake, The passion of Mary opus 577, une composition religieuse d'envergure pour soprano, treble, ténor, baryton basse et orchestre et Four songs of the nativity opus 415 par le "London Voices & Brass of the Royal Philharmonic". Je n'ai bien sûr pas résisté à la tentation de me procurer ces deux nouvelles musiques de Blake, notamment parce qu'elles sont aussi dans un genre que je ne lui connaissais pas jusqu'ici. J'y reviendrai évidemment après écoute.

[quote="Icare"]

joachim a écrit:

Naxos a édité deux nouvelles oeuvres de Howard Blake, The passion of Mary opus 577, une composition religieuse d'envergure pour soprano, treble, ténor, baryton basse et orchestre et Four songs of the nativity opus 415 par le "London Voices & Brass  of the Royal Philharmonic". Je n'ai bien sûr pas résisté à la tentation de me procurer ces deux nouvelles musiques de Blake, notamment parce qu'elles sont aussi dans un genre que je ne lui connaissais pas jusqu'ici. J'y reviendrai évidemment après écoute.

Je viens d'écouter ces deux oeuvres pour la première fois et, comme pressenti, je n'ai absolument pas été déçu, surtout The Passion of Mary opus 577 que j'ai trouvé très beau, dans un style plutôt romantique, très mélodieux, et qui devrait plaire à Joachim et aussi à Jean. L'oeuvre est d'une durée de 57 minutes environ et se découpe en quatre parties, la première étant la plus longue, dépassant les 23 minutes, et la dernière la plus courte, à peine plus de 9 minutes. Les parties pour voix solo ne m'ont pas paru comme étant les plus émouvantes, plutôt celles où les choeurs entrent en scène, lorsque la musique se détend, s'élargit, s'élève vers l'élégie et gagne en intensité et en beauté.   

La seconde oeuvre du cd Four songs of Nativity opus 415, composée en 1990, ne m'a sans doute pas autant captivé. Cependant, elle n'en demeure pas moins agréable et attachante.  Globalement, je ne regrette pas cette acquisition qui me permet de prendre la mesure du talent de ce très bon compositeur qu'il ne faudrait surtout pas réduire à sa seule production pour l'image.

Une nouvelle écoute de The Passion of Mary de Howard Blake ne fait que confirmer ma précédente impression qui était plutôt positive: de la bien belle musique même si on ne touche pas en grandeur (selon moi) les Passions de J. S. Bach qui résonnent continuellement dans ma tête et qui sont mes références absolues dans ce domaine. Cependant, ce n'est pas au point de ne pouvoir faire abstraction et de ne plus être en mesure d'apprécier à sa juste valeur la Passion de Blake: Il y a de très beaux moments dans cette musique, une oeuvre tonale et lyrique, harmonieuse, non dépourvue d'intensité et de beauté...Il me serait dommage de passer à côté par incapacité à me défaire de mes références...Ce ne fut pas le cas et The Passion of Mary m'a finalement bien transporté. Une jolie surprise fut la pièce qui suit; Four Songs of the Nativity qui m'a mieux accaparé que lors de la première écoute. Très beau aussi!

J'ai réécouté dans la nuit - je n'arrivais pas à dormir - les oeuvres pour piano de Howard Blake réunies sous le titre Lifecycle. C'est globalement une musique très plaisante avec beaucoup de tendres moments de romantisme, d'autres un peu plus modernes ci et là. J'ai bien aimé dans l'ensemble, de la musique pour piano très agréable ne manquant ni de beauté ni de délicatesse, interprétée par William Chen. En même temps, le piano de Blake fait aisément vagabonder mon esprit qui se fleurit à ce moment-là de belles pensées. Mon année 2015 commence donc sur une jolie teinte d'émotion.

Jusqu'ici, je n'ai jamais été vraiment déçu par la musique de Howard Blake, qe ce soit celle qui fut composée pour l'image ou que ce soit celle composée pour le concert, notamment sa musique de chambre. C'est d'ailleurs dans ce domaine que je vais poursuivre avec des inédits pour violoncelle et piano dont l'oeuvre la plus imposante s'intitule Diversions en huit mouvements, complété par Pennillion - Opus 525a, Cello Sonata - Opus 619 en trois mouvements, The Enchantment of Venus - Opus 566a et deux pièces courtes: d'abord Walking in the Air Opus 620a, tiré de la partition qu'il composa pour le film d'animation The Snowman, probablement le thème le plus célèbre de Howard Blake, qui, outre la version chantée et instrumentale dans une orchestration proche de l'original, existe aussi pour piano et pour quatuor à cordes. Je la redécouvrirai avec plaisir dans une version pour violoncelle et piano. L'autre pièce courte s'intitule Archangel's Lullaby - Opus 436a. Les deux interprètes sont Benedict Kloeckner (violoncelle) et Howard Blake, lui-même, au piano.

Icare a écrit:

Une nouvelle écoute de The Passion of Mary de Howard Blake ne fait que confirmer ma précédente impression qui était plutôt positive: de la bien belle musique même si on ne touche pas en grandeur (selon moi) les Passions de J. S. Bach qui résonnent continuellement dans ma tête et qui sont mes références absolues dans ce domaine. Cependant, ce n'est pas au point de ne pouvoir faire abstraction et de ne plus être en mesure d'apprécier à sa juste valeur la Passion de Blake: Il y a de très beaux moments dans cette musique, une oeuvre tonale et lyrique, harmonieuse, non dépourvue d'intensité et de beauté...Il me serait dommage de passer à côté par incapacité à me défaire de mes références...Ce ne fut pas le cas et The Passion of Mary m'a finalement bien transporté. Une jolie surprise fut la pièce qui suit; Four Songs of the Nativity qui m'a mieux accaparé que lors de la première écoute. Très beau aussi!

Plus j'écoute THE PASSION OF MARY, plus j'y trouve de la beauté et de l'émotion du moins sur plusieurs endroits bien précis.

Voici le court extrait que j'ai trouvé sur Youtube de la passion de Mary :) Jolie en effet.

https://www.youtube.com/watch?v=K3M230dzUjM

Alors cet extrait "Walking in the air", qui en est l'auteur d'origine ? C'est lui ou il l'a lui même reprise ? J'en connais de nombreuses versions, surtout en métal symphonique (loin du métal boum boum que vous pourriez vous imaginer mais bien une reprise symphonique avec des voix d'opéra de cet extrait qui maintenant m'est très familier).
Heureuse de l'avoir entendu avec une nouvelle interprétation. :) J'adore cet air !

Sinon, j'ai trouvé ça encore, dans un style différent. Un compositeur qui explore donc divers styles et diverses possibilités sonores, j'aime bien cette qualité d'ouverture d'esprit !

https://www.youtube.com/watch?v=smK-CtW1eaM

Je fais un peu hors sujet car je m'interroge sur l'origine de cette musique. J'en ai trouvé plusieurs finlandaises notamment, ce qui me fais supposer que ce serait sûrement finnois à la base.

Un chant de Noël finlandais ?

En voici une version parmi tant d'autres.



et pour les courageux, en voici la version de Nightwish, je vous assure qu'elle est douce.

https://www.youtube.com/watch?v=_B90VnG6FR0

ytrytrytrytr

On avait convenu d'une seule vidéo en lien direct par message, les autres seulement en indirect. Sinon, le thème de "The Snowman" lui est crédité. C'est son tube. C'est Howard Blake qui le composa en 1982. Il doit le considérer comme son thème-fétiche ou porte-bonheur car on le retrouve dans sa musique pour quatuor à cordes ainsi que dans sa musique pour piano. Il réapparaît également dans son oeuvre pour violoncelle et piano que je me suis procurée dernièrement sous le titre "Diversions". "Walking in the Air" connut un très grand succès international et a été repris par de nombreux artistes.

Icare a écrit:

Jusqu'ici, je n'ai jamais été vraiment déçu par la musique de Howard Blake, qe ce soit celle qui fut composée pour l'image ou que ce soit celle composée pour le concert, notamment sa musique de chambre. C'est d'ailleurs dans ce domaine que je vais poursuivre avec des inédits pour violoncelle et piano dont l'oeuvre la plus imposante s'intitule Diversions en huit mouvements, complété par Pennillion - Opus 525a, Cello Sonata - Opus 619 en trois mouvements, The Enchantment of Venus - Opus 566a et deux pièces courtes: d'abord Walking in the Air Opus 620a, tiré de la partition qu'il composa pour le film d'animation The Snowman, probablement le thème le plus célèbre de Howard Blake, qui, outre la version chantée et instrumentale dans une orchestration proche de l'original, existe aussi pour piano et pour quatuor à cordes. Je la redécouvrirai avec plaisir dans une version pour violoncelle et piano. L'autre pièce courte s'intitule Archangel's Lullaby - Opus 436a. Les deux interprètes sont Benedict Kloeckner (violoncelle) et Howard Blake, lui-même, au piano.

Je n'ai pas été déçu, comme je l'avais finalement pressenti. A croire que ces oeuvres pour violoncelle et piano ont été composées pour moi! Le plus souvent tonale et mélodique, cette musique qui n'exclut pas non plus la virtuosité, offre de belles pages au violoncelle de Benedict Kloeckner. Un bel équilibre de jeu s'installe dans chacune de ces créations entre le violoncelle et le piano; une véritable complicité entre les deux musiciens (Kloeckner/Blake), de la musique de chambre du vingtième siècle rigoureuse et captivante, sans doute mon coup de coeur du moment.

Oups, pardon pour les vidéos, je le sais mais j'ai oublié sur le coup

Merci pour ces informations ! Faudra que je regarde le film du coup, j'adore cet air là. Il m'est devenu familier et c'est ma petite berceuse que j'écoute régulièrement.

Icare a écrit:

Une nouvelle écoute de The Passion of Mary de Howard Blake ne fait que confirmer ma précédente impression qui était plutôt positive: de la bien belle musique même si on ne touche pas en grandeur (selon moi) les Passions de J. S. Bach qui résonnent continuellement dans ma tête et qui sont mes références absolues dans ce domaine. Cependant, ce n'est pas au point de ne pouvoir faire abstraction et de ne plus être en mesure d'apprécier à sa juste valeur la Passion de Blake: Il y a de très beaux moments dans cette musique, une oeuvre tonale et lyrique, harmonieuse, non dépourvue d'intensité et de beauté...Il me serait dommage de passer à côté par incapacité à me défaire de mes références...Ce ne fut pas le cas et The Passion of Mary m'a finalement bien transporté. Une jolie surprise fut la pièce qui suit; Four Songs of the Nativity qui m'a mieux accaparé que lors de la première écoute. Très beau aussi!

Moins singulière et sans aucun doute plus classique que la "Water Passion" de Tan Dun, The Passion of Marie de Howard Blake n'en demeure pas moins une belle oeuvre avec de très beaux passages.

Ces jours-ci, en rapport à mon nouveau cycle, deux albums de Howard Blake, qui fait désormais partie des compositeurs que je commence à bien cerner, sont revenus pour mon plus grand bonheur dans mon lecteur, tout d'abord The Passion of Mary/Four Songs of the Nativity, avec
Patricia Rozario (soprano)
Robert William Blake (treble)
Richard Edgar-Wilson (ténor)
David Wilson-Johnson (baryton)
"London Voice - Brass of the Royal Philharmonic"
"Royal Philharmonic Orchestra" sous la direction de Howard Blake, lui-même.
Ensuite, il y eut Diversions, un album qui réunit plusieurs créations du compositeur pour violoncelle et piano:
Diversions - Op; 337a - 23'15" en huit mouvements
Pennillion - Op. 525a - 8'49"
Cello Sonata - Op. 419 - 23'31" - en trois mouvements
The Enchantment of Venus - Op. 566a - 8'07"
Walking in the Air - "from The Snowman - Op. 620a - 3'54" - son thème le plus populaire que l'on retrouve sous différents effectifs dans plusieurs de ses albums.
Archangel's Lullaby - Op. 436a - 2'01"
Benedict Kloeckner: violoncelle - Howard Blake: piano.
Beaucoup de passages, de morceaux, de moments musicaux, ont illuminé mon écoute, comme jamais (autant) auparavant, ils furent pour moi des instants uniques de proximité émotionnelle avec la musique. En réalité, je vivais déjà cette "proximité" lors des écoutes précédentes, mais, cette fois, ce fut plus intense encore, plus magique encore, comme si mon esprit était dans l'humeur la plus adéquate possible pour recevoir ce genre de prose musicale...à savoir que ce compositeur évolue dans un langage tonal et lyrique, sans exclure non plus une forme de romantisme contenu mais prégnant. Diversions fait déjà partie de mes albums de musique de chambre préférés.