Pépites musicales

Je ne connais pas l'oeuvre de Ligeti en réalité, ne l'ai jamais écoutée. J'étais tombé par hasard sur la vidéo. Les gesticulations de la chanteuse m'avaient interpellé et je voulais faire plaisir à Joachim...et à Bel canto... enfin quand je dis "faire plaisir"...

Icare a écrit:

Les gesticulations de la chanteuse m'avait interpellé

Les gesticulations ou sa mini jupe avec ses bottes?

Snoopy a écrit:

Icare a écrit:

Les gesticulations de la chanteuse m'avait interpellé

Les gesticulations ou sa mini jupe avec ses bottes?

Les deux!

Chez moi, ça n'a même pas suffit à me faire rester à écouter la vidéo. C'est te dire!

Pépite plus visuelle que musicale mais ça vaut le coup

Un peu de tendresse et de mélancolie avec Astor Piazzolla:

https://www.youtube.com/watch?v=G6ieOEIrNqY


Cello - Grace Eunhey Park
Classical Guitar - Andy Robert Cowling

https://www.youtube.com/watch?v=fwjX-m4LkYk

A chaque fois que j'entends cette musique, je suis sous le charme !

Je connais la demoiselle, j'avais déjà vu un de ses concert en intégralité sur YouTube. Elle a une manière très sensuelle de jouer de la guitare et le son qui s'en dégage est en effet très agréable. J'aime beaucoup aussi.

je parlais d'abord de Tarrega mais la demoiselle est charmante en effet !

Pour l'anecdote Francesco Tarrega est l'un des compositeurs qu'on a entendu le plus ces quinze dernières années. En effet, il est le compositeur bien involontaire, de la mélodie que Nokia a reprise pour ses téléphones portables.

écoutez à un peu plus de 11 s:

steph-w a écrit:

il est le compositeur bien involontaire, de la mélodie que Nokia a reprise pour ses téléphones portables.

C'est en effet une anecdote intéressante. Je l'ignorais. C'est toujours bon à savoir. Merci

Je vais en faire un sujet du coup

Waou, j'adore cette fantaisie hongroise pour piano et orchestre ! Elle est très charmante et a un ptit côté russe je trouve. C'est sûrement le côté "pays de l'est" musical qui me donne cette impression. Aussi, le style de Stravinski, que j'affectionne particulièrement, est aussi sautillant et joyeux (exemple : Petrouchka).

Je ne connaissais pas cette oeuvre de Liszt, elle est très intéressante, différente aussi de la majorité de ses oeuvres je trouve : le côté léger, aérien, aigu et sautillant est assez rare je trouve chez Liszt. D'habitude, on joue plus sur l'amplitude du son, la virtuosité, la difficulté technique, les grandes nuances... La fin donne aussi un côté patriotique assez fort.
Bref, je suis surprise par Liszt, et j'aime beaucoup !

Très joli !

Oui c'est vrai.

Après Beethoven, Liszt est mon compositeur préféré. J'aime aussi ses oeuvres plus "introverties" comme cette Consolation n°3 que j'aime beaucoup jouer

Liszt, c'est toujours bien, que ce soit au piano, à l'orchestre, orgue ou musique vocale

Snoopy a écrit:

Après Beethoven, Liszt est mon compositeur préféré

Pour moi, c'est presque pareil, mais je fais tout de même passer Mozart et Haydn avant Liszt

Disons qu'avec Tchaikovski, Liszt est mon préféré des romantiques...


Voici l'hommage que Liszt a rendu à Beethoven : sa cantate pour l'inauguration du monument Beethoven à Bonn le 12 mai 1845, paroles de Bernhardt Wolff



https://www.youtube.com/watch?v=ARvfAgUWhhA

Voici les paroles (trop ampoulées à mon avis)

I. Pourquoi cette foule ici rassemblée ?
Quelle affaire vous conduit ici ?
Une telle presse ne se voit
D'ordinaire qu'un jour de fête.

Vous qui arrivez des monts et des vallées,
Dites ce qui vous amène ?
Et vous, étendus là sur les marches,
Dites, qui vous a appelé ici ?

Venez et amenez ce que vous avez de mieux,
Venez tous, riches et pauvres,
Avec vos plus plus beaux chants :
Aujourd'hui est vraiment un jour de fête.

C'est le jour de consécration du Génie !

II. Comme les vagues de la mer,
Les peuples se succèdent
Et passent dans les flots du temps.
Au-dessus d'eux, la voûte céleste,
Éternelle, immuable !
Mais sous leurs pas
Dans un perpétuel mouvement,
La Terre sans cesse changeante.

À peine né, l'instant s'enfuit,
Ce qui vit aujourd'hui mourra demain,
Toute génération porte sa propre dissolution
Et jamais n'obtiendra l'éternité.

Fugace est le cours des choses,
Sitôt paru, sitôt envolé :
Fuite perpétuelle, nul repos :
Seule la mort est éternelle.

III. Les peuples avant nous
Ont sombré dans la nuit des temps :
Seuls les noms de leurs princes signalent
Leurs exploits aux générations ultérieures.

Dans le grand livre de l'Histoire du monde,
Et pour le Jugement dernier,
Comme tenu par un sortilège,
Le prince représente son pays.

Mais les efforts de l'humanité
Doivent-ils aussi se noyer dans les flots du temps ?
Ne restera-t-il rien de leurs actes
Pour les temps futurs ?
Si le prince représente son peuple
Dans les annales,
Qui représentera donc leurs peines,
Qui témoignera de leurs souffrances ?

Qui parle en leur nom
Dans le grand livre de l'Histoire du monde ?
Qui fait resplendir leurs noms
Au fil des siècles ?

Pauvre humanité, sort cruel !
Qui sera ton mandataire
Au Jugement Dernier ?
Le Génie !
Son œuvre est à jamais grandiose et sincère.

IV. Lui, que nulle nuit n'enveloppe,
Jamais fourvoyé dans le vulgaire du quotidien,
Il unit l'Humanité à Dieu :
Lui, dont Dieu ceint le front,
Réconcilié avec le destin.
Il donne au temps
L'éclat de la plus éblouissante immortalité.

Son œuvre, comme lui,
Est semblable aux dieux :
Jamais il ne se soumet aux ans,
En héros, il triomphe de la mort.

Saint ! Saint ! Saint !
Le règne du génie sur la terre.
Il recouvre l'évolution du Sublime
Gage le plus sûr de l'immortalité.

Voilà ce qui nous a réuni !
Entrez dans cette ronde
Que ces riches heures
Honorent sa mémoire,
Lui qui nous regarde de là-haut, transfiguré.
Et dans les temps à venir,
Ce monument témoignera à la postérité
De la vénération de ses contemporains.

Salut ! Salut à toi, Beethoven ! Salut !

laudec a écrit:

Beethoven dont je ne cesse de découvrir la vie et l’œuvre depuis quelques jours et qui me bouleverse au point de me dire que sa musique m'est plus essentielle que celle de J.S. Bach

Tu es sur la bonne voie!! Si Icare pouvait te lire

C'était de l'humour

Mais puisque tu aimes Beethoven, cadeau, une de ses romances (à l'origine pour violon) mais ici adapté à la flûte