Onuté Narbutaité, née en 1956

Onutė Narbutaitė (née le 12 juin 1956) est une compositrice lituanienne. Elle a obtenu son diplôme en 1979. De 1979 à 1982 elle a enseigné au Conservatoire de Klaipeda. Elle travaille depuis les années 1980 comme compositrice indépendante à Vilnius.

Parmi ses compositions, on peut remarquer deux symphonies, trois quatuors à cordes ainsi que plusieurs œuvres de musique de chambre.

En 1997, elle a reçu le Prix National Lituanien.

Sa symphonie-oratorio Tres Dei Matris et son oeuvre symphonique "La Barca" ont été reconnues parmi les meilleures oeuvres contemporaines de Lituanie.

Je viens d'écouter ce CD Naxos :





Une oeuvre, j'en suis pratiquement sûr, qui ne pourra que séduire Icare

Mais pour moi, ces "trois symphonies de la mère de Dieu" ont un style trop contemporain pour me plaire. J'ai eu du mal à aller jusqu'au bout...

Hélas,je ne connais pas encore ces oeuvres-ci,mais j'ai découvert cette compositrice depuis peu par sa Symphonie n°2,un
Liberatio pour douze instruments à vent,cymbales et quatre instruments à cordes et Metabolé pour orchestre. Si je ne me suis pas encore suffisamment imprégné de ces musiques,je dois reconnaître que j'ai vraiment bien accroché à son univers. En général,
je suis agréablement surpris par les compositeurs lituaniens,estoniens et lettons comme Lepo Sumera,Osvaldas Balakauskas,Jan
Järvlepp,Imants Kalnins,Peteris Vasks et donc Onuté Narbutaité.

C'est bien Joachim,tu persévères dans le contemporain,ce qui prouve que tu es un bon p'tit gars!

Je n'ai toujours pas découvert de nouvelles oeuvres de cette compositrice, mais celles que j'ai mentionnées ci-dessus me captivent toujours autant, c'est donc signe qu'il faut que je persévère...

joachim a écrit:

Je viens d'écouter ce CD Naxos :





Une oeuvre, j'en suis pratiquement sûr, qui ne pourra que séduire Icare

Mais pour moi, ces "trois symphonies de la mère de Dieu" ont un style trop contemporain pour me plaire. J'ai eu du mal à aller jusqu'au bout...

Je viens de découvrir cette oeuvre ce soir et tu as vu juste: j'ai vraiment beaucoup aimé, surtout la seconde symphonie "Bethléem". Il y a un passage dans les cordes que j'ai trouvé particulièrement orgasmique. De plus, il y a beaucoup de tension et d'intensité tout au long de cette musique et c'est quelque chose que j'adore. Beaucoup d'enthousiasme lors de cette première écoute, à un point que j'ai déjà hâte de la réécouter.

Et bien c'est fait! Je viens de réécouter Tres Dei Matris Symphoniae de Onuté Narbutaité et un seul mot m'est venu à l'esprit pendant toute l'écoute: Chef-d'oeuvre!!, mot que j'emploie rarement mais là j'avoue avoir été ébloui par cette musique.  

Je viens de réécouter une nouvelle fois Three Symphonies of the Mother of God en guise d'ouverture de mon nouveau cycle dédié aux symphonies vocales et je me rends compte que mes précédentes impressions étaient très enflammées. Ont-elles tiédi lors de cette nouvelle écoute? Non, j'aime vraiment cette oeuvre, et bien qu'elle puise son inspiration dans le langage atonal, ce serait une méconnaissance de l'oeuvre que de prétendre qu'elle se réduit à cela. Au contraire, il y a, je trouve, de très belles fenêtres ouvertes sur la tonalité, même si les paysages lyriques ou oniriques qui se dessinent à l'horizon, derrière le carreau, se déforment, se désagrègent progressivement, sans violence, dans une texture harmonique qui m'apparaît élastique, presque fugitive, pour se reconstruire plus tard. C'est toujours Bethleem - Symphonia secunda qui ravit ma préférence: j'aime les musiques qui m'élèvent...