| | Luis de Pablo (né en 1930) | |
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Invité Invité
| Sujet: Luis de Pablo (né en 1930) 2009-01-18, 18:17 | |
| Une biographie détaillée et instructive sur ce compositeur espagnol méconnu, pêchée sur le site de l'IRCAM.
Né en 1930 à Bilbao (Espagne), Luis de Pablo a commencé très jeune ses études musicales, puis a étudié le droit à l'université Complutense de Madrid, dont il a été diplômé en 1952. Intéressé par les formes les plus modernes de l'art et ayant une vocation musicale, Luis de Pablo, alors avocat de la compagnie aérienne Iberia, entreprend de compléter sa formation par l'étude personnelle et intense des principales partitions du XXe siècle, tout en s'exerçant, en autodidacte, à la composition.A la fin des années 50, il abandonne le droit et commence à présenter ses oeuvres. En 1958, il fonde avec Ramón Barcé le groupe Nueva Música, auquel participe également Cristóbal Halffter.
Dans les années 60, tout en continuant à composer, il développe une intense activité pour la promotion de la musique moderne dans son pays : conférencier, analyste (notamment des oeuvres de Webern), traducteur de la biographie de Schoenberg par Stuckenschmidt et des principaux écrits de Webern, alors inédits en Espagne. Editeur, fondateur des concerts «Tiempo y Música» en 1959 (où seront créés en Espagne Le Marteau sans maître et les trois sonates pour piano de Boulez, ainsi que Zeitmass de Stockhausen) et du groupe «Alea» en 1965, premier studio électroacoustique espagnol. Il organise également les concerts des «Jeunesses musicales» de 1960 à 1963 et une biennale de la musique contemporaine à partir de 1964.
Par cette activité et ses oeuvres, Luis de Pablo a sorti l'Espagne de l'isolement culturel où l'avait plongée le franquisme, il a introduit le sérialisme dans un pays où la musique s'était arrêtée depuis la guerre civile à l'esthétique folklorisante de Pedrell ou de Falla, et a réussi à imposer la jeune musique espagnole sur la scène internationale : Darmstadt, Donaueschingen et Paris.
Lui-même se rend à Darmstadt au début des années 60, il y rencontre Bruno Maderna, Pierre Boulez, György Ligeti, Karlheinz Stockhausen, puis va à Paris pour y suivre les cours de Max Deutsch, ancien élève de Schoenberg. La musique de Luis de Pablo reflète alors les tendances de toute une génération qui tente de renouveler le sérialisme par l'usage de l'aléatoire.
En 1972, il organise les «Rencontres de Pampelune», festival de musique, théâtre, cinéma et d'arts plastiques, apothéose de son activité de défenseur de l'art nouveau en Espagne. Mais expérience personnelle difficile puisqu'il est accusé par les franquistes de faire la part trop belle à un «art de gauche», et par l'ETA d'être un suppôt du régime (l'un des mécènes de ce festival sera d'ailleurs enlevé par l'ETA, et la manifestation arrêtée en raison d'attentats à la bombe). Luis de Pablo est alors contraint à l'exil, aux Etats-Unis tout d'abord (il enseigne à l'université de Buffalo), puis au Canada (professeur à l'université d'Ottawa et à celle de Montréal). Il retourne en Espagne, à Madrid, où il vit toujours, à la mort de Franco.
Ses nombreuses activités de conférencier, d'organisateur de concerts ou de conseiller [directeur du festival de Lille en 1982, directeur de la diffusion de la musique contemporaine au ministère de la Culture espagnol (1983), membre du comité pour le projet de l'Opéra-Bastille (1984), etc.], ne l'ont pas empêché de produire une oeuvre impressionnante (plus de 130 opus).Récompensé par d'innombrables prix, commandes internationales et concerts monographiques, son oeuvre s'est peu à peu dégagée de toute influence, pour trouver dans l'utilisation des traditions musicales non européennes une source d'inspiration harmonique et mélodique originale.
Sa musique est fondée sur le respect envers toutes les formes d'art, si éloignées soient-elles, si dissemblables apparemment, et entre lesquelles il excelle à dévoiler des similitudes, tout en souhaitant qu'elles conservent à jamais leur authentique différence. Parmi ses pièces, on trouve des hommages à Tomas Luis de Victoria, Claude Debussy, Beethoven, Schoenberg, Mompou, la musique iranienne, le nô, la flûte mélanésienne, et des textes de Vicente Aleixandre, de Pessoa, d'Ibn Gabirol, de Góngora, de Leopardi, les Epigrammes de Martial, des écrits aztèques... C'est la malle d'un «circumnavigateur» des cultures.
La découverte du monde infiniment varié des musiques ethniques a été pour lui une véritable révolution copernicienne, qui prive de fait la musique occidentale de cette place centrale qu'elle s'est toujours accordée. Loin de regretter qu'elle ne soit plus au centre, il se réjouit de pouvoir mêler sans plus de hiérarchie toutes les traditions dans le meeting pot de son oeuvre. Aucun éclectisme pourtant, car si les sources sont disparates, la technique, elle, est unificatrice.
Tous les compositeurs occidentaux ont emprunté quelques plumes colorées, qui au gamelang, qui au zarb ou à la biwa - mais toujours au titre de l'exotisme et afin de mieux affirmer la primauté du langage occidental. Luis de Pablo, lui, emprunte rarement de manière littérale aux traditions extra-européennes. Il n'utilise pas leurs instruments ni leurs gammes : il s'inspire du geste des instrumentistes. Ses mélodies, par exemple, seront toujours travaillées dans leur épaisseur, non pas pour de rigides pleins et déliés, mais comme le fait, avec son souffle, le joueur de flûte shakuhashi. Par l'instrumentation, l'harmonie, l'usage de micro-intervalles, il obtient toute la souplesse du coup de pinceau d'un calligraphe chinois. Des lignes aux contours variables s'entrecroisent donnant naissance à cette polyphonie complexe, instable, toujours savamment édifiée mais reposant sur le flou d'harmonies détempérées, parfois confuses, jamais tachistes.
Inventif, fantaisiste, poétique, leader de l'école espagnole actuelle, il est aujourd'hui une des personnalités les plus marquantes de la musique.Citons Luis de Pablo : «...Ce qui importe le plus de ne pas perdre, c'est la gourmandise. J'avoue plus volontiers être un hédoniste qu'un analyste. »
D'après José García del Busto
Je ne connais de lui que quelques œuvres mineures, mais elles me plaisent bien. Rythmes complexes, timbres subtils, une musique assez chatoyante qui peut être une bonne introduction à la musique d'avant-garde de la génération de Boulez, pour ceux d'entre vous qui veulent s'y plonger. |
| | | joachim Admin
Nombre de messages : 27199 Age : 78 Date d'inscription : 19/08/2006
| Sujet: Re: Luis de Pablo (né en 1930) 2009-01-18, 19:01 | |
| Le peu que j'ai entendu de lui ne m'a pas incité à poursuivre... C'est trop "moderne" pour moi Dorabella, peut-être |
| | | joachim Admin
Nombre de messages : 27199 Age : 78 Date d'inscription : 19/08/2006
| Sujet: Re: Luis de Pablo (né en 1930) 2010-09-22, 17:18 | |
| Catalogue des oeuvres
Opéras
Kiu, (1979-1982), (durée : 120'), Opéra en deux actes, livret de Luis de Pablo d'après "El Cero transparente" d'Alfonso Vallejo El Viajero indiscreto (Le Voyageur Indiscret), (1984-1988), (durée : 180'), Opéra en un prologue, deux actes, et un épilogue,livret de Vicente Molina Foix, 3 sopranos, mezzo, haute-contre, 2 ténors, baryton, chœur et orchestre sans cuivre. La Madre invita a comer (La Mère invite à manger), (1992), (durée : 75'), opéra en cinq scènes, livret de Vicente Molina Foix soprano, alto, haute-contre, ténor, 2 barytons, basse et orchestre de chambre La señorita Cristina (1997/99), Opéra en 3 actes, livret du compositeur, traitant de Mademoiselle Christina di Mircea Eliade.
Musique scénique
Berceuse, (1973-1974), (durée : 30'), pour 3 flûtes,2 percussionnistes, orgue Hammond, soprano et acteur Masque, musique de scène, (1973), (durée : 20'), pour flûte, clarinette, piano et percussions Por diversos motivos, (1969),(durée : 18'), action scénique sur des textes de François Weyergans Protocolo, (1968), (durée : 45'), action scénique sur un montage de textes de Luis de Pablo Solo un paso, (1974), (durée : 36'), pour acteur et flûte
Musique de films
Playa insólita (1963) (Javier Aguirre) Último encuentro (1967) (Antonio Eceiza) Pepermint frappe (1968) (Carlos Saura) Goya - Historia de una Soledad (1972) (Nino Quevedo) Ana y los Lobos (1973) (Carlos Saura) L'Esprit de la ruche (El espíritu de la colmena) (1973) (Víctor Erice) La Prima Angélica (1974) (Carlos Saura) Pascual Duarte (1976) (Ricardo Franco) Musique vocale a cappella [modifier] Bajo el sol (Sous le Soleil), (1977), (durée : 25'), pour chœur mixte Retratos de la Conquista, (1980), (durée : 20'), pour chœur Serenata, (1984-1985), (durée : 21') Variaciones de León, (1992-1993), (durée : 15'),pour six voix solistes, texte de Vicente Molina Foix Visto de cerca, (1974), (durée : 22'), pour trois chanteurs amateurs et bande magnétique Yo lo vi, (1970), (durée : 18'), pour 12 voix mixtes
Musique vocale et ensemble
Al son que tocan, (1974-1975), (durée : 35'), pour soprano, quatre basses, ensemble et bande magnétique Antigua fe, (1990), (durée : 45'), pour soprano colorature, chœur d'hommes et orchestre Canción, (1979), (durée : 6'), pour soprano et 4 instruments, texte de Juan Gil-Albert Com un epileg, (1988), (durée : 20'), pour chœur d'hommes et ensemble, texte de Pere Gimferrer. Comentarios a dos textes de Gerardo Diego, (1956), (durée : 11'), pour voix et trois instruments De la América pretérita, (1991), (durée : 26'), pour soprano, deux récitants et orchestre Ederki, (1977-1978), (durée : 6'), pour soprano, alto et percussion, poème de Jean Robertet Ein Wort, (1965), pour soprano et trois instruments, poème de Gottfried Benn El manantial, (1982), (durée : 8'), pour soprano et six instruments, d'après Jorge Guillén Escena, (1964), (durée : 14'), pour chœur mixte et ensemble, d'après Rafael de la Vega Glosa, (1961), (durée : 7'), pour soprano et ensemble, sur la «Soledad segunda» de Luis de Góngora Malinche, (1983), (durée : 24') Pocket Zarzuela, (1979), (durée : 18'), pour mezzo-soprano et ensemble, textes de José-Miguel Ullán Por diversos motivos, (1969), (durée : 8'), action scénique sur des textes de François Weyergans Portrait imaginé, (1974-1975), (durée : 51'), per 18 esecutori, 12 voci, 2 nastri magnetici e 3 sintetizzatori Ricercare recordare, (1990), (durée : 33'), pour récitant, chœur mixte et ensemble Sonido de la guerra, sull'omonimo pœma tratto da «Dialogos del Conoscimiento» di Vicente Aleixandre, (1980), (durée : 20') Tarde de pœtas, (1985-1986), (durée : 80'), cycle pour soprano, baryton, chœur mixte et ensemble Una cantata perdida, (1981), (durée : 25'), pour soprano, contrebasse et percussion, d'après Fernando Pessoa Very gentle, (1974), (durée : 18'), pour soprano, contre-ténor et deux instrumentistes Viatges y Flors (Voyages et fleurs), (1981-1984), (durée : 37'), pour soprano, récitante, chœur et orchestre, sur des textes de Mercè Rodoreda Zu Straßburg auf der Schanz, sur des textes de «Des Knaben Wunderhorn», (1985), (durée : 4') Zurezko olerkia, (1975), (durée : 60'), pour chœur mixte et percussions
Musique concertante
A modo de concierto, (1976), (durée : 19'), pour percussion et ensemble Adagio-Cadenza-Allegro spiritoso, (1987), (durée : 9'), pour hautbois et orchestre à cordes Concerto, pour clavecin, (1983), (durée : 22' Concerto pour clavecin, cordes et deux percussions, nouvelle version du Concerto no 2 pour piano , (1983), (durée : 22') Concerto pour piano et orchestre no 1, (1978-1979), (durée : 18') Concerto pour piano et orchestre no 2, pour Mompou, (1979-1980), (durée : 22') Concierto de cámara (Concerto de chambre), (1979), (durée : 20'), pour piano et orchestre de chambre Fiesta, (1987), (durée : 20'), pour six percussionnistes et orchestre à cordes Figura en el Mar, (1989), (durée : 25'), pour flûte et orchestre Quasi une fantasia, (1969), (durée : 23'), pour sextuor à cordes et orchestre Sueños, (1991), (durée : 25'), pour piano et orchestre Une Couleur, (1988), (durée : 23'), pour saxophones et orchestre
Musique orchestrale
Adagio, (1983), (durée : 14'), pour orchestre Cinco Meditaciones (Cinq Méditations), (1983-1984), (durée : 16'), pour quinze instrumentistes Cinq Impromptus, (1990), (durée : 29'), pour orchestre Eléphants ivres I, (1972), (durée : 12'), pour orchestre Eléphants ivres II, (1972), (durée : 12'), pour seize instruments Eléphants ivres III, (1973), (durée : 8'), pour orchestre Eléphants ivres IV, (1974), (durée : 11'), pour orchestre Imaginario II, (1967), (durée : 14 à 30'), pour orchestre Iniciativas, (1965-1966), (durée : 19'), pour orchestre Intermedio de «Kiu», (1982), (durée : 6'), pour orchestre Invenciones, (1955/1959-1960), (durée : 14'), pour orchestre Je mange, tu manges, (1972), (durée : 20') Las Orillas (Les Rives), (1990), (durée : 30'), pour orchestre Latidos, (1974-1980), (durée : 15') Módulos II, (1966), (durée : 15'), pour deux groupes orchestraux et deux chefs Módulos III, (1967), (durée : 17'), pour 17 instruments en 3 groupes Notturnino, (1987), (durée : 6'), pour dix-huit musiciens Oroitaldi, (1971), (durée : 21'), pour orchestre Radial, (1960), (durée : 8'), pour 24 instruments en 8 groupes de 3 Senderos del Aire (Sentiers de l'air), (1987), (durée : 30'), pour grand orchestre Sinfonías, (1954-1966), (durée : 15'), pour dix-sept cuivres Tinieblas del agua per orchestra (Ténèbres de l'eau, pour orchestre), (1978), (durée : 40') Tombeau, (1962-1963), (durée : 10'),pour orchestre
Musique de chambre
Coral, (1954/1958), (durée : 7'), septuor à vent Credo, (1976), (durée : 17'), pour double quintette à vent Déjame hablar, (1974), (durée : 19'), pour ensemble à cordes Invitación a la memoria, (1976-1977), (durée : 24') La libertad sonríe, (1971), (durée : 20'), pour quinze vents (ou un ensemble variable de quinze instruments) Libro de imágenes, (1991), (durée : 24'), pour neuf instruments Módulos I, (1964-1965), (durée : 10'), pour onze musiciens Paráfrasis, (1968), (durée : 12'), pour 12 instruments en 2 groupes Paraíso y Tres danzas macabras, (1992), (durée : 16'), pour douze instruments Polar, (1961-1962), (durée : 10'), pour 11 instrumentistes en 3 groupes Ritornello, (1992-1993), (durée : 12'), pour huit violoncelles Segunda lectura, (1993), (durée : 26'), pour dix instruments Tornasol, (1980-1981), (durée : 17')
Amable sombra, (1989), (durée : 17'), pour deux pianos Caligrafía serena, (1993), (durée : 18'), pour quatuor à cordes Caligrafías, Federico Mompou «in memoriam» (1987), (durée : 4') Cesuras, (1963), (durée : 12'), pour six instruments Compostela, (1989), (durée : 17'), pour violon et violoncelle Cuatro fragmentos de «Kiu» (Quatre Fragments de «Kiu»), (1985-1986), (durée : 19'), version flûtes et piano Cuatro fragmentos de «Kiu» (Quatre Fragments de «Kiu»), (1984-1986), (durée : 19'), version pour violon et piano Dibujos, (1980), (durée : 13'), pour flûte, clarinette, violon, et violoncelle Flessuoso, (1995-1996), (durée : 12') Fragmento, (1985-1986), (durée : 15'), pour quatuor à cordes Historia natural, (1972), (durée : 60'), pour deux orgues, percussion et bande magnétique Imaginario I, (1967), (durée : 7'), pour clavecin et trois percussions J.H., (1983-1984), (durée : 11'), pour clarinette en la et violoncelle Masque, (1973), (durée : 20'), musique en scène pour flûte, clarinette, piano et percussions Metáforas, (1989-1990), (durée : 22'), pour piano et quatuor à cordes Módulos IV, (1965-1967), (durée : 10'), pour quatuor à cordes Móvil I, (1957), (durée : 6'), pour deux pianos Pardon, (1972), (durée : 2'), pour clarinette et trombone Parodia, (1992), (durée : 2'), pour quatuor à cordes Promenade sur un corps, (1971), (durée : 8'), pour flûte seule et un percussionniste ad libitum Prosodia, (1962), (durée : 6'), pour flûte, clarinette et percussions Recíproco, (1963), (durée : 12'), pour flûte, percussion et piano Saturno, (1983), (durée : 14'), pour 2 percussionnistes Sexteto (Paráfrasis e interludio), (1990), (durée : 26'), pour sextuor à cordes Soirée, (1972), (durée : 6'), pour clarinette et violon Trío, (1993), (durée : 17'), pour piano, violon et violoncelle Trio à cordes, (1978), (durée : 19') Umori, (1992-1993), (durée : 16'), pour cinq instruments Vielleicht, (1973), (durée : 17'), pour six percussionnistes
Musique soliste
Affetuoso, (1973), (durée : 20'), pour piano Comme d'habitude, (1970), (durée : 17'), pour piano Condicionado, (1962), (durée : 4'), pour flûte Cuaderno, (1982), (durée : 23'), 5 pièces pour piano Deux Improvisations, (1982), (durée : 8'), pour clavecin Fábula, inspirée par le poème «La fábula de x.y.z.» de Gerardo Diego, (1991-1992), (durée : 26'), pour guitare Il Violino spanolo, (1988), (durée : 12'), pour violon Le Prie-Dieu sur la terrasse, (1973), (durée : 17'), pour percussion Lerro, (1977), (durée : 3'), pour flûte Libro para el pianista, (1961-1962), (durée : 10') Melisma Furioso, (1990), (durée : 14'), pour flûte Módulos V, (1967), pour orgue Monólogo, (1990-1992), (durée : 10'), pour alto Móvil II, (1959/1967), (durée : 20'), pour piano à quatre mains Oculto, (1977), (durée : 6'), pour clarinette basse (ou saxophone) Ofrenda, Seize pièces à la mémoire de Manuel Azaña, (1980-1982), (durée : 18'), pour violoncelle Retratos y transcripciones, (1984-1992), (durée : 12'), pour piano Sólo un paso, (1974), (durée : 36'), pour acteur et flûte Sonate pour piano, (1958), (durée : 7')
Musique pour bande seule
Chaman, (1975-1976), (durée : 23') Soledad interrumpida, (1971), (durée : 20') Tamaño natural,(1970), (durée : 40')
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| | | Icare Admin
Nombre de messages : 17532 Age : 60 Date d'inscription : 13/11/2009
| Sujet: Re: Luis de Pablo (né en 1930) 2011-12-26, 16:47 | |
| Luis de Pablo est un compositeur dont j'entendais parler depuis longtemps sans pourtant que cela suffise à me faire franchir le pas. J'aurais donc attendu 2011 pour m'intéresser au compositeur par le biais de trois oeuvres orchestrales: Tout d'abord Las Orillas qui a eu l'avantage d'être couplée avec la huitième symphonie de Dvorak que je ne possédais pas encore sur disque. Puis, quasiment en même temps, parce que l'occasion était trop bonne, Danzas Secretas pour harpe et orchestre et Frondoso Misterio pour violoncelle et orchestre, réunis sur un même CD. Las Orillas est une composition qui me laisse plutôt dubitatif après cette troisième écoute. Dans une oeuvre, j'aime être marqué par une grande mélodie lorsqu'il s'agit bien sûr d'une musique tonale et romantique, sinon, s'il s'agit d'une musique moderne, atonale...j'aime être séduit par une ambiance, un climat atypique aux sonorités recherchées et chatoyantes, une dynamique ou une énergie endiablée et contagieuse, ou encore des combinaisons instrumentales atypiques...enfin, quelque chose qui accroche et retient l'attention bien après l'écoute même sans nécessairement le concrétiser par un chantonnement...Mais avec cette oeuvre, il me fallut attendre en gros le troisième mouvement pour que mon oreille se redresse un peu et encore pas suffisamment pour justifier l'ennui que m'ont procurés les premières quinze minutes. Danzas secretas pour harpe et orchestre propose heureusement une oeuvre déjà plus attractive avec de belles ambiances sonores et combinaisons instrumentales. La harpe y est par moments exquise. Ce sont plus des instants magiques dans le concerto que le concerto lui-même, cependant,il est suffisamment intéressant pour avoir envie de le réécouter ultérieurement. Et je ferai pratiquement la même remarque modérée envers son Frondoso Misterio pour violoncelle et orchestre bien que déjà moins attractif que celui pour harpe. Au final, une impression mitigée qui ne m'incite pas à approfondir son oeuvre pour l'instant. D'autres compositeurs espagnols qui lui sont plus ou moins contemporains ont écrits des musiques qui me stimulent davantage. J'aimerais toutefois entendre un peu de sa musique de film. |
| | | Icare Admin
Nombre de messages : 17532 Age : 60 Date d'inscription : 13/11/2009
| Sujet: Re: Luis de Pablo (né en 1930) 2013-10-04, 19:23 | |
| Las Orillas est une oeuvre qui est remontée dans mon estime. Finalement, j'ai bien adhéré, cette fois, au caractère nocturne et même rêveur de cette musique au lyrisme subtilement distillé. Sans doute un style musical que je commence à apprivoiser. |
| | | joachim Admin
Nombre de messages : 27199 Age : 78 Date d'inscription : 19/08/2006
| Sujet: Re: Luis de Pablo (né en 1930) 2013-10-04, 19:41 | |
| Quand même pas mieux que la 8ème de Dvorak ? |
| | | Icare Admin
Nombre de messages : 17532 Age : 60 Date d'inscription : 13/11/2009
| | | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: Luis de Pablo (né en 1930) | |
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| | | | Luis de Pablo (né en 1930) | |
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