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 Thomas Dunhill (1877-1946)

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joachim
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MessageSujet: Thomas Dunhill (1877-1946)   Thomas Dunhill (1877-1946) Empty2019-12-26, 20:28

Thomas Frederick Dunhill (né le 1er février 1877 à Hampstead - mort le 13 mars 1946 à Scunthorpe) était un compositeur anglais prolifique dans de nombreux genres, bien qu'il soit surtout connu aujourd'hui pour sa musique légère et ses œuvres pédagogiques pour piano. Ses compositions incluent beaucoup de musique de chambre, un cycle de chansons, The Wind Among the Reeds, et une opérette, Tantivy Towers qui a eu un succès londonien en 1931. Il était également professeur, examinateur et écrivain sur des sujets musicaux.

Dunhill est né à Hampstead, Londres, le quatrième des cinq enfants de Henry Dunhill (1842-1901) et de son épouse Jane, née Styles (1843-1922). Henry Dunhill était un fabricant de sacs, de bâches et de cordes; Jane Dunhill dirigeait un petit magasin de musique. Leur fils aîné, Alfred, a ensuite fondé une entreprise de tabac qui porte son nom. Thomas a fait ses études à la North London High School for Boys, et lorsque la famille a déménagé dans le Kent, au Kent College, Canterbury.

En 1893, Dunhill entra au Royal College of Music en étudiant le piano avec Franklin Taylor, le contrepoint avec James Higgs et WS Rockstro, et l'harmonie avec Walter Parratt. En 1894, il a commencé à étudier la composition avec Charles Villiers Stanford, dont il est resté l'élève après avoir quitté le collège, étudiant avec lui jusqu'en 1901. En 1899, Dunhill a été le premier gagnant de la médaille d'or Tagore, décernée au meilleur élève du Collège.

De 1899 à 1908, Dunhill était maître assistant de musique à Eton. À partir de 1905, il fait également partie du personnel du Royal College of Music en tant que professeur d'harmonie et de contrepoint. Il a commencé une carrière comme examinateur pour le Conseil Associé des Écoles Royales de Musique, travaillant en Grande-Bretagne et dans une grande partie de l' Empire britannique.

De 1907 à 1919, Dunhill présente des concerts de musique de chambre à Londres, mettant en vedette les œuvres de compositeurs britanniques.

Parmi les compositeurs présentés lors des premiers concerts, il y avait James Friskin, Joseph Holbrooke, Cecil Forsyth et William Hurlstone. Plus tard, Dunhill a présenté des œuvres de Ralph Vaughan Williams, Charles Wood, Eugene Goossens, Rutland Boughton, JB McEwen, Richard Walthew et Nicholas Gatty.

Cette période était particulièrement remarquable pour sa musique de chambre, comme le Quintette en fa mineur pour cor et cordes, op 6 et les deux sonates pour violon - la seconde (de 1916) peut-être sa plus belle œuvre, selon Jeremy Dibble.

Dans le monde musical londonien, Dunhill était une figure de plus en plus importante dans les années précédant la Première Guerre mondiale. Il est invité à s'adresser à l'Association musicale en 1908 sur le thème "L'évolution de la mélodie"; ses propos ont été largement diffusés dans la presse générale. Au déclenchement de la guerre il a rejoint les "Artist Rifles" et est devenu plus tard un bandman avec les Irish Guards. En 1918, il a été nommé directeur de la Royal Philharmonic Society; il a présidé la réunion du conseil d'administration qui a réformé la constitution de la société.

Arthur Sullivan était l'un des compositeurs que Dunhill admirait beaucoup. Il a généralement évité l'influence de Sullivan dans sa propre musique, mais son étude de 1928 sur la musique de Sullivan a innové: il y avait eu de nombreuses biographies et mémoires, mais Dunhill écrit le premier livre sur ce musicien et à analyser sa musique. En plus du livre de 1928, Dunhill a arrangé 15 albums de piano de musique de chacun des 14 opéras de Gilbert et Sullivan.

En 1931, la musique de Dunhill est arrivée à un public plus large avec l'opéra comique Tantivy Towers sur un livret d' A.P. Herbert. Il a été joué au Théâtre Lyrique, Hammersmith et ensuite au Nouveau Théâtre, Londres pour plus de 180 représentations. Il a été ressuscité en 1935 avec Maggie Teyte et Steuart Wilson dans les rôles principaux.

En tant que compositeur, les œuvres ultérieures de Dunhill comprenaient: Quatre pièces originales pour orgue op. 101 (1916); Variations élégiaques sur un thème original (1919-20) écrites à la mémoire d' Hubert Parry et jouées pour la première fois au Festival de Gloucester en 1922;  la suite de cordes In Rural England (1929); le ballet Gallimaufry, créé à Hambourg en 1937; Triptyque pour alto et orchestre (1942); et l'ouverture May Time (1945) créée aux Proms dirigés par Sir Adrian Boult. Le Times a qualifié le dernier d '"ouverture populaire et sans prétention qui fait son chemin avec assez de gaieté et s'appuie habilement sur la véritable vitalité d'un Morris et l'un des meilleurs morceaux de Morley". Sa pièce orchestrale la plus importante était la Symphonie en la mineur, composée plusieurs années plus tôt, mais jouée pour la première fois à Belgrade le 28 décembre 1922. Son opéra en un acte The Enchanted Garden op. 65 a été publié dans le cadre de la collection Carnegie Collection of British Music en 1925.

À une époque où la musique d' Elgar n'était plus à la mode, Dunhill en était un ardent défenseur. Son livre de 1938 sur le compositeur combine biographie et analyse musicale. Le Times Literary Supplement a félicité Dunhill pour son analyse accessible et pour "un portrait dessiné par quelqu'un qui le connaissait et l'aimait bien".

Parmi les honneurs décernés à Dunhill figuraient la médaille de musique de chambre Cobbett (1924), dont il fut le premier récipiendaire, un doctorat honorifique de l' Université de Durham (1940) et des bourses honorifiques de la Royal Academy of Music (1938) et du Collège royal de musique (1942).


En 1914, Dunhill épousa Mary Penrose Arnold, l'arrière-nièce de Matthew Arnold et l'arrière-petite-fille de Thomas Arnold. Le mariage a eu lieu à l' église St Luke à Chelsea, où John Ireland était l'organiste résident et maître de choeur. Ils eurent deux fils et une fille du mariage. Le couple a vécu au 74, Lansdowne Road à Notting Hill Gate jusqu'en 1924, date à laquelle ils ont déménagé à Guildford. Mary Dunhill est décédée en octobre 1929, après quoi Dunhill est retourné à Londres, vivant au 27, Platts Lane à Hampstead pour les dernières années de sa vie. En 1942 Dunhill a épousé Isabella Simpson Featonby. Il est décédé à la maison de sa belle-mère à Scunthorpe, à l'âge de 69 ans. Son fils David Dunhill (1917-2005) est devenu un présentateur de radio bien connu de la BBC qui a écrit un mémoire de son père en 1997.


Œuvres

Orchestre

Variations capricieuses sur un air ancien anglais pour violoncelle et orchestre, op 32 (1910)
Chiddingfold Suite pour cordes, op 60 (1922) (également version pour orgue)
Concertino pour deux violons et cordes, op 92 (1941) (partition perdue)
Danses en miniature pour cordes, op 80 (1935)
Divertimento pour petit orchestre, op 98 (1942)
Suite de danse pour cordes, op 42 (1919)
Variations élégiaques sur un thème original, op 57 (1922)
Quatre pièces pour orchestre à cordes, op 83 (1936)
Suite Guildford, op 66a (1928)
En Angleterre rurale, suite pour cordes, op 72 (1929)
The King's Threshold overture (1913)
Ouverture de mai (1945)
Symphonie en la mineur "Belgrade" (1916)
Trois pièces, pour orchestre à cordes et orgue, op 67 (1928)
Triptyque: Trois impressions pour alto et orchestre, op 99 (1942)
Vectis Suite, pour orchestre à cordes, op 82 (1937)
Valse Fantasia pour flûte et orchestre, op 12 (1899)


Musique de Chambre et instrumentale

Étude de concert pour piano
Cornucopia (Corne d'abondance) ; six miniatures pour cor et piano
Four Hand Fancies, six pièces pour duo de piano (1938)
Quatre pièces originales pour orgue, op 101 (1916)
Guirlande d'amitié, cinq pièces pour hautbois et piano, op 97
Lunar Rainbow pour piano
Suite Lyrique pour basson et piano
Passe-temps et bonne compagnie pour piano, op 70 (également suite orchestrale)
Quatuor avec piano en si mineur, op 16 (1908)
Quintette avec piano (1904)
Phantasy Trio pour piano, violon et alto, op 36 (1911)
Phantasy Suite en six mouvements pour clarinette et piano, op 91
Phantasy pour Quatuor à cordes (1906)
Quintette en mi bémol pour cor, clarinette, violon, violoncelle et piano, op 3 (1898)
Quintette en fa mineur, Nitor in adversum , pour cor et quatuor à cordes, op 6 (1900)
Pièces de salon pour piano, op 41 (1913)
Dix études pour piano, op 51 (1917)
Trois pièces faciles pour hautbois et piano, op 81 (écrites pour Leon Goossens)
Variations sur un thème original pour violoncelle et piano, op 18 (1918)
Sonate pour violon n° 1 en ré mineur, op 27 (1908)
Sonate pour violon n° 2 en fa majeur, op 50 (1916-1917)
The Wheel of Progress, études progressives pour piano


Musique chorale et vocale

Cantate de la Nativité (La Rose de Noël) pour voix à l'unisson ou à deux voix (1936)
Camarades, pour baryton et orchestre, op 19 (1905)
John Gilpin, cantate pour enfants
Masque de la chaussure, cantate pour enfants (1917)
Morceaux pour voix mixtes, à deux voix voix, voix de femmes et voix d'hommes
Fées marines, cantate pour enfants (1912)
Mélodies solo, dont Beauty and Beauty, A Child's Song of Praise, Countryside Ditties, The Dandelion, Snowdrops, If a Mouse Can't Fly, Three Fine Ships, The Happy Man.
Song of the River , quatre chansons pour quatuor vocal (1916)
Tubal Cain , ballade pour choeur mixte et orchestre
Le vent parmi les roseaux, cycle de mélodies pour ténor et orchestre (1905)


Opéra et théâtre

Alicia, opéra pour enfants (1938)
Dick Whittington, ballet (1935) (également suite orchestrale)
Le Jardin enchanté, opéra light (1925)
Frolicsome Hours, opérette pour enfants (1904)
Gallimaufry, ballet (1937)
Happy Families, opéra light(1933)
Princesse Una, opérette pour enfants (1901)
Quelque chose dans la ville, opéra light (1939)
Tantivy Towers, opéra light (1931) (avec A.P. Herbert)
La ville de Ford, pièce de reconstitution historique de Guildford (1925)


Ecrits

Chamber Music: A Treatise for students (Macmillan, London 1913)
Mozart's String Quartets (London, 1927)
William Cobbett's Cyclopaedic Survey of Chamber Music (1930) (many entries)
"Edward German, An Appreciation" in Musical Times, Vol. 77, No. 1126 (Dec. 1936), pp. 1073–1077.
Sullivan's Comic Operas – A Critical Appreciation (Edward Arnold, London 1928).
Sir Edward Elgar (Blackie & Son, London, 1938)




https://www.youtube.com/watch?v=W09B8tPmFU4
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