Hans Abrahamsen, né à Copenhague le 23 décembre 1952, est un compositeur danois.
Né à Copenhague, Abrahamsen a fait la connaissance de la musique en jouant du cor d'harmonie à l'école. Il a poursuivi ses études de théorie de la musique à l'Académie royale danoise de musique. Sa musique est inspirée de Per Nørgård et Pelle Gudmundsen-Holmgreen, qui étaient deux de ses professeurs de composition, et dans les années 1980, il est devenu proche à la fois personnellement et stylistiquement (en partie grâce à une nouvelle période d'études) de György Ligeti.
Abrahamsen est considéré comme faisant partie d'une tendance appelée "die neue Einfachheit" (Nouvelle Simplicité), qui est apparue dans le milieu des années 1960 en réaction contre la complexité et l'aridité perçue de l'avant-garde du Centre Europe. Les premières œuvres d'Abrahamsen étaient conformes aux principes de ce mouvement, qui constituaient une réaction des Danois contre le courant venu de l'Europe centrale, en particulier du cercle autour de l'école de Darmstadt. Pour Abrahamsen, cela signifiait l'adoption d'une simplicité presque naïve dans l'expression, comme dans sa pièce pour orchestre Skum (1970).
Son style s'est bientôt modifié et développé, d'abord par l'intermédiaire d'un dialogue personnel avec le romantisme (perceptible dans des œuvres comme la pièce orchestrale Nacht und Trompete (1984)). Plus tard, après un silence de près d'une décennie où il n'a composé et publié à peu de rien, son style a pris un caractère tout à fait personnel, alliant une rigueur moderniste et une économie des moyens.
Les œuvres notables depuis son retour à la composition comprennent un concerto pour piano écrit pour sa femme Anne-Marie Abildskov, et la pièce de musique de chambre Schnee, où l'économie des matériaux semble atteindre un niveau extrême.
Œuvres
Oktober (klaver 1969)
Mit grønne underlag, pour cor et orgue (1970)
Skum, pour orchestre (1970)
Rundt Og Imellem, pour quintette à vent (1971, 76)
Symphonie en ut (1972)
Nocturnes pour flûte et piano (1972)
Landskaber, quintette à vent nr. 1 (1972)
Quatuor à cordes n° 1, "10 Preludes" (1973, orchestré en 2010)
Universe Birds (10 flûtes soprano 1973)
Scraps, violoncelle et piano (1973)
Flowersongs, 3 flûtes (1973)
Symphonie n° 1 (1974)
Danmarkssange pour soprano et instruments (1974)
Stratifications pour orchestre (1975)
Winternacht, pour ensemble (1976–78)
Walden, pour quintette à vent (1978)
Aria pour soprano et instruments (1979)
Quatuor à cordes n° 2 (1981)
Nacht und Trompete pour orchestre de chambre (1981)
Etudes pour piano (1984)
6 Pieces pour violon, cor et piano (1984)
Marchenbilder, pour ensemble (1984)
Zwei Schneetänze (1985)
Lied in Fall pour violoncelle et 13 instruments (1987)
Storm og stille (1988)
Carl Nielsen: Three Piano Pieces op 59, transcrites pour 10 instruments (1990)
Aarhus Ragtime pour orchestre (1990)
Hymne pour vents (1990)
Capriccio Bagateller pour violon (1990)
Befiehl du deine Wege de J.S. Bachs BWV 272 – koral for 15 instr. – (1991)
Breaking, version pour orchestre de chambre(d'après Per Nørgård – 1992)
Efterårslied (sopran + instrumenter 1992)
Walden (2. Version) (blæsere 1995)
Four Pieces (fra Sechs kleine Klavierstücke/Arnold Schönbergs Op. 19 – 1998)
Sonate pour violoncelle (1999)
Concerto pour piano (1999/2000)
Siciliano pour violoncelle (2000)
Two Pieces in Slow Time (messingblæsere + slagtøj 2000)
4 Pieces (1983 Piano Studies, Orchestrées 2000-2003)
Fire stykker for orkester (2004)
Three Little Nocturnes pour quatuor à cordes (2005)
Schnee, pour 9 instruments (2006)
Quatuor à cordes n° 3 (2008)
Double Concerto pour violon, piano et cordes (2011)
Quatuor à cordes n° 4 (2012)
Let me tell you, pour soprano et orchestre (2013)
Non datés
2 Grundtvig motetter (kor)
10 studier (klaver)
Canzone (akkordeon)
Capriccio bagateller (violin)
Efterår (sang + instrumenter)
Fantasistykker
Gush (altsax)
Windscape (messingblæsere)
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. Et donc, je n'écoute pas toujours les liens qui y sont postés ou alors en différé, pour me faire une idée d'un compositeur dont j'ai entendu parler et qui a suscité ma curiosité. Je viens quand même d'écouter la toute dernière vidéo que tu as postée, celle en live. C'est vrai que c'est très chiant, déjà sur sept minutes, alors sur tout un disque...
Mais bon, le public a l'air concentré. 
