Histoire de la musique contemporaine

Une interview radiophonique sur Espace 2 (la radio culture suisse), où je parle de musique contemporaine et vulgarisation auprès du grand public...
Avec un survol rapide des principaux courants musicaux de l'Avant-Garde de l'après-guerre !

Vous avez dit "contemporain" ?

Merci !

Bonsoir !
J'ai bien eu ton message ce soir, mais il se trouve que je reçois plusieurs personnes de ma famille cette semaine (ma soeur qui vient acheter une maison, ma nièce avec son bébé etc..) -ici, en Vendée-. Plus de temps pour te lire dans la semaine j'espère... Merci, à bientôt 

Merci pour ce fil très instructif ! Il y a quelques compositeurs là-dedans qu'il faudra que j'écoute (ou ré-écoute) assurément.

En ce qui concerne la musique électroacoustique, je recommande en complément, à ceux qui veulent s'en faire une idée panoramique, un passionnant coffret publié par l'INA-GRM en 2011.

https://boutique.ina.fr/cd/PDTINA000271#product_block_description

On y trouve, classées par ordre chronologique, toute une collection d'oeuvres de musique concrète, électroacoustique ou acousmatique (certains puristes font de subtiles différences entre les deux derniers termes, personnellement je confonds un peu tout, ne me demandez pas de détails là-dessus). Ca va des années 50 aux années 2000, de Schaeffer/Xenakis/Boulez à Bayle et Parmegiani (mes préférés !).

J'avais eu, en le recevant, le plaisir d'y retrouver une oeuvre que je n'avais entendue qu'une fois, lors des concerts gratuits de l'Acousmoniumà radio-France, dans les années 90 : "La complainte du bossué", d'Alain Savouret, et que je cherchais depuis en vain. Un grand moment de bonne humeur

Musica Enchiriadis a écrit:

Une interview radiophonique sur Espace 2 (la radio culture suisse), où je parle de musique contemporaine et vulgarisation auprès du grand public...
Avec un survol rapide des principaux courants musicaux de l'Avant-Garde de l'après-guerre !

Vous avez dit "contemporain" ?

J'avais simplement écouté le début de ton interview quand tu l'avais postée, et m'étais promis d'y retourner, car j'avais trouvé cela très intéressant, mais n'avais pas ce jour-là le temps d'aller jusqu'au bout. Et puis j'avais oublié par la suite. Voilà qui est fait aujourd'hui.

Formidable, Musica !  Merci infiniment.  C'est la première fois de ma longue vie (bientôt 76 printemps) que j'entends enfin quelqu'un parler de musique dite contemporaine de façon compréhensible pour moi. J'ai enfin pu voir un peu de lumière dans ce domaine où, jusqu'à aujourd'hui, régnait le noir le plus absolu dans ma conscience. (Pour moi, le « noir » c'est quand je ne comprends pas, quand je ne « vois » pas avec ce qui me sert de mental, et que ma sensibilité non structurée ne sait donc pas que saisir).

Malheureusement, et pour le seconde fois, je dois vaquer à d'autres occupations, et ne pourrai donc pas aller au bout de ce que j'ai à te dire ou à discuter avec toi. Il faudra que je reprenne tes propos et les développe un par un, car ils sont d'une richesse considérable, et il m'est impossible d'en parler globalement tant la problématique que tu soulèves est riche.

Simplement, à la fin de l'interview, j'ai écouté la pièce de Steve Reich, que je ne connaissais ni d'Eve ni d'Adam, et ai été fasciné. Je ne savais pas que pareille beauté existait. Je suis donc allé sur internet et ai écouté la première œuvre qui m'est tombée sous le curseur : Music for eighteen musicians. Et là, j'ai été carrément envouté. Et ce que j'ai trouvé, dans ce que je pourrais peut-être appeler mon esprit, c'est un musicien à la recherche de la muisque des sphères de la Renaissance si superbement évoquée dans les passages poétiques des pièces de Shakespeare (Il me semble qu'il y en a un merveilleux dans le Marchand de Venise, mais ma mémoire peut me tromper).

Pris par le temps, je n'en ai écouté que quelques minutes ; toujours est-il que pour moi, c'est cela la musique : l'éternelle tentative de tous les musiciens de tous les temps d'aller ratisser les cieux à la recherche de l'éternelle beauté de la musique des Sphères – chacun le faisant bien sûr à sa manière qui, au fond, importe assez peu.

En d'autres termes encore plus généraux : qu'est-ce que le beau, et comment y accéder par la musique ? D'où, question préalable : pourrait-on parvenir à une définition de la musique qui assure que nous parlons tous en permanence du même objet ?

J'arrête là, car j'ai un travail urgent qui, lui, n'attend pas. Mais je reviendrai parler avec toi de thèmes plus précis – si cela t'intéresse, bien sûr !

Encore une fois merci.

Kristian a écrit:

J'arrête là, car j'ai un travail urgent qui, lui, n'attend pas. Mais je reviendrai parler avec toi de thèmes plus précis – si cela t'intéresse, bien sûr !

Encore une fois merci.

Merci pour le retour positif !
Et au plaisir de discuter sur le sujet

Et moi j'ai encore un fil de retard qui m'avait échappé, à lire demain ! (mais j'ai des excuses.. ). A plus.