Fortunato Magi était un compositeur et un professeur italien, né à Lucques le 6 octobre 1839, et mort à Venise le 26 mai 1882. Il était l'oncle de Giacomo Puccini.
Inscrit à l'institution musicale de Lucques en 1849, il y étudia chant, piano, orgue, violon, plus la composition et le contrepoint. Dès 1852, il a été élève puis beau-frère- de Michele Puccini (qui avait épousé sa soeur Albina), le père du célèbre Giacomo Puccini. Il reçut son diplôme de composition le 7 mars 1857. Il est nommé "maestro d'armonia e suono d'organo" dans les écoles de musiques de Lucques, puis enseigne la théorie de la musique en 1860. En 1863, il est devenu un membre honoraire de la Sociétà del Quartetto di Lucca. Dans ces années, son travail en tant que pianiste était très intense, mais surtout comme artiste et non en tant que compositeur.
Lorsque Michele Puccini est mort en 1864, Fortunato Magi l'a remplacé comme organiste de la cathédrale, à la condition de se charger de son neveu, suivant la tradition musicale familiale. Malheureusement, il semble qu'il considérait Giacomo Puccini comme un étudiant pauvre et indiscipliné et il a essayé de le pencher vers d'autres activités. Mais ceci, que l'on trouve dans les biographies de Puccini, est maintenant contesté. Le rôle de Magi dans la ville musicale de Lucques est devenu très important. Il a reçu plusieurs décorations et a été admis comme "maestro esercente" de l' Accademia di Santa Cecilia de Roma. En 1871, il devint le chef de la Teatro del Giglio. La même année, il a pris comme étudiant son neveu Giacomo Puccini.
En 1872, Fortunato Magi est devenu directeur de l'Istituto Musicale Pacini. De 1874 à 1876, il a dirigé l'École de musique de Ferrare, et en 1877 il a fondé l'école de musique de La Spezia. Par la suite, il a dirigé le Conservatoire Benedetto Marcello de Venise. Il est mort en 1882.
Oeuvres
Sa musique est essentiellement religieuse, avec de nombreuses messes, vêpres, motets et cantiques généralement pour double choeur et orchestre. Mais il a aussi composé de la musique orchestrale ou chorale (surtout pour des occasions particulières, avec instruments à vent et percussions).
Musique sacrée
Messes et parties de messes I e II vespri, "mottettoni" per organici imponenti, perlopiù soli, doppio coro, grande orchestra, cui a volte aggiunge una banda (1870) Lamentations pour voix solo et harmonium Ave Maria pour basse et orchestre Miserere pour choeur et orchestre Ecce lux nova pour baryton, choeur et orchestre Christus, motet à 5 voix Esther, mélodrame (1860)
Oeuvres profanes
Sinfonia per orchestra e banda sull'inno reale (per la festa dello Statuto, 1863); Le ultime ore di Francesco Burlamacchi , azione melodrammatica (1865) Marcia funebre per orchestra e banda, scritta espressamente per i solenni funerali di G. Pacini (1868); Saluto al re d'Italia, sinfonia a piena orchestra con banda, eseguita nel settembre 1870 per celebrare la presa di RomaCantata a due voci con banda , in onore di A. Manzoni (Sarzana 1874); Inno in onore dell'Ariosto eseguito dagli alunni dell'Istituto musicale di Ferrara l'anno 1875, per coro di voci infantili, voci virili e orchestra Preludio per varii strumenti (1877)