Francisco Garcia Fajer (1730-1809)

Francisco Javier García Fajer «El Españoleto» (Nalda, Logroño 2 Décembre 1730 - Saragosse 1809) est un compositeur espagnol de l'école dite italienne galante.

Il a étudié à l'école du choeur de la cathédrale de Saragosse. En tant que jeune homme, il s'installe à Naples puis à Rome, où il était maître de chapelle de l'évêché de Terni (1754-1756) et a obtenu son epithête italienne "Lo Spagnoletto", qu'il gardait même de retour en Espagne comme "El Españoleto".

L'environnement musical italien dans les années 1750 a été caractérisée par des compositeurs sur le seuil entre galante et au début du classique tels que Niccolò Jommelli et Giovanni Battista Pergolesi.
Pendant cette période, on lui doit : deux oratorios : (Il Tobia, 1752, La Susanna, 1754, alla Congregazione dell’Oratorio dei Filippini), trois intermezzi ou farsette (La finta schiava, 1754, La pupilla, 1755, al Teatro della Pace, Lo scultore deluso, 1756, al Teatro Valle) et un opera seria (Pompeo Magno in Armenia, 1755, al Teatro delle Dame).

García Fajer est rentré en Espagne en tant que maître de chapelle de la Seo de Saragosse, de 1756 jusqu'à sa mort pendant le siège français de Saragosse en 1809. Dans cette période il abandonne les opéras pour se consacrer exclusivement à la musique religieuse (Oficio de defuntos, Salmo 94 Venite exultemus Domino, Las siete palabras de Cristo en la cruz).

García Fajer était en disgrâce depuis de nombreuses années en Espagne en raison de sa promotion de l'idiome musical italien, mais ces dernières années il a été réhabilité et pris sur ses propres mérites en tant que compositeur galant. Une conférence consacrée à la réhabilitation de sa réputation et son travail a eu lieu à l'Université de La Rioja, en Espagne, en Avril 2007.

Les Sept dernières paroles du Christ en Croix sont écrites pour 2 voix de soprano, 2 violons, alto et basse. Datées de 1787 comme celles de Haydn, elles sont (pour moi ) aussi ennuyeuses que des Leçons de Ténèbres. Très archaïques pour l'époque. Une oeuvre qui plairait sûrement à Jean

avant que tu le dises....je me disais qu'il était peut être bien pour moi!!

joachim a écrit:

Les Sept dernières paroles du Christ en Croix sont écrites pour 2 voix de soprano, 2 violons, alto et basse. Datées de 1787 comme celles de Haydn, elles sont (pour moi ) aussi ennuyeuses que des Leçons de Ténèbres. Très archaïques pour l'époque. Une oeuvre qui plairait sûrement à Jean

Ce qui me console c'est que je ne suis pas le seul à essuyer des déceptions, aujourd'hui.