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 Philip Hayes (1738-1797)

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joachim
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joachim

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MessageSujet: Philip Hayes (1738-1797)   Philip Hayes (1738-1797) Empty2014-01-08, 10:33

Philip Hayes est un organiste et compositeur anglais, né à Oxford le 17 avril 1738 et mort à Londres le 19 mars 1797.

D’abord élève de son père William Hayes, il devient choriste à Chapel Royal ; Philip Hayes reçut son baccalauréat en musique à l’université d’Oxford en mai 1763 avec le masque Telemachus. Il devint Gentleman of the Chapel Royal en 1767 et vécut à Londres jusqu’à ce qu’il fût nommé organiste du New College d’Oxford en 1776.

À la mort de son père, le compositeur et organiste William Hayes (1708-1777), il devint professeur de musique ainsi qu’organiste du Magdalen College et de l’église de l’université ; il obtint son doctorat en musique la même année.

Il fut en outre organiste du Saint John’s College à partir de 1790, et conserva tous ces postes – y compris celui de la Chapel Royal – jusqu’à son décès.

Ses "Lectures" professorales prirent la forme d' odes et d' oratorios spécialement composés qui furent joués à l'Oxford Music School. En 1780, il fut nommé conducteur du Festival annuel des Sons of the Clergy (fils du clergé) qui se tenait à la cathédrale Saint-Paul et, en 1791, il présida la visite de Haydn à Oxford. En tant que chef d'orchestre, il fut l'un des premiers musiciens anglais à utiliser un rouleau de papier pour battre le tempo, mais il était surtout connu pour sa personnalité difficile et sa corpulence. Ses fréquents voyages à Londres dans une chaise de poste n'est pas passé inaperçu par les porteurs d'Oxford qui ont eu peu de difficulté à trouver un surnom de "Phil Hayes" - il était donc affectueusement connu sous le nom de "Fill Chaise". Une caricature de lui, intitulée simplement '--- From Oxford', a été gravée par Philippe Jacques de Loutherbourg en 1790.

Il composa de la musique vocale sacrée et profane ainsi que de la musique instrumentale.

Le langage musical de Hayes combinait un respect pour les styles du baroque tardif pratiqués par des compositeurs tels que Haendel, ainsi qu'une compréhension claire des premiers styles classiques. Il s'intéressait également à la musique des générations précédentes – notamment Purcell et ses contemporains – et enrichit considérablement la vaste bibliothèque musicale héritée de son père. Ses œuvres montrent une approche imaginative de l'instrumentation : à partir de 1763, il fait un usage fréquent de clarinettes et ses six concertos pour clavier (1769) sont les premiers publiés en Angleterre à offrir la possibilité de jouer sur les premiers pianofortes.
Hayes est décédé à Londres, à l'âge de 58 ans. Après sa mort, les manuscrits inédits de sa musique, ainsi que les œuvres de son père, ont été transmis à la Bodleian Library, Oxford.


Œuvres


Musique instrumentale

6 Concertos pour orgue (ou clavecin ou pianoforte), suivis d’une sonate pour clavecin (éd. Londres, 1769)
6 Sonates, op. 2 pour clavecin (ou pianoforte) avec accompagnement de violon (éd. Londres, 1774)
The Rival Nations, concerto pour 2 flûtes et cordes (MS Oxford, Bodleian Library)


Musique vocale

The Muses Delight, Catches, Glees, Canzonets and Canons (London, 1786)
Sixteen Psalms, (Oxford, 1788)
Catches and Glees: The Muses Tribute to Beauty (London, 1789)
Eight Anthems, (Oxford, 1803)
Over 20 songs issued separately between 1769 and 1794
Prophétie, oratorio (1779)
Le Jugement d'Hermès, oratorio profane (1783)
Ode pour le jour de la sainte Cécile (1779)
Ode à l'Harmonie (1783)
Telemaque, masque (1763)




https://www.youtube.com/watch?v=HrUr4WL3ecg
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joachim
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joachim

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MessageSujet: Re: Philip Hayes (1738-1797)   Philip Hayes (1738-1797) Empty2021-08-03, 18:21

Le canon à quatre parties de Hayes "By the Waters of Babylon", sur le texte du 137e Psaume, a fourni le modèle pour le canon à trois parties, qui a été initialement édité par Lee Hays sous le titre Psaume 137 pour le groupe The Weawers, et a plus tard a été enregistré par Don McLean sous le titre Babylon sur son album American Pie (1971). Le même canon est aussi utilisé comme "Friedenskanon" (canon de la paix) sur le texte allemand Nach dieser Erde wäre da keine (Lied gegen die Neutronenbombe) (Après cette terre il n'y en aurait plus, chanson contre la bombe à neutrons) de Gerd Kern, chanté par le groupe de chansons de la R.D.A. Oktoberklub. Cette version du texte est devenue populaire en Allemagne de l' Ouest dès le début des années 1980 grâce au mouvement pour la paix.



https://www.youtube.com/watch?v=2A7A3rEh1ZA


Nach dieser Erde

https://www.youtube.com/watch?v=YJQbgSSveb4
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joachim
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MessageSujet: Re: Philip Hayes (1738-1797)   Philip Hayes (1738-1797) Empty2023-08-30, 10:11

Concerto pour orgue n° 5



https://www.youtube.com/watch?v=kGzTQRrKOSM

Philip Hayes a été Heather Professor of Music à l'Université d'Oxford, succédant à son père, William Hayes. Alors que William a eu le plaisir d'accueillir la visite de Haendel à Oxford, Philip a accueilli celle de Joseph Haydn, au cours de laquelle a été joué la Symphonie « Oxford » de ce dernier, ainsi qu'un des concertos pour orgue de Hayes.

Philip Hayes a écrit un ensemble de six concertos pour clavier dont la page de titre de l'édition originale publiée en 1769 indique qu'ils conviennent à l'orgue, au clavecin ou au piano-forte.

En raison du manque flagrant d'enregistrements commerciaux d'œuvres de Hayes, nous avons réalisé cet enregistrement généré par ordinateur en utilisant des instruments de la Bibliothèque symphonique de Vienne et un orgue Garritan. L'enregistrement a été simulé à l'aide du modèle spatial viennois de l'église du monastère de Pernegg du XVIe siècle en Basse-Autriche. L'orchestre était placé dans la tribune ouest, autour de l'orgue.

La vidéo de cet enregistrement montre la partie de clavier de la publication originale de 1769. L'œuvre est composée pour clavier et cordes (solo et tutti) et, suivant la convention de l'époque, nous avons ajouté des hautbois doublant les violons et un basson doublant les violoncelles.

Notre objectif est d'intéresser les artistes et le public à l'appréciation de la musique de Philip Hayes, dans l'espoir d'encourager les performances live de ses œuvres et ses enregistrements commerciaux.
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Pébété

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MessageSujet: Re: Philip Hayes (1738-1797)   Philip Hayes (1738-1797) Empty2024-04-17, 14:46

Concerto for the Organ (1769) Philip Hayes (1738-1797) 185465



    Stеphеn Fаrr (organ)
    London Bаch Consort

    1. Allegro
    0:00
    2. Andante minuetto
    5:35
    3. Allegro
    8:59

Informations complémentaires

Compositeur, organiste et chanteur anglais, deuxième fils de William Hayes (1708-1777) et frère de William Hayes Jr. (1741-1790). Il a reçu sa première éducation musicale de son père. En 1763, son masque « Télémaque » lui valut un diplôme de musique et, en 1767, il passa une courte période comme chanteur à la Chapelle Royale de Londres. En 1776, il fut nommé organiste du New College d'Oxford et un an plus tard, son père lui succéda comme professeur de musique, obtenant en même temps son doctorat. Au cours de la décennie suivante, il ajouta des postes d'organiste au Magdalen College, à l'Église universitaire et au St. John's College, où il se fit connaître pour ses conférences composées de ses propres odes et oratorios. En 1780, il fonda le Festival des Fils du Clergé à Saint-Paul de Londres et par la suite il fit fréquemment la navette entre les deux villes. Il accueillit Joseph Haydn à Oxford lorsque ce compositeur arriva pour y recevoir un doctorat honorifique. Il était un compositeur prolifique de catches, de glees, etc. Ses œuvres comprennent 48 hymnes, plus de 30 chants, 16 Psaumes, 16 odes, deux oratorios, le masque susmentionné, deux services, six concertos pour clavier (1769) et six sonates pour violon. En tant que compositeur, son langage naturel était un mélange d'idiomes galants et classiques allié à une préférence typiquement anglaise pour des mélodies simples et symétriquement formulées et à une technique assurée fondée sur une connaissance approfondie des œuvres de Haendel. Ses six concertos pour clavier (1769) furent les premiers publiés en Angleterre à offrir la possibilité d'être joués au pianoforte, et à partir du masque « Télémaque » (1763), ses œuvres à grande échelle comprenaient souvent des parties pour clarinettes.
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