Elle manque pas d'air!

Les gens m'étonneront toujours! Quand j'ai déménagé en 2005 ( et par la même j'ai du abandonner mon piano que ma belle doche s'est empréssée de revendre ) j'avais demandé à la proprio si je pouvais mettre un piano dans l'appart. Elle a toujours refusé. Pendant presque 4 ans, j'ai tenté en vain de lui obtenir l'autorisation. Sous le fallacieux prétexte qu'il ne "fallait pas déranger les voisins", je me suis privé de piano pendant plus de 4 ans ( et aujourd'hui encore hélas puisque mon piano a été remplacé par une armoire IKEA...).

Et aujourd'hui, qui me téléphone? Mon ancienne proprio! Et pour me demander quoi? Des conseils pour l'achat d'un premier piano pour sa fille! C'est gonflé quand même!!

Toutefois, encore trop bon j'ai passé plus de 2 heures au téléphone à répondre à toutes ses questions et lui conseiller le meilleur choix en fonction de son budget et du but recherché. Mais je l'ai prévenu: un instrument de musique est un instrument de musique, pas un jouet. Alors même avec le meilleur piano du monde, sans motivation et sans apprentissage du solfège, elle n'ira pas loin et se lassera vite.

Affaire à suivre...

Ta bonté te perdra

J'aime trop la musique pour l'envoyer promener et je serai chagriné qu'une enfant ( qui n'est pas non plus responsable des décisions de sa mère ) ne puisse pas s'épanouir musicalement à cause d'un mauvais choix. Autant qu'elle puisse obtenir ce que je n'ai pas eu et si ça peut faire changer d'avis sa mère pour les prochains locataires mélomanes alors tout le monde y gagnera. Mais j'ai trouvé ça gonflé quand même!

Salut Snoopy,
toi qui a l'air de connaître ces instruments, je possède depuis fort longtemps un "Burger Jacobi" datant de 1921 qui ne tient plus l'accordage. Il est actuellement a 438 Mhz, impossible de le monter plus haut, mais cela ne me dérange pas vu que je n'essaie de jpianoter qu'occasionnellement et en solo. Je songe à le remettre d'aplomb. Ma question : est-ce que cela en vaut la peine ?
Salutations
jc

Je ne sais pas, je ne connais pas du tout la marque "Burger Jacobi" . C'est la première fois que j'en entends parler. Le mieux serait de demander à un accordeur de piano si ça vaut le coup ou pas. Lui seul saura te le dire avec précision

Salut Snoopy , merci pour ta réponse.
Voici pour ton info....

http://www.hls-dhs-dss.ch/textes/f/F29730.php a écrit:

Famille de facteurs de pianos de Bienne, originaire de Günsberg, puis de Bienne. Heinrich Christian Johann (1791-1879), de Walthershausen (Thuringe), travailla dès 1842 comme facteur de pianos à Thoune.
Son fils Hermann Emil (1852-1928) fit son apprentissage chez son père, comme ses deux frères aînés, et, après un tour de compagnon à Bâle, Paris et Zurich, s'associa en 1879 avec son futur beau-père, le facteur de pianos Christian Burger (1842-1925).
Celui-ci avait transféré à Bienne (1875) la fabrique de pianos qu'il avait fondée à Berthoud en 1872.

L'entreprise déménagea en 1882 à Madretsch (auj. comm. Bienne) sous le nom de Burger & Jacobi où elle se développa rapidement. Hermann Emil en fut la cheville ouvrière. Cofondateur de la Société des artisans de Bienne et de la Chambre bernoise des employés et des arts et métiers, il présida l'Association suisse des facteurs de pianos, siégea au Conseil communal (exécutif) de Madretsch et au Conseil de ville (législatif) de Bienne.
Ses fils Hermann Heinrich Christian (1887-1956), député au Grand Conseil bernois (1933-1946), Edwin Hugo Hans (1890-1982), fondateur et premier président de la Société théâtrale de Bienne (1928-1944), et Werner Lukas Guido (1892-1977), membre du Conseil de ville de Bienne et du Conseil de bourgeoisie (1934-1954), collaborèrent à l'entreprise, ainsi que le fils de Christian Burger, Ernst (1874-1934) et son petit-fils Hans (1910-1988). Franz Hugo (1918), de la troisième génération des J., travailla dans la firme, tandis que Rudolf Hermann (1917) en fut l'administrateur et le copropriétaire.
A son apogée, l'entreprise fabriquait environ 800 instruments par année. Lors de la crise des années 1930, elle se rabattit sur la production de boîtiers pour radios et, dès 1973, elle abrita l'atelier de l'Association suisse des facteurs de pianos.

L'entreprise Burger & Jacobi occupait quarante-cinq personnes en 1984, avant d'être rachetée par le marchand de pianos Jean-Claude Häfliger (1985), qui fit faillite en 1988. Le peintre Marcus William Gerold (1891-1969), fils de Hermann Emil, ainsi que Klaus ( -> 2), fils de Werner Lukas Guido, appartiennent aussi à cette famille.

Intéressant, merci

Déjà dès ton premier message, jc, j'ai trouvé que les pianos Burger-Jacobi (n'y a-t-il pas de ü dans Bürger) sont ce qu'il y a de mieux produit en Suisse.
Il vaudrait la peine de remettre en bonne condition un tel piano. Quel est le n° de fabrication?