Niccolò Jommelli est un compositeur italien né à Aversa (Italie), le 10 septembre 1714, et mort à Naples, le 25 août 1774.
Après une formation musicale précoce en tant que choriste à l'église d'Aversa, il entre au Conservatoire de Sant'Onofrio a Porta Capuana en 1725 pour étudier auprès d'Ignazio Prota et de Francesco Feo. Trois ans plus tard, il est transféré au Conservatorio di Santa Maria della Pietà dei Turchini, où il étudie le chant et le clavier. Pendant ce temps, il se lie d'amitié avec Johann Adolph Hasse.
Jommelli commença à composer des ballets et une cantate d'église, qui le firent remarquer. En 1737, il usa d'un pseudonyme pour son premier Opéra, L'errore amoroso, tant il était incertain de son talent. La première exécution, à Naples, fut un succès qui l'encouragea à composer son deuxième opéra, Odoardo.
En 1740, Jommelli gagna Rome et écrivit Ricimero et Astianatte, deux opéras qui accrurent sa renommée. Jommelli reçut alors une commande de la ville de Bologne, ce qui lui donna l'occasion de rencontrer le Padre Giovanni Battista Martini — le plus célèbre musicien italien d'alors, dont Wolfgang Amadeus Mozart fut élève. En 1747, son prestige était si grand qu'il lui fut demandé de sélectionner le candidat pour le poste de maître de chapelle à Naples.
En 1748, la création, à Vienne, de son opéra Didone lui assura l'admiration de Marie-Thérèse d'Autriche et Pietro Metastasio. Métastase prétendait que sa musique « avait justement surpris et enchanté tant la cité que la cour. Elle est pleine de grâce, de profondeur, de nouveauté et d'harmonie, et par-dessus tout, d'expression. Tout s'exprime, des violons aux contrebasses. Jusqu'à présent, je n'ai rien entendu d'aussi convainquant. » Le César des poètes écrivit, à la demande de l'empereur Charles VI d'Autriche, le livret de l'oratorio La Passione di nostre Signore Gesù Cristo (1749), initialement mis en musique par le célèbre compositeur vénitien Antonio Caldara (1670-1736).
Jommelli revint à Rome en 1749, où il fut nommé maître auxiliaire de chapelle. En 1753, il fut appelé par le duc de Württemberg à Stuttgart, où, seize ans durant, il fut Oberkapellmeister de sa cour, avec salaire annuel exceptionnel de 4000 florins. Il composa à Stuttgart en 1756, pour commémorer la mort de la mère de son employeur, son Requiem en mi bémol majeur pour soli, chœur et orchestre. La santé de son épouse le ramena en Italie, en 1769. Le roi du Portugal l'invita pour composer des opéras mais, trop fatigué, il dut décliner l'offre et continua de composer à Aversa. En 1770, son opéra Armida fut entendu à Naples par Mozart, alors âgé de quatorze ans, qui l'apprécia beaucoup. En 1771, l'opéra Ifigenia fut un échec qui détourna Jommelli du genre. Il se consacra alors à la musique religieuse, produisant un magnifique Miserere.
Jommelli était considéré comme l'un des compositeurs les plus importants de toute la période par ses contemporains ; Christian Daniel Friedrich Schubart l'appelait en effet l'un des principaux génies musicaux de l'époque. Son approche à la fois du comique et du sérieux était très progressive, réduisant la dominance de la voix en augmentant la fonction et la texture de l'accompagnement orchestral. Il a été l'un des premiers à introduire des finales élargies, et son orchestration colorée, son utilisation innovante de la dynamique et de l'harmonie, ainsi que son utilisation du récitatif obligatoire, étaient toutes des caractéristiques qui ont inspiré et influencé d'autres personnes à travers l'Europe. Il était une figure internationalement reconnue.
Sa musique se compose de 80 opéras, 12 serenatas, 15 oratorios, 20 messes et près de 200 œuvres sacrées allant des Lamentations de Jérémie (1750) aux Psaumes. Sa musique instrumentale est moins prolifique mais comprend quatre concertos (un pour flûte, trois pour claviers), six sonates pour flûte/violon, cinq sonates en trio, neuf quatuors à cordes (et un quatuor pour flûtes), deux divertimentos et de nombreuses œuvres pour clavier plus petites.
Si Jommelli est avant tout un compositeur d'opéras (pas moins de 104 !), il n'en demeure pas moins qu'il a composé également une abondante oeuvre religieuse, parmi lesquelles 15 oratorios et 18 Messes, ainsi que des oeuvres vocales profanes (sérénades, cantates) et un peu de musique instrumentale (4 concertos, sonates).
Jusqu'à présent je n'avais écouté que des extraits d'opéras ainsi qu'une chaconne orchestrale et une sonate en trio.
J'ai écouté aujourd'hui son Requiem en mi bémol majeur, pour solistes, choeurs et orchestre, mais j'avoue que je me suis plutôt ennuyé : on a l'impression d'entendre toujours la même musique pendant les 57 minutes de la partition.
Jean connaît peut-être ?
Jean
Nombre de messages : 8784 Age : 81 Date d'inscription : 14/05/2007
Non !...mais je ne sais plus ce que j'avais entendu de lui, qui m'avais un peu laissé la même impression que toi dans le requiem ...de ce fait je l'ai peut etre un peu vite...rayé de mes listes!
Jean
Nombre de messages : 8784 Age : 81 Date d'inscription : 14/05/2007
voilà qui me fait changer d'avis sur la musique de Jommelli entre baroque et classique , compositeur d'opéra il sollicite assez la virtuosité de ses solistes; c'est très varié et je ne me suis pas ennuyé une seconde!!
Jean
Nombre de messages : 8784 Age : 81 Date d'inscription : 14/05/2007
Ricimero re de' Goti (Roma, 1740) Astianatte (Roma, 1741) - libretto di Antonio Salvi Ezio (Bologna, 1741) - libretto di Pietro Metastasio Semiramide riconosciuta (Torino, 1741) - libretto di Pietro Metastasio Merope (Venezia, 1741) - libretto di Apostolo Zeno Eumene (Bologna, 1742) - libretto di Apostolo Zeno Semiramide (Venezia, 1742) - libretto di Francesco Silvani Tito Manlio (Torino, 1743) - libretto di Gaetano Roccaforte Demofoonte (Padova, 1743) - libretto di Pietro Metastasio Alessandro nell'Indie (Ferrara, 1744) - libretto di Pietro Metastasio Ciro riconosciuto (Bologna, 1744) - libretto di Pietro Metastasio Sofonisba (Venezia, 1746) - libretto di Antonio Zanetti e Girolamo Zanetti Cajo Mario (Roma, 1746) - libretto di Gaetano Roccaforte Antigono (Lucca, 1746) - libretto di Pietro Metastasio Tito Manlio (Venezia, 1746) - libretto di Jacopo Antonio Sanvitale Didone abbandonata (Roma, 1747) - libretto di Pietro Metastasio Achille in Sciro (Vienna, 1749) - libretto di Pietro Metastasio Artaserse (Roma, 1749) - libretto di Pietro Metastasio Ciro riconosciuto (Venezia, 1749) - libretto di Pietro Metastasio Demetrio (Parma, 1749) - libretto di Pietro Metastasio Cesare in Egitto (Roma, 1751) - libretto di Giacomo Francesco Bussani Ifigenia in Aulide (Roma, 1751) - libretto di Mattia Verazi Ipermestra (Spoleto, 1751) - libretto di Pietro Metastasio Talestri (Roma, 1751) - libretto di Gaetano Roccaforte Attilio Regolo (Roma, 1753) Bajazette (Torino, 1753) - libretto di Agostino Piovene La clemenza di Tito (Stoccarda, 1753) - libretto di Pietro Metastasio Catone in Utica (Stoccarda, 1754) - libretto di Pietro Metastasio Lucio Vero (Milano, 1754) Il giardino incantato (Stoccarda, 1755) Enea nel Lazio (Stoccarda, 1755) - libretto di Mattia Verazi Penelope (Stoccarda, 1755) - libretto di Mattia Verazi Il Creso (Roma, 1757) - libretto di Giovacchino Pizzi Temistocle (Napoli, 1757) - libretto di Pietro Metastasio Tito Manlio (Stoccarda, 1758) Ezio (Stoccarda, 1758) Endimione (Stoccarda, 1759) Nitetti (Stoccarda, 1759) - libretto di Pietro Metastasio Alessandro nell'Indie (Stoccarda, 1760) Cajo Fabrizio (Mannheim, 1760) - libretto di Mattia Verazi L'Olimpiade (Stoccarda, 1761) - libretto di Pietro Metastasio L'isola disabitata (Ludwigsburg, 1761) - libretto di Pietro Metastasio) Semiramide riconosciuta (Stoccarda, 1762) Didone abbandonata (Stoccarda, 1763) Il trionfo d'amore (Ludwigsburg, 1763) - libretto di Giampiero Tagliazucchi Demofoonte (Stoccarda, 1764) Il re pastore (Ludwigsburg, 1764) - libretto di Giampiero Tagliazucchi La pastorella illustre (Stoccarda, 1764) - libretto di Giampiero Tagliazucchi Temistocle (Ludwigsburg, 1765) Imeneo in Atene (Ludwigsburg, 1765) Vologeso (Ludwigsburg, 1766) - libretto di Mattia Verazi Fetonte (Ludwigsburg, 1768) Armida abbandonata (Napoli, 1770) - libretto di Francesco Saverio de' Rogati Demofoonte (Napoli, 1770) Ifigenia in Tauride (Napoli, 1771) - libretto di Mattia Verazi Achille in Sciro (Roma, 1771) Il trionfo di Clelia (Napoli, 1774) - libretto di Pietro Metastasio La Griselda
Pasticci seri e comici
La contessina (1743) Catone in Utica (1747) Merope (1749) Andromeda (1750) Euridice (1750) Armida placata (1750) César in Egipte (1751) Fetonte (Stoccarda, 1753) - libretto di Leopoldo de Villati I tre vecchi innamorati (1768) Arcadia in Brenta
Intermezzi, opere buffe e drammi serio-comici
L'errore amoroso (Napoli, 1737) - libretto di Antonio Palomba Odoardo (Napoli, 1738) Don Chichibio (Roma, 1742) L'amore in maschera (Napoli, 1748) - libretto di Antonio Palomba La cantata e disfida di Don Trastullo (Roma, 1749) L'uccellatrice (Venezia, 1751) - libretto di Carlo Goldoni Il Parataio (Parigi, 1753) - revisione de L'uccellatrice La villana nobile (Palermo, 1751) - libretto di Antonio Palomba I rivali delusi (Roma, 1752) Don Falcone (Bologna, 1754) La critica (Ludwigsburg, 1766) Il matrimonio per concorso (Ludwigsburg, 1766) - libretto di Gaetano Martinelli Il cacciatore deluso ovvero La Semiramide in bernesco (Tubinga, 1767) - libretto di Gaetano Martinelli La schiava liberata (Ludwigsburg, 1768) - libretto di Gaetano Martinelli L'amante cacciatore (Roma, 1771) Le avventure di Cleomede (1771) - libretto di Gaetano Martinelli Il giuoco di Picchetto (1772) La conversazione e L'accademia di musica (1775) La pellegrina
Serenate
Perché da l'alta reggia (1747) Siam nel Parnaso, o amica (1751) La reggia de' Fati (1753) La pastorale offerta (1753) L'asilo d'amore (Stoccarda, 1758) Le cinesi (1765) Arcadia conservata (1765 c.) L'unione coronata (Stoccarda, 1768) Cerere placata (Napoli, 1772) La partenza
Cantates profanes et diverses oeuvres vocales
Armida, Libretto: E.V. de Romanis; 1746, Rome (perdu) E quando sarà mai Gia la notte; Libretto: Pietro Metastasio, La pesca Giusti numi (Didone abbandonata) No, non turbarti, o Nice; Libretto: Pietro Metastasio, La tempesta Partir conviene Perdona, amata Nice; Libretto: Pietro Metastasio, La gelosia Le frondi l’erbe (Autunno) Lucinda e Fileno Oh come oltre l’osato (Venere ed Amore) Scendi propizio; Libretto: Pietro Metastasio, Epitalamio II Solfeggi
Oratori e cantate sacre
Il sacrifizio di Abramo o Isacco figura del Redentore (Libretto: Pietro Metastasio) (1742) La Betulia liberata (1743) Gios re di Giuda (1745) Juda proditor (1746) La Passione di Gesù Cristo (1749) Giuseppe glorificato in Egitto (1749) Le spose di Elcana (1750) La natività della Beatissima Vergine (1750) La gloriosa ascensione al cielo di Nostro Signor Gesù Cristo (1751) La natività della Beatissima Vergine (1751) La natività della Beatissima Vergine (1752) Il sacrificio di Gefte (1753) La reconciliazione della Virtù e della Gloria (1754) Gerusalemme convertita (1755) Il sogno di Nabucco (1755)
Musique sacrée
Messe "Solennelle" en ré majeur : Sop. Alto-Ténor-Basse-ch. 4 voix-orgue (1766) Messe : 3 Sopranos-2 Altos-ch. 4 voix-cordes-orgue (1745) Missa : 4 soli-choeur 5 voix-orchestre-orgue (1769) Credo : choeur 4 voix-orchestre-basse continue Credo : choeur 4 voix-orchestre-orgue Credo : Soprano-Alto-choeur 8 voix-orgue Gloria : 4 voix-orchestre Gloria : choeur 4 voix-orchestre Kyrie : choeur 4 voix-orchestre Sicut Locutus Est : 2 Sopranos-Alto-orgue Graduels Hymnes Offertoires Messe pour les Defunts en mi bémol majeur : choeur 4 voix-cordes-orgue (1756) Requiem : 4 soli-choeur 4 voix-orchestre-orgue (1764) De Profundis : quatuor vocal-choeur 4 voix-cordes Magnificat : 2 Sopranos-Alto-Ténor-2 Basses-choeur 8 voix-orgue (1750) Magnificat : 2 Sopranos-Basse-orgue Magnificat : 4 soli-choeur 4 voix-orchestre-orgue Magnificat : choeur 4 voix (1750) Lamentations du Prophete Jeremie pour le Mercredi Saint Lecons de la Semaine Sainte Repons pour la Semaine Sainte : choeur 4 voix-orgue Répons Miserere en sol mineur Motets Antiphones Psaumes Te Deum : 2 Sopranos-Alto-Basse-choeur 4 voix-orchestre (1746) Te Deum : Alto-choeur 4 voix-orchestre (1763) Te Deum : choeur 5 voix-orchestre
Musique instrumentale
Concerto pour clavecin et orchestre en ré majeur (v. 1750) Concertos en fa majeur et en sol majeur pour clavecin et orchestre Concertos pour flûte en sol majeur et en ré majeur Sinfonia pour salterio, cordes et basse continue en sol majeur Ouverture périodique (Allegro et Chaconne) en mi bémol majeur Divertimento pour 2 violons, alto, cor et b.c. en mi bémol majeur Divertimento pour 2 violons, alto et b.c. un sol majeur Napolitano pour flûte, 2 violons et b.c. en ré majeur Concerto da camera pour 2 violons et b.c. en fa mineur Ciaconna en mi bémol majeur pour orchestre 7 Sonates en trio pour 2 violons ou flûtes et b.c., en ré, sol, ré, sol, ut, ré, sol (1751) 9 Quatuors pour 2 violons, violoncelle et b.c. Duo en ut majeur pour clavecin ou pianoforte à 4 mains Sonate en ut majeur pour clavecin (1769) Marche en fa majeur et 2 Menuets en ut majeur et si bémol majeur pour clavecin
Dernière édition par joachim le 2018-02-04, 13:04, édité 1 fois
Bel Canto Admin
Nombre de messages : 7251 Age : 67 Date d'inscription : 10/07/2007
Niccolò Jommelli (né le 10 septembre 1714 à Aversa, en Campanie, Italie - mort le 25 août 1774 à Naples) est un compositeur italien du xviiie siècle.
Biographie
Niccolò Jommelli commença par composer des ballets et une cantate d'église qui le firent remarquer. En 1737, il usa d'un pseudonyme pour son premier opéra, L'errore amoroso, tant il était incertain de son talent. La première exécution, à Naples, fut un succès qui l'encouragea à composer son deuxième opéra, Odoardo.
En 1740, le compositeur gagna Rome et écrivit Ricimero et Astianatte, deux opéras qui accrurent sa renommée. Il reçut alors une commande de la ville de Bologne, ce qui lui donna l'occasion de rencontrer le Padre Giovanni Battista Martini — le plus célèbre musicien italien d'alors, dont Wolfgang Amadeus Mozart fut élève. En 1747, son prestige était si grand qu'il lui fut demandé de sélectionner le candidat pour le poste de maître de chapelle à Naples.
En 1748, la création, à Vienne, de son opéra Didone lui assura l'admiration de Marie-Thérèse d'Autriche et Pietro Metastasio. Metastasio prétendait que sa musique « avait justement surpris et enchanté tant la cité que la cour. Elle est pleine de grâce, de profondeur, de nouveauté et d'harmonie, et par-dessus tout, d'expression. Tout s'exprime, des violons aux contrebasses. Jusqu'à présent, je n'ai rien entendu d'aussi convaincant.» Le César des poètes écrivit, à la demande de l'empereur Charles VI d'Autriche, le livret de l'oratorio La Passione di Nostro Signore Gesù Cristo (1749), initialement mis en musique par le célèbre compositeur vénitien Antonio Caldara (1670-1736).
Niccolò Jommelli revint à Rome en 1749, où il fut nommé maître auxiliaire de chapelle. En 1753, il fut appelé par le duc de Württemberg à Stuttgart, où, seize ans durant, il fut Oberkapellmeister de sa cour, avec un salaire annuel exceptionnel de 4000 florins. Il composa à Stuttgart en 1756, pour commémorer la mort de la mère de son employeur, son Requiem en mi bémol majeur pour soli, chœur et orchestre. La santé de son épouse le ramena en Italie en 1769. Le roi du Portugal l'invita pour composer des opéras mais, trop fatigué, il dut décliner l'offre et continua de composer à Aversa. En 1770, son opéra Armida fut entendu à Naples par Mozart, alors âgé de quatorze ans, qui l'apprécia beaucoup. En 1771, l'opéra Ifigenia fut un échec qui détourna Jommelli du genre. Il se consacra alors à la musique religieuse, produisant un magnifique Miserere.
Niccolò Jommelli nous a légué une centaine d'œuvres variées : Opéras, sérénades, cantates et pièces liturgiques diverses, telles les attachantes Lamentations de Jérémie (1750).
Pour découvrir Jommelli Le Lamentazioni del profeta Geremia per il mercoledì Santo, par Il Seminario Musicale sous la direction de Christophe Rousset, avec Véronique Gens et Gérard Lesne Armida abbandonata, par Les Talens Lyriques sous la direction de Christophe Rousset. Requiem en mi bémol majeur pour soli, chœur et orchestre par l'Orchestre symphonique moldave et les chœurs de l'Académie nationale moldave sous la direction de Silvano Frontalini.
source : wikipedia
Bel Canto Admin
Nombre de messages : 7251 Age : 67 Date d'inscription : 10/07/2007
J'ai écouté plusieurs extraits de ce compositeur et, comme souvent avec ce style de musique, je préfère la musique instrumentale aux oeuvres vocales qui sont pourtant très belles mais sont plus ardues pour moi.
laudec
Nombre de messages : 5668 Age : 72 Date d'inscription : 25/02/2013
Très belle et mélodieuse cette musique, le jeu de la harpe qui s’instille par-ci par-là m'est particulièrement agréable à écouter. Beaucoup d'autres œuvres à écouter sur yt avec entre autres une "Passion de notre Seigneur Jésus-Christ" et une messe en ré majeur
Icare Admin
Nombre de messages : 17470 Age : 60 Date d'inscription : 13/11/2009
J'ai écouté aujourd'hui son Requiem en mi bémol majeur, pour solistes, choeurs et orchestre, mais j'avoue que je me suis plutôt ennuyé : on a l'impression d'entendre toujours la même musique pendant les 57 minutes de la partition.
disais-je en 2009
J'ai complètement changé d'avis grâce à Icare - tout arrive - avec le Requiem qu'il a placé dans un autre fil. Je le trouve très beau maintenant !
https://www.youtube.com/watch?v=46D942CsFc4
Icare Admin
Nombre de messages : 17470 Age : 60 Date d'inscription : 13/11/2009
Jusqu'à peu, Niccolo Jommelli était un compositeur que je ne connaissais que de nom, depuis assez longtemps d'ailleurs, depuis au moins mes premières participations sur ce forum, sans avoir eu - je le reconnais presque honteusement - la curiosité du mélomane que j'ai pourtant développée sur tellement d'autres créateurs, même de l'ère baroque. Ce fil n'est pas à l'abandon, loin de là, puisque le dernier commentaire date de décembre 2022, ce qui est d'un passé proche, et j'y constate des interventions ponctuelles depuis l'ouverture du topic. En même temps, on ne peut être sur tous les fronts, surtout, lorsque comme moi, toutes les périodes m'intéressent et que je ne fonctionne jamais de façon chronologique ni même organisée, mais plutôt au gré des opportunités qui se présentent à moi. C'est dans cet état d'esprit que j'avais choisi l'oratorio La Passione di Nostro Signore Gesu Cristo de Niccolo Jommelli, par les ensembles "Eufonia" & "Sigismondio D'India", le "Berliner Barock Akademie" et les solistes que Jean doit sûrement connaître; Anke Herrmann, Debora Beronese, Jeffrey Francis et Maurizio Picconi, sous la direction d'Alessandro De Marchi. Cette passion, que j'ai réécouté pour la seconde fois aujourd'hui, représente donc ma première entrée dans l'univers de Jommelli. Comme c'est souvent le cas avec la musique baroque, à l'exception de Bach, Vivaldi et quelques autres, les secondes écoutes sont plus fructueuses que les premières. Je ne la maîtrise pas encore totalement, émotionnellement parlant, l'oeuvre est fastidieuse, mais je repère déjà les pages vocales qui me touchent le plus. Est-ce un compositeur que j'approfondirai? Je ne pourrais parler d'un coup de coeur pour le moment, ni d'une révélation comme le fut récemment Jean Sibelius, mais disons que je laisserai trainer une oreille, sait-on jamais.
Icare Admin
Nombre de messages : 17470 Age : 60 Date d'inscription : 13/11/2009
Cette passion, que j'ai réécouté pour la seconde fois aujourd'hui, représente donc ma première entrée dans l'univers de Jommelli. Comme c'est souvent le cas avec la musique baroque, à l'exception de Bach, Vivaldi et quelques autres, les secondes écoutes sont plus fructueuses que les premières. Je ne la maîtrise pas encore totalement, émotionnellement parlant, l'oeuvre est fastidieuse, mais je repère déjà les pages vocales qui me touchent le plus.
Ce que je lis en tête du commentaire qui se trouve dans le fascicule de mon double-cd: Dans la seconde moitié du XVIIIème siècle, Niccolo Jommelli faisait partie des compositeurs les plus adulés d'Italie. Le Dr Charles Burney, historien de la musique, le considérait "comme l'un des tout premiers de l'univers dans sa profession". Charles de Brosses pu déclarer à son sujet: "Il a la force, comme le goût et la délicatesse; domine complètement l'harmonie qu'il met en oeuvre avec une stupéfiante richesse, et à propos des récitatifs avec violon obligé, quand ils sont réalisés à la perfection, comme certains de Jommelli qu'il m'est arrivé d'écouter, je dois avouer que pour ce qui concerne la force de la déclamation, la variété harmonique et les sublimes accompagnements, on ne peut imaginer plus dramatique."
Beaucoup d'eau a coulé sous les ponts depuis et il n'y a guère que mélomanes avisés et musicologues initiés qui daignent porter un intérêt sur Niccolo Jommelli, compositeur qui me semble ignoré du grand public et de toute façon très peu joué en concert. Enfin me semble-t-il...en France du moins...Peut-être qu'en Italie il est davantage joué. Sa Passione di nostro Signore Gesu Cristo fait progressivement son chemin en moi, de façon positive, c'est-à-dire que je l'apprécie mieux aujourd'hui qu'hier. Petite parenthèse: Je me souviens que j'avais écouté son requiem sur la toile et que je l'avais même plus aimé que Joachim. Pour en revenir à l'oratorio, je n'évoquerai pas une révélation ni un coup de foudre, le coup de foudre ce serait plutôt et incontestablement La Passion selon Saint-Jean de J. S. Bach, toutefois je n'ai pas envie de comparer car un coup de foudre correspond à une adhésion intense et surtout immédiate, spontanée, alors que souvent, avec le Baroque, mon adhésion à une oeuvre aussi vaste et fastidieuse que celle de Jommelli s'avère progressive, s'affirmant au fil de plusieurs écoutes. C'est pourquoi je considère depuis toujours ces deux formes d'adhésion: l'immédiate et la progressive, sans essayer de déterminer laquelle est la plus sûre et la plus importante, sachant qu'une adhésion immédiate, c'est-à-dire un coup de foudre, peut parfois s'effilocher ou du moins se relativiser au fil des écoutes.