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 Amitié entre Haydn et Mozart

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Snoopy
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MessageSujet: Amitié entre Haydn et Mozart   Amitié entre Haydn et Mozart Empty2007-06-02, 11:05

Citation :
On sait qu'Haydn et Mozart ont une écriture un peu similaire, à quelques détails près, comme par exemple le nombre de carrures.

Amitié entre Haydn et Mozart

par Christophe Le Gall

« Je dois vous le dire devant Dieu, et comme un honnête homme, votre fils est le plus grand compositeur que je connaisse, en personne et de nom ». C’est par ces mots, adressés à Mozart (Père), que Joseph Haydn accueillera la série des six quatuors pour deux violons, violoncelle et alto « dédiés à Haydn » et achevés en 1785 par Wolfgang Amadeus Mozart.

     Si Haydn reconnaît d’emblée en Mozart le compositeur de génie, ce dernier ne cachera jamais non plus son admirative affection pour celui qui deviendra son ami après avoir été un Maître, un guide vers l’excellence, à la renommée établie et au génie reconnu de tous. « Lui seul a le secret de me faire sourire, de me toucher au plus profond de mon âme … » Cette confidence de Mozart montre combien les deux hommes s’apprécient mutuellement, et aussi que cette situation ne supporte pas de faux semblants ni de compromission, même si l’on pourrait être tenté de les opposer en concurrents, dans cette Vienne si friande tant de nouveautés musicales que des potins qui alimentent les conversations musicales de l’époque.

     Les deux hommes entrent dans la franc-maçonnerie en cette même année 1785, et c’est d’ailleurs le lendemain de leur initiation qu’ils joueront ensemble, comme ils avaient dorénavant l’habitude de le faire lors de leurs soirées musicales, ces six quatuors dédiés à Haydn. Dans ces soirées musicales, Dittersdorff tient le premier violon, Joseph Haydn le second violon, Vanhal le violoncelle et Mozart l’alto. La loge maçonnique, où Mozart progressera très vite et puisera un élan spirituel nouveau en se forgeant un idéal de fraternité et de charité, semble avoir encore plus soudé les liens entre les deux hommes, à tel point que ceux-ci supportent très mal la séparation survenue lors du départ pour Londres de Haydn. Le vieux compositeur triomphe dans la capitale anglaise, mais ne peut retenir ses larmes lorsqu’il apprend la mort de son jeune ami le 5 décembre 1791 : ce même ami qui avait tenté de le dissuader de quitter Vienne et de rester auprès de lui, un an plus tôt.

     Tant d’éléments semblent pourtant séparer les deux hommes, et l’on pourrait être surpris de cette belle amitié si l’on ne s’arrêtait qu’à ces différences. Ainsi, la différence d’âge entre les deux hommes est importante : 24 années les séparent. L’un, Mozart, a beaucoup voyagé, suivant les ordres de son père ou les obligations matérielles, mais sachant retirer de ces périples les ingrédients nécessaires à la fortification de son art. L’autre, Haydn, n’a quitté que très tard Vienne pour s’installer à Londres. Haydn vit une union très désagréable avec Maria Anna, sœur aînée de celle qu’il avait précédemment choisie, Thérèse Keller, laquelle préféra, malheureusement pour le compositeur, le couvent au mariage. Avec Constance Weber, c’est au contraire un mariage d’amour qui est réservé à Mozart. Ce dernier, qui connaît très vite le succès à l’opéra, paiera très cher son insoumission envers ses employeurs les plus exigeants. Il ne pourra plus compter que sur lui-même pour vivre, et faire vivre sa famille. Très jeune, Haydn connaît vite le succès, et ne tarde pas à trouver une place stable pour continuer sa carrière en tant que musicien attitré des Princes Esterhazy, et pour devenir pratiquement un membre de la famille. Il obtiendra ainsi le poste de Maître de Chapelle à vie sous les ordre de Nicolas II. Haydn jouit du confort matériel qui fait cruellement défaut au jeune Mozart. Terminons cette série de différences entre les deux hommes en évoquant la triste destinée du plus jeune, Mozart, auquel il n’aura pas été permis de jouir durablement du succès. Son Requiem sera sa dernière œuvre, mais il n’y aura pas de Messe à son enterrement. La mort l’emporte comme un triste inconnu, oublié de tous, jeté dans la fosse commune, il n’a pas 36 ans. Ses opéras n’étaient plus appréciés, les Viennois les trouvant trop compliqués et ayant définitivement choisi d’applaudir les créations italiennes. Haydn, pendant ce temps, triomphe à Londres et demeurera un génie reconnu lorsqu’il reviendra à Vienne. Il pourra s’éteindre dans la sérénité à l’âge avancé de 77 ans. Les troupes de Napoléon seront alors entrées dans la capitale autrichienne ; mais l’empereur français fera placer une garde d’honneur à sa porte et sera présent à l’enterrement du grand Haydn, où l’on jouera, comme en un ultime hommage à l’amitié des deux génies, le Requiem de Mozart.

     Pour en revenir à l’aspect musical, Haydn qui a, dira-t-on, la chance de vivre dans l’isolement musical lorsqu’il est au service des Esterhazy, se livre à de multiples expériences dans le domaine symphonique. Il compose, par exemple, des séries de symphonies sous la forme de trilogies, notamment les symphonies n° 6, 7 et 8 auxquelles il donne des noms français, « Le Matin », « Le Midi », « Le Soir ». Il renforce la présence de certains instruments comme le cor auquel il confie des passages extrêmement difficiles dans sa symphonie n° 31. Il connaît son apogée avec sa période anglaise où il compose douze symphonies, les « Londoniennes » parmi lesquelles on pourra citer « La surprise » (n° 94) qu’il compose l’année de la mort de Mozart. Ce dernier ne fera pas preuve d’autant de créativité que son aîné sur le plan de la forme, mais permettra à ce genre de prendre une autre dimension, plus personnelle dans l’expression des matériaux thématiques, et qui trouvera en Beethoven un continuateur inspiré. La « symphonie n° 40 » est certainement un des plus beaux exemples de cette nouvelle forme d’expression.

     Dans un tout autre genre, celui de l’opéra, Haydn ne se montre pas à la hauteur de son jeune ami. Dans les opéras de Haydn, l’esprit dramatique fait souvent défaut et la musique n’accompagne pas vraiment le texte. Haydn ne parvient pas à se défaire des conventions, et l’on peut dire que celles-ci ne l’aident vraiment pas à renouveler son expression. Mozart, quant à lui, élabore une conception toute personnelle du théâtre musical, tout en cherchant à mettre en valeur la psychologie des personnages. Mais les véritables grands chefs-d’œuvre arrivent avec la période de pleine maturité : « Les Noces de Figaro » sont son premier véritable succès et le propulsent, à Vienne, au rang de meilleur compositeur d’opéra du moment. Avec « La Flûte enchantée » et « la Clémence de Titus », le compositeur atteint la perfection ultime.

     En prenant bien garde de ne pas sombrer dans les clichés métaphysiques ou psychanalytiques, nous pourrions tenter d’expliquer cette belle amitié par la complémentarité qui existe entre les deux hommes – complémentarité dans les destins mutuels qui les unissent plutôt que de les séparer, alors qu’ils auraient très bien pu choisir de s’ignorer, voire de se détester. Lorsqu’il triomphe à l’opéra avec « Les Noces de Figaro », l’enfant prodige ne subit-il pas la jalousie de Salieri ? Et l’on a suggéré que ce dernier aurait été à l’œuvre pour précipiter la chute de Mozart. Mais entre Haydn et Mozart, il est question de reconnaissance mutuelle de leurs génies respectifs. Pour Mozart, Haydn est un des plus grands contrapuntistes, et restera à tout jamais un Maître qu’il étudiera tout au long de sa vie. Pour Haydn, Mozart est le symbole du renouveau de l’opéra germanique. Chacun apporte à la musique là où l’autre échoue par une moindre inspiration créatrice. Ce n’est pas par hasard que ces génies seront, dès la génération suivante, les inspirateurs de Beethoven, qui aura eu la chance d’avoir Haydn pour professeur, et de Schubert.

Et aussi un comparatif entre Haydn et Mozart sur le forum de Ron
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Snoopy
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MessageSujet: Re: Amitié entre Haydn et Mozart   Amitié entre Haydn et Mozart Empty2007-06-02, 11:11

Le DVD dont ils font référence sur le forum:

Jean-François Zygel: "les clef de l'orchestre" (1) : Haydn, Symphonie n°103

par Carter Chris Humphray

Composer, c'est construire et séduire. Tel est le sujet passionnant de cette nouvelle leçon de musique d'un nouveau genre, qui inaugure les leçons avec orchestre. Pénétrer dans la cuisine des oeuvres symphoniques se révèle fascinant grâce à l'expertise du facétieux et inventif professeur Zygel, une expérience remarquable.

Maître Zygel nous revient avec des outils pédagogiques étoffés. Aux côtés de son piano éloquent et facétieux, le professeur illustre ses propos lumineux grâce à la connivence d'un orchestre, le Philharmonique de Radio France, ici dirigé par Ton Koopman.

Dans la Symphonie n°103 de Joseph Haydn, il s'agit d'identifier les éléments constitutifs du discours qui façonnent une bonne partition.
Quand "papa" Haydn compose sa Symphonie dite "roulement de timbales", il a 63 ans et en 1795, s'apprête à partir en voyage à Londres.

Le développement d'une partition suit une pensée musicale qui tout en souhaitant séduire et charmer, veut aussi saisir et surprendre. Construire et fasciner : tel est l'enjeu d'une symphonie. Lecture limpide pour le public convaincu par la démonstration, un public scolaire ou familial car les séances filmées par Stéphan Aubé font partie de la programmation "jeune public" de Radio France.

Or si, les leçons de musique de Maître Zygel, devenues ainsi "les clefs de l'orchestre", remplissent parfaitement leur dessein pédagogique et ludique auprès des plus jeunes, chacun, amateurs ou néophytes désireux de perfectionner sa compréhension des oeuvres, sera tout autant captiver par la démonstration.

Quelles sont les parties constitutives d'un plan symphonique? Comment Haydn tout en réexposant le premier thème, parvient-il à toujours surprendre? Qu'est-ce qu'une variation? Par quel second mouvement, le "menuet" est-il souvent associé? Et comment le reconnaître?
Le discours est simple, imagé, d'une éloquence saisissante : Maestro Zygel décortique pour mieux comprendre la musique.

En pénétrant dans la cuisine des oeuvres, la musique semble moins étrangère et donc plus accessible. A près tout, voilà bien le but premier d'une telle entreprise. Il s'agit d'élargir les publics du classique. Bien sûr commencer par les plus jeunes. Mais aussi convaincre et fidéliser tous les publics. Casser l'image élitiste du concert et la soi disante complexité intimidante des oeuvres classiques.

Commentaires sur les séquences de l'oeuvre, parallèles explicatifs, analyses simples et familières ; puis, écoute de chaque morceau dans son intégralité : la formule permet non seulement de comprendre les oeuvres de l'intérieur en prenant appui sur les exemples précis mis en relief, mais aussi d'apprécier ainsi la mécanique du travail compositionnel dans sa continuité (introduction, exposition, développement, réexposition, coda...).

Le classique est vivant, passionnant, facétieux, et plein de malices. Merci à Jean-François Zygel de nous le rappeler avec autant de talent.

En complément (bonus)

A défaut d'un livret d'accompagnement, saluons le haut intérêt des compléments qui prolongent la compréhension de l'oeuvre abordée comme du style de Joseph Haydn, sa part d'invention géniale.
Entretien avec Ton Koopman à propos du fameux roulement de timbales ;
Différences entre Mozart et Haydn, du rythme et de la mélodie ;
La revanche du menuet ; une certaine grâce : mise en parallèle de la symphonie n°103 avec les variations en fa mineur pour piano de Haydn, conçues comme une exceptionnelle confession ;
Questions des enfants spectateurs de la leçon : "les clefs de l'orchestre"...

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Jean

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MessageSujet: Re: Amitié entre Haydn et Mozart   Amitié entre Haydn et Mozart Empty2007-06-02, 11:51

[quote="Snoopy"]
Citation :
On sait qu'Haydn et Mozart ont une écriture un peu similaire, à quelques détails près, comme par exemple le nombre de carrures.

"le nombre de carrrures"?? Tu peux expliquer, si ce n'est pas trop compliqué dans ce cadre, ce qu'est une "carrure" dans une composition musicale?
Merci
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Snoopy
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MessageSujet: Re: Amitié entre Haydn et Mozart   Amitié entre Haydn et Mozart Empty2007-06-02, 11:57

Dans le solfège, la mesure désigne un type de structure rythmique organisée en une succession de temps (un, deux, trois...) se répétant de manière cyclique, et dont le premier de chaque série est plus fort que les suivants. On définit donc généralement la mesure comme une période comportant « un temps fort (toujours le premier) suivi de X temps faibles ».

Il est indispensable de considérer la mesure comme un regroupement de temps, de la même façon que le temps doit être considéré comme le regroupement de parties de temps. Hiérarchiquement, dans le domaine de la durée, le temps est l'unité centrale ; la partie de temps est l'unité inférieure ; la mesure est l'unité supérieure.

Les principales caractéristiques des mesures sont le repérage du « temps fort », l'unité de temps, la structure des temps et le nombre de temps de la mesure. Ces trois dernières caractéristiques sont indiquées dans le chiffrage de la mesure.

Les traditionnelles expressions « temps fort » et « temps faible » ne doivent pas être prises au pied de la lettre. En effet, il serait plus exact de dire que c'est simplement la première pulsation — c'est-à-dire, l'attaque du premier temps — qui est plus accentuée que les autres, et que celle-ci fait naître la mesure, tout comme la pulsation du tempo fait naître le temps, ou encore, comme la sous-pulsation fait naître la partie de temps.

Les qualificatifs fort et faible — concernant les temps, ou mieux, les différentes pulsations — sont contestés à juste titre par de nombreux théoriciens. En effet, certains instruments tels que l'orgue, sont incapables de produire une différence d'intensité sur certains temps. Cependant, de tels instruments nous permettent bien de sentir les temps forts de tel ou tel morceau. Donc, s'il ne s'agit pas d'intensité, de quoi est-il question ? Il semble qu'avant toute chose, l'auditeur perçoive la structure générale des phrases musicales et de leurs enchaînements, qui très souvent obéissent aux règles du phrasé et de la carrure. Cette carrure indique à l'auditeur les divers mouvements périodiques s'imbriquant les uns dans les autres, et déclenche chez lui la conscience d'une alternance de temps différemment accentués.

On peut donc dire que le temps fort d'une mesure n'est pas nécessairement produit par l'interprète — par un geste musical adéquat —, mais plutôt qu'il est ressenti par l'auditeur réceptif à l'organisation du discours musical. Ajoutons pour terminer sur ce point, que les paramètres mélodiques et harmoniques participent eux aussi à cette perception. Quoi qu'il en soit, faute de terminologie plus adéquate, nous conserverons dans cet article les appellations traditionnelles de temps fort et de temps faible.

Il peut arriver en outre que l'opposition temps fort / temps faible ne corresponde pas à la théorie. Par exemple, le rythme d'un récitatif est relativement libre : il doit en effet suivre celui du langage ; par conséquent, sa mesure (traditionnellement notée en 4/4), n'existe que sur le papier, matérialisée par les barres de mesures qui constituent un artifice graphique participant à la clarté de la partition.

Les barres de mesures qui sur la partition matérialisent les différentes mesures, permettent de repérer le temps fort : celui-ci se trouve en effet immédiatement à droite de chaque barre, c'est-à-dire au début de chaque mesure.

Un rythme mesuré ne commence pas nécessairement sur un temps fort, donc, sur le premier temps d'une mesure : il peut en effet commencer sur un temps faible, ou bien, sur une partie de temps : dans ce cas, on parlera d'anacrouse.

Pour faire simple:

La Carrure : Plusieurs phrases musicales différemment développées, constituent, un «thème musical» les thèmes se succédant et pouvant selon le genre musical se découper également en couplets, en refrains.
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MessageSujet: Re: Amitié entre Haydn et Mozart   Amitié entre Haydn et Mozart Empty2007-06-02, 13:10

Merci pour ta réponse détaillée ; je crois que j'ai a peu près compris..J'ai fait un peu de solfège..mais curieusement je n'avais jamais entendu parler de carrure!

La citation (de Marie , je crois?) note donc une différence du nombre des carrures entre Haydn et Mozart. Chez lequel des deux sont elles le plus nombreuses?
...Si tu es vache tu vas me répondre de trouver tout seul...maintenant que je suis sensé savoir! Embarassed
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MessageSujet: Re: Amitié entre Haydn et Mozart   Amitié entre Haydn et Mozart Empty2007-06-02, 13:35

Je suis sûr que Marie se fera une joie de répondre à cette question Very Happy Wink
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MessageSujet: Re: Amitié entre Haydn et Mozart   Amitié entre Haydn et Mozart Empty2007-06-02, 21:27

MDR! drunken

Eh bien, Jean, chez Mozart, on retrouve des carrures régulières (de type "antécédent-conséquent" (de type "period"), par exemple une carrure de 8 mesures (4+4), tandis qu'avec Haydn, on remarque qu'elles ne le sont pas toujours. C'est d'ailleurs à cela que l'on peut distinguer s'il s'agit plutot de Mozart que de Haydn ou vice-versa.

Bonne soirée!

Laughing
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Jean

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MessageSujet: Re: Amitié entre Haydn et Mozart   Amitié entre Haydn et Mozart Empty2007-06-05, 10:07

Merci Marie pour cette petite initiation...qui m'aurait été très utile à une époque lointaine ou déjà très "amoureux" de ces deux compositeurs et encore loin de bien les connaître, je me plantais assez souvent en essayant de reconnaitre soit Haydn soit Mozart dans des oeuvres que je ne connaissais pas!!
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MessageSujet: Re: Amitié entre Haydn et Mozart   Amitié entre Haydn et Mozart Empty

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