Henri VERDUN

Eléments biographiques:

Henri Verdun, dont le prénom est parfois écrit avec un y à la fin, est un compositeur français, de son vrai nom Maurice Joseph Castelain. Il vit le jour à Roubaix le 9 août 1895 et s'éteignit à Paris, dans le seizième arrondissement, le 25 juin 1977. De 1930 à 1958, Henri Verdun se vit crédité comme compositeur de la bande originale sur de nombreux génériques de films. Il collabora à plusieurs reprises, avec les réalisateurs Abel Gance, Christian-Jaque, André Berthomieu ou Fernand Rivers. Il a aussi composé les musiques de plusieurs opérettes.

Bizarre, j'ai vu que sa dernière musique de film, Sacrée Jeunesse d'André Berthomieu, date de 1958. Il est mort en 1977. Il n'a plus rien composé après 1958 ?

Filmographie partielle:

1930 : La Douceur d'aimer ou Mon cousin Albert de René Hervil - premier film qu'il mit en musique
1935 : Napoléon Bonaparte d'Abel Gance (musique additionnelle pour la version sonore du Napoléon d'A. Gance de 1927)
1938 : J'accuse d'Abel Gance - dont une partie de l'action se situe à Verdun pendant la guerre 14-18
1938 : Les Disparus de Saint-Agil de Christian-Jaque
1939 : Le Déserteur de Léonide Moguy - film qui utilise aussi un "fragment symphonique" d'Arthur Honegger, sauf que je ne saurais préciser l'origine de ce fragment...?...
1941 : L'Assassinat du Père Noël de Christian-Jaque
1945 : L'assassin n'est pas coupable de René Delacroix
1945 : Sortilèges de Christian-Jaque
1945 : Cyrano de Bergerac de Fernand Rivers
1948 : Le Maître de forges de Fernand Rivers
1949 : L'Auberge du péché de Jean de Marguenat
1953 : La Marche glorieuse de Pierre Gaspard-Huit et William Magnin - il s'agit d'un film-documentaire qui relate la carrière du maréchal Jean de Lattre de Tassigny.
1953 : Les Amants de minuit de Roger Richebé - un film avec Jean Marais et Dany Robin: La bande originale est créditée à Henri Verdun et José Padilla.
1955 : La Tour de Nesle d'Abel Gance
1956 : Le Sang à la tête de Gilles Grangier
1957 : Que les hommes sont bêtes de Roger Richebé

Les Disparus de Saint-Agil

C'est une sélection purement arbitraire car j'ai choisi des films soit parce que leur titre me disait quelque-chose, soit parce que certains m'ont interpelé. Je pense que le seul film que je connais avec une musique de Henri Verdun est Le Sang à la Tête de Gilles Grangier que je viens de découvrir seulement aujourd'hui. Une filmographie bien plus complète figure sur WIKIPEDIA

joachim a écrit:

Bizarre, j'ai vu que sa dernière musique de film, Sacrée Jeunesse d'André Berthomieu, date de 1958. Il est mort en 1977. Il n'a plus rien composé après 1958 ?

Il faut croire car ses opérettes se chevauchent à peine avec les débuts de sa carrière au cinéma:

Ses opérettes (Wikipédia):

1926 : La Reine de Montmartre, musique de Rogelio Huguet et Henri Verdun, livret de Jean Bonnot & Raymond Philippon (Lausanne - Suisse -, Bel Air)
1928 : L'Hostellerie de la vertu, musique de Henri Verdun, livret de Jean Guitton, avec Yvette Guilbert, Marcel Simon (Paris, Eldorado)
1929 : Pochette surprise, musique de H. Verdun, livret de Jean Boyer, avec Marguerite Pierry, Marcel Simon (Paris, Eldorado)
1932 : La Pouponnière, musique de Casimir Oberfeld et Henri Verdun, lyrics d'Albert Willemetz, livret de Charles-Louis Pothier et René Pujol, avec Davia, Françoise Rosay, Julien Carette (Paris, Théâtre des Bouffes-Parisiens). Cette opérette sera adaptée l'année suivante au cinéma par Jean Boyer où l'on retrouve Françoise Rosay.

Il s'agirait avec Quatre heures du matin de son plus grand succès populaire:



Quatre Heures du matin est un film français réalisé par Fernand Rivers en 1937 et sorti en 1938. Ce film est classé parmi les comédies dramatiques.

L'intérêt de ce film tient principalement au paradoxe entre la chanson éponyme (interprétée par Lucien Baroux et Lyne Clevers), et l'atmosphère grand'guignolesque de l'ensemble. Au cœur de la Nouba (Durand-Bidon est un fêtard affranchi), il revoit « ses copains, là-haut en Champagne... » aux quatre heures sonnées d'un lugubre matin de la Grande Guerre. En outre, de quiproquo en quiproquo1, l'histoire avance, et la dimension comique prend le dessus. Ce film s'inscrit dans la grande fresque de la carrière de Fernand Rivers2 entre Boissière (1937) et La Goualeuse, soit un an et demi avant Berlingot et compagnie avec Fernandel et Fernand Charpin. (Wikipédia)