John Luther Adams (né en 1953)

Ne pas confondre, bien sûr, avec John Adams  

John Luther Adams (né le 23 janvier 1953 à Meridian, dans le Mississippi) est un compositeur américain dont la musique s'inspire de la nature, tout particulièrement des grands espaces de l'Alaska où il a vécu de 1978 à 2014, et le désert de Sonora où il vit depuis 2015. En 2010, il reçoit le prix Nemmers en composition musicale. Sa pièce orchestrale Become Ocean a gagné le Prix Pulitzer de musique en 2014.

Né à Meridian, Mississippi, Adams a commencé à jouer de la musique à l'adolescence en tant que batteur dans des groupes de rock. Il a fréquenté le California Institute of the Arts en tant qu'étudiant de premier cycle au début des années 1970, étudiant avec James Tenney et Leonard Stein, et a obtenu son diplôme en 1973. Après avoir obtenu son diplôme, Adams a commencé à travailler dans le domaine de la protection de l'environnement et, grâce à ce travail, Adams s'est rendu pour la première fois en Alaska en 1975. Adams a déménagé en Alaska en 1978 et y a vécu jusqu'en 2014. Il partage désormais son temps entre New York et le désert de Sonora au Mexique, bien que son séjour en Alaska continue d'avoir une influence importante sur sa musique. De 1982 à 1989, il a joué comme timbalier et percussionniste principal avec le Fairbanks Symphony Orchestra et l'Arctic Chamber Orchestra.


Le travail de composition d'Adams couvre de nombreux genres et médias. Il a composé pour la télévision, le cinéma, le théâtre pour enfants, la voix, les instruments acoustiques, l'orchestre et l'électronique. Au début de sa carrière, Adams a été influencé par la musique et les écrits de Frank Zappa, dont l'enthousiasme pour Edgard Varèse a intrigué Adams. Grâce à son écoute attentive de Varèse, Adams a développé un intérêt et a été influencé par la musique de John Cage et Karlheinz Stockhausen, entre autres. De 1998 à 2002, Adams a été professeur agrégé de composition au Conservatoire de musique d'Oberlin.

Influence de la nature
Adams a décrit sa musique comme étant « … profondément influencée par le monde naturel et par un fort sentiment d'appartenance. Grâce à une écoute soutenue des résonances subtiles du paysage sonore nordique, j'espère explorer le territoire de la géographie sonore, cette région entre le lieu et culture... entre environnement et imaginaire'.

Son amour de la nature, son souci de l'environnement et son intérêt pour la résonance de lieux spécifiques l'ont amené à poursuivre le concept de géographie sonore. Les premiers exemples de cette idée incluent deux œuvres écrites pendant le séjour d'Adams dans la Géorgie rurale : Songbirdsongs (1974-1980), une collection de pièces miniatures indéterminées pour piccolos et percussions basées sur des traductions libres de chants d'oiseaux, et Night Peace (1977), une œuvre vocale. travail capturant le paysage sonore nocturne du marais d'Okefenokee à travers des textures sonores à évolution lente et clairsemées.

Son œuvre, Sila : The Breath of the World, représente « l'élément air », à la suite de la représentation de l'eau dans Become Ocean et de « l'élément terre » dans Inuksuit, une pièce de percussion en plein air. Sa musique, dit-il, est « notre conscience du monde dans lequel nous vivons et la conscience du monde à notre égard ».

Ses œuvres les plus récentes incluent Across the Distance, pour un grand nombre de cors, qui a été créée le 5 juillet 2015 au domaine Cambo à Fife, en Écosse, dans le cadre du festival East Neuk. Son enregistrement d'Ilimaq (« voyages spirituels »), une œuvre solo pour percussions, jouée par le percussionniste, compositeur et batteur de Wilco Glenn Kotche, est sorti en octobre 2015. Une combinaison de musique classique contemporaine, d'enregistrements sur le terrain en Alaska et de sons trouvés du monde naturel, il évoque les voyages d'un chaman chevauchant le son d'un tambour vers et depuis le monde des esprits.


Œuvres

Green Corn Dance (1974) for percussion ensemble
Night Peace (1976) for antiphonal choirs, solo soprano, harp, and percussion
songbirdsongs (1974–80) for 2 piccolos and 3 percussion
Strange Birds Passing (1983) for flute choir
up into the silence (1978/84) (poem by E. E. Cummings) for voice and piano
How the Sun Came to the Forest (1984) (poem by John Haines) for chorus and alto flute, English horn, percussion, harp, and strings
The Far Country of Sleep (1988) for orchestra
Giving Birth to Thunder, Sleeping With His Daughter, Coyote Builds North America (1986–90) for theater
magic song for one who wishes to live and the dead who climb up to the sky (1990) for voice and piano
Dream in White-on-White (1992) for orchestra
Earth and the Great Weather (1990–93) for theater, libretto published in the book "Inukshuk" edited by ARBOS – Company for Music & Theater, Vienna 1999, ISBN 3-85266-126-9
Five Yup'ik Dances (1991–94) for solo harp
Crow and Weasel (1993–94) (story by Barry Lopez) for theater
Sauyatugvik: the Time of Drumming (1995) for orchestra
Clouds of Forgetting, Clouds of Unknowing (1991–95) for orchestra
Sauyatugvik: The Time of Drumming (1996) version for 2 pianos, timpani, and 4 percussion
Five Athabascan Dances (1992/96) for harp and percussion
Strange and Sacred Noise (1991–97) for percussion quartet
Make Prayers to the Raven (1996/98) flute, violin, harp, cello, and percussion
In the White Silence (1998) for orchestra
Qilyaun (1998) for four bass drums
Time Undisturbed (1999) for 3 shakuhachis, 3 kotos, and shō
In a Treeless Place, Only Snow (1999) for celesta, harp, 2 vibraphones, and string quartet
The Light That Fills the World (1999–2000) for orchestra
Among Red Mountains (2001) for solo piano
The Immeasurable Space of Tones (1998–2001) for violin, vibraphone, piano, sustaining keyboard, contrabass instrument
The Farthest Place (2001) for violin, vibraphone, marimba, piano, double bass
After the Light (2001) for alto flute, vibraphone, harp
Dark Wind (2001) for bass clarinet, vibraphone, marimba, piano
Red Arc/Blue Veil (2002) for piano, mallet percussion, and processed sounds
The Mathematics of Resonant Bodies (2002) for solo percussion and processed sounds
Poem of the Forgotten (2004) (poem by John Haines) for voice and piano
for Lou Harrison (2004, premiere 2005) for string quartet, string orchestra, and 2 pianos
...and bells remembered... (2005) for bowed crotales, orchestra bells, chimes, vibraphone and bowed vibraphone
for Jim (rising) (2006) for three trumpets and three trombones
Always Very Soft (2007) for percussion trio
Dark Waves (2007) for orchestra and electronic sounds
Little Cosmic Dust Poem (2007) for voice (medium) and piano
Nunataks (Solitary Peaks) (2007) for solo piano
Three High Places (2007) for solo violin
The Light Within (2007) for alto flute, bass clarinet, vibraphone/crotales, piano, violin, cello and electronic sounds
Sky with Four Suns and Sky with Four Moons (2008) for four choirs
the place we began (2008) four electro-acoustic soundscapes
Inuksuit (2009) for nine to ninety-nine percussion
Four Thousand Holes (2010) for piano, percussion, and electronic sounds
The Wind in High Places (2011) for string quartet
I L I M A Q (2012), a drum-kit opera, premiered at the University of Texas at Austin, performed by Glenn Kotche
Become Ocean (2013) for orchestra, premiered at the Seattle Symphony, June 20, 2013, conducted by Ludovic Morlot
Become River (2013) for chamber orchestra, premiered by the Saint Paul Chamber Orchestra, April 3, 2014, conducted by Steven Schick
Ten Thousand Birds (2014) for chamber orchestra, premiered by Alarm Will Sound, October 19, 2014[21]
Sila: The Breath of the World (2014) for choir, percussion, strings, brass, and woodwinds premiered at the Mostly Mozart Festival at Lincoln Center, July 25, 2014, led by Doug Perkins
Across the Distance (2015) for horns in multiples of 8, premiered at the East Neuk Festival at the Cambo estate, July 5, 2015, led by Alec Frank-Gemmill[22]
untouched (2015) for string quartet, commissioned by the University of North Carolina for Brooklyn Rider
Canticles of the Holy Wind (2013) for four choirs (SATB) and solo voices, with percussion, commissioned by The Crossing and others, premiered at the Metropolitan Museum of Art, October 29, 2016[23][24][25]
Everything That Rises (2017) for string quartet, commissioned by SF Jazz
The Wind Garden (2017), a permanent public artwork commissioned by the Stuart Collection at the University of California, San Diego
Become Desert (2017), a work for five ensembles, premiered at the Seattle Symphony's Benaroya Hall, 29 March 2018, conducted by Ludovic Morlot
Lines Made by Walking (2019), string quartet, commissioned by the Tippet Rise Art Center
Arctic Dreams (2020) for 2 sopranos, 1 alto, and 1 bass voice, violin, viola, cello, and double bass, commissioned by Synergy Vocals
An Atlas of Deep Time (2022) for orchestra, Premiered by the South Dakota Symphony Orchestra for their Centennial Finale, April 30, 2022, conducted by Delta David Gier


The light Within (2007)




https://www.youtube.com/watch?v=15Q4I4X2yf4


Performed by faculty and fellows at the 2016 Bang on a Can Summer Marathon at the Summer Festival at MASS MoCA

Gina Izzo - flute
Hila Zamir - bass clarinet
Josh Graham - percussion
Dutcher Snedeker - piano
Maria Fiore Mazzarini - violin
Nick Photinos - cello

https://youtu.be/dGva1NVWRXk?si=B-664s7GrX5WbGAN

Become Ocean de John Luther Adams est une composition orchestrale en un mouvement du compositeur américain John Luther Adams. Elle a été commandée par l'Orchestre symphonique de Seattle et créée le 20 juin 2013 au Benaroya Hall de Seattle. La pièce a remporté le prix Pulitzer de la musique en 2014 et le Grammy Award de la meilleure composition contemporaine classique en 2015.
Become Ocean est une pièce immersive qui invite l'auditeur à se sentir envahi par le son. Adams utilise un orchestre complet pour créer une vaste gamme de textures et de couleurs sonores, qui évoquent la puissance et la beauté de l'océan. La pièce est également caractérisée par son utilisation de longs motifs répétitifs, qui créent un sentiment d'hypnose et de méditation.
Dans une interview, Adams a déclaré que Become Ocean est une invitation à se connecter à quelque chose de plus grand que soi-même. Il a dit que la pièce est "une métaphore de l'expérience humaine, de notre lien avec la nature et de notre place dans l'univers".

J'ai écouté plusieurs œuvres du compositeur, et personnellement, je n'apprécie pas beaucoup le style de la musique . Peut-être que j'aurais pu apprécier leur musique à un âge plus jeune, mais à mon âge actuel, ce n'est pas le cas.

Kool a écrit:

J'ai écouté plusieurs œuvres du compositeur, et personnellement, je n'apprécie pas beaucoup le style de la musique . Peut-être que j'aurais pu apprécier leur musique à un âge plus jeune, mais à mon âge actuel, ce n'est pas le cas.

Moi non plus. A choisir je préfère nettement John Adams à John Luther Adams

En effet, la musique est bien plus agréable, Joachim.

Encore du bruit plus que de la musique...