Andrès Goldstein & Daniel Tarrab

J'ai décidé de réunir ces deux musiciens sur un même topic car ils semblent former un binôme indéfectible et surtout qu'il risque de n'y avoir que trop peu d'actualités qui pourraient enrichir généreusement ce fil de discussions.



Le compositeur argentin Andrés Goldstein constitue avec son compatriote et ami Daniel Tarrab un tandem de cinéma, au même titre que Angélique et Jean-Claude Nachon en France, ou encore Guido et Maurizio De Angelis en Italie. Ils ont été révélés en France par le Festival de Cannes 2007 avec le film argentin "XXY" de Lucia Puenzo dont ils ont composé la bande sonore en binôme, comme à leur habitude. Leur musique fut quatre fois nominée aux "World Soundtrack Awards". Les deux compères ont débuté dans le domaine du rock durant les années 1970. Ils ont joué dans plusieurs groupes de jazz/rock. Simultanément, Andrès Goldstein eu son diplôme universitaire en composition à l'UCA (Université Catholique Argentine) tandis que Daniel Tarrab est sorti diplômé du Berklee College of Music de Boston en musique de film. Néanmoins, à la base, ils ont eu une formation rock. Ce qui les amena à composer pour l'image se produisit courant 2000. Ils furent invités par Lucho Bender à faire la musique de son premier film, intitulé Felicidades. Ce film a représenté l'Argentine aux Oscar et ils furent nominés à la première édition des "World Soundtrack Awards" (au Festival de Gand) dans la catégorie Meilleure chanson originale, aux côtés (entre autres) de Artificial Intelligence, et de Moulin Rouge. Andrès Goldstein et Daniel Tarrab créèrent alors une belle collaboration avec le cinéaste Luis Puenzo.

Une interview:



Un autre entretien ici sur CINEZIK

J'ai découvert le binôme Andrès Goldstein et Daniel Tarrab au travers un album qui contient la bande originale du documentaire Jane & Payne, réalisé par Boy Olmi (2016), un film qui avoisine les 53 minutes. L'album est d'ailleurs plutôt court puisqu'il n'atteint pas les 35 minutes.

Résumé: En saisissant la rencontre prévue de longue date de la primatologue Jane Goodall et du biologiste spécialiste des baleines Roger Payne, ce film célèbre leurs carrières.

Roger Searle Payne (né le 29 janvier 1935 et mort le 10 juin 2023 - il y a donc moins d'un mois, c'est récent) est un biologiste américain connu pour ses recherches sur le chant des baleines, notamment celui des baleines à bosse. Payne devint plus tard un acteur important de la campagne mondiale visant à mettre un terme à la chasse à la baleine.

Jane Goodall est une éthologue et anthropologue britannique, née le 3 avril 1934 à Hampstead (Londres). Elle est la première scientifique à avoir observé et rapporté que les chimpanzés utilisent des outils pour s'alimenter. Ses travaux ont profondément transformé la compréhension des rapports entre les êtres humains et les animaux. En 1977, elle fonde l'Institut Jane Goodall pour la protection de la biodiversité, l'aide au développement durable et l'éducation.

 

Sûr que ce documentaire doit être intéressant et c'est sans doute avec cette idée en tête que je me suis laissé tenter par l'album. Je ne regrette pas, même si après deux écoutes successives je n'y ai rien entendu d'exceptionnel ni de très profond. J'avoue que l'Argentine m'avait habitué à mieux, Lalo Schifrin, Astor Piazzolla, Gustavo Beytelmann... C'est plutôt une musique sans grande profondeur ni grands développements, qui reste à la surface des choses, une musique un peu superficielle mais très plaisante, très agréable malgré tout. En général, même dans le domaine de la musique légère, j'aime celles qui savent accaparer toute mon attention, qui savent au moins me transporter, me faire voyager, même si, intrinsèquement, elles ne sont pas très ambitieuses ni super sophistiquées. Là, je dirais que chaque morceau musical manque d'élaboration, de développement. Certes, chacun d'eux - tous mélodiques et "popisants" - sont sympathiques et, mis bout à bout, forment un album agréable, mais rien de plus. J'ai la nette impression que je pourrais faire autre chose en l'écoutant, ce qui au fond ferait de moi quelqu'un de normal aux yeux de personnes qui ne comprennent pas que je puissent rester figé dans un divan en écoutant de la musique, auxquelles je réponds inlassablement: "La musique je la vis, je ne peux donc rien faire d'autre en l'écoutant! Disons que ces compositions du duo Goldstein/Tarrab je ne les vis pas vraiment.