Auguste Vincent, né à Paris le 1er novembre 1829 et mort à Boulogne-Billancourt le 8 juillet 1888, est un compositeur, pianiste et bibliophile français.
Auguste Vincent étudie le piano avec le compositeur polonais Édouard Wolff. Pianiste "de la grande école de Chopin", il acquiert rapidement une réputation de virtuose. Il excelle également en tant que professeur de piano.
Il vit à Paris, où il s'est installé en tant que compositeur et éditeur de musique. Ses premières œuvres sont des transcriptions pour piano de romances à la mode, où il se livre à d'intéressantes variations, puis des morceaux originaux pour piano et des pièces de caractère, d'inspiration principalement espagnole et pyrénéenne.
Il développe et entretient par ailleurs des liens avec le monde intellectuel et artistique de l'époque. Sa correspondance volumineuse en fait preuve. Avec un soin tout particulier, Auguste Vincent en confectionne des recueils reliés, qu'il enrichit de nombreuses lettres autographes de compositeurs, ainsi que de personnalités diverses.
Il finit par constituer une considérable collection rassemblant livres, manuscrits et partitions musicales, tels que plusieurs pièces à une et à deux violes de Marin Marais, la première édition (1773) de la Symphonie en mi mineur pour deux violons, alto et basse de Carl Philipp Emanuel Bach, l'Aria en Fa majeur de Jean-Sébastien Bach (donnée par le chevalier Sigismond Neukomm), la Tarentelle pour le piano-forte de Frédéric Chopin (op. 43, vers 1841), ou encore le Solfège à changements de clefs, pour l'examen des classes au mois de décembre 1832 de Luigi Cherubini. En outre, la littérature du xixe siècle est particulièrement bien représentée dans sa bibliothèque.
Après sa mort en 1888, ces collections furent partiellement dispersées. Certains éléments allèrent au musée de Melun (don de sa veuve en 1892), où elles constituèrent le «fonds Auguste Vincent» (xviiie et xixe siècles : partitions, manuscrits autographes, essais). D'autres (en particulier sa correspondance) enrichirent les collections de la Bibliothèque nationale de France.
Œuvres
Transcriptions pour piano
Op. 3 : Les Plus beaux yeux (Die Schönsten Augen), mélodie de Stigelli, transcrite pour piano. op. 3 (1890)
Op. 4 : Portrait Charmant, romance de Charles-Auguste Lis, 1858.
Op. 5 : Pauvre Jacques, romance de la marquise de Travanet, 1858.
Op. 6 : La jeune mère, berceuse de Schubert (1858)
Op. 8 : Die Thräne (La Larme), mélodie de Kücken (1859)
Op. 9 : Je suis Lindor de Paesiello (1859)
Op. 10 : Transcription du Pardon de Ploërmel, opéra-comique de Giacomo Meyerbeer, 1859.
Op. 17 : Transcription de La Flûte enchantée, opéra de Wolfgang Amadeus Mozart.
Op. 18 : Fantaisie transcription sur L'Africaine, opéra de Giacomo Meyerbeer.
Op. 22 : Marche des mousquetaires de Louis XIII (authentique), Félix Mackar éd., ~1868.
Menuet dans le style espagnol, extrait du Quintette n° 90 de Luigi Boccherini, ~1880.
Idylle de Joseph Haydn. (1868)
Symphonie en mi mineur de Joseph Haydn.
Symphonie n° 96 « Le Miracle » de Joseph Haydn.
Symphonie n° 100 « Militaire » de Joseph Haydn.
Morceaux originaux
Op. 1 : Loreley, mélodie pour piano (1857)
Op. 2 : Souvenir d'Ostende, grande valse pour piano, 1855.
Op. 7 : Dolorès, polka mazurka pour le piano, 1859.
Op. 16 : Dans la savane, chanson nègre (1864)
Op. 15 : En exil (1864)
Op. 19 : Souvenirs et regrets, romace sans paroles.
Op. 20 : Zéphir-Galop.
Op. 21 : L'Oiseau chanteur, caprice pour piano, 1869.
Op. 24 : Dernier adieu, élégie, 1871.
Op. 25 : Menuet du régent, 1871.
Op. 26 : Madrileña, 1e chanson espagnole pour piano, 1873 (?).
Op. 28 : La Déclaration, duetto ~1875.
Op. 29 : Le Galoubet, souvenir du Béarn pour piano, 1876.
Op. 30 : Chanson de ma mie, chanson pour piano, 1876.
Op. 31 : Sevillana, 2e chanson espagnole pour piano, 1876.
Op. 32 : Capriccio pour piano, 1878.
Op. 33 : Chacone pour le piano, 1879.
OP. 34 : Aragonesa, 3e chanson espagnole pour le piano, 1879.
Op. 36 : El Jaleo, danse de Gitanes pour piano, 1883.
Op. 37 : Il Staccato, air de ballet (1882)
Posthumes (dates d'édition)
Op. 41 : Rêve de poète (1890)
Op. 42 : 2ème chaconne (1890)
Op. 43 : Pièces mélodiques (1890)
Op. 44 : Marche triomphale (1894)
Op. 45 : Alza, Morena, 4ème chanson espagnole (1890)
Op. 46 : Près d'une source, rêverie (1890)
OP. 47 : Douce caresse, valse de salon (1890)
OP. 48 : Budapesth, chanson hongroise (1890)
Op. 51 : Toledana, 5ème chanson espagnole (1891)
Op. 52 : Chinoiserie (1891)
Op. 53 : Chant de soldat, vieille chanson (1891)
Op. 54 : Bébé, gavotte 1891)
Op. 55 : Habanera (1891)
Op. 57 : Air de ballet (1891)
Op. 58 : Menuet espagnol (1892)
Op. 59 : Souvenir des Alpes, caprice (1892)
Op. 60 : Les Clochettes, caprice (1892)
Op. 61 : Berceuse (1893)
Op. 62 : La Danderilla, 6ème chanson espagnole (1893)
Op. 64 : Scherzo (1894)
Op. 65 : Gavotte (1894)
Op. 67 : Chanson polonaise (1896)
Op. 68 : En avant, marche ! (1896)
OP. 69 : Hermosa, 7ème chanson espagnole (1896)
OP. 70 : Sérénade-menuet (1896)
Op. 71 : 2ème Gavotte (1896)
Op. 72 : 2ème Habanera (1896)
OP. 73 : Zoraïda, 8ème chanson espagnole (1896)
Op. 74 : Menuet dans le style ancien (1897)
OP; 75 : L'esclave, 9ème chanson espagnole (1897)
Op. 76 : Morella, 10ème chanson espagnole (1897)
Op. 77 : Tristesse, lamento-étude (1855)
Op. 80 : 2 Romances sans paroles (1897)
Op. 81 : Ton sourire, valse de salon (1897)
Op. 82 : La Clochette (1899)
Op. 83 : Polka, Polketta (1886)
Op. 84 : Danse napolitaine (1901)
Op. 85 : La Guirlande, mazurka de salon (1901)
OP. 86 : Sœur des roses, valse de salon (1908)
Op. 87 : Galop di bravura (1903)
Op. 88 : Danse Louis XV (1903)
Op. 90 : Deux Mélodies (1905)
Op. 92 : 2ème scherzo (1905)
Op. 95 : Fleurs du souvenir (1906)
Op. 96 : L'Elégante, poka-mazurka de salon (1849)
Op. 101 : Nuit d'hiver, romance sans paroles (1855)
Op. 104 : Chant du matin (1908)
Op. 108 : Jolie bruyère, mazurka de salon (1908)
Aì, 1883.
Piano n° 1 à n° 14.
Méditation pour piano.
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