Compositeur, militaire de carrière et aquarelliste.
Né à Bruges le 12 mars 1793 et décédé à Bruxelles, le 10
(? certaines biographies indiquent le 16) avril 1876.
Nom complet : Augustin Philippe Marie Ghislain, baron de Peellaert
Auguste de Peellaert provient d'une famille noble brugeoise. Son père, Anselme de Peellaert est nommé en 1810, chambellan de Napoléon, ce qui le fait déménager à Paris avec sa femme et leurs trois enfants. Dans la capitale parisienne, ils vivent au-delà de leurs moyens et rentrent endettés à Bruges où le père meurt en 1817.
A partir de 1809, Auguste est pensionnaire de l'internat parisien de monsieur Lemoine, rue Neuve Berry, à côté des Champs Elysées ; il y reste pendant trois ans.
En 1815, il commence une carrière militaire dans l'armée néerlandaise. Il est admis au grade de lieutenant, grâce à l'intervention d'un membre de sa famille, Pie Crombrugghe, secrétaire au Cabinet de Guillaume Ier. Il reçoit également le soutien de son oncle, Alexandre van der Fosse, gouverneur du Brabant du Nord (1826-1829) et d'Anvers (1830).
Il reste essentiellement en garnison à Courtrai , Menin et Tournai où il a pour ami, parmi d'autres, Albert Prisse qui a une belle voix ; Prisse est devenu plus tard ministre de la Guerre. Il apprend également à connaître le lieutenant-général Jean Victor Constant de Rebecque, chef d'état-major de l'Armée, qui est mélomane et qui le prend dans son équipe de quartier-maître général, qui a mission de définir les limites entre les Pays-Bas et la France. Après 1820, il est habituellement stationné à Gand, puis à Bruxelles. Pendant les jours d'août-septembre 1830, il reste avec le lieutenant-général et le prince d'Orange, mais en octobre il donne sa démission.
Après la révolution belge en 1831, il est capitaine dans l'armée belge et est successivement cantonné dans des casernes à Gand et Bruxelles. Il travaille principalement à l'institut militaire cartographique. Il est également admis à l'intimité du couple royal, pour accompagner la reine au piano pendant qu'elle chante. En 1849, il quitte l'armée avec le grade de lieutenant-colonel et se consacre entièrement à ses différentes passions: la peinture, la composition et l'écriture.
En 1832, il devient membre du comité exécutif du Conservatoire Royal de Bruxelles et se est poursuivie jusqu'en 1870. Il est élu en 1847 en tant que président de la Société des gens de lettres de Belgique.
Contrairement à son frère , Eugène de Peellaert , il ne demande pas la reconnaissance de son statut de noble mais il reste néanmoins souvent répertorié comme 'Baron'.
de Peellaert est resté seul ; lui et sa mère sont enterrés dans la crypte funéraire de l'église de Notre-Dame de Laeken.
CompositeurPendant ses années de pensionnat à Paris, A de Peellaert apprend la musique.
Ses compositions sont promues par l'éditeur de musique JJ Momigny qui lui donne des leçons de piano et d'harmonie. Pendant son séjour à Paris, il est un visiteur actif des théâtres lyriques et se lie d'amitié avec le compositeur italien Ferdinando Paër (1771-1839), célèbre auteur de 'Le Maître de Chapelle'.
Les premières compositions de Peellaert sont des romances et des trios pour piano, violon et violoncelle. En 1814, il dirige au château familial de Het Forreyst à Sint Andries, pour la famille et les amis, une comédie musicale appelée Crispin Momie. La même année, il écrit et compose un opéra comique qui ne sera jamais été mis en scène.
Il a composé de nombreuses romances pour piano, des chansons et ainsi que des opéras, dont dix ont été joués à Bruxelles. Le roi et la reine ont assisté à de nombreuses représentations de ses opéras. A Bruxelles, mais aussi lors de ses voyages réguliers à Paris, il a rencontré la plupart des artistes réputés de l'époque aussi bien dans le théâtre que dans l'opéra. Il a rencontré La Malibran, Niccolò Paganini, Charles de Bériot ainsi que de nombreux membres de l'aristocratie ou des politiciens tels que Charles de Brouckère, Edouard Mercier ou Edouard d'Huart . Dans le théâtre privé de de Bériot il a souvent accompagné les chanteurs au piano.
Les partitions d'orchestre de ses compositions qui ont été jouées au théâtre Royal de Bruxelles, sont conservées dans la bibliothèque de la ville de Bruxelles. Il a fait don de ses autres œuvres musicales au Conservatoire Royal de Bruxelles.
Quelques compositionsMusique religieuse (Courtrai, 1816), o.m. Salve Regina pour grand orchestre
Les mariages supposés, comédie (Courtrai, 1816)
La rosière de Nevelen, comédie (Courtrai, 1816)
L'Heure du rendez-vous, opéra en un acte (Courtrai, 1817), créé à Gent en 1819. Dédié à la reine des Pays-Bas.
Le sorcier par hasard ou le souper par hasard, opéra-comique en un acte, (1820), créé à Courtrai, Bruges et Gand.
Agnès Sorel, opéra-comique en trois actes (1822), créé à Bruxelles en 1824.
Le Barmécide, opéra en trois actes (1823), créé à Bruxelles en 1825.
Teniers ou les Noces flamandes, opéra-comique en un acte, créé à Gand en 1826.
Faust, drame lyrique en trois actes, texte de Théaulon, créé à Bruxelles en 1834.
Le coup de pistolet, opéra-comique en un acte, joué seulement une fois, en 1836 à Bruxelles.
Louis de Maele, texte de Jacques Vanderbelen, premier opera-comique , proposé au grand opéra, quatre actes, joué avec succès à Bruxelles en 1838.
Un tour de grand seigneur, comédie musicale en deux actes, Théâtre du Parc, 1840.
Le Barigel, opera-comique en un acte sur une idée de G. Oppelt, Brussel, 1842.
Le Perruquier de l'Opéra, vaudeville en un acte, Théâtre des Nouveautés, Bruxelles, 1844.
L'exil d'une princesse, proverbe en un acte, joué le 18 décembre 1851, en l'honneur du quatrième anniversaire de la Société des gens de lettres.
Les trois clefs, opérette de salon (1855).
Monsieur et Madame Putiphir, opérette en un acte (1857).
Le jour naissant, ouverture pour choeur.
A Dieu ma dernière pensée, messe solennelle à trois voix avec accompagnement d'orgue.
Les trois rivaux, comédie-proverbe en un acte (1849).
traduction libre de wikipedia
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