Ignaz Holzbauer est un compositeur autrichien né à Vienne le 17 septembre 1711 et mort le 7 avril 1783 à Mannheim.
Elève de Johann Joseh Fux à Vienne, il a ensuite été chef de choeur à la cathédrale Saint-Étienne et a étudié la théologie à l'Université de Vienne. En 1730, Fux le persuada de poursuivre ses études musicales à Venise. Des postes à Laibach (maintenant Ljubljana) et à Holešov ont suivi, au cours desquelles il a produit avec succès en 1737 un opéra, Luciano Papiro. En 1746, il devint directeur musical du Burgtheater et, en 1750, il se rendit à Stuttgart en tant qu'HofKapellmeister. En 1753, l'électeur Carl Theodor l'engage à Mannheim dans le rôle de Kapellmeister. Il composa notamment en 1777 des œuvres comme Günther von Schwarzburg, l'un des premiers opéras classiques allemands basé sur un sujet historique. Lorsque la cour s'installa à Munich en 1778, il accepta un poste à Munich mais revint à Mannheim pour prendre sa retraite en 1781.
Il composa beaucoup de partitions instrumentales dont environ 70 symphonies (celle en mi bémol opus 4 n°3 est connue sous le titre de "Il tempesta del mare"), des symphonies concertantes et de la musique de chambre, mais son importance réside surtout dans sa musique religieuse, ce que l'on peut expliquer par sa formation à l'école de Fux. En 1777, à Mannheim, Mozart entendit et apprécia fort son opéra en langue allemande Gunther von Schwarzburg, sur un livret mettant en scène des personnage de l'antiquité germanique et en 1778, à Paris, il ajouta à un Miserere de Holzbauer huit morceaux malheureusement perdus. Les autres opéras de Holzbauer sont en italien, y compris le dernier, Tancredi ( 1783 ).
Ces opéras italiens sont d'ailleurs tous perdus, sauf Nitetti ( 1758 ) et Alessendro nell'Indie ( 1759 ), l'un et l'autre sur un livret de Métastase.
Holzbauer était l'un des compositeurs les plus prolifiques du XVIIIe siècle, en particulier dans le domaine de la symphonie. Sa musique est connue pour son style dramatique puissant, particulièrement dans l'utilisation de l'orchestre ainsi que dans l'harmonie progressive. En tout, il a composé environ 200 morceaux symphoniques dont 70 symphonies, 13 concertos (principalement pour cordes), 18 quatuors à cordes, 24 menuets pour orchestre, deux quintettes avec piano, une quinzaine de trios, 18 opéras, plusieurs ballets, quatre oratorios, 32 messes, deux requiems et 44 autres oeuvres sacrées, y compris les cantates, les Te Deum, les hymnes, etc.
Opéras
Lucio Papirio (dramma per musica, livret de Apostolo Zeno, 1737, Holleschau) Sesostri, re d'Egitto (dramma per musica, livret de Zeno, 1738, Holleschau) Vologeso (dramma per musica, livret de Zeno, 1739, Holleschau) La fata meravigliosa (dramma giocoso per musica, 1748, Vienna) Il figlio delle selve (favola pastorale per musica, livret de Carlo Sigismondo Capece, 1753, Schwetzingen) L'isola disabitata (azione per musica, livret de Pietro Metastasio, 1754, Schwetzingen) L'Isspile (dramma per musica, livret de Metastasio, 1754, Mannheim) Il Don Chisciotte (opera semiridicola, livret de Zeno, 1755, Schwetzingen) I cinesi (componimento drammatico per musica, livret de Metastasio and Mattia Verazi, 1756, Schwetzingen) Le nozze d'Arianna (festa teatrale per musica, livret de Verazi, 1756, Schwetzingen) La clemenza di Tito (dramma per musica, livret de Metastasio and Verazi, 1757, Mannheim) Nitteti (dramma per musica, livret de Metastasio, 1758, Mannheim) Alessandro nell'Indie (dramma per musica, livret de Metastasio, 1759, Milan) Ippolito ed Aricia (dramma per musica, livret de Carlo Innocenzo Frugoni and Verazi, 1759, Mannheim) Günther von Schwarzburg (singspiel, livret de Anton Klein, 1777, Mannheim). C'est l'opéra le plus important car il s'écarte de la convention italienne et adopte des récitatifs accompagnés. Cet opéra contribue à la renaissance du singspiel. Mozart qui l'entendit en 1777 fit un vif éloge :"Ce qui m'étonne le plus, c'est qu'un homme aussi âgé que Holzbauer ait encore autant d'esprit; car c'est incroyable ce qu'il y a de feu dans sa musique". La morte di Didone (revised as Tod der Dido) (singspiel, basé sur un livret de Metastasio, 1779, Mannheim) Tancredi (dramma per musica, 1783, Munich)
Autres œuvres
5 oratorios : La passione di Gesù Cristo, libretto Metastasio (Mannheim, 12 avril 1754) Isacco, libretto: Metastasio (1757, perdu) La Betulia liberata, libretto: Metastasio (1760) Il guidizio di Salomone, libretto: Mattia Verazi (1765) Giefte, libretto: Verazi (perdu)
21 messes (dont Deutschemesse (1802) 37 motets 205 œuvres pour orchestre dont environ 130 disponibles (symphonies, dont les 6 simphonies à 4 parties, op. 2, 6 simphonies à 8 parties, op. 3, 3 simphonies à grand orchestre, op. 4, des concertos, dont pour violon, alto, violoncelle, flûte, hautbois, des divertimentos) Quatuors et quintette à cordes, 2 quintettes pour flûte, piano et trio à cordes, sextuor pour flûte, hautbois, violon, alto, violoncelle et contrebasse opus 5
joachim Admin
Nombre de messages : 27113 Age : 77 Date d'inscription : 19/08/2006
Je n'ai entendu de lui que quelques symphonies et concertos ainsi que ses deux quintettes pour flûte, cordes et clavecin. C'est assez peu pour se faire une idée, mais disons que sa musique instrumentale est bien typique de l' école de Mannheim, sans style personnel comme celui par exemple de Karl Stamitz.
Je serais curieux d'entendre un peu de sa musique religieuse. Il faut reconnaître que la musique vocale des membres de l'école de Mannheim est quasiment inconnue.
steph-w
Nombre de messages : 719 Age : 63 Date d'inscription : 07/02/2007
J'écoute en ce moment la messe en ut pour solistes, choeur et orchestre avec orgue. Très belle messe. Musique caractéristique de Mannheim avec des longs crescendos (di?), des notes soutenues par les vents pendant les doubles croches des cordes... Très agréable.
joachim Admin
Nombre de messages : 27113 Age : 77 Date d'inscription : 19/08/2006
J'écoute en ce moment la messe en ut pour solistes, choeur et orchestre avec orgue. Très belle messe. Musique caractéristique de Mannheim avec des longs crescendos (di?), des notes soutenues par les vents pendant les doubles croches des cordes... Très agréable.
Tu parles bien d'une messe d' Holzbauer ? Ce ne serait pas plutôt l'enregistrement d'une messe de Johann Stamitz ?
steph-w
Nombre de messages : 719 Age : 63 Date d'inscription : 07/02/2007
Oui! C'est ce CD http://www4.fnac.com/Shelf/Article.aspx?PRID=820851
Encore un CD à rechercher ! La ruine !
j'ai entendu au cours d'un concert les 3 hymnes religieux adaptés d'après les choeurs de Thamos qui sont sur le CD. C'est bien Mozart qui en est l'auteur ?
joachim Admin
Nombre de messages : 27113 Age : 77 Date d'inscription : 19/08/2006
Il m'aura fallu du temps, mais j'ai enfin écouté cette Messe en ut majeur d'Holzbauer. Ecrite comme la plupart des messes de l'époque pour soprano, alto, ténor, basse, choeur mixte, orchestre et orgue, et en plus précédée d'un prélude orchestral avant le Kyrie, cette Messe est digne de se placer aux côtés de celles de Mozart et de Haydn. Une merveille !
Bel Canto Admin
Nombre de messages : 7251 Age : 67 Date d'inscription : 10/07/2007
Il m'aura fallu du temps, mais j'ai enfin écouté cette Messe en ut majeur d'Holzbauer. Ecrite comme la plupart des messes de l'époque pour soprano, alto, ténor, basse, choeur mixte, orchestre et orgue, et en plus précédée d'un prélude orchestral avant le Kyrie, cette Messe est digne de se placer aux côtés de celles de Mozart et de Haydn. Une merveille !
Très belle messe en effet ! J'ai particulièrement aimé le 'Laudamus te' avec les deux voix féminines qui se complètent parfaitement pour un duo de grande qualité ; pour le 'Et resurrexit' mais l'ensemble est vraiment brillant.
Jean
Nombre de messages : 8786 Age : 81 Date d'inscription : 14/05/2007
Il m'aura fallu du temps, mais j'ai enfin écouté cette Messe en ut majeur d'Holzbauer. Ecrite comme la plupart des messes de l'époque pour soprano, alto, ténor, basse, choeur mixte, orchestre et orgue, et en plus précédée d'un prélude orchestral avant le Kyrie, cette Messe est digne de se placer aux côtés de celles de Mozart et de Haydn. Une merveille !
plutôt Haydn ou Mozart?... perso je leur trouve une grande différence: pour Haydn des chefs d'oeuvre absolus...pour Mozart (à part le gde messe en Ut incomplète) çà ressemble plus à une corvée vite expédiée (d'ailleurs à peu près toutes composées pour les offices du Colloredo ...ce qui explique sans doute cette "expédition" )
shanessean
Nombre de messages : 815 Age : 87 Date d'inscription : 19/08/2009
J'ai aussi enregristré les symphonies. On passe un agréable moment. Je ne sais pas si c'est le style de Mannheim ou celui de Freiburg mais c'est pas mal, on passe un agréable moment
joachim Admin
Nombre de messages : 27113 Age : 77 Date d'inscription : 19/08/2006
Réécoute en ce moment de cette magnifique Messe en ut majeur de Holzbauer (un CD que je n'avais pas réécouté depuis 2012). Je ne retire rien de mon post ci-dessus, bien au contraire ! Une oeuvre absolument magnifique !
On trouve maintenant l'enregistrement sur youtube. Qu'en dites vous ?
https://www.youtube.com/watch?v=9qgHN8FXl-s
laudec
Nombre de messages : 5668 Age : 72 Date d'inscription : 25/02/2013
Lucio Papirio dittatore (dm, A. Zeno), Holešov, 12 Oct 1737, lib Milan, Pinacoteca di Brera La fata meravigliosa (dm), Vienna, Burgtheater, 1748 Il figlio delle selve (favola pastorale, 3, C.S. Capece), Schwetzingen, 15 June 1753, lib US-Wc; rev. Mannheim, Hof, 1771, Chacun à son tour (pantomime, 3, A. d’Inzeo), Mannheim, Hof, 16 Jan 1754 L’isola disabitata (azione comica per musica, 2, P. Metastasio), Schwetzingen, 16 June 1754, L’Issipile (dm, 3, Metastasio), Mannheim, Hof, 4 Nov 1754, L’allégresse du jour (pantomime, ?E. Lauchery), Mannheim, Komödiensaal, 16 Dec 1754 Don Chisciotte (opera serio-ridicola, 2, after M. de Cervantes), Schwetzingen, 16 June 1755, I cinesi (componimento drammatico, 1, Metastasio), Mannheim, Hof, spr. 1756, Le nozze d’Arianna (festa teatrale, 2, M. Verazi), Schwetzingen, 29 Aug 1756, La clemenza di Tito (dm, 3, Metastasio), Mannheim, Hof, 4 Nov 1757, Nitteti (dm, 3, Metastasio), Turin, Regio, carn. 1758; rev. Mannheim, Hof, 5 Nov 1758, Alessandro nell’Indie (dm, 3, Metastasio), Milan, Regio Ducal, carn. 1759, Ippolito ed Aricia (dm, 5, C.I. Frugoni), Mannheim, Hof, 5 Nov 1759, [?rev. of T. Traetta’s Ippolito ed Aricia, 1759, Parma] Adriano in Siria (dm, 3, Metastasio), Mannheim, Hof, 5 Nov 1768, Günther von Schwarzburg (Spl, 3, A. Klein), Mannheim, Hof, 5 Jan 1777, D-Bsb (Mannheim, 1777); La morte di Didone (dm, 1, Metastasio), Mannheim, National, 6 July 1779, Bsb; rev. as Der Tod der Dido (Klein), 1780, Tancredi (dm, 3, Balbis, after Voltaire), Munich, Residenz, Jan 1783, Music in Euridice (favola pastorale), Vienna, 26 July 1750,
Ballets (in ops by J.A. Hasse):
Ipermestra, Vienna, court, 8 Jan 1744; Arminio, Vienna, 13 May 1747
Cantates profanes
Degli amor la madre altera, ode pour soprano et cordes Adulatrici corde sonore, cantate pour soprano et orchestre, v. 1755 La Tempesta, cantate pour soprano, cordes et 2 cors (texte Botarelli)
Musique religieuse
Oratorios:
La Passione de Gesù Cristo (Metastasio), Good Friday, 1754, CZ-KRa; Isacco (Metastasio), Good Friday, 1757, lost; La Betulia liberata (Metastasio), Good Friday, 1760, D-Mbs; Il guidizio di Salomone (M. Verazi), Good Friday, 1765, A-Wn; Giefte (Verazi), lost
Messes:
c30 Latin, 3 lost, 2 ed. in Bush (1982), 1 ed. J. Reutter (Stuttgart, 1995); 2 German, E (Mannheim, 1779), F, lost; 2 Requiems, E , C minor, both doubtful
Adorabo ad templum Agite festinate Ave mundi spes Ihr Hirten wachet auf In voragine profunda Jubilate Deo Plaudant aetheri Proh Jesu adorate Quantum prodigium Rex, summe Deus Veni sancte Spiritus Wacht auf, ihr Hirten Deus tuorum militum Te Deum Miserere Es-Dur Vesperae de Beata Maria Virgine Lauretanische Litanei
Musique Instrumentale:
Symphonies.:
6 simphonies à 4 parties, op.2 (1757); 6 simphonies à 8 parties, op.3 (1769); 3 simphonies à grand orchestre, op.4 (1769), 1 ed. in S, 1 (La tempesta), c144 others in contemporary anthologies, MSS or cited in catalogues,
Concertos.: 1 for vn, 1 for fl, 1 for va and vc, 1 for vc, (1771); 1 for ob, ed. W. Lebermann (Frankfurt, 1975); 1 for kbd, (1770)
Chambre
24 menuetti, 2 vn, b, 1740–50, 3 qnts, 2vn, 2 va, b [also arr. as Nocturni, fl, ob, vn, va, bn/vc, b], 2 qnts, kbd, fl, vn, va, vc/b, 4 qts, Trios, 2 vn, b, op.4 (n.d.), lost; 2 trios, Br. cat (1762); 1 trio, ed. M. Weyer (Bad Godesberg, 1983); Divertimento, 2 vn, b; Partita, 2 vn, b; Duo, 2 fl, Br. cat (1763) Trois Sextuor pour flûte, hautbois, violon, alto, violoncelle ou basson et basse continue, op 5
Musique de chambre (2 Quintettes, un divertimento, une symphonie de chambre)
https://www.youtube.com/watch?v=AbyzUulVgRU
Son opéra Gunther von Schwarzburg (qui a enthousiasmé Mozart, et qui devrait plaire à Jean)
https://www.youtube.com/watch?v=vcyhf8bNiBk
laudec
Nombre de messages : 5668 Age : 72 Date d'inscription : 25/02/2013
Voici qui ne devrait pas ternir la côte de cet encore quasi inconnu: La soprano Mojca Erdmann l'a mis au programme de son récital autour de Mozart (avec Salieri, Paisiello et J.C. Bach) datant déjà de 2011:
https://www.youtube.com/watch?v=B-4IlGNXkv4
joachim Admin
Nombre de messages : 27113 Age : 77 Date d'inscription : 19/08/2006
Ignaz (Jakob) Holzbauer (Vienne, 17 septembre 1711 - Mannheim, 7 avril 1783) est un compositeur autrichien. Il contribua de manière significative à la vie musicale du XVIIIe siècle à Mannheim, où il fut maître de chapelle à la célèbre cour électorale pendant 25 ans (1753-1778), et à Vienne. Une esquisse autobiographique, écrite apparemment en 1782 et publiée pour la première fois en 1790, fournit des informations de base sur la vie de Holzbauer mais peu de dates fiables.
Il est attiré par la musique dès son plus jeune âge, mais cette inclination ne reçoit aucun soutien de son père, un maroquinier viennois, qui souhaite qu'il fasse des études de droit. Poursuivant néanmoins une formation musicale, il postule auprès des jeunes membres de la chorale du Stephansdom pour l'enseignement du chant, du piano, du violon et du violoncelle. En retour, il leur fournit ses nouvelles compositions. Il a étudié le Gradus ad Parnassum de Fux de sa propre initiative et a finalement organisé une rencontre avec Fux, qui, après avoir examiné un exemple d'exercice, l'a déclaré un génie inné et a recommandé un voyage en Italie comme moyen d'affiner ses connaissances musicales. Après une courte période d'emploi avec le comte Thurn-Valsassina de Laibach (Ljubljana), et une brève excursion à Venise, il a été nommé Kapellmeister du comte Rottal de Holešov en Moravie. Son opéra Lucio Papirio dittatore y fut mis en scène en 1737 ; la même année, il épouse la chanteuse Rosalie Andreides. Selon l'autobiographie, le couple a quitté Holešov pour Vienne un an plus tard. Par la suite, ils se sont rendus en Italie, où ils sont restés pendant trois ans, se rendant à Milan, Venise et d'autres villes.
En 1744, Holzbauer collabora avec Franz Hilverding à la création de ballets pour une représentation viennoise de l'Ipermestra de Hasse, et de 1746 à 1750, il fut engagé à Vienne pour composer de la musique de ballet pour le Burgtheater ; en 1746, son nom était également associé au théâtre populaire viennois. En 1751, Holzbauer succéda à Brescianello en tant qu'Oberkapellmeister à Stuttgart, où lui et sa femme furent pris au piège dans des intrigues de cour. Heureusement, après la représentation réussie en 1753 de son opéra Il figlio delle selve à Schwetzingen (résidence d'été de l'électeur Carl Theodor), il fut nommé «Kapellmeister für das Theater» à Mannheim, où ses propres œuvres dominèrent la scène jusqu'en 1760.
Plusieurs excursions – à Rome (1756), Turin pour l'interprétation de son Nitteti (1758), Paris (1758) et Milan pour la production de son Alessandro nell'Indie (1759) - ont contribué à élargir ses horizons artistiques mais n'ont pas réussi à lui assurer une réputation internationale durable.
Au début de la décennie suivante, Holzbauer a manifestement cultivé des liens musicaux avec Vienne : son nom est apparu à l'occasion des concerts d'orchestre du Burgtheater (1761-173) et son oratorio La Betulia liberata a reçu plusieurs représentations. A Mannheim, où il assuma les fonctions de directeur de la Hofkapelle après la mort de Carlo Grua en 1773, ses activités s'étaient déplacées du théâtre vers la musique sacrée, mais il ne tourna pas définitivement le dos à l'opéra : son plus grand succès survint au début de 1777 avec les réception de son opéra allemand Günther von Schwarzburg.
Refusant de suivre la cour électorale à Munich, il resta à Mannheim, où son opéra en un acte La morte di Didone fut produit en 1779. Bien que souffrant d'une perte auditive aiguë et d'autres maux, il réussit à terminer un autre opéra, Tancredi, pour la cour du théâtre à Munich peu avant sa mort en 1783.
Symphonie en mi bémol majeur, op. 4 n° 3 "La Tempête" (1769)
joachim Admin
Nombre de messages : 27113 Age : 77 Date d'inscription : 19/08/2006