Niccola Monti est un compositeur italien, né en 1767 à Penne (Abruzzes) et mort en 1838.
On sait très peu de choses sur Niccola Monti, compositeur né à Penne (Pescara) où il a vécu entre le XVIIIe et le XIXe siècle.
Sa capacité de composition est d'un niveau extrêmement élevé: même s'il a vécu toute sa vie musicale dans l'environnement de la province des Abruzzes, Niccola Monti a pu rester à jour et en ligne avec le style le plus moderne des grandes écoles de musique européennes, donnant une grande personnalité et inspiration à sa musique.
Son travail, malheureusement, a été presque complètement perdu.
Cet enregistrement en première mondiale comprend tout ce qui restait. Par une approche philologique vocale et instrumentale très soignée, l'ensemble dirigé par Marco Giacintucci nous offre les œuvres sacrées survivantes, toutes deux liées à la semaine sainte, parmi lesquelles une mention spéciale est méritée par le «Miserere».
Miserere, pour voix d'homme, 2 violons et continuo (version originale) Nelle ore desolate di Maria SS.ma, cantate sacrée pour solistes, chœur et orchestre Miserere, pour voix d'homme, 2 violons et continuo (version de M. Giacintucci)
Version originale
https://www.youtube.com/watch?v=VVyXQ3opy2g
Version reconstruite
https://www.youtube.com/watch?v=cyjuxS5y8OE
Le bref Miserere, joué à ce jour dans le cadre de la procession du Vendredi Saint à Penne, ville natale de Monti, a été transmis par une tradition orale. La cantate Nelle ore desolate di Maria Sanctissima est une composition substantielle, mais franchement pas inspirée, prenant pour thème la souffrance de Marie pendant la Passion du Christ. Malheureusement, les performances consacrées sur cet enregistrement ne sont tout simplement pas à la hauteur: une mauvaise intonation est un problème courant, même parmi les chanteurs solistes, et les interprètes sonnent éloignés dans un espace acoustique inutile.
Philip Reed
Questo è il calvario, extrait de la cantate Nele ore desolate di Maria Sanctissima
https://www.youtube.com/watch?v=Dr5mPPazius
Quoi qu'en écrive Mr Philip Reed (ci-dessus), je ne trouve pas cette interprétation si mauvaise...