Honoré d’Ambruis (aussi appelé d’Ambruys, Dambruys et Dambruis) est un compositeur français de la période baroque. Il serait né autour de 1650/1660 et mort peu après 1700 (1702 ?).
Il est l'auteur d'airs de cour publiés en plusieurs recueils (1685, 1696 et 1702), dont seul le premier est parvenu jusqu'à l'époque contemporaine, ayant vécu dans la derbière moitié du 17ème siècle et le tout début du 18ème.
Actif pendant le dernier quart du xviie siècle et les premières années du xviiie siècle, d'Ambruis est un disciple de Michel Lambert, à qui il a dédié son Livre d'airs du Sieur d'Ambruis avec les seconds couplets en diminution mesurez sur la basse continue (Paris, 1685).
Parmi ces airs, à 1 voix et b.c., on peut citer :
Bergère, dans ce beau séjour En voyant Iris l'autre jour Puisque vous m'ordonnez de cacher Par un jeu digne d'un héros Le doux silence de nos bois Sous ces ombrages verts Taisez vous ma musette Il n'est plus de frimats Si vous croyez que mes soupirs Ne me parlez point des rigueurs Non printemps tu n'es plus Apres les maux que j'ay souffert Charmants ruisseaux, que je me plais Enfin le doux printemps t'amène Insensible à mon amour Loin du berger que j'ayme L'espoir a beau flatter nos vœux Ah pouvez vous avoir une si belle bouche L'hyver est enfin de retour Petits oyseaux que vous estes heureux Si me voir endurer Tesmoins de mon cruel soucy Vaste déserts, boccages sombres Vous venez dans ces bois (dialogue Tircis et Silius, à 2 voix et b.c. Partes puisqu'il le faut Beaux yeux, en vous voyant Quoy bergere l'amour ne peut vous engager Songes bergère Tircis soupiroit, l'autre jour Pour charmer les ennuits Lorsqu'avec une ardeur extreme