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 Hamparsum Limonciyan (1768-1839)

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joachim
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joachim

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MessageSujet: Hamparsum Limonciyan (1768-1839)   Hamparsum Limonciyan (1768-1839) EmptyMar 27 Oct 2020 - 18:28

Hamparsum Limonciyan (en arménien : Համբարձում Լիմոնջեան), également romanisé en Hampartsoum Limondjian ou Hampartsum Limondjian, né en 1768 à Constantinople et mort le 29 juin 1839 dans la même ville, est un compositeur arménien.

Hamparsum Limonciyan est né en 1768 dans le district de Beyoğlu à Constantinople, aujourd’hui Istanbul. Il est le fils de Sarkis et Gaderina Limonciyan qui se sont installés, en provenance de Harput, ville située à l'est de la Turquie actuelle, peu avant sa naissance. Ses parents étaient pauvres et ne pouvaient envoyer leur fils qu'à l'école primaire. Après l'école primaire, Limondjian a commencé à travailler pour un tailleur. Amateur de musique, Limondjian a commencé à fréquenter les églises arméniennes et a reçu des cours de musique au sein de l'église.

Il se marie en 1795 (à 27 ans) et deviendra père de six enfants, dont Zenop Limonciyan (1810–1866) qui est également devenu musicien et a joué du ney.

Hamparsum Limonciyan apprend la musique arménienne auprès de différents musiciens arméniens tels que Krikor Karasakalyan (1736-1808) et Zenne Bogos (1746–1826). Il passa bientôt sous le patronage d'un autre Arménien - Hovhannes Çelebi Düzyan, directeur de la Monnaie impériale ottomane, après quoi il put se consacrer pleinement à la musique et continuer son éducation musicale dans le manoir de la famille Düzyan, dans le quartier Kuruçeşme de Constantinople. Après avoir servi comme choriste dans l'Église arménienne, il a été nommé précenteur (premier chanteur) et musicien en chef.

Il va alors commencer à fréquenter les Mevlevis d'Istanbul, ces lieux de rassemblement de derviches de l'ordre mevlevi ; il s'y initie alors à la musique turque. Cela lui permet également de rencontrer Hammamizade İsmail Dede Efendi, l'un des plus grands compositeurs de musique turque du xixe siècle.

Commence alors sa véritable carrière de musicien (violon et tambûr), de compositeur et de théoricien de la musique classique ; en effet, il est admis régulièrement à la cour du sultan Selim III — lui-même grand amateur de musique et écrit de nombreuses compositions.

Le sultan Selim III déplore l'absence d'un système de notation unique pour transcrire la musique. Le sultan propose alors à Hamparsum Limonciyan d'une part et à Hammamizade İsmail Dede Efendi d'autre part, de réfléchir à l'invention d'un tel système.

Travaillant activement à cette innovation, entre 1813 et 1815, son système — la "notation Hamparsum" ou encore la "nouvelle notation arménienne" — supplantera la proposition finale de Hammamizade İsmail Dede Efendi (système basé sur l'utilisation d'un abjad, c'est-à-dire d'un alphabet consonantique, au contraire du système de Limonciyan, basé lui, sur l'utilisation de neumes) dans son utilisation ultérieure ; en effet, jusqu'à aujourd'hui cette notation est particulièrement utilisée par la musique turque et par la musique arménienne, notamment par l'Église apostolique arménienne pour la transcription des chants arméniens.

Utilisant ce système qu'il a créé, Hamparsum Limonciyan va transcrire une grande partie des compositions musicales de la musique turque du xviiie siècle ; il rassemblera l’ensemble de ces transcriptions dans six ouvrages, d'ailleurs présentés au sultan Selim III.

En musique arménienne, ce système va, petit à petit, supplanter l'ancienne notation arménienne qui était pourtant utilisée depuis le xive siècle.
Hamparsum Limonciyan a utilisé une partie de cette "ancienne notation arménienne", notamment en utilisant les neumes (khaz, en arménien : խազ) provenant de cette ancienne notation. Une hauteur musicale est alors représentée par l'un des quarante cinq neumes disponibles dans la "nouvelle notation arménienne". De plus, il faut préciser qu'il y a quatorze notes par octave sur un éventail de trois octaves et un demi-ton. Le tilde représente le dièse, c'est-à-dire l'augmentation d'un demi-ton ; une seconde utilisation du tilde est l'augmentation ou la diminution d'une note d'une octave.

Hampartsoum Limondjian est décédé à l'âge de 71 ans dans sa maison du quartier de Hasköy à Constantinople. Il est enterré dans le cimetière arménien Surp Agop.



Œuvres

Il est l'auteur de nombreux chants arméniens, en particulier :

Qui est le mieux (en arménien : Ով ամենապայծառ) ;
Il n'y en a pas d'autre comme toi (en arménien : Համեմատ քեզ ոչ գո նման) ;
Noble HmayakNote 4 (en arménien : Վեհ Հմայակ) ;
Actes de courage (en arménien : Գործք քաջության) ;
Réveille-toi, réveille-toi (en arménien : Զարթիր, զարթիր).






https://www.youtube.com/watch?v=O8S7y1BWtpI
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Hamparsum Limonciyan (1768-1839)
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