Nombre de messages : 27160 Age : 78 Date d'inscription : 19/08/2006
Sujet: José Mauricio (1752-1815) 2019-09-25, 20:04
José Maurício (né à Coimbra, le 19 mars 1752 - mort à Figueira da Foz, le 12 septembre 1815) était un compositeur portugais, de style proche de Haydn.
Après des études préliminaires pour la prêtrise, il commence un cours de théologie à l'Université de Coimbra en 1768, mais l'abandonne pour la musique. Il étudia à Salamanque et, de 1784 à 1786 environ, fut maître de chapelle à la cathédrale de Guarda. Il est ensuite revenu à Coimbre pour devenir organiste du prieuré de S Cruz. En 1791, il fut invité à diriger l’école de musique du palais épiscopal et à devenir maître de chapelle de la cathédrale de Coimbra. Le 18 mars 1802, João VI le nomma professeur de musique à l'université de Coimbra. Pour ses nombreux élèves, il publia à Coimbra en 1806 sa Méthode de musique, dédié "à Sua Alteza Real o Principe Regente Nosso Senhor". Pendant l’occupation de Masséna, il s’échappe à Lisbonne où, le 5 juillet 1810, il entre dans la Fraternité Sainte-Cécile. L'année suivante, il retourne à son poste universitaire.
Maurício composa principalement des œuvres sacrées, parmi lesquelles ses versions de Stabat mater et de Miserere étaient les plus connues. Il composa également de nombreux modinhas, dont deux avec un menuet, publiés dans Nova arte de viola (Coimbra, 1789), écrits pour son élève Manuel da Paixão Ribeiro. Son Magnificat en sol mineur (P-LnMM 183), sa seule œuvre de grande envergure transcrite, le révèle comme un disciple très compétent de Haydn qui modulait de manière convaincante, avait un sens aigu de la variété et du climax et utilisait des styles allant du style vocal italien au un finale fugué bien travaillé.
Œuvres relieuses
environ 26 messes, avant 1803, dont n° 8, 1785, et n° 19, à 4 voix et orgue, 1796 4 Requiem 2 séries de répons pour l'Office des défunts Musique pour la Semaine Sainte, 1801 2 Magnificats 3 séries de Psaumes de Vêpres 3 séries de matines 5 Miserere 2 TeDeum 2 Stabat mater à 2 voix et orchestre Hymnes
Musique profane
Modhinas, dont A paixão qe. sinto em mim, dans Jornal de modinhas (Lisbonne, 1794) Divers autres