Le Requiem KV 626 est la dernière œuvre de Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791). Mozart n'a pas terminé cette œuvre car il est mort avant son achèvement.
Quelques légendes planent sur cette œuvre. Les études récentes ont montré que le requiem a été composé pour le comte Franz Walsegg-Stuppach qui voulait rendre hommage à sa jeune épouse décédée. Voulant garder cette commande discrète, il a dépêché un intermédiaire pour traiter avec Mozart. Le compositeur créa la majeure partie de ce requiem alité car alors très diminué physiquement. Le 4 décembre 1791, il profite d'une amélioration passagère de son état et des amis interprètent les parties déjà composées du requiem. Son état s'aggrave brutalement dans la soirée du 4 malgré la présence de deux des meilleurs médecins de Vienne. Il meurt le 5 décembre vers une heure du matin. Constanze, la femme de Mozart, demande à Franz Xaver Süßmayr, un élève de Mozart qui avait reçu les dernières indications du maître, de terminer le chef-d'œuvre, ceci afin de toucher la somme promise en fin de travail par le comte Franz Walsegg-Stuppach et d’autre part, pour honorer les derniers souhaits de son défunt mari.
En 1819, Sigismond von Neukomm composera un Libera me pour compléter cette messe de requiem. La version intégrale « Neukomm » n'a été donnée qu'une seule fois, le 19 décembre 1819 à Rio de Janeiro puis oubliée. En première mondiale depuis 1819, deux représentations du Requiem, conclues par le Libera me de Neukomm, ont eu lieu en novembre 2005 (le 19 pour la première) à Sarrebourg, en Moselle. Sous la direction de Jean-Claude Malgoire, avec la "Grande Ecurie et la Chambre du Roy" et la "Kantorei Saarlouis", un enregistrement de la seconde représentation a servi de support à la création du premier CD du Requiem intégral. Une autre représentation a eu lieu le 10 mars 2006 à Liévin lors de la commémoration de la catastrophe de Courrières.